Nouvelle fantasique
Je voudrais une figurine, un objet quelconque qui puisse me servir de serre-papier, car je ne puis souffrir tous ses bronzes de pacotille que vendent les papetiers, et qu'on retrouve invariablement sur tous les bureaux. » [...] J'hésitais entre un dragon de porcelaine tout constellé de verrues, la gueule ornée de crocs et de barbelures, et un petit fétiche mexicain fort abominable, [...] quand j'aperçus, en ouvrant la porte d'une vielle armoire en cerisier, un magnifique lot de poupées russes, qui allaient de vingt centimètres de haut à deux centimètres. Dix petites poupées qui se coupaient en leur milieu, chacune était différente des autres, elles avaient simplement en commun les yeux, des croissant, l'arrondi vers le bas, leur bouche imprégné d'un rouge à lèvres de la couleur de leur bouton de salopette, toutes étaient des jolies femmes. Je cherchai chez le brocanteur une balance pour vérifier si le poids suffirait à garder en place toutes mes feuilles. Chacune d'elle peu importe la taille et la grosseur, ne faisait arrêter l'aiguille de la balance que sur le chiffre 666. La plus large et la plus haute portait une salopette rouge, avec des boutons jaunes, pour cacher sa poitrine, le fabricant avait peint un joli bouquet de chardon en fleur, qu'elle tenait dans ses mains, sur la tête comme toute les autres elle portait un filet bleu marine tirant sur le noir, pour peigner sa magnifique chevelure blonde, qu'elles avaient aussi en commun. La plus petite elle portait aussi une salopette jaune, boutons rouges, elle ne portait ni bouquet de chardon, ni graine comme portait la moyenne, la petite portait une urne, avec un dessin d'une fleur rose et violette mais ce détail était trop petit pour savoir de qu'elle fleur il s'agissait. Elle avait fait de ses cheveux, un chignon. Le brocanteur n'étais plus en boutique, je l'entendais faire couler de l'eau. Je prit entre mes mains une petite clochette, l'agita jusqu'à tant qu'il arrive. C'était un vieil homme marchant avec le dos courbés, traînant la jambe gauche. Sur sa barrette de cravate, était gravé l'initial S.
-C'est pourquoi, demanda le brocanteur.
-Je voudrais acheter ce magnifique lot de poupées russes, à combien me les feriez vous.
-Ils ne sont plus en vente.
-À bon, mais comment cela.
-Je vous les offres, je ne peut vendre ces babioles, pour n'importe qu'elle prix.
-Non vraiment, j'insiste prenez ce billet et n'en parlons plus.
Je lui tendis un billet, mit dans mon cabas mes achats, puis sortit de la boutique, remplie de joie. Je poussai la porte d'entrée delà cour intérieure de l'immeuble. Je grimpai les escaliers à tout allures, pressé d'aller installer mon nouveau presse-papier.
J'enlevai mes chaussures et mon imperméables en même temps, les jetai dans le couloir, je couru dans l'appartement faisant craquer le parquet et grincer les portes que j'ouvrais. Je ne pensais plus qu'à ça, qu'au moment ou avec délicatesse je poserais les poupées sur mon bureau. Mon bureau comme tout mon appartement, était dans les toits d'un immeuble Haussmannien, donc il n'y avait que très peu de lumière apportait seulement par les trois fenêtres arrondi, mais je préférais l'obscurité. Elle était relié au couloir, par où j'étais entrer et par une double porte à ma chambre. La pièce était propre, sobre. Rien n'était inutile, tout était amener à me servir. J'avais un mur entier qui ne servait de bibliothèque, où j'entreposais tout les livres des grands auteurs. C'était la pièce que j'utilisais le plus, j'y travaillait, j'y écrivait, j'y mangeais et j'y dormais même. Je sortis de mon cabas, les poupées, les installa sur mon manuscrit. Le poids ne suffisait pas à garder en place les feuilles, alors je l'ouvra donc pour y mettre quelques une, quand je trouva un bout de papier jaunie.
