Chapitre 42 Réagis!

Point de vue de Tris :

"Je..."

        Il semble hésiter.

"Tu peux nous le dire, nous ne voulons que t'aider, c'est tout." je le rassure. "Ce que tu diras ne sortira pas de cette pièce."

        Il me fixe droit dans les yeux et fait de même avec Tobias. Puis, il prend une grande inspiration.

"Fraternel et Audacieux." avoue-t-il enfin.

        Je le savais. Je le sentais qu'il était divergent et je ne m'étais pas trompée. Maintenant, de la peur a trouvé sa place dans son regard.

"Ok. Bon, ne le dis à personne. Tu m'entends? Vraiment personne. C'est dangereux."

"Mais pourquoi?"

"Si nous le savions, nous te le dirions." répond Tobias.

        Il ouvre la bouche pour parler mais la referme rapidement.

"Pendant le test final, fais tout ne pas que ça se remarque." je le conseille.

        Il hôche la tête.

"Si tu as la moindre question, viens nous voir."

"D'accord."

"Demain soir, tu resteras un peu plus longtemps pour t'entraîner."

Et je dis quoi aux autres?" demande-t-il.

"Trouve une excuse, ça n'est pas notre problème." répond Tobias.

"Tu peux y aller." je lui dis.

        Il hôche la tête et s'empresse de partir. Tobias et moi restons silencieux pendant quelques temps. Il sait que je veux en parler mais il sait aussi qu'il faut me laisser le temps d'encaisser l'information.

"Rentrons à la maison." me dit-il.

        J'opine du chef et marche jusqu'à la maison, Tobias sur les talons. Une fois que nous sommes entrés dans l'appartement, je me laisse tomber sur le canapé. Je prends ma tête dans mes mains. Tobias s'asseoit à côté de moi et pose ma main dans mon dos. Je me détends un peu.

"Je le savais. J'en étais sûre." je confie.

"Tris, ça va aller. S'il ne dit rien à personne, il ne lui arrivera rien." me rassure-t-il.

        Voyant que je n'étais toujours pas convaincue, il ajoute :

"Moi ça fait trois ans et personne à part toi et Tori - puisque c'est elle qui m'a fait passer le test - ne le sait. Il ne m'est rien arrivé."

        Je soupire et passe ma main dans mes cheveux, les emmêlant.

"Tu as raison. Mais Maxime n'est pas comme toi. Toi sait toujours comment agir. Ce n'est pas le cas de Maxime. Il ne réfléchit pas aux conséquences de ses actes."

"Écoute, une fois que le dernier test sera passé, normalement, il n'y aura plus de situation où sa divergence pourrait être détectée."

"Il faut que l'on fasse tout pour le protéger."

"D'accord. Demain, on le fera s'entraîner dans un paysage neutre pour qu'il sâche comment réagir, mais on ne peut pas faire grand chose de plus."

"Merci. Les simulations sont pires cette année, ils détectent beaucoup facilement les divergents. j'ajoute en me rongeant les ongles.

        Il prend ma main, m'empêchant de me manger les ongles.

"Tout va bien se passer, on va tout faire pour que ce soit le cas du moins."

        Je me blottis contre lui. Il caresse tendrement mes cheveux. Il ne dit rien et moi non plus, nous laissant dans le silence.

"Explique moi ce qu'il s'est passé avec Chrsitina." me demande-t-il, brisant le silence.

        Je relève la tête vers lui. Je me décide à tout lui expliquer dans les moindres détails. Il m'écoute attentivement.

"Il a fallu que tu prennes ma défense à la place de la tienne." déclare-t-il finalement.

"Tu me connais. Je n'ai pas pu m'en empêcher."

"Viens là." me dit-il en tapotant ses genoux.

        Je m'empresse d'y monter. Il entoure ma taille de ses bras forts. Il se penche, voulant poser ses lèvres sur les miennes.

"Attends. Tu sais ce que tu risque si tu fais ça? Déjà que tu devais n'avoir aucun contact tactile avec moi aujourd'hui." je le préviens.

"J'en ai rien à faire. Sentir tes lèvres sur les miennes, ça vaut bien une semaine de vaisselle." réplique-t-il avant de prendre enfin possession de mes lèvres.

