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La silhouette


- Ryan. Hurlait soudain une voix.

Mon esprit mettait du temps à analyser la situation. Où étais-je et que se passait-il ? J'avais la tête lourde et beaucoup de peine à ouvrir les yeux. Mon corps était endolori et répondait difficilement aux ordres, qu'essayer vainement de lui envoyer mon cerveau.

- Ryan Davis. Hurlait à nouveau la voix.

Mon cœur se mit brutalement à battre la chamade, lorsque je me redis compte d'où je me trouvais. Je sursautais soudain et regardais fébrilement autour de moi. Depuis ma cachette, je voyais un homme appeler en direction, de la maison de vacances d'Angélique et je tremblais malgré moi, alors que j'essayais de rassembler mes souvenirs. Je m'appuyais contre l'une de branche de ma nouvelle cachette, lorsque soudain, les volets de la chambre s'ouvrirent et je me baissais maladroitement, en retenant ma respiration.

Je serrais les poings, lorsque l'adrénaline se déversait dans mes veines et je fermais les yeux, la tête en feu. J'essayais de retrouver mon calme et un semblant de contrôle, mais mon sang tapait rageusement dans mes veines.

Je clignais des yeux et forçais mon esprit à se rappeler. J'étais à Thonon. Dans ma nouvelle cachette qui se trouvait dans un autre grand chêne, qui se trouvait juste derrière celui de la cabane et qui donnait pile en face de la deuxième fenêtre de la chambre de ma rose sauvage. Je soupirais et me sentais enfin un peu mieux. Soudain, une sensation me fit écarquiller les yeux, dans les méandres de mes souvenirs embrumés.

Après avoir enfin tué ce sale flic et parlé à Angélique, j'étais retourné à Paris. J'avais soigné ma blessure à la tête et j'avais dut attendre qu'elle sorte de l'hôpital, dans l'espoir qu'elle me prenne en chasse et je n'avais pas été déçu. Loin de là. J'avais même pris mon pied, car non seulement elle avait échappé au Profiler, mais grâce à Fiekchen, ma rose sauvage connaissait enfin mon nom. Jamais, je n'avais ressenti autant de plaisir.

D'instinct, j'étais venu ici, sachant qu'elle voudrait être seule, pour effectuer ses recherches et partir à me chercher. Mais à partir de là, mes souvenirs restaient flous et ressemblaient à des flashs.

J'étais tellement fascinée par Angélique, que je n'avais même pas remarquer la présence de Davis, avant qu'il n'entre dans sa chambre, alors qu'elle était sous la douche.

Je la voyais dans son linge de bain. Puis j'avais attendu, avant de les voir. Nus et partir dans la salle de bain.

J'avais perdu le contrôle. J'avais laissé mon âme être totalement submerger par ma noirceur. Jamais, je n'avais ressenti quelque chose d'aussi puissant et d'aussi monstrueux. J'avais résisté de toutes mes forces, avant de l'entendre gémir.

J'étais tomber amoureux lorsque j'étais plus jeune. Amalia avait et était encore l'amour de ma vie et personne ne pourrait jamais comprendre. Ce flic m'avait balancé en pleine gueule, qu'elle était ma sœur et je lui avais mentit, en lui disant que j'avais su dès le départ. C'était faux. J'étais tombé éperdument amoureux d'elle, sans connaitre ce secret. Elle m'avait sauvé. Recouvrant l'immondice que je suis, de tendres baisers. Ses caresses m'avaient transcendé et même transformer. J'avais cru en nous, de toutes mes forces et de toute mon âme, jusqu'à ce jour-là.

Et voir ma rose sauvage s'offrir au Profiler, m'avais fait perdre la tête, tout comme cette fois-là. Comme si brusquement, on m'avait plongé dans les ténèbres et que le seul moyen d'en sortir, était de tuer.

Des vagues de haine et de rage avaient martelé mon être, j'avais pris mon arme et empoigné mon couteau de chasse, près à réduire cet homme à l'état de cendres. Je me rappelais être descendu de l'arbre aveuglé par ma fureur. Je m'étais vu lui arracher le cœur et mordre sa chair. Me délectant de son sang, avant de la prendre, même contre son gré.

Sur le moment et c'était toujours flou, je n'avais pas fait attention à cette aura, qui rodait autour de Davis. Mon corps avait trahi sa soudain proximité. Son regard or, je me souvenais de son regard et de son sourire démoniaque. J'avais senti la piqure, puis se fut le noir complet.

- Putain. Murmurais-je en frottant mon cou.

Je sentais la boursoufflure et mon corps frissonnait lorsque j'appuyais dessus. Je tournais la tête et me figeais sur place. J'étais tellement absorber par mes souvenirs, que je n'avais pas fait attention à mon environnement direct.

Là, juste sur ma droite, mon couteau de chasse était planté dans ma cagoule, ainsi que dans le tronc, pile entre les deux trous. Je soupirais longuement à cette menace silencieuse et que je devais la prendre au sérieux. Mais un sourire démoniaque se dessinait sur mes lèvres, car tant que je serais en vie, Angélique serait à moi seul. J'enlevais mon couteau et un bout de papier tombait à mes pieds. Je le prenais et le lisais :

Je ne pus m'empêcher de rire, car de tout évidence, lui non plus ne savait pas à qui il avait affaire, mais que cela ne tienne, car le prix en valait la peine. Je rangeais mes affaires et m'assurais que personne ne me voyait descendre de l'arbre. Je traversais le bras de forêt et arrivait vers ma moto, avec désormais une nouvelle œuvre en tête, celle des corps démembrer de tout ceux qui avait approché ma rose. Je démarrais ma moto et rigolais à plein poumons, car non seulement il ne savait qui j'étais, mais de tout évidence, il n'avait pas la moindre idée de qui était vraiment, Angélique Delmare.

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