Chapitre 46 Petite fête et jalousie

Chapitre dédié à @ninavbgg

/!\ Lisez la note à la fin du chapitre, c'est important.... /!\

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Point de vue de Tobias :

Il est quatre heures du matin. Comme tous les ans, la fête qui suit le classement dure jusqu'à tard dans la nuit. Tris danse avec Christina, Shauna et Marlene. Quant à moi, je discute avec Will, Zeke et Uriah. J'ai bu pas mal d'alcool mais j'essaye de rester un minimum conscient pour surveiller Tris. Zeke et Uriah sont complètement saouls. Will est à peu près sobre.

Tris a l'air tellement libre. Elle danse sans se soucier des autres, j'adore la voir comme ça. Elle est resplendissante.

Subitement, un homme se colle un peu trop à elle. Elle le repousse mais il revient à la charge. Il pose ses mains sur ses hanches et s'approche encore d'elle.

"Je reviens." je marmonne à mes amis.

Je bouscule les gens sur mon passage jusqu'à atteindre ma petite amie. Je la prends par la taille et je l'attire à moi, l'éloignant de cet homme. Elle se tourne brusquement vers moi mais dès qu'elle voit, elle se détend. L'homme aux mains un peu trop baladeuses me lance un regard noir. Il n'a pas l'air le plus sobre qui soit.... Son haleine empeste l'alcool.

"Tu permets? J'étais déjà en train de danser avec la mademoiselle." me dit-il.

"Tu permets? Je récupère ma copine." je rétorque.

Tris s'accroche à moi. Je ne lâche pas sa taille et je l'éloigne de toute cette foule. Une fois que nous nous trouvons dans un recoin quasiment vide, je m'arrête. L'homme ne nous a pas suivi. J'entends un cri : il vient de se prendre une claque de la part de Christina. Il a dû essayer une approche, sauf qu'il a choisi - encore une fois - la mauvaise personne.

"Merci." chuchote Tris, me sortant de mes pensées.

"Merci de quoi?" je demande, confus.

"De m'avoir éloignée de cet ivrogne."

Je souris et passe un doigt sur sa joue.

"Tu as bu?" me demande-t-elle.

"Un peu."

Elle fronce le nez.

"Pas qu'un peu si tu veux mon avis." réplique-t-elle.

"Bon, j'avoue. Mais tu ne peux pas m'en vouloir pour ça."

"Je ne t'en veux pas. Amuse toi." me dit-elle avec un petit sourire. "Je retourne avec les autres."

Elle pose rapidement ses lèvres sur les miennes puis rejoint ses amies. Je la suis du regard jusqu'à ce que je sois certain qu'elle est entre de bonnes mains. Ensuite, je rejoins les garçons.

"Tu joues au prince charmant sur son cheval blanc?" se moque Zeke dès que j'arrive.

"On peut voir ça comme ça." je réponds en souriant.

Les filles nous rejoignent.

"Tu as soif?" je demande à Tris.

Elle hoche la tête, souriante. Je commande à verre pour elle au barman. Elle s'assoit sur un tabouret, ses pieds ne touchent plus par terre. Je me place entre ses jambes, posant mes mains sur ses cuisses. Elle boit une gorgée puis me tend son verre. Je bois à mon tour avant de poser le verre sur le comptoir derrière elle.

"Tu t'amuses?" je lui demande.

Elle hoche la tête positivement avant de m'embrasser. Je souris contre ses lèvres. Nous nous écartons finalement, Tris a enroulé ses bras autour de mon cou et elle joue avec mes cheveux.

Un groupe de filles débarque au bar où nous sommes accotés. Je leur jette un regard avant de lever les yeux au ciel : des filles en plastique. Talons aiguilles, robes trop moulants, trop courtes, trop de maquillage. Je retourne immédiatement mon attention vers Tris. L'une d'elle tente une approche mais tout ce que je fais, c'est l'ignorer et fixer Tris.

"Excuse moi." m'interrompt la fille.

Je soupire et me tourne vers elle.

"Quoi?" je lâche durement.

Elle entortille une de ses mèches de cheveux autour de son doigt, battant des cils. C'est vraiment pathétique.

"Tu veux aller danser avec moi?" demande-t-elle, aguicheuse.

Tris fait descendre ses mains dans mon dos, m'attirant plus encore à elle.

"Je suis occupé là, tu vois?" je réponds sèchement.

"Après alors?"

"Je ne crois pas non." je rétorque.