        Ce n'est pas un baiser passioné, non, c'était un baiser long, tendre, doux. Je prends son visage en coupe entre mes mains. Je finis par m'écarter. Je pose mon front sur le sien, respirant le même air que lui. Il s'allonge sur le canapé et me fit signe de le rejoindre. Je m'allonge de tout mon long sur son corps. Ses bras entourent mes hanches, me collant à lui.

"Ce que tu m'as manquée." souffle-t-il en me regardant droit dans les yeux.

"Nous nous sommes vus toute la journée mon coeur." je réplique en souriant.

"Je sais.... Mais ne pouvoir ni t'embrasser ni te toucher, même pas pouvoir te tenir la main.... C'est une torture." se plaint-il.

"Je n'y suis pour rien. C'est tout qui a décidé ça ce matin." je rétorque avec un petit sourire moqueur.

"Une grosse erreur."

"Monsieur Eaton, seriez-vous devenu accro à moi?" je lui demande narquoisement.

"Sûrement." répond-il en replaçant une mèche rebelle derrière mon oreille.

"Juste 'sûrement'? Parce que moi je suis folle de toi."

        Son torse bouge sous moi, signe de son rire.

"Bon, d'accord, j'avoue. Je suis raide dingue de toi." avoue-t-il en souriant.

"Je préfère ça."

        Je me penche et l'embrasse. Il ne tarde pas à répondre à mes lèvres.

Point de vue de Will :

        Il est 22 heures. Je me dis qu'il serait temps de rester chez Tris et Quatre. Une fois rentré, je tente de me faire discret, ne voulant pas les réveiller au cas où ils dormiraient déjà. J'allume la lumière du salon pour voir où je vais lorsque j'entends un bruit sur le canapé. Je m'approche prudemment et je trouve Tris allongée sur Quatre. Ils dorment paisiblement. Quatre tient Tris comme s'il avait peur qu'il ne lui arrive quelque chose, comme s'il voulait la protéger. Ils sont tellement mignons tous les deux. Ils prennent soin l'un de l'autre sans se soucier de leur propre personne et parfois sans même s'en rendre compte.

        Je tourne la tête vers le mur du salon où se trouvent tout un tas de photos d'eux-deux et de dessins les représentant. Ils sont tous signés Tris. Je ne savais pas qu'elle dessinait et je trouve qu'elle est plutôt douée. Je regarde une photo en particulier. Tris et Quatre s'embrasse tendrement. Ils ont l'air heureux. La photo d'à côté montre le même couple en train de rire. Tris est dans les bras de son petit ami. Voir Quatre rire est chose rare, très rare. Je trouve cette photo tout simplement magnifique. Ce mur rempli d'images les représentant me fait sourire. Toutes les photos montrent le bonheur qu'ils vivent. Soit ils s'embrassent, soit ils se câlinent, soit ils rient, soit ils sourient. Ils sont vraiment faits l'un pour l'autre. Il me suffit de me tourner vers eux et de les voir dans les bras l'un de l'autre pour le confirmer.

        Ça me conforte dans le fait que je veux un mur comme celui-ci. Un mur qui témoigne de mon bonheur et de mon amour. Un mur qui respire le rire et l'amour. Je veux trouver la personne qui me corresponde. 

        Contrairement à Christina, j'ai de suite accepté leur relation même si je ne l'ai pas comprise de suite. Avec le temps j'ai compris. J'ai compris que leur couple était une évidence. Avec le temps, j'ai compris que mon couple avec Christina n'était pas une évidence par contre.

        Il suffit même de voir Uriah et Marlene. Ces deux-là passent leur temps à se chamailler mais ils reviennent toujours l'un vers l'autre, comme des aimants.

        Je me tourne vers ma meilleure amie et mon ancien instructeur. Ils ont dû s'endormir ici mais je sais - pour l'avoir tester - que le canapé n'est pas vraiment confortable. Je ferais mieux de les réveiller. Je me penche vers Tris et lui secoue l'épaule, n'osant pas réveiller Quatre.

"Encore cinq minutes..." gémit-elle.

        Je souris.

"Tris, réveille toi."

        Elle ouvre difficilement les yeux.

"Will?" chuchote-t-elle, surpris.

"Excuse moi de te réveiller mais, je pense qu'il vaudrait mieux que vous alliez dans le lit. Le canapé, ce n'est pas très confortable." j'explique.

        Elle tourne la tête et remarque qu'elle est sur le canapé.

