Chapitre XXXVI.

Isaia avait prit une décision : il ne devait plus se laisser faire, autant par Ilyes, que par ses bourreaux.

Une semaine s'écoula, bien trop vite au goût d'Isaia qui s'était senti tellement heureux, ce qui n'était pas arrivé depuis quatre ans hélas. Il avait passé son temps avec Ilyes, Jenny et Adriano, à faire des sorties, des nuits blanches etc. Lui et Ilyes avaient passé leur temps à taquiner Adriano à propos de son amoureuse mais ne s'étaient plus touchés après les refus d'Isaia, et étonnement, cela n'instaura pas un froid entre eux, bien au contraire, durant ces quelques jours, ils s'étaient comportés comme de véritables amis de longue date.

Isaia avait revu sa grand-mère ainsi que quelques membres de sa famille puis Ilyes lui avait annoncé qu'il devait repartir, comme chaque vacances, il travaillait. Le châtain avait décidé de rentrer avec lui, malgré le bien-être qu'il avait retrouvé en Italie car il savait que son père allait bientôt partir de France pour rejoindre sa nouvelle destination, et il voulait le revoir une dernière fois.

C'est donc le dimanche même qu'ils firent leurs bagages et les mirent dans la voiture du brun, puis vient le moment des au revoir. Ilyes remercia un nombre incalculable de fois Victoria pour son hospitalité et elle lui répondit qu'il était le bienvenu chez elle et que s'il revenait en Italie, qu'il vienne leur passer le bonjour. Ugo, le petit frère d'Adriano lui sauta dans les bras, ce qui fit rire Isaia, il s'était presque amouraché du brun, il fallait dire qu'il l'avait charmé en lui offrant son attention quand il était là. En revanche, lorsque ce fut le tour du châtain, Ugo lui fit juste un bisou sur la joue et sourit timidement. Adriano serra la main d'Ilyes en lui souriant, auquel le brun répondit et vient enlacer son cousin, assez rapidement, une simple accolade.

- Reviens nous voir, Isaia, lui dit Adriano, une pointe de tristesse dans le regard.

- T'en fais pas, le rassura Isaia, qui avait autant de mal que lui à le quitter.

Puis vient l'énorme câlin de Jenny, qui le serrait tellement fort que le châtain fut impressionné par sa force. Elle le lâcha au bout de quelques minutes, sourit et sortit un bout de papier de sa poche qu'elle lui tendit.

- Mon numéro, comme ça on pourra continuer à se parler, et tu m'enverras ton Skype, comme ça on pourra se voir, dit-elle enthousiaste.

Isaia lui sourit et fourra le petit papier dans sa poche arrière de jean, se promettant de lui envoyer un message dès qu'il rentrerait en France. Il remercia lui aussi Victoria pour les avoir gentiment accueillit et s'être occupée d'eux.

Après ses dernières paroles, ils prirent la route sous une chanson qui les fit danser et rire devant le massacre que causait leurs mouvements. La toute première heure, ils dansèrent et chantèrent à l'écoute de vieux tubes tel que Aïcha, dont Ilyes avait massacré les paroles en prenant un accent désastreux venu d'on ne sait où, et Isaia en eut des crampes dans le ventre à force de rire.

- You are my Sunshine ! Commença Ilyes, plus en criant qu'en chantant dans la voiture.

- My only Sunshine, continua Isaia en rire.

- You make me happy...

- When skies are grey.

- Please don't take my Sunshine away ! Finit Ilyes comme s'il était en train de passer à the voice.

Il lâcha le volant deux petites secondes pour claquer ses mains entre elles, s'applaudissant, et Isaia fit une petite révérence. Le châtain avait l'impression qu'il n'avait jamais autant rit de sa vie, Ilyes passait son temps à lui raconter des blagues, des anecdotes sur lui petit ou encore potins du lycée. D'ailleurs il apprit que Nasrin avait déjà chauffé une prof, que Simon était fétichiste des mains et qu'il avait déjà recalé Lorena, l'une des plus belles filles du lycée, seulement parce qu'elle se rongeait les ongles, que Théo avait couché plusieurs fois avec Alexis, le petit-ami de Lilo, en étant bourré mais qu'il refusait d'admettre qu'il aimait ça, qu'Isaac avait trompé chacune de ses petites-amies, apparemment le mot " fidélité " lui donnait des vertiges. Ce qui poussa Isaia à se demander s'il était correct avec Timothée, apparemment son copain.

