Chapitre 10 : Les Sœurs Marsh
Note de L'auteur : Après maintes recherches sur des sites de streaming (totalement illégaux soyons honnête, j'assume mon coté Pirate) je n'ai, à mon grand regret, pas trouvé le film "Pirates Des Caraïbes : Jusqu'au bout du monde". J'ai donc été dans l'obligation de trouver un autre moyen. Ce dernier chapitre a donc été écrit grâce à des extraits du film trouvé sur youtube, il est donc possible que certaines répliques ou certains passages n'apparaissent pas. Dans tous les cas je vous promet que j'ai fait de mon mieux pour vous offrir un bon chapitre !
Assise dans sa cellule, froide et moite, les genoux ramenés contre sa poitrine, Eadith se demandait comment elle avait put en arriver là. Tout avait changé si vite pour elle. Tout s'était chamboulé à une telle vitesse. Elle n'avait rien vu venir. Dernièrement, sa vie avait grandement été semblable à une courte nuit de sommeil. Une vague secoua brusquement le navire, la sortant de ses songes, la rousse tomba. Sa coiffure se défit et son corset la serra davantage. En se relevant, elle retira ses chaussures qui lui faisaient mal aux pieds. Ses orteils l'auraient grandement remercier si ils avaient eu usage de la parole. La raffut extérieur, auparavant vague et confus, devint plus clair dans son propos. Le vent frappait, la pluie battait. On pouvait entendre le bois de l'Endeavour craquer et se plaindre comme si il se tordait de douleur et de souffrance. C'était une mélodie horrifique et déplaisante. Un éclair déchira le ciel et sa lumière vint éclabousser les pupilles d'Eadith. Une fente entre les planches se révéla. Avançant sur ses genoux, la jeune femme glissa son regard sur l'horizon pour constater le spectacle extérieur.
C'était brumeux, humide. L'horizon était peu déchiffrable. L'idée que la rousse n'avait aucune idée du déroulement extérieur ce qui l'effrayait grandement. La mort pouvait être proche tout comme la liberté, mais laquelle viendra la chercher en première? Jack Sparrow, Will Turner ou Elizabeth Swann se souvenaient t-ils que Eadith Marsh était là? Prisonnière de Cutler Beckett et promise à la corde. La jeune femme fronça les sourcils pour concentrer sa vue. Là! Un navire inconnu bravait les flots et disparaissait dans les méandres du maelstrom.
Sous la pluie battante et froide, Jack sparrow, d'une main, tenait le coffre au cœur, tandis que de l'autre il affrontait la dur lame de Davy Jones. Perché sur le plus haut mât du Hollandais Volant, le pirate se battait pour son dû mais pour sa vie également. Un duel attendu depuis bien longtemps pour les deux parties. Sautillant, esquivant, se baissant, le Capitaine du Pearl faisant preuve d'une grande agilité et d'une bravoure remarquable. Son air moqueur agaçait son ennemi qui ne renonçait guère à la tâche et à la vengeance. Leurs fers claquaient et sifflaient, alors qu'un éclair déchirait le ciel et que les nuages se serraient comme pour se tenir chaud. Le bruit sec des canons ajoutaient leur touche personnelle à cette mélodie bagarreuse. Il n'y eut que pour seule lumière dans cette ère sombre de guerre, le mariage d'Elizabeth Swann et de Will Turner qui, bravant l'ennemi sur le pont du Black Pearl, offrirent un "oui" à l'union. Barbossa en fut le clamant et le maitre de cette officielle liaison. Jack ignorait complètement cette déclaration et poursuivait son duel d'une main avisée. Il para un coup de sa lame de son assaillant tentaculaire. Un coup de maitre de la part du moineau.
"Le coffre ne te servira à rien sans la clef ! clama Davy Jones en crachotant de l'eau par ses lèvres visqueuse.
- Mais je l'ai déjà la clef! répondit vivement le pirate.
- Non tu ne la pas, rétorqua Jones en montrant l'objet de convoitise qui pendait, en se balançant joyeusement, au bout de l'une de ses tentacules.
- Ah! Cette clef! ironisa Jack avant de lever haut son épée pour attaquer."
