On était arrivés dans un joli lieu pour ce que c'était, avec de la pelouse partout, pourtant entrecoupée de grandes pierres avec des noms écrit dessus.

J'avais finalement compris où on était. On était dans un cimetière.

Comme celui où on avait enterré grand-mère Marie, il y a deux ans.

J'avais compris ensuite que l'on était ici, car quelqu'un d'autre était mort.

Je m'étais rapproché de ma mère et je lui avais attrapé la main, il y a deux ans, c'était la main de Tristan que j'avais serrée, mais cette fois-ci, je ne pouvais pas.

On s'était approchés d'un groupe de personnes en pleurs, et j'en avais reconnu quelques-uns. Lorsqu'on nous avait vu, tout le monde s'était écarté pour qu'on puisse passer devant.