4. Lettre ouverte à mon pays
Ma chère patrie,
Sache que je rêve de partir.
M'en aller loin,oui très loin,
De ce pays où la jeunesse est délaissée avec soin.
Je veux courir et m'enfuir de cette terre,
Qui n'encourage que les plus corrompus et égoïstes de nos compères.
Mais où est donc passé ton si bel avenir?
Qui scintillait à l'horizon tel un saphir?
Qu'as tu fait de tes ressources et de tes sols?
De l'or, de la Bauxite, des forêts et du pétrole ?
Qu'as tu fait de toutes tes richesses?
Tu les as dilapidées et t'es endetté avec vitesse.
Où as tu jeté tes moeurs, ta culture et ta morale?
Les as tu enfermés comme ton peuple dans un gouffre infernal?
Que fais tu de ces innombrables héros de l'époque?
Ceux là qui sont morts et qui ont donné leurs vies sans regrets ni équivoque.
Vas tu seulement un jour te rendre compte?
De la souffrance des populations qui vivent dans des décombres!
Des difficultés qu'elles ont à accéder aux besoins primaires!
Et ce que c'est que de vivre dans des conditions délétères ?
Ouvre tes yeux et lis la détresse sur les visages de tes enfants,
Qui revivent et se commémorent tes gloires d'antan.
Réveille toi, réaménage,construit et opère,
Les changements certes difficiles mais nécessaires.
Alors pour cela ne laisse plus la cupidité et l'avidité matérielle de la génération actuelle,
Détruire les rêves d'alternance, de paix et d'égalité de chances des générations de demain et futures éventuelles.
Signé, une de tes filles meurtries.
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