Leur danse reprit, plus rageuse qu'auparavant. L'un protégeant, l'autre tentant de le voler. Or, d'un coup bien placé et semblant grandement réfléchit et calculé, Sparrow trancha la tentacule propriétaire de la clef. Celle-ci vola au loin parmi la pluie, bien vite suivit de l'épée du Capitaine du Hollandais Volant. Voyant l'opportunité grandissante, Jack tenta un dernier assaut qui lui valut la casse de son fer. Seule le manche lui restait en main.
Le vent soufflant, le maelstrom grandissant et rugissant, le Hollandais Volant et le Black Pearl qui se tournaient autour, semblant courir l'un après l'autre, se heurtèrent soudain bien violemment. Sparrow, ne s'attendant guère à un tel choc laissa sa semelle glisser du mât sur lequel il était perché. D'un bon réflexe, Davy Jones rattrapa le coffre où battait son cœur, or, il n'avait pas prévu que son rival resterait accroché à celui-ci. Sa patience se perdant, Jones parvins à projeter le pirate à travers le vent.
Les cheveux volant, et les membres s'agitant. Jack n'avait plus aucun moyen de se raccrocher. Bien que son espoir se trouvait perdu, il fut surpris et fort heureux de sentir une main attraper la sienne. Levant le regard, mouillé par la pluie, sur son sauveur, le pirate y trouva une longue chevelure rousse.
"Vous dire que vous auriez put arriver plus tôt serait sans doute déplacé! Lança Sparrow.
- Je peux encore vous laissez tomber.
- Me voilà bien heureux de vous revoir, Adalynn Marsh!"
Les doigts de la femme étaient enroulés avec force autour d'une épaisse corde, qui aurait pu servir à l'abordage d'un navire. Tournoyant autour du mât sur lequel Davy Jones se tenait encore, Jack plaça sa confiance en la rousse et attrapa le pistolet charger de cette dernière. Fermant un œil pour une précision plus accru, il appuya sur la détente et la balle, dans un bruit sec, partit ricocher sur la main, ou plutôt la pince, détenant le coffre au cœur. Le Capitaine du Hollandais Volant s'en trouva surpris et laissa échapper son bien.
"Votre précision est toujours admirable, complimenta Adalynn Marsh.
- Celle de votre sœur est toute aussi intéressante, laissa échapper Jack.
- Diable! Vous êtes le second à me parler d'une sœur que je ne connais pas!"
Sparrow sentant que ses paroles avaient dépassées sa volonté, préféra s'éclipser en attrapant une seconde corde qui pendait sans propriétaire. Délaissant la Marsh qui lâcha un juron à son intention.
"Vous ne vous en tirerez pas ainsi, Jack ! Cracha la rousse avant de jeter un œil à son propre navire qui s'était mêlé au Maelstrom, Peter et Aaron tenaient avec grand mal le gouvernail tant la tempête les portait."
Des semaines plus tôt, ils avaient prit en chasse les navires de la Compagnie des Indes. Remontant cette piste offerte à eux. L'océan tremblait et se remuait étrangement depuis quelques temps. Elle et son équipage étaient désireux d'en apprendre la raison. Or, les intentions d'Adalynn devinrent orageuses lorsqu'elle apprit la mort de James Norrington. Son ami et ennemi de longue date. La haine battant dans ses veines, elle s'était juré de se venger de Davy Jones ainsi que de Cutler Beckett.
Les bras serrés contre elle, Eadith tremblait de froid. Elle n'avait que pour seule mélodie la bataille rugissante à l'extérieur. Ses pleurs étaient sec. La jeune Marsh n'avait plus aucun désirs de laisser ses larmes rouler et couler sur ses joues. Elle était vide de sentiment et d'espoir. Si seulement elle était restée sagement dans son couvent, rien de tout cela ne lui serait arrivé. Le doute de sa bonne foi c'était mis à la titiller. Elle s'était laissé prendre dans les filets de Beckett et il avait réussi cela avec une belle facilité. Il avait touché et joué de la corde sensible, celle de sa sœur Adalynn. Et si ces lettres de marques n'étaient jamais arrivées à destination, et si il avait mentit pour l'avoir auprès de lui. Eadith ne doutait pas de cette version, cependant elle n'avait pas le moindre moyen de vérifier ses pensées. La rousse regarda alors ses paumes de mains. Elle les voyait, clairement et avec précision. Elles étaient clair, meurtri et sales. La clarté du jour était revenu. Elle tendit l'oreille, la pluie ne battait plus. Tout était calme. L'océan n'était plus un champ de bataille mais une agréable balade. Elle n'eut pas désir à se lever et regarder dans la fente pour savoir ce qu'il en était. Les pirates ne pouvaient avoir gagner. La corde était son unique destin à présent.
