Angélique était blottie contre lui. Sa chaleur et la douceur de sa peau étaient une véritable torture. Il n'avait jamais aimé personne comme il l'aimait, pas même son ex Shana. Son esprit semblait incapable de fonctionner normalement en sa présence et son cœur semblait ne plus savoir battre sans elle. Il l'aimait au point que s'en était douloureux. Brutal et sauvage.

La jeune femme s'appuyait contre lui. Relevant la tête pour lui faire face et l'embrassait soudain avec passion. Happé par son désir, il prenait son visage entre ses mains et lui rendit son baiser. Il avait tellement envie d'elle. Il se perdait dans son odeur de rose et sa peau d'une douceur, qui était une damnation à elle seule.

Elle faisait courir sa langue sur ces lèvres, descendant le long de son cou et embrassait son torse. Chaque baiser était une onde de plaisir. Elle continuait à descendre et baissait soudain son pantalon. Il voulut l'arrêter, surprit qu'elle prenne ainsi les devant, mais elle l'embrassait soudain intimant.

Ryan se cambrait et attrapait la tête de lit, qu'il serrait de tous ses forces. Même dans ses désirs les plus fous, il n'aurait imaginé un tel plaisir. Être ainsi en elle, sans complexe était la deuxième chose la plus sexy de sa vie. Le jeune homme lâchait la tête de lit et agrippait les cheveux de la jeune femme.

- Oh oui. Disait-il au comble du plaisir. C'est bon. Putain... Angie... c'est tellement bon. Répétait-il à plusieurs reprises.

Les lèvres brulantes d'Angélique allaient et venaient de plus en plus vite. Tous les muscles de Ryan se tendirent sous les ondes de désirs, qui l'envahissait. Il commençait à bouger ses hanches au même rythme qu'elle. C'était tellement bon, qu'il n'arrivait pas à se retenir. Il allait se lâcher dans sa bouche. Il voulut la faire arrêter, mais elle continuait de plus belle et de plus en plus vite. Il gémissait soudain, se cambrait et se vidait en elle.

Sous le choc, il ouvrit les yeux et s'asseyait dans le lit. Le souffle court et le cœur battant à tout rompre, il balayait la chambre du regard. Il vit la jeune femme endormie juste à côté de lui et soupirait longuement, en vérifiant qu'il portait bien ses habits. Jamais, il n'avait fait de rêve aussi intense et érotique.

Après quelques minutes, il se levait et décidait de prendre une douche, froide. Angélique était véritablement sa damnation sur terre et cette idée devenait aussi dangereuse, que sexy.

Après sa douche, Ryan décidait de descendre à la cuisine pour faire du café. Alors qu'il arrivait en bas des escaliers des ronflements le surprirent.

Henri était couché sur le canapé, un bras dans le vide et Éric dormait à moitié assis sur les deux fauteuils. Sur la table du salon trônait deux cadavres de bouteilles de Grappa et deux verres. Il prit des couvertures, couvrait les deux hommes et lorsqu'il recouvrait son mentor, il l'entendit murmurer. Il semblait parler d'une femme, mais Ryan n'y prêtait pas attention. Alors qu'il partait en direction de la cuisine, Éric lui attrapait soudain la main.

- Je... je t'aime mon fils. Murmurait-il, dans son sommeil.

Le jeune homme se figeait sur place et de milliers de frissons parcoururent son corps. Les larmes lui montèrent aux yeux, car il ne l'avait jamais entendu parler ainsi. Doucement, il enlevait sa main et reposait celle de son mentor sur son torse.

- Moi aussi. Murmurait-il, le cœur battant à tout rompre.

Henri ronflait soudain et le bruit qui s'échappait de son nez, faillit faire trembler toute la maison. Le jeune homme ne put s'empêcher de sourire et partait dans la cuisine pour faire du café. Après quelques minutes, il décidait de sortir prendre l'air et d'aller à la boulangerie acheter de quoi manger, car de tout évidence un bon petit déjeuner, allait être, plus que bienvenue.