- Ah et j'oublié, Raph m'a déjà demandé de faire un plan à trois avec sa copine, rit doucement Ilyes.

- Non jure ! On parle bien de Raph le grand brun en ES qui est en couple avec Florine? Demanda choqué Isaia.

- C'est bien lui.

- Mais pourquoi ?

- Parce que sa copine me trouve mignon et qu'elle l'a supplié de me demander si c'était possible une nuit à trois, sourit le brun.

Isaia en eut des frissons. Jamais il n'aurait pensé Raph capable de faire ça, soit il était à la ramasse ou soit trop fou amoureux de sa copine pour ne pas lui refuser.

- Et tu as fait quoi? Le questionna craintivement le photographe.

- Bah j'ai accepté, je suis ouvert à tout. D'ailleurs c'était l'une des meilleures nuits de ma vie, répondit-il joyeusement.

Isaia eut un hoquet de dégoût. Primo car les plans à trois, il trouvait ça tellement écoeurant et malsain, deuxio car imaginer Ilyes avec Raph étaient dégoûtant, tercio et le plus important, dire qu'Ilyes, son ami, avait fait ce genre de chose... Le mettait en colère. Il n'aimait pas savoir qu'Ilyes ait couché avec des gens. Ca lui était presque insupportable de l'imaginer dans les bras d'une autre personne.

Il se recula un peu de lui et s'appuya sur la fenêtre, cette annonce lui avait fait froid dans le dos. Cependant, il frissonna en sentant la main d'Ilyes se poser sur sa cuisse et de la caresser doucement.

- Si tu veux on peut essayer ensemble, avec toi ça ne me dérangerait absolument pas et je te laisse même le choix de la fille, prononça-t-il d'une voix bourrée de sous-entendus.

Isaia retira aussitôt sa main d'un geste un peu maladroit et il sentit ses joues en changer. Et puis quoi encore ? Jamais il ne ferait ça ! Il était choqué par la dépravation d'Ilyes, lui qui pensait que le brun était quelqu'un de droit et qui s'en tenait qu'à sa copine dont il était amoureux, comme il lui avait dit auparavant.

- Ca... Ca va pas non, balbutia-t-il sans oser le regarder.

Contre toutes attentes, Ilyes explosa de rire, tel qu'Isaia en eut peur pour sa conduite. Etait-il en train de se moquer de ce côté coincé que tout le monde lui rabâchait ? Isaia fronça les sourcils, mécontent. Ce n'était pas être coincé que de refuser une pratique sexuelle ! C'était comme si une fille ne voulait pas faire une levrette, et que son copain la prend donc pour une fille coincée, c'était absurde !

- Oh Isaia, tu ne m'as quand même pas cru j'espère ? Rit Ilyes sans pouvoir s'arrêter.

Isaia en restait perplexe. Croire quoi ? Qu'il ne lui faisait pas cette proposition ? Que Raph ne lui avait jamais fait cette demande ou qu'il n'avait pas accepté ?

- Oh, alors il ne t'a jamais demandé de faire... Ca ? Finit par lâcher le châtain.

- Un plan à trois si, il me l'a demandé, mais j'ai refusé bien sûr. Coucher avec un mec, je trouve pas ça excitant du tout.

Isaia osa le regarder en écarquillant les yeux et Ilyes comprit de suite là où voulait en venir son ami.

- Bon ok, pas avec toi, mais t'es le seul, sourit-il décontracté.

- T'es bizarre...

- Y'a une aire d'autoroute, on va s'arrêter là, changea-t-il de sujet de conversation.

Le châtain acquiesça silencieusement, il avait besoin de se dégourdir les jambes, il se sentait ankylosé. Ilyes se gara sur le parking et ils descendirent tout les deux pour se diriger vers le seul magasin de la petite aire de repos. Isaia s'appuya sur un lampadaire en face du magasin, sur la terrasse tandis qu'Ilyes se dirigeait vers les distributeurs où il commanda deux cafés.

