39. Casey.

Mon appel téléphonique avec Lise fut très productif. Compiler les infos recueillies entre celles de Wade et celles de Lise me permettait d'établir une vue d'ensemble large, certes encore un peu floue de la situation sur près de 28 ans. Je rejoignis mon appartement pressé de faire un topo à mes jumeaux. Nous convînmes d'une réunion le jour suivant au déjeuner.

Le lendemain matin se déroula bien trop vite à mon goût. Troye était venu au bureau et mon père et moi avions tout fait pour lui remettre les pendules à l'heure. Il avait décidé, bille en tête, qu'il pouvait faire éditer son dernier bébé ailleurs. Seulement son contrat n'était pas encore terminé et tout roman écrit dans le délai nommé et signé par les deux parties devait être honoré. Il nous cracha que nous allions avoir affaire à son avocat et nous lui avons rappelé que le contrat avait été signé, son avocat n'y pourrait rien.

Évidemment Troye était parti furieux sous le regard étonné de mon assistante. Elle ne fit aucun commentaire et retourna à ses occupations jusqu'à ce que mes frères débarquèrent. Ma porte toujours ouverte sur l'open space, je les vis arriver et je remarquai aussitôt l'intérêt de Wade pour Gabrielle. Ce qui me fit doucement sourire quand il disait qu'il en avait rien à faire d'elle. Je les invitais donc à s'installer dans mon bureau et je chargeai mon assistante de nous commander un déjeuner.

— Alors tu as appris de nouvelles choses ? me demanda Hayden en se postant devant la grande fenêtre pour observer la rue.

— Ouais. J'ai appelé Lise pour parler un peu d'Annabelle. Comme elles sont inséparables toutes les deux, j'espérai avoir quelques infos intéressantes sur Annabelle qui pourraient nous être utiles. Et il se trouve qu'elle était toujours furax après elle donc j'ai eu du mal à la faire revenir sur la voie de la raison. Enfin, toujours est-il que j'ai appris quelque chose qui pourrait nous servir et qui pourrait même étayer nos soupçons à propos d'Eva.

— Arrête de faire durer le suspens, grogna Wade affalé sur un des fauteuils en face de mon bureau.

Je jetai un œil sur Hayden qui se retourna juste au même moment. Est-ce que la présence de Gabrielle de l'autre côté de la porte le travaillait ? Ou bien voulait-il mettre un terme au plus vite à notre réunion pour aller la lorgner discrètement ?

— Lise m'a dit que Maxime n'était pas seul aux commandes. Enfin, Eva venait régulièrement lui rendre visite lors des absences de Serge. Ils passeraient des heures enfermés dans le bureau. Imaginez un peu qu'elle soit en fait celle qui dirige pendant que le père s'éloigne tranquillement de son poste pensant que son fils gère comme un pro.

— Ouais et bien elle ne gère pas mieux que son abruti de fils, puisqu'elle n'a pas su voir qu'il fourrait sa queue par ici, s'exclama Hayden.

— C'est ça le point important. Imaginons une seconde, qu'elle veuille avoir la main mise sur la maison d'édition. Imaginons encore plus loin que maintenant que son fils est à la tête de la maison, elle décide de se débarrasser de son mari. Imaginez l'argent que cela représenterait pour elle.

— Tu imagines loin, là, remarqua Wade.

— Je fais des suppositions larges, puisque nous avons aucune preuve qu'elle s'est bien débarrassée de son premier mari.

— Mais pour quelle raison elle ferait ça maintenant ? demanda Hayden en venant s'asseoir à son tour.

— Pour l'appât du gain. Est-ce que finalement, Serge La pierre ne laisse pas une maison d'édition en forme moyenne financièrement et que sa femme désire plus que tout la relever pour s'emparer de ce qu'elle représente. Les Éditions La Pierre sont réputées, bien plus que notre maison, elle gagnerait du respect supplémentaire. Si Serge La pierre disparaît, tout lui reviendra et toute l'attention sera tournée vers elle.

— Il faudrait vérifier si les finances des éditions La Pierre sont aux beau fixe. Si ce que tu avances se vérifie, oui là, on pourra se poser la question sur les motivations d'Eva.

— Si Serge La Pierre disparaît, c'est à Annabelle que reviendrons les éditions, pas à Eva, reprit Wade face à notre exultation.