Sur le pont de L'Endeavour, Groves tenait à grand bras sa longue vue et observait l'issue du Maelstrom qui était désormais calmé et avait disparu. Deux navires en étaient sortit vivant. Le Black Pearl, et un autre plus petit et inconnu à leur mémoire. Le Hollandais Volant, lui, avait péri. Or, le lieutenant n'avait pas le cœur à penser à ces pirates. Ses songes étaient tous tournés auprès d'Eadith Marsh. Il avait choisit son devoir, son poste plutôt que le secours de la jeune femme. Le culpabilité gangrenait son être. L'arrivée de Cutler Beckett à son coté droit fit taire ses pensées.
"Mais qu'est-ce qu'ils attendent? demanda Théodore en référant les pirates qui ne fuyaient pas loin de leur armée.
- Il espère que nous honorons nos engagements. Quant à vous, vous respecterez les vôtres.
- Que sont t-ils?
- Je ne veux pas m'encombrer d'une Marsh à mon bord. Lorsque nous en aurons fini avec ces pirates. Jetez la à la mer. Avec un peu de chance le froid la tuera avant les va.."
Un grondement sonore et rauque fit battre l'océan. Tel un battement de cœur au plus profond des eaux. Et soudain, jaillissant fièrement et miraculeusement des flots, le Hollandais Volant. Le sourire de Beckett ne put grandir davantage. Le gout amère et chaud de la victoire gagnait sa bouche.
"Il a survécu! clama t-il."
Les voiles des trois bateaux sortirent et le vent s'engouffra dans leur creux. Contre les vagues, le trio de navire pirates changeaient de cap et faisaient bon chemin droit sur l'Endeavour. Cutler perdit sourire et assurance. Sa partie qu'il croyait si bien gagnée ne l'était sans doute pas tant que ça. Il déglutit avec grande difficulté.
"Quels sont vos ordres? s'enquit Groves alors que les pirates s'approchaient en sortant leurs canons. Vos ordres! Quels sont vos ordres! s'écria avec insistance le lieutenant."
Son supérieur ne dit mot et se contentait de faire preuve de patience. Les trois bateaux se rapprochaient pourtant avec vitesse et menace.
"Eadith ! souffla dans un murmure Théodore."
Il abandonna ses engagements et ses responsabilités. A pas rapide il fit chemin jusqu'aux prisons de l'Endeavour. La rousse devait être sortie de ces cages ou la mort lui était assurée. Il la trouva sans difficulté et rencontra son visage grandement surpris.
"Il faut partir! hâta le lieutenant."
La jeune Marsh fronça les sourcils, se leva et vint se cramponner aux barreaux de sa cellule alors que Groves cherchait les clés de celle-ci.
"Partir? Comment ça? Que ce passe t-il?
- Les pirates arrivent, leurs canons sont sortit.
- Ils ont survécu? Comment? Qui?
- Jones a péri."
La fin de cette déclaration fut marquée par le cliquetis de la serrure se déliant. Le Lieutenant attrapa la main de la jeune femme et tous deux se mirent à courir. Or, ils avaient presque atteint le pont lorsque Eadith cessa ses pas.
"Que faites-vous? interrogea l'homme.
- Je dois vérifier quelque chose!
- Le temps nous manque!
- Alors partez sans moi.
- Je m'y refuse."
Théodore suivit le chemin que la jeune femme traçait et ce fut au bureau de Cutler Beckett que cela les mena. Avec frénésie, la rousse chercha dans tous les tiroirs les lettres de marques qui avaient été promises à sa sœur.
"Que cherchez-vous? questionne t-il en jetant un regard apeuré sur l'extérieur d'où on voyait les bateaux se rapprocher.
- Les lettres de marques! Celles promises à Adalynn, je suis persuadée que Cutler ne les a jamais livré."
