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Friedrich


Ma mère se tenait juste devant moi et agrippait le journal de mon père, ainsi que des magazines pornographiques. Son regard reflétait le choc de sa découverte, ce qui était assez ironique pour une femme, qui arrivait à satisfaire jusqu'à 3 queues en même temps, pour du fric.

Mon regard se figeait légèrement, lorsque je vis l'autre objet, qui pendait entre ses doigts tremblants. Machinalement, mes yeux se braquèrent sur mon lit. Elle avait aussi trouvé les œuvres qu'Amalia m'avait données et l'une d'elle représentait le pendentif, en forme de bouton de rose, qu'elle tenait dans sa main.

Elle avait retourné toute ma chambre, éparpillant les articles de presse, que j'avais découpé, sur mes œuvres et sur les œuvres d'autres monstres comme moi. Je souriais de toutes mes dents, en imaginant sa tête, lorsqu'elle avait lu tout ce que j'avais fait. Son visage vieux et horrifié me rendait surpuissant.

- Alors... tu aimes ? Demandais-je, en descendant les deux dernières marches, alors qu'elle reculait.

- Tu... qu'as-tu... Haletait-elle.

Si elle ne m'avait pas mise au monde, j'aurais bandé, tellement c'était satisfaisant de la voir trembler devant sa propre création.

- Quoi ? Tu croyais être la seule dans cette baraque à aimer baiser ? Lui assenais-je durement, alors qu'elle baissait les yeux.

La honte irradiait de son être et c'était le plus délicieux des nectars. Je m'approchais d'elle et la plaquait soudain contre mon bureau. Son corps glacé se percutant contre le mien.

- T'aime te faire baiser ? Avoir 3 queues rien que pour toi ! Hein ? Celle de papa ne te suffisait pas ? Demandais-je, alors que mes paroles lui arrachaient des haut le cœur.

Son corps se figeait sur place et elle essayait d'affronter mon regard, mais les larmes coulaient sur ses joues et putain, c'était le plaisir à l'état pur. La voir se rendre compte, qui était mon père et ce qu'ils avaient engendré, était proche du paradis.

- Tu... tu as... tué...cette jeune fille ? Osait-elle me demander, alors qu'elle ne maitrisait plus les tremblements de son corps.

Cette salope osait être pétrifiée sur place, après tout le mal qu'elle m'avait fait. Je ne savais pas si je devais éclater de rire ou lui éclater la tête. Lentement, je me penchais vers son oreille, gouttant sa peur et la froideur de son âme perfide.

- Tu parles... de ma demi-sœur ! Amalia. Murmurais-je, en me délectant de cet instant.

Je plongeais aussitôt dans son regard, pour la voir encaisser mes paroles et un nouveau sourire se dessinait sur mes lèvres, alors que je lui arrachais le collier des mains.

- J'aimais tellement la baiser... que lorsqu'elle a voulu me quitter... j'ai fait exactement comme papa. Souriais-je durement, en penchant la tête sur le côté, comme un enfant surprit d'avoir fait une connerie.

Brusquement, elle eut un haut le cœur et se penchait en avant pour vomir. Je m'éloignais d'un pas en rigolant.

- Tu ne dégueules pas, quand ces mecs t'enfoncent leurs bites bien profondément. Cela ne te dérange pas de les sucer, mais tu ne supportes pas, que papa et moi ont prennent notre pied ?

- Stop... Friedrich stop... je... je t'en prie... tais-toi... je... je t'en supplie. Sanglotait-elle.

- Tu sais, papa les prenait en stop, pour les baiser en forêt... et... moi... moi j'aime tellement quand elles me sucent... bien profond... comme tu le fais avec tes mecs... Putain c'est tellement bon, que certaines en redemandent. Détaillais-je, heureux de pouvoir enfin la souffrir.

- Stop... stop. Continuait-elle à me supplier.

- Tu sais... je devrais aussi te baiser... car après tout... es-tu seulement ma mère ? Lui demandais-je, en lui attrapant le visage et en la plaquant violement contre le mur.

Elle pleurait. Bordel, elle osait pleurer, car elle avait engendré un monstre pire, qu'elle ne l'avait été. Je sentais des ondes de haine pures, transpercées mon âme.

- Je... tu... on peut te soigner... Friedrich, je... je te demande pardon. Essayait-elle de trouver une échappatoire.

- Pardon ? Mais de quoi ? Posais-je mon front contre le sien, en la maintenant fermement par la nuque. De t'être fait baisée par un monstre ? De m'avoir mise au monde ? De laisser tes propres parents me torturer ? De te faire sauter pour du fric et de la drogue ? HEIN... PARDON DE QUOI ? Hurlais-je, alors qu'elle essayait de m'échapper.

Je l'attrapais par les cheveux, de la même façon, qu'elle me l'avait fait lorsque j'étais enfant et la montais de force dans sa chambre, avant de la balancer sur son lit. Mes grands-parents n'étaient pas là et la rage qui contrôlait mon corps, n'allait lui laisser aucune chance de survie.

J'avais vidé mon sac. La traitant de monstre et de salope. Lui assenant tout ce que je l'avais vue faire pendant toutes ces années et que le seul monstre dans son histoire, c'était elle.

Puis, je soupirais longuement et lui annonçais que j'allais la tuer. Lentement, en prenant mon pied. Que j'allais l'enterrer dans le cimetière, en pleurant toutes les larmes de mon corps, comme le gentil fils que j'étais. Puis, je reviendrais déterrer son cadavre, pour le violer et que lorsque l'heure serait venue, les deux monstruosités qui lui servaient de parent, iraient la rejoindre et chaque jour, je viendrais me branler sur leurs cadavres.