Elle ne va jamais lâcher... Tris pousse mon visage de manière à ce que je lui fasse face et elle m'embrasse doucement. Pas un baiser passionné. Mais déjà, le fait qu'elle ose faire ça me fait penser qu'elle a bu. Je pose mon front sur le sien et le regarde droit dans les yeux.

"J'attends." s'impatiente la fille.

Sans quitter mes yeux, Tris lui fait un doigt d'honneur. Je souris face à son audace. Elle n'aurait jamais fait ça sans alcool dans le sang. La fille s'offusque avant de partir. J'éclate de rire.

"Tu m'étonneras toujours!" je m'exclame.

Tris sourit.

"Tant mieux." répond-elle avant de prendre à nouveau possession de mes lèvres.

"Eh vous deux, ça suffit!" nous coupe Uriah.

Je m'écarte des lèvres de Tris mais je reste au même endroit. J'hausse un sourcil en direction d'Uriah.

"Dès que vous buvez, vous êtes constamment en train de vous embrasser." explique-t-il.

"Je ne vois pas de quoi tu parles." dit Tris avant de m'embrasser.

Uriah soupire, vaincu. Tris rit avant de reprendre une gorgée de boisson. Elle me tend le verre, je cherche à le prendre mais elle me dit d'ouvrir la bouche, ce que je fais. Elle penche le verre, me faisant boire.

"Et si on retournait danser?" me propose-t-elle.

"Ça me va."

Je me recule et elle saute du tabouret. Je lui prends la main et l'entraîne dans la foule. Elle serre fort ma main, comme si elle avait peur de me perdre. Une fois que nous nous sommes faufilés dans cette foule, je me place derrière elle et pose mes mains sur sa taille, bougeant au même rythme que la musique.

"Tu es belle que tu danses." je lui murmure dans l'oreille.

Je la vois rougir. Elle pouffe sans aucune raison. Décidément, elle a vraiment trop bu.

"Pourquoi tu ris?"

"J'en sais rien!" répond-elle en riant.

Elle se tourne face à moi, mes mains toujours sur ses hanches et les siennes autour de son cou. Malheureusement, je pense que j'ai bu autant qu'elle. Elle se colle à moi et nous nous mettons à danser un slow, soit le contraire de la musique qui passe qui elle est énergique. Je resserre mon emprise sur sa taille et elle pose sa tête sur mon épaule. Nous sommes en complet décalage avec les personnes qui nous en entourent mais je n'en ai rien à faire. Nous sommes comme dans une bulle. Une bulle où il n'y a que nous et personne d'autre. J'ai l'impression que nous sommes seuls au monde. Je ne sais pas combien de temps nous restons comme ça. Des secondes? Des minutes? Tris relève la tête et je rencontre ses yeux bleus-gris. Elle ne parle pas - de toute façon la musique aurait été trop forte pour que l'entende -, elle ne fait que me fixer longuement pendant que nous nous balançons lentement.

Elle s'arrête soudainement.

"Je suis désolée de briser le moment mais j'ai vraiment soif." m'explique-t-elle.

Je m'apprête à la suivre mais la fille de tout à l'heure trébuche et me tombe dessus. Je la rattrape au dernier moment et la relève.

"Oups!" s'exclame-t-elle d'un faux air coupable. "Je vais devoir me faire pardonner!"

Sans que je comprenne ce qu'il se passe, elle pose ses lèvres sur les miennes. Je ne réponds pas à son baiser mais je mets quelques instants à prendre conscience de la situation et à m'écarter avec dégoût. Mais elle revient à la charge et m'embrasse à nouveau. Je m'éloigne et la pousse violemment.

"Tu sais que tu me plais bien toi." me dit-il, séduisante.

Je m'apprête à répliquer mais je vois que Tris a disparu. Oh non...

Point de vue de Tris :

Je me faufile parmi tous ces Audacieux pour rejoindre les autres. Lorsque je me retourne pour voir si Tobias m'a suivie, je vois la pire scène qui puisse exister. De loin, je vois Tobias et la fille de tout à l'heure qui s'embrasse. Je savais qu'il avait bu mais...je ne le pensais pas capable de ça... Je me sens trahie, bafouée, humiliée. Je ne sais pas quoi faire. Je pars ou je reste? Tobias me lance un regard affolé mais je décide de l'attendre pour lui dire ses quatre vérités en face. Je ne suis pas une lâche, je préfère être honnête en face de lui et non pas fuir même si l'idée est vraiment tentante. Il se dépêche de me rejoindre, bousculant tout le monde sur son passage.