- J'en voulais pas, annonça Isaia en regardant un gobelet rempli et fumant devant lui.

- Bois, répondit seulement Ilyes qui se mit devant lui.

Ilyes bue rapidement son café et fixa Isaia. D'ailleurs il se sentit gêné par son regard noir posé sur lui qui semblait le sonder de toutes parts. Il n'arrivait jamais à deviner ce dont il pensait, une vraie énigme. Quand il eut finit lui aussi, le brun lui prit son gobelet et alla le jeter à la poubelle pour ensuite revenir vers lui, dans la même position mais cette fois-ci arborant un sourire étrange.

- On dirait bien que tu ais bu, fit remarquer Ilyes en s'approchant.

Cette phrase lui mit la puce à l'oreille et immédiatement après, il sentit son ventre et ses joues s'enflammer d'une douce chaleur. Ilyes posa une main sur sa joue et colla leur corps.

- Du café oui, tenta Isaia.

- Mais tu as bu, renchérit le brun.

Il comprit, c'était impossible de lui faire changer d'avis. Isaia aurait pu trouver une réplique bien sentie ou encore le repousser, il savait très bien qu'Ilyes ne le forcerait jamais, mais... Il n'en avait tout simplement pas envie. Ils ne s'étaient pas embrassés depuis la cave à vin, ça commençait à lui manquer et son sourire rayonnant le faisait complétement craquer. Certes il avait prit une décision, qui était celle de ne plus se laisser faire, mais il jugeait qu'il était maître de lui-même en cet instant et cette décision n'impliquait pas de refuser ce dont il avait éperdument envie.

Isaia sentit le souffle chaud d'Ilyes s'écraser sur son visage et des papillons envahirent son ventre.

- Je ne t'embrasserai pas temps que tu n'auras pas montré ton accord.

- Ilyes, t'es chiant, souffla Isaia.

Cela devait être encore une de ses lubies, mais Isaia refusait de dire à haute voix qu'il en mourrait de désir. Il décida donc de passer ses deux mains sur les joues du brun et prit ses lèvres sans attendre que l'autre le fasse. Il vit Ilyes écarquiller les yeux devant la soudaine audace d'Isaia, avant de les fermer et de poser fermement ses mains sur ses hanches et de coller leur bassin. Isaia se laissa aussi emporter par les sensations et ferma les yeux, savourant pleinement les lèvres charnues de son vis-à-vis. Il sentit son bas-ventre réagir lorsqu'Ilyes passa la barrière de ses lèvres, explorant sa bouche de sa langue et venant taquiner sa jumelle sensuellement. Ce simple contact était grisant autant pour l'un que pour l'autre.

Etonnement, ce baiser était tendre et doux, pas comme ceux emplis de désir qu'ils s'étaient déjà échangés. Ilyes ne se précipitait pas les choses, il prenait son temps et cela envoya Isaia droit au paradis. Il ne savait dire s'il préférait le chargé de désir ou la tendresse. Les deux étaient si enivrants et prenant qu'il ne sut choisir.

A bout de souffle, ils se séparèrent mais Ilyes appuya son front sur celui d'Isaia.

- Bordel, pourquoi tu me fais autant d'effet ? Soupira Ilyes.

Il remonta ses mains sur son visage et lui fit un baiser papillon avant de se reculer et de lui sourire.

- Je vais mettre de l'essence, lui annonça-t-il avant de détourner le pas et de se diriger vers sa voiture.

Isaia en profita pour se rafraichir les idées et aller aux toilettes. Il se passa de l'eau sur le visage et se regarda dans le miroir, décrivant chaque partie de celui-ci.

Il venait de comprendre une chose : il n'y avait qu'Ilyes qui lui faisait de l'effet. Il n'y avait que lui qui l'attirait, qu'il aimait embrasser, toucher. Il aimait parler avec lui, il aimait même quand il le taquinait ou l'embêtait. Il se sentait en colère quand Ilyes parlait de ses ex-copines, ça le faisait chier quand une personne s'approchait trop près de lui et il s'était senti mal quand Ilyes l'avait ignoré pendant ces deux jours. La conclusion lui écorchait les neurones mais il devait se l'avouer. Après tout, sa devise n'était pas d'être toujours en accord avec lui-même ?

