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            Une nouvelle semaine venait de commencer et Angélique avait l'impression d'avoir vécu des dizaines d'années en l'espace de seulement 7 jours. Maurice Dugrand avait été tué. Elle avait parlé au Copycat et rencontrer Sophie Müller. Elle s'était trouvée seule avec Ryan à Thonon et avait entamer une liaison avec lui.

Puis Éric était arrivé de nulle part. Elle avait retrouvé Friedrich à Lörrach et avait cru l'avoir tué. Elle avait rencontré Jacques Dugrand, qui en savait beaucoup sur son enfance et sur elle. Était revenue sur Paris, soulagée que ses collègues lui répondent. Avait confronter son père et Henri, tout cela pour apprendre que sa tante Juliette De-la-Tours n'était pas décédée d'un arrêt cardiaque, mais qu'elle avait mis fin à ses jours, après avoir subit un viol.

Le tueur de Thonon avait eu deux enfants, qui malheureusement étaient tomber amoureux l'un de l'autre et Amalia avait été froidement assassinée par Friedrich, qui était un véritable psychopathe et qui contre tout attente n'était pas mort. Et la seule chose que Thomas Roussel trouvait à faire, était de la harceler par message, pour qu'elle lui pardonne.

- Non mais c'est une putain de blague. Grondait-elle soudain en se levant du canapé.

Éric et Ryan la regardèrent, sans comprendre, ce qui était en train de se passer. La jeune femme serrait les poings et se dirigeait vers l'entrée. Elle ouvrit la porte avec violence et tombait nez à nez avec Thomas.

- PUTAIN... mais tu es sérieux. Hurlait-elle.

- Euh... Angie, je... je veux juste parler et m'excuser...

- Je... NON. Maintenant c'est stop. Dégage. Grondait-elle. Et arrête de m'écrire.

- Bebe... s'il te plait... je... j'ai merdé... je te présente toutes mes excuses. S'avançait-il vers elle.

Mais la jeune femme ne bougeait pas d'un pouce et le regardait, furieuse. Thomas baissait les yeux et cherchait quoi lui dire, lorsqu'une ombre apparue derrière la jeune femme et il se figeait sur place.

- Ryan ? S'étonnait-il.

Angélique se retournait, surprise de trouver le Profiler juste derrière elle.

- Tout va bien ? Lui demandait ce dernier.

- Attend... quoi ? Putain, mais... tu fous quoi ici ? L'interrogeait Roussel.

- Sérieusement ? Ça ne te regarde pas. Criait Angélique. Casse-toi. Lui montrait-elle la rue.

- Bebe... explique moi... tu... tu...

Thomas reculait d'un pas et clignait des yeux en réalisant soudain, ce qui aurait dû lui sauter aux yeux depuis le début.

- Alors tu couches avec ce type, pendant que moi, je suis mise à pied et que je me fais engueuler par ma sœur et traiter comme une merde par ton père. Grondait-il, soudain furieux d'avoir été pris pour un con.

- On est plus ensemble depuis 2 putains d'années et je n'étais même pas au courant pour ta mise à pied, mais peut être que si t'arrêtait de te prendre pour le centre du monde, tu aurais moins d'emmerde. Résumait-elle la situation.

- Sale...

Thomas se retrouvait brusquement contre la barrière du perron, la joue en feu. Une douleur vive se propageait jusque dans son œil gauche. Angélique venait de le frapper au visage.

- Maintenant... TU... TE... CASSE où je te jure, que pour la première fois de ma vie, je t'envoie mon père. Hurlait la jeune femme, en serrant les poings.

Ryan les regardait tour à tour et faillit mettre sa main sur joue, car il savait ce que venait de prendre Roussel. Ce dernier plongeait dans le regard de son ex petite amie et serrait les poings. Si elle n'avait pas été la fille de Louis et si se connard de Profiler n'avait pas été là, il lui aurait montrer, qu'il était vraiment. Blessé dans son orgueil, il préférait battre en retraite. Cette gamine n'en valait vraiment pas la peine. Il avait cru l'aimer, mais comme toutes les autres, elle n'était qu'une petite allumeuse.

Sans demander son reste, il descendit les marches du perron et sortait dans la rue. Il s'arrêtait soudain et regardait la jeune femme en coin. Il se remit en route et remonter dans sa voiture en se disant que la vengeance était un plat qui se mangeait froid et qu'importe le temps que cela prendrait, il lui ferait payer ce qui venait de se passer.

- Aie. Disait la jeune femme, alors qu'Éric posait un sac de glace emballé dans un torchon, sur sa main.

- Vous avez une sacrée droite... si je peux me permettre. Lui disait le mentor, en se retenant de sourire.

L'espace d'un instant, il avait cru, que c'était Ryan qui avait frappé le lieutenant, mais comme souvent et depuis qu'il avait rencontré Angélique, il l'avait sous-estimée.

- Pourtant... ça fait mal.

- Pour une fois... que ce n'est pas moi que tu frappes ! Claironnait le jeune homme.

Éric et la jeune femme se tournèrent vers le Profiler qui souriait, content qu'elle aille remit ce connard de Roussel, à sa place.

- J'ai encore une main gauche et...

- Si je puis me permettre... je ne suis pas infirmier et cela vaut pour tous les deux. Entre ta cote, votre avant-bras, votre malaise de hier et aujourd'hui, je me rends compte, que je ne vous sers qu'à cela. Disait Éric, en essayant de garder son sérieux.

Angélique baissait les yeux et ne put s'empêcher de sourire, puis de rire. La situation était tellement tendue, que c'était nerveux.

- Pardon. Disait-elle à l'attention des deux hommes.

Elle n'était pas vraiment fière de ce qui venait de se passer, mais elle se sentait étrangement soulagée, comme cela avait été le cas, à chaque fois, que Thomas avait rompu avec elle ou qu'il claquait la porte de son appartement de l'époque. Cette fois, elle ne s'était pas laissé faire. Certes, elle connaissait assez Roussel pour savoir qu'à la première occasion, il se vengerait, mais cela lui était égal, car désormais elle savait de quoi, elle était capable.

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