"Tris, ce n'est pas ce que tu crois." s'empresse-t-il de me dire.

"Pourtant c'est bien ce que j'ai vu!" j'hurle.

Je me rends compte que je suis en train de pleurer.

"Mais laisse moi t'expliquer..."

"Non, je ne veux rien savoir."

Je le contourne et je quitte la fête. Je sais qu'il me suit. Je me mets à courir, tentant de le semer. Les larmes brouillent ma vue mais je n'en ai rien à faire. Je les efface d'un geste furieux. Comment a-t-il pu faire ça? Pourquoi maintenant?

"TRIS!" je l'entends m'appeler mais je ne m'arrête pas.

Je rentre dans l'appartement et m'enferme dans la chambre. Je me laisse glisser le long de la porte, essoufflée par ce sprint.

"Tris, ouvre moi la porte." me demande Tobias.

"Non." je réponds d'un ton sec.

Avant qu'il ne puisse répondre, je m'enfuie sur le balcon. Je n'arrive pas à arrêter mes pleurs. Pourquoi? Je savais bien que ça finirait pas arriver. Je savais qu'il finirait par partir avec quelqu'un d'autre. Il faut dire que la fille était jolie. Plus jolie que moi en tout cas. Ça faisait un an que nous étions ensemble pourtant. Alors, pourquoi maintenant? Alors que tout allait bien.

J'admire l'horizon. D'ici, je peux voir la Grande Roue. Cette fameuse Grande Roue. Tobias apparaît sur le petit balcon relié au salon. Ce balcon est tellement petit que seule une personne peut rentrer dessus. Je me souviens du jour où nous avions essayé d'y rentrer à deux. Je souris à ce souvenir. Mais je perds vite ce sourire. Tobias ne peut pas m'atteindre : les deux balcons ne sont pas reliés.

"Tris." dit Tobias, me fixant.

"Je ne veux pas te voir." je lâche durement.

Il soupire.

"Pourtant, je ne partirais pas d'ici tant que tu ne m'auras pas écouté." déclare-t-il.

Je ravale du mieux que je peux mes larmes.

"Je t'ai vu. Je ne pense pas qu'il y ait grand chose à ajouter." dis-je doucement.

"Tu as TA version des faits mais tu n'as pas la mienne." ajoute-t-il.

Je tente de reprendre mon calme. Je ne dis rien. Il frotte sa nuque, comme chaque fois qu'il est nerveux.

"Cette fille a trébuché lorsque j'ai voulu te rejoindre. Je l'ai rattrapée au dernier moment. Et elle m'a embrassé. Je l'ai repoussée mais elle est revenue à la charge. Je ne l'ai pas embrassée volontairement, je n'aurais jamais fait une chose pareille. Que je sois sobre ou non." explique-t-il.

Il me regarde, attendant une réaction de ma part. Soudain, je me sens coupable et idiote. J'ai sauté sur des conclusions sans tout savoir. J'étais loin, je ne l'ai pas vu la repousser. J'ai mis ça sur le compte de l'alcool. Mais il n'a rien fait, je lui fais confiance. Je ne suis qu'une idiote.

"Tu n'es pas idiote. J'aurais réagi de la même manière à ta place." avoue doucement Tobias.

Comment fait-il pour toujours savoir ce à quoi je pense? J'éclate en sanglots. Je ne sais pas pourquoi. Sûrement toute la pression des derniers jours qui me retombe dessus d'un coup. Comment ai-je pu douter de lui comme ça? Je le connais mieux que personne. Il n'aurait jamais agi de la sorte. J'ai cru le perdre alors j'ai paniqué, voilà tout.

"Tris!" s'affole Tobias.

Je lui lance un regard avant de partir en courant dans la chambre et de le rejoindre sur ce balcon ridicule. Je le prends dans mes bras et le serre contre moi. Je ne suis qu'une idiote, voilà ce que je suis. Je pleure, voilà tout ce que je suis capable de faire.

"Tris, calme toi." me murmure Tobias en me serrant à son tour dans ses bras.

S'il ne me soutenait pas, mes jambes auraient lâché et je serais par terre. Son T-shirt est mouillé par mes larmes mais il n'a pas l'air de m'en tenir rigueur. Il ne fait que me serrer dans ses bras sans rien dire. Je ne sais pas combien de temps je reste comme ça. J'ai perdu la notion du temps.

"Il faudrait que tu maigrisses pour qu'un jour on puisse rentrer sur ce balcon." me dit-il, cherchant à me changer les idées.

Je le frappe sur le torse en riant.

