Je n'avais pas compris pourquoi mes parents étaient si tristes.

Je n'avais pas non plus compris pourquoi je ne voyais plus Tristan.

Peut-être que j'avais fait quelque chose de mal.

Ou peut-être qu'il en avait marre de moi.

Alors tous les jours, je l'attendais devant la porte jusqu'à la tombée de la nuit, où le plus souvent ma mère me demandait de retourner à la maison.

Après être rentrée, je ne perdais pas espoir de voir Tristan arriver, je m'installais donc devant ma fenêtre et j'attendais.

La plupart du temps, je finissais par m'endormir près de la fenêtre et lorsque je me réveillais, j'avais une couverture sur moi.