Je posai le petit bout de papier sur la tablette pliables de mon bureau, un des seul endroit où par miracle il restait de la place, peux être un bout de papier laissé par l'ancien propriétaire, ou bien par le brocanteur. J'en emboîtai trois pour réunir une source de pression suffisante pour tenir en place mes feuilles. Ensuite je m'installai sur mon fauteuil, les regardant, les admirant les contemplant... Sur le bout de papier jaunie, une portait de musique était dessiné à la main, et trois notes y figuraient. Je partis dans l'idée que ces poupées avaient appartenu à un compositeur de musique ou un amateur de musique qui de temps en temps composait, car je ne voyais pas ce que le brocanteur pouvait faire d'une partition, ou de ce qu'il en restait. J'étais ravi qu'elles aient appartenu à quelqu'un qui comme moi, aime la musique. Je tournai les poupées dans tout les sens cherchant une indication sur sa provenance, sur sa date de fabrication, sur tous ce qui pourrait m'aider à comprendre d'où elles venaient, et de comprendre leurs histoire. Si ce bout de partition était la fin d'une qu'y était éparpillé sur le sol du petit salon. Je comparu mes partitions et le bout que j'avais trouvé, toute la journée sautant le déjeuner et le souper, s'en faire de pause, on n'aurait même dit que je ne prenais pas le temps de respirer. À la fin, je me retrouvai avec cinq partitions possibles, une note sur chaque partition changeait de mon bout de papier. Je les joua sur le piano, et me redis conte que cela ne sonnait qu'avec qu'une musique de Dmitri Shostakovich.
Voilà deux jours, j'achetais mon presse papier. Je l'adorais toujours, et de jour en jours se désire s'accentuait. Je m'endormis chaque jour passé en pensant à mon achat , j'en révise toute de la nuit, et au matin je gardais toujours le bonheur de les redécouvrir, car chaque matin, à mon réveil, j'allais vérifier si il n'avait pas bouger. Cette nuit là, je les imaginait boulet de canons sur un bateau anglais, quand au moment de la mise a feu du canon, un bruit sourd et métallique me réveilla, je me redressa dans mon lit, j'eu un haut le coeur en entendant craquer le plancher du bureau. Je me leva d'un bond, bus d'un trait le verre de bourbon posait sur ma table de nuit. Je marchai jusqu'à mon armoire, en retenant un cri de douleur après avoir u si rapidement cet alcool fort. Au pied de l'armoire je buta dans le cadavre d'une bouteille surement celle du bourbon. J'ouvris sans bruit l'armoire, vida des mes habits l'étagère du milieu et attrapa la cane épée qui se trouvait caché au fond. Je séparai la partie canne de la partie épée, si je devais me défendre contre ce que je croyais être des intrus. Je voulu ouvrit la porte quand un courant d'air passa entre la porte et le sol, me faisant claquer des dents bruyamment.J'entrai dans la pièce, et vis çe matérialiser devant moi dix femmes ressemblant étrangement à celles qui me servaient de presse papier; elles étaient blanches, translucides, on pouvait distinguer ce qui se trouvait derrière elles. Une d'elles s'approcha de moi avec un sourire qui me fit frissonner.
« Merci de nous prêter votre logis, pour que nous puissions planter nos chardons »
Elle parlait, elle me parlait, cela me paralysa, je tombai sur le sol, sa voix résonnant dans ma tête. Je passais la nuit éveillée, prêt à me lever pour me défendre.
Au matin, quand le soleil fût assez haut pour éclairer le bureau je me levai, elles avaient disparu, ou n'avaient-elles jamais existé. Je sortis du bureau doucement, me rendis dans la salle d'eau pour me passer un coup sur le visage, je contemplai mon visage dans le miroir pour m'interroger sur ce qui avait eu lieu la veille. Il était possible que j'ai trop bu ou alors mes poupées bougeaient vraiment. Je ne pouvais garder un objet mais je ne pouvais non plus perdre un tel objet. Un si beau serre-papier.Les jours passèrent, et toute les nuits je ne pu dormir; je passais mes journées à boire pour oublier la nuit de la veille, et mes nuits à voir ces dix femmes. Au milieu de la rue, une matinée où je me rendais en centre ville pour faire le plein de bouteille; je m'écroulai, quinze jours après la première venu nocturne des femmes, je mourus. Les médecins ne purent comprendre leur la raison de ma mort.À mon enterrement tous mes amis étaient là, ma famille et d'ancien camarde de la basse militaires où j'avais fait mes classes. Mon plus proche ami, après son éloge funèbre, se dirigea vers dix femmes qu'il ne connaissait pas, et leur demanda :
« Qui êtes vous Mademoiselle?
-Nous somme de très bonnes amies de Monsieur, nous l'avons accompagné lors de sa montée au ciel.
Elles partirent ensuite déposant un bouquet de chardon sur la stèle de mon caveau
La partie en gras et italique, est le debut de la nouvelle Le Pied de momie, publié en 1840, par Théophile Gauthier.
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