Il avait envie de... Tenter quelque chose avec Ilyes. Peu importe qu'ils soient gays, bi ou hétéro, il ne voulait pas y penser, il voulait juste vivre comme il l'entendait, et cela impliquait Ilyes à ses côtés. Peut-être devrait-il commencer par garder ça pour eux ? Et si ça fonctionnait, alors ils officialiseront. De toute façon, son père l'avait rassuré en lui disant qu'il n'avait rien contre le fait qu'il sorte avec un homme, et puis il n'y avait pas de honte à être avec une personne de même sexe. Si c'était ce qu'il désirait, alors il ne devait pas refouler ses sentiments. Ca sera très certainement dure au début, mais il finira par s'y habituer et à vivre comme chaque couple.

Maintenant, il ne restait plus qu'à demander à Ilyes... Mais vu ses réactions, Isaia pensait avoir une réponse favorable. Enfin, il espérait du fond du cœur. Se prendre un refus serait terrible pour lui.

Ses mains tremblèrent à cette révélation, c'était idiot car il n'avait encore rien fait, juste pensé, mais il se sentait horriblement stressé. Il se repassa de l'eau sur le visage avec un espoir vain de faire fuir les premiers symptômes du stresse.

Il se demandait comment il allait lui dire... Est-ce qu'il devait l'annoncer sous forme de question ou simplement en une phrase ?

Ilyes, je me suis rendu compte que j'avais envie qu'il se passe quelque chose entre nous.

Ou :

Est-ce que ça te dit qu'on essaie ensemble ?

Il railla la question, Ilyes allait croire qu'il lui propose de coucher avec. Isaia avait certes envie de sortir avec, si on pouvait appeler ça comme ça, mais coucher avec, c'était autre chose.

Cependant, la seule ombre au tableau est la suspicion que lui portait Isaia en sa personne pour faire parti des bourreaux. Il ne pouvait pas lui annoncer temps qu'il ne savait pas qui étaient ses maître chanteurs. Une idée vient effleurer son esprit, il savait comment savoir toute la vérité ! Il avait été si absorbé par ses vacances en Italie qu'il en avait complétement oublié son moyen de pression énorme !

Il sortit son téléphone et tapa un message rapidement.

" Fini de jouer, maintenant tu vas tout me dire, je veux savoir qui sont les bourreaux, qui est le principal et qui ont aidé. A toi de prendre ta décision, soit tu trahis de simples potes sans importances, soit tu perdras ton petit-ami. Pour ta coopération, je ne révélerai pas aux autres ce que tu m'as dit et ça restera entre nous. " 15:07

Etonnement, Isaac lui répondit rapidement :

" Gianni fais pas ça je t'en supplie... " 15:08.

" T'as jusqu'à minuit précisément pour tout me dire, sinon tu diras adieu à celui que t'aimes. " 15:09.

Puis il repartit dehors et rejoignit Ilyes qui venait de finir. Ils se sourirent et montèrent dans la voiture. Isaia fut très gêné par leur proximité, après ce qu'il venait de s'avouer à lui-même et à ses plans.

Mais un sentiment d'appréhension vient éliminer cette gêne. Isaia se trouvait très cruel de lui faire ça, et en aucun cas il ne voulait briser leur couple, mais au moins il était sûr qu'il allait lui dire la vérité, et que d'ici quelques heures, voire quelques minutes, il allait enfin connaître l'identité de son bourreau principal et des secondaires. Il priait pour que le prénom d'Ilyes ne soit évoqué une seule fois, sinon... Sinon il ne savait pas ce qu'il ferait.

Le reste du trajet, Isaia s'appuya contre la fenêtre et s'endormit. Il n'avait plus la force de parler, de peur et de stresse. Il se réveilla même pas quelques minutes plus tard. Il pensait qu'après s'être enfin avouer son désir pour Ilyes, tout irait mieux, mais c'était encore pire, il se torturait le cerveau, se posant une tonne de question et changeant d'avis sur sa demande tout les quarts d'heure.