Nous posâmes nos yeux sur lui et il se redressa.

— Je ne vois pas comment découvrir si les finances des Éditions La Pierre sont bonnes, continua Wade en frottant son crâne rasé avec lenteur.

— Tu pourrais demander à Annabelle d'y jeter un œil, me lança Hayden.

— Et pour quelle raison elle accepterait de le faire ? demanda Wade sceptique

— Pour ma belle gueule ? Parce que je suis un meilleur coup que toi ? j'ironisai pour le faire sortir de son air morne. Mais rien n'y fait, il garda son air froid et désagréable. Comme si même notre présence l'agaçait.

On frappa à la porte et Gabrielle entra les bras chargés de notre déjeuner. J'observai aussitôt Wade qui assis droit dans son fauteuil se voulait décontracté mais était plus tendu que la corde d'un arc. Son regard glissa sur les courbes avantageuses de mon assistante et pour la première fois je vis son regard briller. Ses poings se serrèrent et il soupira plusieurs fois.

— Je vous ai commandé comme d'habitude avec les suppléments pour vos frères.

— Merci Gabrielle, je fis avant de remarquer des égratignures sous son maquillage. Je fronçai les sourcils.

— Merci, répéta Hayden en se frottant les mains à l'idée de se remplir la panse.

Wade s'affranchit de la politesse et s'empara d'une des boîtes sans un regard pour nous autres. Si ce n'était la raideur de sa posture qui trahissait toute la tension qu'exerçait mon assistante sur lui.

Je m'aperçus aussi que les mains de la jeune femme tremblaient et que la présence de Wade y était pour quelque chose.

— Vous pouvez aller déjeuner. Revenez pour quatorze heures.

— Bien.

Elle recula et fit demi-tour face à Wade. Ce dernier ne put se retenir de lever les yeux sur elle. Son regard parcourut son visage, l'air inquiet. Oui, il était plutôt deux fois qu'une, intéressé par Gabrielle. Elle lissa sa jupe crayon, les mains toujours tremblantes et se retira en silence.

Hayden les observa lui aussi puis me jeta un coup d'œil avec un sourire entendu. Wade se reprit et reporta son attention sur nous quand mon assistante eut refermé la porte.

— J'aime beaucoup le parfum de ton assistante, Casey. Il est très doux et je trouve qu'il lui va très bien.

Notre benjamin tourna vivement la tête vers lui et le fusilla carrément des yeux.

— Je n'ai jamais fait attention. Et toi Wade ? demandai-je sans le quitter des yeux.

— Il n'a rien d'extraordinaire. Comme elle.

— Non en effet, pour quelqu'un qui ne la matait pas en douce, elle n'a en effet rien d'intéressant.

Il me regarda en biais, l'air mauvais. C'etait cet air là qui me fichait la trouille quand il se sentait acculé. Parce que finalement, il était imprévisible.

Je préférais en rester là et d'enchaîner sur notre plan.

— Pour en revenir à notre histoire, je vais essayer de demander à Annabelle ce qu'elle sait au sujet des finances de l'entreprise. Après tout, on veut tous les deux mettre la misère à Maxime.

Hayden me tendit un des plats et nous attaquâmes aussitôt.

Mes frères me quittèrent une petite heure plus tard satisfaits des infos que nous cumulions un petit peu plus chaque jour. Vers 18 heures, je décidai qu'il était temps que je mette les voiles car j'avais rendez-vous avec Annabelle. Et je mourrais d'envie de la rejoindre pour reprendre où nous avions été interrompus.

Après un rapide passage chez moi pour prendre une douche, je m'arrêtai dans une papeterie pour lui trouver une boîte de crayons graphites et une épicerie, acheter une bouteille de vin afin de ne pas arriver les mains vides chez ma complice.

Elle m'ouvrit les mains dans un torchon et les cheveux en bataille.

— Je suis arrivé trop tôt ? demandai-je en m'appuyant contre le chambranle de la porte, amusé par son état un peu fou.

Elle souffla sur une de ses mèches qui lui barrait le visage et dit avec une petite moue.

— Non, c'est moi qui suis en retard. Entre et mets-toi à l'aise.

Elle se précipita dans la cuisine et remua son woke énergiquement. Je l'observais tout en déposant ma veste sur une chaise. Je lui proposai mon aide.