"Tu es un idiot!"

Il s'adosse à la rambarde du balcon et me regarde profondément.

"Mais tu l'aimes cet idiot." déclare-t-il.

Je souris. Il efface mes larmes avec son pouce et laisse sa main sur ma joue.

"Je l'aime plus que tout."

Il sourit à son tour.

"Je suis déso-"

"Ne t'excuse pas! Je comprends très bien ce qu'il s'est passé." me dit-il.

Il m'embrasse sur le front.

"Tu veux retourner là-bas?" propose-t-il.

"Pourquoi pas."

"Laisse moi changer de T-shirt alors."

Nous allons dans la chambre. Pendant qu'il change de T-shirt, je grimace devant le miroir. J'ai une tête affreuse. Tobias vient derrière moi et pose son menton sur le haut de ma tête.

"Ça se voit que j'ai pleuré?" je demande.

Il se déplace et se met face à moi. Il prend mon menton entre son pouce et son index et le relève pour me regarder.

"Non." tranche-t-il. "Tu as l'air d'une dure à cuire." ajoute-t-il.

"Cette phrase et cette scène me rappelle quelque chose, c'est normal?" je demande avec un petit sourire.

"Peut être parce que je te l'ai déjà dit et que ça s'est déjà passé."

"Je me souviens de ce moment. Je ne comprenais pas tout ce qu'il se passait." j'avoue.

"Moi non plus. C'était la première fois qu'une fille me faisait autant d'effet que toi." confie-t-il.

Il lâche mon menton et s'appuie contre le mur. Je m'avance vers lui et me place entre ses jambes, les mains sur son torse.

"Vraiment?" je demande.

Il encercle ma taille.

"Vraiment."

Je ne peux empêcher le petit sourire sur mes lèvres.

"Je préfère quand tu souris. Je n'aime pas quand tu pleures." me dit-il.

"Le contraire aurait été bizarre." je réplique.

"Non, mais ce n'est pas ce que je voulais dire..." bafouille-t-il.

"Je sais!" je m'exclame en riant doucement. "Tu es mignon que tu bafouilles."

Il se renfrogne.

"Il faudrait peut être que je fasse oublier à tes lèvres celles de l'autre cruche." je déclare.

Tobias a un petit sourire en coin.

"Peut être. Honnêtement, elle embrassait très mal."

"Tais toi." je marmonne avant de poser mes lèvres sur les siennes.

Il sourit et me rend mon baiser. Il empoigne mes hanches, me faisant enrouler mes jambes autour de sa taille. Il nous tourne, de manière à ce que le mur soutienne mon poids. Le baiser s'approfondit et passe de doux à passionné. Mes doigts dessinent son tatouage dans son dos, sous son T-shirt.

"Peut être qu'on ferait mieux de rester ici." marmonne-t-il entre deux baisers.

"Hum." je réponds.

"Je les ai trouvés!" s'exclame une voix.

Tobias s'écarte immédiatement de moi et me repose doucement par terre. Il reste accroché à ma taille pendant que nous nous tournons vers la personne qui nous a interrompu. Je reprend mon souffle après ce baiser. L'obscurité me fait plisser les yeux pour voir de qui il s'agit. Zeke.

"J'aurais dû deviner que vous étiez chez vous pour faire ce genre de choses." déclare-t-il en levant les yeux au ciel.

Je sens mes joues rosir.

"Zeke, qu'est-ce que tu veux?" demande Tobias.

"J'ai vu ce qu'il s'est passé tout à l'heure et je voulais voir si tout allait bien mais visiblement oui!"

Je me décale un peu pour me cacher derrière Tobias. C'est vraiment gênant.... Et s'il était arrivé plus tard? Mon dieu... Rien qu'à cette pensée, je rougis encore plus.

"C'est sympa Zeke mais comme tu peux le voir, tout va bien." répond Tobias.

Je vois bien que lui aussi est gêné par tout ça. Soudain, tous nos amis entrent dans notre appartement.

"Je vois qu'on dérange?" demande Lynn.

Je suppose que nous avons tous les deux les cheveux en bataille, on doit être bien rouges, les lèvres gonflées...

"C'était bien parti pour une réconciliation sur l'oreiller pas vrai?" demande Marlene avec un grand sourire.

"Ça suffit!" s'exclame Tobias, agacé.

"Bref! Vous revenez avec nous! La soirée n'est pas finie!" annonce Zeke.

J'ouvre la bouche pour protester mais Uriah me coupe.

"Rien à dire! C'est comme ça et pas autrement!"

