122


Friedrich


Je soupirais longuement devant le flot d'insulte, qu'Angélique me disais, pendant qu'elle tirait sur ses liens avec l'énergie du désespoir. Je faisais de mon mieux pour garder la tête froide, mais comme toujours, elle était d'une beauté à couper le souffle. Lentement, je m'approchais et lui montrais mes mains, espérant lui faire comprendre, que je ne lui voulais pas de mal.

- Je... je ne veux pas te faire de mal. Disais-je, en déglutissant péniblement. As-tu soif et faim... car... car il faut que tu manges.

J'étais perdu. Un flot inconstant de sentiment se fracassait en moi. Je la désirais au point, que mon cerveau n'arrivait même plus à penser à autre chose. Je tremblais de tout mon être, incapable d'entendre les mots qui sortaient de sa bouche, qui m'attirait comme un putain d'aimant. Je bouillonnais de désir et nous savoir seuls ici, était définitivement en train de me perdre.

- Angie... Quand... Quand vas-tu accepter ce que tu es... ce que nous sommes ? La suppliait-je, en m'asseyant sur le lit. Nous sommes... je suis à toi. Murmurais-je, à peine conscient de ce qui arrivait.

Une bouffée de chaleur envahissait mon corps et mon cœur se mit à battre comme une locomotive lancée à pleine vitesse.

Avant même que je ne comprenne son attention, elle me crachait au visage. Lentement, je récupérais sa salive avec mes doigts, avant de les porter à ma bouche. Je flottais. Mon corps semblait se mouvoir, sans même que je puisse le contrôler et le flot d'insulte recommençait.

- Angie. Je... c'est moi... je ne te ferais pas de mal. Lui assurais-je en me penchant vers elle, alors qu'elle tournait brusquement la tête.

Elle me rendait complètement dingue. Je pouvais sentir son corps vibrer pour moi et je fermais légèrement les yeux.

- TU L'AS TUEE ! TU N'ES QU'UN PUTAIN DE MONSTRE. Hurlait-elle soudain, en plongeant durement dans mon regard.

Sa voix m'électrifiait et je soupirais longuement, en espérant avoir la force de reprendre le contrôle.

- Arrête. Tu crois être différente ? Mais Angélique, toi aussi... tu es un putain de monstre. Lui assurais-je, en ne reconnaissant même pas ma propre voix.

- Je ne viole personne ! Grondait-elle. Et je n'ai pas tué ma propre sœur... espèce de malade.

Sa voix était aussi dure, que brutal et encaisser ses paroles étaient un mal nécessaire, afin de ne plus jamais avoir à se mentir.

- Non... toi... toi... tu as froidement assassiné mon père, quand tu avais 5 ans ! Et... la Colombe tue pour la justice. Lui assenais-je, sur le même ton.

Elle se figeait sur place et bloquait sa respiration. Le désarroi et la peur se lisait sur son visage et j'esquissais un sourire.

- Tu te crois différente, mais nous sommes bel et bien des monstres, toi et moi... car ils crèvent quand même à la fin... moi, je prends juste mon pied avant.

Ma rose sauvage avait beaucoup de peine à encaisser mes paroles, pourtant, elle et moi savions que j'avais raison. Une larme coulait sur sa joue, je la récoltais avec mon doigt et le portait à ma bouche. Le gout de sel m'envahissait fugacement et je me léchais les lèvres de désirs. Plus les secondes passaient et plus mes pensées restaient bloquées sur son corps attaché sur ce putain de lit.

- Pourquoi ? Demandait-elle à une question, qu'elle n'avait même pas posée à voix haute.

- J'ai voulus te tuer, comme je tue toutes ces femmes, mais j'ai découvert ton secret et la fascination a fait le reste. En devenant Fred, j'ai obtenu plus, que tout ce que Friedrich n'aurait jamais. Tu as tellement aimé, quand on baisait ensemble et j'avoue, que c'était dur parfois, de rester ce crétin, que tu appelais, que quand tu en avais envie, mais cela en valait le coup. Lui expliquais-je, en approchant ma main de son ventre.