Groves se joignit à ses recherches mais aucun des tiroirs ouvert ne détenaient ces lettres. L'évidence frappa la rousse. Le coffre verrouillé reposant sur le bureau de Beckett était un endroit idéal. Or, la clef leur manquait. Théodore attrapa le pistolet dormant à son ceinturon et tira avec précision dans le coffret. Eadith l'ouvrit alors que l'impact de la balle était encore fumant. Elles étaient bien là. Des lettres portant le nom d'Adalynn. Jamais, elles n'avaient été envoyées.
"Elles n'ont jamais quitté le navire, comment ai-je pu être aussi idiote? siffla la jeune femme."
La rage courant son sang, et pulsant son cœur, elle s'empara à la volée de l'arme du Lieutenant et couru à grandes enjambées sur le pont. Une première explosion percuta l'Endeavour, Theodore vacilla mais Eadith poursuivit son chemin. Lorsqu'elle arriva à l'extérieur, la peur se trouvait partout. Les soldats sautaient à bas du navire, délaissaient leurs armes, ou gémissaient car blessés par l'impact. Certains pleuraient, d'autres appelaient leur mère. L'horreur frappait les planches, mais la Marsh s'en moquait bien. Car, devant le gouvernail, observant sans mot dire le spectacle du massacre, Cutler Beckett. Et c'était là, tout ce qui intéressait la rousse.
Dans le regard de Cutler se reflétait son échec. Tout ce qu'il avait construit de sa vie, tout ce pour quoi il s'était acharné tombait en éclat de bois. Sa haine pour les pirates particulièrement pour Jack Sparrow l'avait conduit jusqu'à cet instant précis, jusqu'à cette perte brutale et non calculé.
"Monsieur! Que devons-nous faire? demanda l'un des derniers soldats encore désireux à recevoir des ordres.
- Dites-vous que c'est de bonne guerre, furent les seules paroles que souffla Beckett.
- On abandonne le navire! ordonna t-on dans la foule."
Le Lord ne contredit aucune de ces paroles. Il ne parvenait à réfléchir. Le vent avait tourné les voiles si rapidement. Le cliquetis d'une balle s'enclenchant, résonna dans les oreilles de Cutler, malgré le brouahah des soldats. Son regard, auparavant baissé dans le vide et dans ses pensées, revint à la réalité. Le canon d'un pistolet se tenait entre ses deux yeux. Eadith Marsh en était la propriétaire. Une chevelure aussi rousse et flamboyante était un belle fin pour un homme.
"Je ne suis pas un trophée, cracha t-elle."
Son doigt appuya sur la détente. Le corps de Beckett tomba en arrière. S'écrasant sur le pont de L'Endeavour. Le trou de l'impact laissa échapper une goutte de sang qui glissa et vint se loger dans la perruque blanche de l'homme. Les canons des trois bateaux gagnaient du terrain. Eadith ne parvenait à réagir, ni même à détourner son regard du corps sans vie de Beckett. Elle venait de tuer un homme. Elle l'avait fait sans hésitation. Pourtant, elle ne sentait aucune libération dans son cœur.
Théodore la sortit de sa transe avec brutalité. L'Endeavour était sur le point d'être entièrement détruit. L'homme n'avait trouvé d'autre moyen que d'attraper la jeune femme par la taille et de les lancer tout deux par dessus bord. Le choc de l'eau froide fut comme un coup de fouet dans les songes d'Eadith. Elle se réveilla entièrement de son cauchemar. Sous les flots un champ de bataille régnait. Des soldats, vivant et mort s'agitaient de partout. Des morceaux du navire glissaient au fond des flots. L'eau se teintait d'orange à cause du feu qui flambait sur les vagues. L'explosion du bâtiment projeta d'un coup rude la rousse parmi la mer salée. Ses oreilles bourdonnait à cause du bruit que cela avait engendré. Et passant devant son regard, le visage défiguré de Cutler Beckett qui s'en allait au profond, emportant avec lui le drapeau de la Compagnie Des Indes.
L'armée de la Compagnie Des indes, désormais sans chef, déposa les armes et prit la fuite. De ce fait sur les navires pirate la victoire se criait et se chantait. Ils avaient emportés la bataille grâce au Hollandais Volant et à son nouveau Capitaine Will Turner. Celui-ci avait été mortellement blessé durant la bataille mais grâce à Jack, l'homme put vivre de nouveau en embrochant le cœur de Davy Jones. Ainsi, avait t-il prit sa place et sa malédiction. Et Sparrow observait cela d'un bon œil heureux
"Monsieur Gibbs! appela Jack.