Je soupire.

"Bon, allons-y." cède Tobias.

Il prend ma main et nous sortons tous de notre appartement.

"Soit dit en passant j'aime beaucoup ta décoration." déclare Shauna.

J'hausse un sourcil.

"Euh...merci."

Disons que ça ne se prêtait pas vraiment à la situation mais cela me fait penser à quelque chose. Je m'éloigne un peu avec Tobias.

"Tu as remarqué?" je lui demande.

"De quoi?" me demande-t-il confus.

"Zeke et Shauna."

Il sourit.

"Ça fait un moment qu'ils se tournent autour." avoue-t-il. "Mais les deux ont une trop grande fierté. Aucun ne fera le premier pas." continue-t-il.

"On pourrait faire quelque chose?" je propose.

"Comme quoi?"

"Je vais y réfléchir."

"Eh les tourtereaux! Ne traînez pas!" nous prévient Uriah.

Je soupire et Tobias a un sourire amusé.

"On court?" me demande-t-il.

Je lui souris puis démarre un sprint sans le prévenir.

"Eh!" s'exclame-t-il.

"Rattrape moi si tu peux!"

Il se met à courir. Je sais qu'il va rapidement me rattraper : il court beaucoup plus vite que moi. Je sens des bras me soulever et je lâche un cri de surprise.

"Tu pensais vraiment pouvoir me semer?" me demande-t-il, à peine essoufflé.

"Peut être... Pendant une seconde, j'y ai cru." je réponds.

"Vraiment? Tu croyais pouvoir me battre moi à la course?" questionne-t-il en prenant un air offusqué.

"Eh! Ne te crois pas si fort!"

Lorsqu'il n'est pas sobre à 100%, il a fréquemment des réactions comme ça : il oublie sa modestie et son altruisme. Mais là je sais que les effets de l'alcool se sont dissipés et qu'il ne fait que me taquiner.

"Je suis le meilleur, que veux-tu?"

"Honnêtement? Arrête, ça ne te ressemble pas du tout."

"Tu as raison." concède-t-il. Il regarde autour de lui. "On va où en fait?"

Je fais la même chose que lui et observe les alentours. Après notre petite course, nous avons perdu la trace de nos amis.

"J'en sais rien." je réponds, étouffant un bâillement.

"Mademoiselle Prior serait-elle fatiguée?"

"Il est cinq heures du matin passées. Alors oui, je suis fatiguée."

"Moi aussi. On va rentrer."

Nous revenons sur nos pas et nous retrouvons nos amis. Nous nous approchons d'eux.

"On va rentrer nous."

"Nous aussi." ajoute Marlene.

Au final, tout le monde rentre chez eux. Tobias se penche devant moi.

"Allez monte." me dit-il.

Je monte sur son dos. Ses bras soutiennent mes jambes et je verrouille mes mains devant son torse. Il marche tranquillement jusqu'à l'appartement.

"Je pense, qu'étant donné que je te porte, tu pourrais ouvrir la porte." déclare-t-il.

"Où est la clef?"

"Dans la poche droite de mon jean."

Je me penche un peu et fouille dans sa poche. J'en extrais la clef dont je me sers pour ouvrir la porte.

"Tant de gentillesse en toi Beatrice." me taquine-t-il.

"Ne m'appelle pas Beatrice." je marmonne.

"Je t'appelle comme je veux mon cœur."

"Je préfère mon cœur quand même."

Il rit et me dépose sur le lit.

"Qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de toi...Tu es désespérante. " murmure-t-il en se couchant quasiment sur moi.

Le téléphone sonne. Étrange... Pas tant que ça lorsqu'on y réfléchit : il est six heures du matin... Je pousse Tobias qui râle et je vais répondre.

"Allô?"

"Tris! J'arrive ENFIN à t'avoir au téléphone!"

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Salut!

Bon, mauvaise nouvelle... Je pars en vacances dimanche. Sans wifi. Donc sans Wattpad. Donc ce chapitre est le dernier jusqu'à la rentrée. Au GRAND MAXIMUM, la suite est pour le 29 avril même si j'espère vraiment pouvoir poster avant.

Sinon, je n'aime pas trop ce chapitre.... Je ne sais pas pourquoi. Dîtes moi ce que vous en pensez, j'adore avoir vos avis. C'est constructif et motivant pour moi!

Sur ce, bonne vacances pour ceux qui le sont et courage pour ce qui ne le sont pas!

Bisous ! :-* <3

Tinefan ~ <3 <3

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