Elle se tortillait pour m'échapper, mais je passais mes doigts sous son pull et touchais doucement sa peau vibrante. Putain, c'était tellement bon, que je bandais déjà. Mon esprit s'échappait brusquement dans nos souvenirs et je l'entendais gémir le prénom de Fred. Je repensais à toutes ces fois où elle m'avait supplié de continuer, s'offrant à moi de toutes les manières possibles et sans la moindre pudeur.

Je clignais des yeux, peinant soudain à rester concentrer, tant je brulais de désir. C'était tellement incandescent, que je décidais t'arrêter de lutter. J'avais réussi à me contenir jusqu'à présent, mais désormais, j'allais céder à mes désirs les plus sombres et les plus profonds, avant de lui faire hurler de plaisir, mon véritable prénom.

Je m'installais entre ses jambes, sous son regard horrifié. J'enlevais mon pull en grimaçant et passais mes mains sur son ventre. Je sentis les moindres de ses muscles se raidir et j'inspirais profondément, avant de me coucher sur elle et d'embrasser son cou. Sa peau embrasait la mienne et je sombrais dans un abîme sans fond.

- Angie... ma rose sauvage... aime moi. La suppliais-je près de son oreille. Dis-le-moi... dis mon véritable prénom.

Sa peau était tellement douce et maintenant, j'allais en profiter sans la moindre retenue et laisser mes sensations se décupler par mes véritables désirs. Lentement, je glissais ma main vers son entre jambe. Je voulais la gouter et lui donner tout le plaisir qu'elle méritait. Je me remis à genoux, avide de pouvoir m'offrir à elle, lorsque qu'elle se figeait brusquement et plongeait dans mon regard.

Amalia apparut dans mon esprit. Ses larmes, ses supplices. Putain, j'avais chaud, tellement chaud. Je tournais la tête et regardait en direction du chauffage sans comprendre, ce qui était en train de m'arriver. Je frissonnais et mon cœur tambourinait de plus en plus fort dans ma poitrine, au point que je plaquais ma main sur mon torse.

- Fais-le. M'ordonnait-elle. Baise-moi. Grondait-elle d'une voix implacable.

- Je... Angie. Murmurais-je, en respirant péniblement.

Mon esprit était embrumé et je n'arrivais plus à me concentrer. Je gonflais brusquement mes poumons et enfin, je me sentais un peu mieux. J'étais tellement nerveux et tellement excité, que je me laissais submerger par toutes mes émotions.

- Baise-moi. Hurlait-elle. De tout façon, ce n'était que ça... que du sexe. Je ne t'ai jamais aimé. Mentit-elle, en détachant chaque syllabe.

- Angie ! Murmurais-je. Tu devrais vraiment arrêter de te mentir à...

- Baise-moi, qu'on en finisse. M'ordonnait-elle.

Je soupirais et plongeais à mon tour dans son regard bleu-or, alors qu'elle me mentait. Je le savais, car alors qu'elle m'avait cru endormit cette nuit-là, elle m'avait murmuré qu'elle m'aimait et me demandait pardon, pour tout ce qui s'était passé. Son aveu datait de notre retour du Canada et sur le moment, j'avais été en colère qu'elle tombe amoureuse de Fred, car ce que j'avais toujours voulu, c'était qu'elle tombe amoureuse de moi. Moi, le tueur, le monstre, le Diable, qu'importe le nom que les autres me donnaient, je voulais de toute mon âme, qu'Angélique Delmare tombe éperdument amoureuse de Friedrich Auer, tout comme moi, j'étais fou d'elle.

- Non seulement tu me mens, mais comme toujours tu te mens à toi-même. Lui attrapais-je soudain le visage, en l'obligeant à affronter mon regard. Tu me croyais endormit cette nuit-là et tu me l'as dit. Tu m'as dit, que tu m'aimais, Angélique.