"Tu as raison, nous nous sommes endormis ici. Merci, je vais réveiller Quatre." me répond-elle.

        Elle tourne la tête vers lui.

"Quatre." murmure-t-elle.

        Il grogne mais ne se réveille pas. Elle se penche et pose ses lèvres sur les siennes. Christina ne m'a jamais réveillé comme ça. Elle me criait dessus ou me lançait un coussin sur la tête. Quatre ouvre doucement les yeux.

"Tris? Qu'est-ce qu'il se passe? Il est quelle heure?" s'inquiète-t-il.

        Il s'inquiète pour elle à peine réveillé. C'est vraiment touchant.

"Rien. C'est juste que nous sommes sur le canapé. Alors, à moins que tu veuilles avoir le dos en compote demain, on ferait mieux d'aller dans la chambre." explique-t-elle.

        Il passe sa main sur son visage. Tris se penche vers lui.

"Si tu n'étais pas si lourd, je te porterais jusque là-bas." le taquine-t-elle.

        Il lui lance un regard noir. Tris éclate de rire. Voilà une scène tout ce qu'il y a de plus normal dans un couple mais qu'il est impossible de voir chez eux sauf si l'on vit avec eux et que Quatre vient à peine de se réveiller. Il se lève difficilement et marche silencieusement jusqu'à la chambre.

"Bonne nuit Will." me dit Tris.

"Bonne nuit Tris."

        Elle me sourit et je lui rends son sourire puis elle disparaît dans  la chambre. Je ne tarde pas à rejoindre la mienne en repensant à tout ça.

Point de vue de Tris :

        Je ferme la porte de la chambre derrière moi et je me change rapidement. Tobias, lui, n'a même pas pris la peine de le faire. Je soupire et m'approche de lui. Il est déjà couché et je me demande s'il n'est pas déjà endormi.

"Tobias?" je murmure.

        Il ne répond pas. Je soupire à nouveau et entreprend de lui retirer son pantalon. Il bouge dans son sommeil mais ne se réveille pas. Ensuite, je me glisse sous les couvertures et je me place face à son dos. Je l'entoure des mes bras et je positionne mon visage entre ses omoplates.

"Bonne nuit mon coeur." je souffle avant de m'endormir.

* * * * * Le lendemain matin * * * * *

"Tris." j'entends. "Tris, réveille toi."

        Je reconnais cette voix. Elle m'est familière. Je suis certaine que je l'ai déjà entendue quelque part. J'ouvre les yeux et je rencontre deux yeux bleus. Tobias, bien sûr. Je souris.

"Bonjour mon amour." je lui dis.

        Ses joues s'empourpent un peu, ce qui agrandit mon sourire.

"Bonjour ma puce."

        Cette fois, c'est mon tour de rougir. Il embrasse rapidement mes lèvres avant de sortir du lit. Mais, brusquement, il revient vers moi et m'emprisonne sous son poids. 

"Et je ne suis pas lourd." affirme-t-il.

"Mais bien sûr mon hippopotame." je réplique en riant.

"Tu m'as appelé comment?"

"Tu as très bien entendu!"

        Il se penche, si proche de mes lèvres que les siennes touchent presque les miennes. Je me relève un peu en fermant les yeux, pensant qu'il allait m'embrasser mais il se relève.

"Je n'aime pas ce surnom." déclare-t-il.

"Le contraire m'aurait étonnée! Tu préfères lequel alors?" je lui demande.

        Il est assis sur le lit alors je m'agenouille derrière lui et entoure son cou dans mes bras, posant mon menton sur son épaule. Il réfléchit quelques instants avant de me répondre avec un petit sourire sur les lèvres.

" 'Mon amour'. Mais j'aime bien 'mon coeur' aussi."

"Je ne t'appellerais plus comme ça alors."

"Eh!" s'exclame-t-il.

        Il se tourne vers moi.

"Tu n'as pas le droit de faire ça!"

"Je rigolais mon coeur."

"Je préfère. D'ailleurs, je n'ai pas souvenir d'avoir enlevé mon pantalon hier soir."

        Je rougis - encore -. Il a un sourire moqueur sur les lèvres.

"Aurais-tu profité de mon sommeil pour me déshabiller? Tu sais que tu n'as pas besoin d'attendre que je dorme pour ça?"