Après plusieurs heures de route et de torture pour Isaia, ils arrivèrent enfin chez lui. Ilyes l'aida à porter les bagages dans sa maison.

- Ta maison est vraiment géante, commenta Ilyes en entrant dans celle-ci.

- Mon père en voulait une spacieuse pour... Ma mère.

Ilyes se tut, sachant le sujet tabou pour son ami. Il les déposa dans l'entrée sous les ordres d'Isaia et au moment de dire au revoir, Ilyes s'approcha d'Isaia et l'embrassa chastement avant de lui murmurer un " merci pour tout " et un clin d'œil. Le châtain resta pantelant dans l'entrée de sa maison, avant qu'un sourire ne se dessine sur ses lèvres.

- Je savais pas que tu avais un petit-ami.

Son sourire se perdit aussitôt et il se retourna avec une gêne immense, encore plus qu'avec Ilyes et fit face à son père qui lui, avait un grand sourire qui déformait les traits de son visage. Il descendait les escaliers et Isaia se traita d'idiot, il avait oublié la présence de son père !

- Euh...

- T'en fais pas Isaia, je te demande pas de me le présenter ou de me parler de lui, j'attendrai que ça vienne de toi, sourit Leo en venant l'enlacer. Tu m'as manqué mon fils.

- Toi aussi papa, dit-il en lui rendant son étreinte.

Ce petit moment fut coupé par la sonnerie du téléphone d'Isaia, où le prénom " Isaac " y était inscrit. Ses mains se mirent à trembler automatiquement, sachant parfaitement la raison pour laquelle il l'appelait : il allait tout lui dire.

Isaia s'excusa auprès de son père et monta rapidement dans sa chambre avant de s'y enfermer, puis il décrocha.

" - Tu t'es enfin décidé à tout me dire ? Bon choix, commença Isaia.

- Gianni, si tu devais te décrire, quel adjectif te qualifierait le plus d'après toi ? "

Le châtain fronça les sourcils, pourquoi lui posait-il cette question? Lui voulait simplement les prénoms !

" - On est pas au téléphone pour parler de moi ! Donnes moi les prénoms.

- Oh tu ne sais pas ? Pourtant moi je sais la réponse : naïf. "

Après avoir dit cela, il entendit Isaac rire, mais d'un rire moqueur. Isaia commençait à paniquer, se demandant pourquoi il avait dit cela.

" - Bah alors Isou, on a perdu sa langue ? Demanda amusé Isaac. Attends... Tu ne m'as quand même pas cru quand je t'ai annoncé ma pseudo homosexualité ? Ne me dis pas que tu gobes aussi facilement ? Finit-il d'un ton horriblement ironique.

- Tu mens ! Mattéo t'a vu avec ! Se défend Isaia.

- A tons avis, qu'a-t-on décidé pendant que Mattéo sonne à la porte ? Nous avons eu largement le temps de prendre Timothée, donc son frère, et de simuler que nous partons dans sa chambre, bras dessus dessous.

- Non je te crois pas...

- Dans ce cas là, tu peux toujours aller voir mes parents et leur dire, d'ailleurs ils sont très tolérant, mon grand-frère est gay, et ils l'ont très bien prit.

- C'est pas possible.

- Mais dis moi Gianni, t'es si crédule que ça ? Oh attends... Je suis sûr que tu crois Ilyes vrai quand il t'embrasse ! Explosa-t-il de rire. A cette soirée, chez Théo, mais aussi dans sa cave, d'ailleurs ça a bien faillit déraper ! Par contre, nous on se demande pourquoi tu lui as refusé ces deux baisers, quand vous étiez seuls en Italie... On sait tous que tu en meurs d'envie, du coup tu vois, ça nous a un peu surprit. Ilyes ne te satisfait plus ? On doit en envoyer un autre c'est ça ? R'ah dommage, Ilyes était le plus fort de nous niveau séduction tu vois, je me demande bien qui pourrait te plaire ? Tu pourrais me renseigner sur tes goûts histoire de nous faciliter la tâche ? "

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