— Et bien, si ça ne te dérange pas, est-ce que tu peux mettre la table ?

— Avec plaisir.

Je déposai la bouteille de vin et la boîte de graphites sur la table à peine mise avant de la rejoindre dans la cuisine. Elle avait revêtu une jolie robe noire qui ne la moulait pas trop et sa coiffure sûrement parfaite au départ se défaisait sous la vapeur de la cuisson. Elle était attendrissante et je la trouvais très jolie.

— Tu aimes le vin ? je lui demandai en prenant les assiettes et les couverts qu'elle avait empilés sur son petit plan de travail.

— Ne me poses pas ce genre de question, Casey. Si tu te souviens bien, l'alcool me déshinibe salement.

— Pour mon plus grand plaisir, la taquinai-je avec un petit sourire moqueur.

Elle fit un sourire en coin, ce qui augurait un bon moment à venir. Je mis la table tandis qu'elle déversa ses légumes sur des nouilles chinoises, qu'elle arrosa de sauce soja et de graines de sésame.

— J'espère que tu aimes la nourriture asiatique, remarqua-t-elle en reposant son woke pour mélanger son plat délicatement.

— Oui. Maintenant, ta cuisine, je ne sais pas.

Elle fit la moue et je lui donnai un petit coup de hanches pour lui montrer que j'aimais la taquiner. Elle ne put se retenir de sourire et de se détendre. Elle déposa le plat sur la table dressée et s'essuya les mains sur son tablier. Elle attrapa des allumettes et alluma une bougie dans un photophore. Était-elle en train de nous préparer un dîner en amoureux ? Rien que de formuler cette question mon pouls accéléra le rythme et mon cœur bondit de joie.

— Je t'avais promis un dîner, certes ce n'est pas de la grande cuisine mais...

Je couvris la distance qui nous séparait et la plaquais contre moi pour l'embrasser. Elle fondit sous les assauts de ma bouche et y répondit en s'accrochant à mes épaules. Ce soulagement accélèra les battements furieux de mon sang dans mes veines et une certaine allégresse s'empara de moi. Je l'avais attendu toute la journée ce baiser et alors que la petite langue aventureuse d'Annabelle me titillait, j'en voulais encore plus.

— Casey, murmura-t-elle contre mes lèvres humides.

— Tu n'imagines pas la torture de ses dernières heures loin de toi...

Je la pressai contre mon sexe tendu et elle ne put cacher son sourire. Elle détourna la tête et ses joues rosirent aussitôt. Elle sortit de mes bras et lissa son tablier.

— Nous devrions dîner, j'ai passé l'après-midi à me creuser le cerveau sur le repas idéal. Et... je dois reconnaître que je ne reçois jamais personne donc je cuisine peu de plats dignes de ce nom.

Elle était mignonne à rougir, mal à l'aise tout à coup. Aurait-elle peur de réitérer notre nuit ?

— Pas de stress Anna... Ce n'est que moi.

Elle gloussa puis se reprit :

— Je ne sais pas pour toi mais moi j'ai une dalle d'enfer !

Je souris et tirai sur une de ses mèches rebelles de cheveux. Elle ne savait pas à quel point j'avais faim d'elle.

— Mangeons.

Je nous servis du vin généreusement et nous prîmes place autour de la table. Je lui tendis la boîte de crayons et elle se figea.

— Qu'est-ce que...

— C'est un petit cadeau. Je ne pouvais pas venir les mains vides alors que tu m'offrais un dîner.

Elle se mordit la lèvre et sourit heureuse alors qu'elle déballait délicatement la boîte. Elle observa les crayons avec enchantement et les caressa du bout des doigts. Je fus surpris par sa façon de les recevoir. Comme si ce présent était quelque chose de trop précieux pour les utiliser.

— C'est un très beau cadeau Casey... Merci, fit-elle en venant m'embrasser sur le coin des lèvres.

Elle se rassit et passa encore quelques minutes à les admirer avec envie. J'avais l'impression de lui avoir offert la lune.

— Ce n'est pas grand chose, tu sais. Mais je suis content que mon cadeau te fasse autant plaisir.

— Tu n'as pas idée de ce que cela représentepour moi. Tu es le premier à m'offrir quelque chose en rapport avec ma passion.

— Comment ? Personne ne t'a jamais offert d'articles d'art ? Pas même tes parents ? Ni Lise ou Gabin ?