        Je déteste lorsqu'il part sur ce terrain et il le sait.

"Arrête ça!" je m'écrie avant de m'enfuir dans la salle de bain.

        Je l'entends rire d'ici. Un coup d'oeil dans le miroir confirme ce que je pensais : je suis rouge comme une tomate.

"Je te déteste!" je crie pour qu'il puisse m'entendre.

        Il ne répond pas. J'allume la douche pour que l'eau ait le temps de chauffer pendant que je me déshabille. La porte de la salle de bain s'ouvre.

"Je sais que tu m'aimes." déclare la voix de mon homme dans l'embrasure de la porte.

"N'en sois pas si sûr." je rétorque.

        Il est redevenu sérieux, je ne m'en étais pas rendue compte. Ses yeux sont un peu tristes. Je m'approche de lui.

"Bien sûr que je t'aime." je lui dis doucement avant de l'embrasser chastement. "Maintenant laisse moi me doucher tranquille!"

        Je ferme la porte puis me déshabille avant d'entrer sous la douche.

* * * * *  Le soir, dans la salle du paysage des peurs  * * * * *

Point de vue de Tobias :

        Tous les initiés sont partis. Il ne reste que Tris, Maxime et moi. Nous allons faire passer notre initié divergent dans une simulation neutre pour l'apprendre à réagir de manière à ce qu'il ne soit pas détecté. Je n'ai pas vraiment eu besoin de le faire avec Tris parce qu'elle a été suffisamment intelligente pour le faire elle-même. Je ne dis pas que Maxime est idiot, je dis seulement qu'il n'est pas aussi malin que Tris. De plus, les vérifications sur les simulations sont pires qu'avant. Les juges sont bien plus à cheval sur les détails et remarquent plus facilement les divergents. Tris a verrouillé la porte pour que nous ne soyons dérangés par personne.

"Vous n'êtes pas obligés de prendre autant de risque pour moi." déclare Maxime mal à l'aise.

"Ne dis pas ça." réplique Tris, agacée.

"Mais-"

"Si j'étais toi, je ne l'énerverais pas." dis-je.

        Il se tait, n'osant même plus regarder Tris dans les yeux. J'avoue qu'il lui arrive d'être imposante de par son caractère.

"Bien. Nous allons te faire passer dans différentes simulations. Tu devras essayer d'agir comme n'importe qui le ferait et non pas comme toi tu le ferais. Il faut que tu fasses le temps le plus rapide mais sans te faire repérer. C'est la seule fois où tu pourras t'entraîner de cette façon avec nous, sinon à force cela risquerait de paraître suspect. Tu as bien compris?"

"Oui."

"Bien. Vas-y alors."

        Il nous lance un dernier regard puis entre dans la pièce. Il commence par la peur du feu. Il est entouré de flammes. Il n'y a aucune issue.

        Je me suis assis sur une chaise. Tris s'approche et je lui fais signe de me rejoindre. Elle me donne un petit sourire avant de s'asseoir sur mes genoux. Mes bras entourent sa taille, l'attirant un peu plus à moi. Je dépose un baiser sur sa clavicule.

"Je pense qu'on en aura plus une heure maximum, ensuite on rentre." je lui murmure.

"Il me tarde d'être à la maison." soupire-t-elle.

"Moi aussi."

        Nous nous reconcentrons sur la simulation. Comme par magie, Maxime a fait apparaître un seau d'eau et il éteint une partie des flammes, pouvant s'enfuir. Je soupire. Il ne doit pas faire ça... La prochaine simulation commence : il tombe. Il tombe dans un trou sans fin. Il n'a rien à quoi se raccrocher. Je tourne la tête : ça me donne le vertige. Je resserre inconsciemment ma prise sur les hanches de ma petite amie. Tris le remarque et passe ses doigts sur ma joue.

"Je m'occupe de celle-là, ne t'inquiète pas. Je te dis lorsque c'est fini."

        Je hôche la tête. Je reste quelques minutes le visage caché par le dos de Tris.

"C'est bon." m'apprend-elle.

"Il a fait quoi?" je demande me tournant vers l'écran.

        Elle soupire d'agacement.

"Il a fait apparaître une branche à laquelle il s'est accroché."