- Oui Capitaine?
- Tu peux lancer mon tricorne en l'air si tu veux.
- Oh oui Capitaine! S'enquit Gibbs bien joyeux en s'exécutant.
- Maintenant va le chercher, coupa rapidement Sparrow."
Pintel et Ragetti dansaient en poussant de grand cri de joie. La victoire si durement acquise était bien à eux et ils la savouraient. Bien que, le plus grand des deux amis fut coupé dans sa joie en posant son regard sur les flots. Peinant à rester à la surface, une jeune femme aux cheveux roux.
"Eadith! Capitaine! Eadith Marsh est à la mer ! hurla Ragetti en pointant l'eau."
Le visage de Jack changea d'expression et ses sourcils se courbèrent étrangement. Il s'apprêtait à retirer son manteau et ses armes pour plonger afin de secourir la malheureuse. Cependant, quelqu'un du bateau voisin se trouva plus rapide à sauter à la mer. Adalynn Marsh l'avait devancé.
La femme s'enfonça dans l'océan et attrapa sa jeune sœur qu'elle ne parvenait à remonter. Quelque chose de lourd les entrainait au fond. Elle tira le canif qui dormait à sa ceinture et trancha le dos de la robe d'Eadith. L'habit disparu dans les méandres de la mer et les deux sœurs remontèrent à la surface sans plus de peine. Sparrow leur jeta une corde et les tira à bord du Pearl. La jeune Marsh n'était pas tombée dans l'inconscience mais était simplement sonnée et frigorifiée. Jack s'empressa, comme un bon protecteur maladroit qu'il pouvait être, à déposer son manteau sur les épaules d'Eadith.
"Est-ce que Theodore est ici? s'enquit la jeune femme alors que sa voix était rauque.
- Il n'y a que vous, répondit le pirate."
Adalynn n'avait dit mot. A dire vrai, aucune parole ne pouvait traduire ce qu'elle voyait. Le manteau de Sparrow sur les épaules, cette jeune femme avait tout l'air de son père. Et tout l'air d'elle-même. Cette ressemblance la troublait grandement.
"Tu es une Marsh? demanda finalement Adalynn avec un timbre peu commode."
Eadith, jusqu'alors assise, se remit sur ses deux pieds et fit face à sa sœur ainé qu'elle n'avait pas vraiment remarqué auparavant.
"Adalynn, c'est toi, affirma t-elle.
- Je ne te connais pas.
- Moi non plus, mais je t'ai cherché.
- Je sais. Quelles sont mes preuves que tu es de sang Marsh?
- Aucune. J'avais une lettre de père mais je l'ai égaré à mon grand regret.
- Alors comment pourrais-je te faire confiance?
- Tu ne peux pas."
Il n'y eut que silence durant un instant.
"Mais j'ai été à bord de l'Endeavour, au coté de Cutler Beckett, durant un temps, reprit Eadith. J'ai eu accès à son bureau. Et il y a eu deux noms qui ont souvent été associé au tiens.
- Qui ?
- Emely et Peter Ramos.
- Et alors?
- Emely est enregistrée sur le carnet des décédés. Exécutée par la corde. C'était là ce qu'il y avait marqué, pourtant il y a deux jours, Cutler a fait envoyé un courrier pour la capture d'Emely Ramos, en France."
Adalynn recula d'un pas et observa sa jeune sœur. Elle n'avait pas la moindre confiance en elle.
"Pourquoi me parles-tu de cela? Penses-tu que cela va t'attirer une place auprès de moi?
- Non, ce n'est pas ce que je cherche. Mais prend donc cet écrit, il t'indiquera où trouver Emely, pardonne moi si il est un peu mouillé mais on y voit encore l'encre. Tout ce voyage que j'ai fais c'était pour te chercher toi. Je t'ai trouvé. Mon voyage est donc achevée."
L'ainée Marsh tapota du talon sur le bois du pont. Il lui fallait prendre une décision et bien vite. Elle regarda l'écrit qu'Eadith lui avait donné, puis leva ses yeux sur sa jeune sœur. Nul doute qu'elles étaient sœurs, la ressemblance était trop frappante pour le nier.