Elle me dévisagea un court instant, elle s'empara de son verre de vin, secoua la tête avant de me répondre.

— Non. Le but de mon père à toujours été de me voir à la tête des éditions. Alors m'encourager dans cette voie qu'est le dessin et la peinture n'était pas une priorité. Quant à ma mère... Eva, si elle avait pu m'envoyer dans un couvent, elle l'aurait fait. Elle s'est donc appliqué à m'offrir des bouquins pour être une femme du monde obéissante. Comme si on vivait encore dans les années cinquante ! ironisa-t-elle mauvaise.

C'était la seconde fois qu'elle insistait sur le fait de devoir préciser le prénom de sa mère. Était-elle au courant que sa mère ne l'était pas ?

Elle fit une grimace amère et avala une gorgée de vin. Ses doigts serrés autour du pied blanchirent avant qu'elle ne le posa un peu trop brusquement.

— Nos parents ne veulent que notre bien.

Elle ricana et je ne vis aucun amusement, seulement de la colère qui para ses beaux yeux maquillés de rose.

— Les parents...

Elle secoua la tête dépitée puis serra les paupières quelques secondes avant de se reprendre. Elle devait être au courant qu'Eva n'était pas sa mère. Je m'attendais à ce qu'elle s'épanche sur ce sujet et qu'elle était bien la garce en puissance qu'elle a toujours dépeint à Lise. Mais elle n'en fit rien.

Je pris donc le parti de changer de sujet en espérant qu'à un moment donné de la soirée elle soit plus encline à la confidence.

— Tu vas être obligée d'inaugurer tes crayons et faire mon portrait maintenant, la taquinai-je en glissant mon pied contre le sien sous la table.

Elle reporta son regard sur moi et pencha la tête sur le côté pour m'observer. Un petit sourire apparut sur ses lèvres. Cela me rassura de savoir qu'elle savait mettre de côté les sujets qui fâchent pour se pencher sur d'autres plus agréables.

— Ce sera avec plaisir.

Je lui offris mon plus beau sourire, pris mon verre et nous trinquâmes.

Nous dinâmes tranquillement. Nos conversations n'eurent aucun blanc et je passai un très bon moment avec elle. Annabelle était cultivée et passionnée. Elle était drôle et tellement loin de l'image que j'avais pu avoir d'elle. A la voir raconter une anecdote du collège et l'amusement qui l'animait à me décrire la scène, j'aurais pu rester des heures à la regarder parler

J'avais fait en sorte de discuter de tout et de rien et d'éviter de pourrir notre soirée en faisant référence à son frère ou sa mère. Je voulais passer un bon moment avec elle et finir dans son lit.

Nous avions bavardé jusqu'à une heure du matin. Et contre toute attente Annabelle s'était livrée sur elle et sur sa famille. Malheureusement pas sur ce que j'avais appris par Wade. Elle vida son sac à propos des fautifs du moment et je la rassurai en lui disant que Troye était obligé d'honorer son contrat en cours chez nous. Et que Max pouvait encore faire machine arrière. Elle en doutait bien sûr mais ne s'éternisa pas sur le sujet.

J'examinai l'heure sur ma montre et décidais, sous couvert d'un départ obligatoire de me lever. Elle bondit à son tour et je cachai mon sourire.

— Déjà ?

— J'ai beaucoup de travail et il est tard.

Elle s'approcha de moi et dit avec une petite moue.

— Je croyais que ces dernières heures avaient été une torture...

Nous y voilà. Je plantai mes yeux dans les siens l'obligeant à étayer. Mais elle ne dit rien et se contenta de me dévisager. Je lorgnai sur sa bouche entrouverte et sa poitrine qui se levait lentement au fil de sa respiration. Je tendis ma main et la posai sur son coeur. Il battait si fort et si vite que je compris que tout n'était que façade et qu'elle me dupait de son calme apparent.

— Ne jamais se fier aux apparences Casey, murmura-t-elle en glissant sa main sur la mienne.

Je l'attirai à moi et la serrais dans mes bras.

— La torture a assez duré...