        Il ne comprend pas ce qu'il faut qu'il fasse ou quoi? S'il refait un coup de ce genre dans cette simulation, nous devront l'arrêter pour lui réexpliquer. Autant dire qu'il ne vaut mieux pas pour lui puisque nous sommes tous les deux à fleur de peau à cause de cette longue journée.

        Il se trouve dans le noir complet. Il y a des bruits suspects mais il ne voit rien. Son rythme cardiaque s'accélère considérablement. 

"Il y a quelqu'un?" demande sa voix tremblante.

        Bien sûr, personne ne répond. Il avance à tâtons, trébuchant quelques fois. Une masse étrange passe devant lui. Il lâche un cri. Il arrête d'avancer. Il s'asseoit par terre, prostré. Il fait abstraction de tout ce qu'il se passe autour de lui et son coeur bat plus lentement. Il sort de la simulation. Je décide d'arrêter la simulation pour qu'il puisse faire une pause. Il sort de la pièce, pâle. Je lui montre une chaise. Tris se lève de mes genoux et se place debout à mes côtés, une main sur mon épaule.

"Écoute, les première, ça n'allait pas. Réagis! Si tu fais ça le jour du test final, tu es sûr d'être au fond du Gouffre le lendemain." je déclare.

        Ses yeux s'écarquillent. Tris me frappe sur l'épaule.

"Quatre!"

"Il faut bien qu'il soit conscient de ce qu'il peut arriver." je me justifie. Je continue avant qu'elle ne me coupe une nouvelle fois. "Il faut que tu agisses comme dans ta dernière simulation. C'est vraiment vital, tu comprends?"

"Oui." répond-il presque timidement.

"Tu te sens d'attaque pour refaire une session de simulation?" lui demande Tris.

        Il prend une grande inspiration puis répond oui.

* * * * * Fin des simulations de Maxime * * * * *

        Maxime vient de partir. Maintenant, nous ne pouvons plus faire grand chose pour lui si ce n'est garder son secret.

"Allez, viens on rentre." dis-je à Tris.

        Elle se lève et s'approche de moi. Mon bras se pose sur sa taille tandis que le sien serpente autour de ma taille.

"Tu aurais pu être un peu moins direct tout à l'heure." me reproche-t-elle

        Je vois dans ses yeux que cela a ramené un mauvais souvenir : Al. Je l'arrête dans le couloir et la place face à moi.

"Ecoute mon coeur. Je suis désolé si cela t'a rappelé de mauvais souvenir mais il fallait que je réveille un peu Maxime. Il faut qu'il comprenne que c'est sa vie qui se joue là. Tu comprends?"

        Ses yeux bleus-gris fixent les miens avec intensité.

"Oui." souffle-t-elle avant de se blottir dans mes bras. 

        Je la serre contre moi. Soudain, nous entendons un cri à glacer le sang. Nous écartons l'un de l'autre puis nous courrons vers l'origine du cri. Une fille se fait tabasser violemment par d'autres filles. Elle la pousse vers...le Gouffre. Il n'y a personne à part nous ici et si nous n'agissons pas rapidement, il sera trop tard. J'échange un rapide regard avec Tris puis nous partons l'aider. Il y a du sang par terre, la fille a l'air mal en point même si je ne vois toujours pas de qui il s'agit. J'écarte ces filles violentes en esquivant les coups tout en surveillant si Tris va bien. Rapidement, les filles partent en boîtant pour la majorité. Tris et moi nous jetons sur la victime.

        Christina.

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Salut tout le monde!

Samedi je suis allée voir Fast & Furious 7. Il est juste génial ** Je suis une grande fan de voiture de sport ( étonnant je sais ) et ce film m'a tenue hors d'haleine. Il y a des cascades de fou et des voitures tellement classes. Des voitures cassées (malheuresement) mais sérieusement je le trouve super! Paul Walker est remplacé par son frère à la fin mais je n'ai même pas vu la différence....

Je voulais vous remercier. Eh oui, j'en suis déjà à 20k de vues, 1k de votes et plus d'1k de commentaires. C'est énorme pour moi, merci beaucoup!!!! <3

Sinon, j'espère que ce chapitre vous a plu. J'ai voulu faire un point de vue extérieur à Tobias et Tris ( celui de Will donc ) pour montrer un avis extérieur à leur relation. Vous avez aimé? Vous aimeriez que j'en fasse d'autre à l'avenir?

Tinefan ~ <3

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