Elle m'avait supplié, comme je l'avais si souvent supplié de ne pas me faire du mal, mais son regard effrayé, ne rendait même pas grâce au mien, lorsqu'ils me battaient tous les trois. Mon rire sinistre, ne remplacerait jamais les leur et aucune douleur, ne serait à la hauteur du calvaire qu'ils avaient fait endurer à mon corps, mon cœur et même mon âme.

Tout devenait flou, alors que je voulais en savourer chaque seconde. La souffrance de mon passé avait alors tellement martelé mon être, que je me souvenais à peine de lui avoir injecter une bulle d'air, avec ses seringues de merdes. Je voyais son corps convulser, alors que je me branlais de toutes mes forces. Ce putain de monstre était en train de crever, alors que je prenais mon pied.

Je me réveillais soudain en sursaut et complètement perdu. Il me fallut plusieurs minutes pour reprendre mes esprits et comprendre où je me trouvais. J'avais froid. Putain, il faisait soudain tellement froid.

Avec prudence, je me levais et écarquillait les yeux. De la neige, d'un blanc immaculé, recouvrait la région d'une couche de poudreuse scintillante. Le ciel devenait sombre, à cause du crépuscule et machinalement, je sortais mon téléphone pour regarder l'heure.

- Bordel. 16h47. M'écriais-je presque, en me rendant compte, que j'avais dormis plus de 9 heures.

Je me frottais le visage, puis j'essayais de calmer mon cœur, qui martelait toujours mon être. Je frissonnais, en inspirant profondément, avant de me figer sur place, en entendant un boum. Je prêtais l'oreille et sursautait légèrement lorsque la voix d'Angélique, brisait brusquement le silence. Je levais les yeux au ciel, heureux de constater qu'elle allait bien. Mais il me fallait encore un peu de temps, avant de me présenter devant elle. Je voulais être en pleine maitrise de mes moyens, pour cet instant, qui risquait d'être le meilleur de ma vie.

Je remis le feu en route et entreprit de me faire un café. Même si je n'avais rien mangé depuis plusieurs heures, je n'avais pas faim. Je tremblais toujours et cela empirais, lorsque je m'imaginais avec elle, dans cette chambre.

Ici, nous étions seuls au monde. Non seulement, il fallait connaitre la région pour venir dans le coin, mais en plus des dizaines de chemins et de sentiers serpentaient autour de nous, sans que nous ne soyons visible et encore moins, avec la tempête de neige qui s'annonçait. Le seul élément qui pouvait trahir notre présence était la fumée qui s'échappait de la cheminée et là encore, avec un temps pareil nous étions indétectables et au pire, je n'hésiterais pas à arrêter le feu, pour nous chauffer au gaz. J'avais tout prévu et cela depuis de nombreuses années.

- À L'AIDE. Hurlait soudain ma rose sauvage. AIDEZ-MOI !

Je frissonnais au son de sa voix et mon cœur redoublait de violence. Bordel, il fallait vraiment que je me calme. J'avais tellement rêvé et espéré ce moment, que maintenant, je redoutais presque sa réaction lorsque j'ouvrirais cette porte, car à partir de ce moment-là, il n'y aurait plus de mensonges, ni de secrets, il n'y aurait plus que nous.

Je l'entendais crier, hurler et appeler à l'aide. Le lit tapait avec rage et violence contre le mur. Un sourire se dessinait sur mes lèvres, heureusement qu'elle était restée dans les vapes, jusqu'à ce que je puisse l'attacher dans ce lit. Bordel, je bandais, rien qu'à cette idée. Je finissais de me préparer mon café et savourais ces derniers instants de calme, avant que toutes les tempêtes ne se déchainent. Avant de le boire tranquillement sur le balcon, je me lavais et me rasais. Je soignais mes blessures, vérifiais mes points de sutures, qui semblait tenir le coup et pris des anti-douleurs. Je me rendais bien compte, que je retardais au maximum mon entrée dans cette chambre, mais je voulais vraiment maitriser cet instant.

Après avoir pris l'air, j'allumais les lampes à gaz et je fermais les volets, afin que personnes ne puissent voir la lumière. Je pris l'une d'elle dans ma main gauche et ouvrais enfin cette porte avec l'autre. Lentement, je posais la lampe sur la commode, qui se trouvait sur ma gauche et soupirait, lorsque je vis dans quel état était la chambre.

Elle restait figée sur place et je la voyais plisser les yeux pour voir qui j'étais. Le lit était complétement défait, les draps et la couverture gisaient sur le sol. Ses yeux étaient injectés de sang et de longues traces sur ces joues, témoignaient de son désarroi.

- F... Fr... Fred. Murmurait-elle, en retenant ses larmes.

Sa voix m'électrifiait et des milliers de frissons parcoururent mon corps. Son odeur était absolument divine. Et chacun de ses mouvements une putain de damnation.

- Salut... Angélique. Osais-je enfin prendre la parole. Salut... ma rose sauvage. Essayais-je de reprendre le contrôle.

La peur, l'incompréhension, puis le doute, la colère et brusquement le dégout, traversèrent son visage. Je penchais la tête sur le côté et l'espace d'un instant, je me demandais sincèrement si elle ne l'avait pas déjà deviné.

- Va... en... enfer. Grondait-elle, en serrant les poings.

Je soupirais longuement, alors qu'un sourire s'étendait sur mes lèvres.

- Tu n'as pas la moindre idée... de l'enfer que tu nous as fait traverser... ma douce et... tendre rose sauvage. Martelais-je lentement.

J'étais fasciné. Littéralement. Jamais, elle n'avait été aussi belle et sexy qu'à cet instant-là. Elle se figeait soudain, lorsque je fis un pas vers elle, comprenant sans doute, qu'elle ne sortirait pas d'ici, sans être mienne.

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