Je m'emparai de sa bouche qu'elle m'offrit sans rechigner. Elle se lova dans mes bras et son bras libre s'accrocha à moi. Je caressais sa langue de la mienne et dévorais sa bouche. J'avais tant envie d'elle. L'autre nuit avait été inoubliable et je n'avais jamais eu autant envie d'une femme. Je ne me rassasiai jamais assez d'elle. J'en eus conscience alors que je cherchais sa peau sous la jupe de sa robe.

Ses mains s'attardèrent autour de la ceinture de mon pantalon avant qu'elles ne tirèrent mon t-shirt pour se glisser sur mon dos. Ses petites mains chaudes remontèrent ma colonne et je frémis à leur contact. Je la pressai encore plus fort contre mon corps près à l'honorer de tous les plaisir qu'elle désirait.

Je repoussai le tissu de sa robe pour dénuder son épaule et la caresser. Je quittai sa bouche pour longer sa joue et son cou tendre et parfumé de son odeur qui me rendait fou. Je laissai sur sa peau la trace humide de mes baisers.

Annabelle me repoussa lentement pour m'obliger à m'asseoir dans un fauteuil. Elle me dévisagea de toute sa hauteur avant de tirer sur mon pull et mon t-shirt qu'elle m'ota sans plus attendre. Elle les laissa tomber au sol et se mordit la lèvre inférieure.

— Tu as raison Casey... ça été quarante huit heures de torture.

Elle vint s'asseoir sur mes genoux et m'embrasser passionnément. Je grognai de satisfaction et retournai sous sa jupe. Mes mains rencontrèrent sa peau de son postérieur sertie de dentelle. Je la pressais un peu plus contre moi et cherchais le sésame entre ses cuisses. L'humidité passionnée sous mes doigts m'excita tellement que je ne pus retenir un juron. J'en voulais plus. Plus qu'un baiser et de sages caresses. Je la voulais nue contre et autour de moi.

Comme si elle avait entendu mes pensées, elle défit ma ceinture et déboutonna mon pantalon. Elle glissa sa main dans mon boxer et trouva son trophée. Sa main sur moi accéléra mon poul et me fit bander encore plus. Ses caresses langoureuses et ses baisers combinés m'arrachèrent un grognement bestial. Sur mes genoux, elle s'excitait, balançant les hanches dans un rythme que j'avais très envie de partager.

Je glissai mes doigts sous la dentelle de son sous vêtement et caressai le joyau de son intimité. Je lui arrachai une longue plainte de plaisir qui échoua contre mes lèvres. Elle se mit à trembler et s'accrocha à mes épaules.

— Casey... lâcha-t-elle.

— Dis-moi que tu en veux plus et je te le donnerai.

Elle empoigna plus fort mon sexe et le longea dans de longs va et vient m'obligeant à la retenir.

— Annabelle ?

— Donne-moi l'illusion du bonheur, Casey, dit-elle sur le fil.

Je nous sortis du fauteuil et je l'allongeai au sol sur le tapis. Je relevai sa jupe et lui retirai sa petite culotte avec lenteur. Je ne la quittai pas des yeux. Je voulais qu'elle se sente belle et désirée sous mon regard. Je voulais qu'elle me regarde de la même façon. Je la désirai en paix.

Je sortis un préservatif dont je m'habillais dans la seconde et me calais entre ses cuisses en repoussant mon pantalon. Je me logeai à l'orée de son intimité prête à m'accueillir et plongeais mes yeux dans les siens.

— Dis-moi que tout va bien, Casey.

— Tout va bien Annabelle.

Ses yeux se fermèrent quand de ses mains elle m'invita à plonger en elle. Sur ses joues roulèrent des larmes. Mon cœur frappa fort tout à coup, paniqué de la voir pleurer. Lui ai-je fait mal ?

— Anna ? je l'interrogeais inquiet.

Elle ouvrit les paupières et ses mains s'accrochèrent à ma nuque.

— Ne t'inquiète pas... je suis juste heureuse... d'être en sécurité avec toi.


Bonsoir fidèles lecteurices.

Il est rare que je laisse de petits mots en fin de chapitre sur ce texte. Et pourtant ce soir je viens prendre la température.

J'aimerais connaître votre avis sur cette histoire.

Si le couple Annabelle-Casey vous plaît. Si vous aimeriez plus de choses à leur sujet.

Ou au contraire connaitre davantage sur les deux autres frères.

Alors n'hésitez pas à me laisser un petit commentaire. Je serais ravie de vous répondre.

Merci pour votre lecture.😘

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