"Fort bien. Je t'accepte dans mon équipage, Eadith, déclara finalement Adalynn en se tournant pour regagner son navire.
- Non, je ne viens pas, s'opposa t-elle."
L'ainé tressaillit et se retourna vivement vers sa cadette dont l'air assurée ne laissait aucunement transparaitre le doute.
"Que dis-tu? interrogea Adalynn.
- Je ne veux pas faire partie de ton équipage. Je ne suis pas quelqu'un qui apprécie la mer. Je veux regagner la terre et ne plus la quitter.
- C'est ton dernier choix?
- Oui."
La Capitaine Marsh leva les épaules et poursuivit son chemin. Elle cramponna la corde et se laissa glisser jusqu'au pont de son propre navire, d'où elle partit s'emparer du gouvernail.
"Je saurai toujours où tu es, Eadith Marsh ! clama t-elle en dernière parole avant que son bateau ne prenne les flots."
Jack, de son éternelle étrange démarche, s'approcha de la cadette Marsh. Il posa les mains à plat sur le bastingage et regarda la jeune femme.
"Vous n'avez aucun regret? demanda t-il.
- Aucun. Pourriez-vous me ramener sur la terre ferme Jack?
- Vos désirs sont mes ordres mademoiselle Marsh ! affirma t-il en se courbant théâtralement. Comblez ma curiosité. Qui est ce Théodore que vous avez réclamez?
- La prochaine personne qu'il me faut retrouver."
Eadith serra ses doigts à s'en faire blanchirent les phalanges et pria pour que le Lieutenant Groves ne soit pas mort dans l'océan.
On raconta à la jeune Marsh les événements de la bataille. L'arrivée d'Adalynn, la mort de Davy Jones ainsi que la renaissance de Will Turner. Elle trouva cela fascinant. Puis vinrent les adieux. Eadith fut la première à quitter le bord du Black Pearl. Elle se força à ne verser aucunes larmes. Malheureusement, cela ne put arriver lorsque vint la séparation avec ses deux amis Pintel et Ragetti. A eux trois, ils avaient formés un fabuleux trio, quoi que parfois bancal. Ils se promirent de se revoir un jour.
"Vous auriez pu être une redoutable pirate, Eadith, déclara Jack lors de leur séparation.
- Jamais aussi redoutable que vous. Je sais que l'on entendra parler de vous, et votre nom traversera l'histoire et jamais ne mourra. Vos exploits donnerons grand courage aux enfants et changerons la vision du monde. Vous êtes éternel, Capitaine Jack Sparrow."
9 Ans Plus Tard..
Sur le sommet d'une falaise qui offrait une agréable vue sur l'océan interminable, figurait une petite maison tout à fait rustique. Deux garçons pas plus âgés que cinq années accourraient à la demeure par de grandes enjambées en poussant des cris de joie. Juste devant le foyer, un homme s'acharnait à couper du bois. Le bruit de sa hache frappante résonnait dans la vallée verdoyante.
"Jack! James! Faites doucement! gronda une femme aux cheveux roux en sortant de la petite maison.
- Mère! Il y a un navire qui approche! clama l'un des jumeaux car c'était là ce qu'ils étaient."
L'homme cessa de couper son bois et s'approcha des enfants et de la femme. Enroulant son bras autour de la taille de celle-ci.
"Père, mère, venez voir! hâtèrent les garçons."
Emportant par la vivacité de leurs enfants, ils ne purent refuser une telle invitation. Ainsi, la famille gagna le bord de la falaise d'où on voyait distinctement l'océan. Traversant les vagues et s'approchant avec entrain, un navire dont les couleurs étaient familière.
"Eadith, cela fait neuf ans, est-ce que tu crois que..commença l'homme.
- Oui, Théodore, c'est bien elle, Adalynn. Je savais qu'elle me trouverait."
FIN
La fin est flou.
La fin est inexpliquée.
La fin est ce qu'il vous plait d'imaginer.
Merci d'avoir suivit cette histoire.
Merci d'avoir été patient.
Merci d'avoir aimé Eadith.
Merci Marine d'avoir créer Adalynn.
Cette histoire n'aurait pas vu le jour sans toi.
Tu es une écrivaine de talent. (Et j'attends la suite hein)
Merci une ou dix milles fois encore.
https://youtu.be/eP4x4zUWAm8
Bring me that Horizon..
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