Et sans lui laisser le temps de réagir, je l'embrassais avec violence et passion. J'agrippais sa chevelure et lui tirais la tête en arrière, pour l'obliger à céder à ma langue. Après quelques minutes, je m'arrêtais et posais mon front contre le sien.

- Je vais te baiser comme tu le mérites vraiment. Tu vas être à moi. Grondais-je, en frissonnant contre son oreille. Je me suis retenu jusqu'à présent, mais maintenant, c'est terminer.

Une fois. Une seule fois, j'avais failli céder.

- Tu te souviens... dans cette chambre d'hôtel au Canada ? Embrassais-je son cou, alors qu'elle tremblait. Tu en voulais plus, tellement plus, que tu t'es levée... tu t'es appuyée contre la baie vitrée et... tu m'as demandé de te prendre... brutalement. Tu as tellement aimé que je te baise de cette façon, que t'as même voulu qu'on recommence.

Je me remis à genoux et regardais son expression, qui était entre le choc et le dégout.

- J'avais tellement envie de te montrer, qui j'étais vraiment cette fois-là. Tu n'as pas la moindre idée, de tout ce que j'ai dû faire, pour ne pas céder à mes plus sombres désirs. Lui avouais-je.

Elle fermait les yeux et une larme coulait, avant de s'écraser sur le matelas, la vérité semblait plus dure à entendre pour elle, que je ne le pensais, pourtant, elle et moi n'étions pas si diffèrent. Je défaisais mon pantalon et le baissais, faisant de même avec mon boxer, ce qui libérait enfin ma queue. Je n'avais jamais été aussi dur de toute ma vie. Lentement, je commençais à me toucher et à me délecter de cet instant. Elle ouvrit les yeux et les écarquillait de stupeur en me voyant, avant d'essayer de se débattre, mais elle ne m'échapperait pas. Pas cette fois.

Mes mains se posèrent sur le tissu de son pantalon et je défaisais le bouton, avant de l'ouvrir et de le baisser autant que je le pouvais. Mes lèvres se retrouvèrent sur son ventre. Sa peau était tellement délicieuse, que sans attendre je glissais ma main sous le tissu de sa culotte, en ne faisant même pas attention à ses cris. Haletant, je fus émerveillé de la découvrir complétement trempée. J'entrais mon doigt en elle et je fermais les yeux, tant c'était délicieux.

Mes lèvres descendaient lentement le long de son ventre et je recommençais à me masturber, afin d'être prêt, pour la pénétrer.

- Putain... Angie... oh putain... tu... tu mouilles tellement. C'est... c'est bon. Murmurais-je, en glissant un deuxième doigt dans sa chatte humide.

J'allais en venait en elle et j'accélérais avec mon autre main. J'étais tellement dur, que j'avais envie d'exploser. Il fallait que je la prenne. Maintenant. J'arrêtais tout et je lui arrachais sa petite culotte, avant de m'allonger sur elle.

- J'ai tellement envie de toi... ma rose sauvage. Murmurais-je, alors que le bout de ma queue, commençait à la gouter.

Mon esprit se mit brusquement à bourdonner et je cru que tout disparaissait soudain autour de moi. Je n'entendais plus que les battements de mon cœur, qui semblait vouloir arracher ma poitrine. Je me relevais péniblement et le visage d'Amalia me surprit. Je me figeais sur place et clignais des yeux à plusieurs reprises, alors qu'un ouragan tournait autour et en moi. J'avais la nausée.

- Putain, je vais dégueuler. Pensais-je soudain.

Je me levais précipitamment, relevais mes vêtements, avant de sortir de la chambre et de courir pour vomir dans l'évier. Je m'y accrochais de toutes mes forces, alors que des trous noirs apparaissaient, devant mes yeux. J'étais en train de passer dans les pommes. Je titubais alors jusqu'à la porte de la chambre, que j'arrivais à fermer à clé, avant de tomber lourdement sur le sol. J'essayais de me relever, mais mes jambes, mon corps refusaient la moindre information. J'arrivais tout juste à attraper une couverture et à me couvrir, avant que les ténèbres ne m'engloutissent.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top