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Friedrich
J'étais en train de perdre le control. Je le sentais dans la moindre parcelle de mon être et le suicide de ce connard, avait précipiter ma chute. Je perdais pied, baladé entre ma colère et ma souffrance.
Après le meurtre de Bovet, j'étais monté à Paris et avait affronté ma rose, qui n'avait pas hésité à me jeter comme une merde, mais mon personnage fictif, bien trop gentil, ne pouvait pas lutter avec un homme de la trempe de ce Profiler.
Angélique étant intouchable et sous étroite surveillance, j'avais décidé de me reposer et de reprendre des forces, en attendant, qu'elle apprenne que j'avais survécu.
Ici à Roncheville, j'étais en sécurité, car depuis plus de 5 ans, j'aidais Olivier Fournier à entretenir le domaine, j'en avais même profité pour baiser sa femme et j'hésitais à lui demander de l'aide pour mes blessures, mais elle me poserait trop de question et je ne pouvais plus laisser de cadavre derrière moi. Je sentais que non seulement Angélique se rapprochait, mais également les flics et Davis. Me planquer dans l'immédiat, était ma seule option.
Je regardais les murs, de cette pièce. Juliette reposait sur le lit en fer. Comme Angélique, elle était d'une beauté à couper le souffle. Vivre auprès d'une telle beauté, sans pouvoir la faire sienne, avait dû être un véritable calvaire pour mon père et c'était la seule chose que je comprenais chez lui. Surtout qu'elle n'avait vu, que cette soupe au lait d'Olivier.
- Bon sang, les filles... vous avez vraiment des gouts de merde. Pensais-je à voix haute.
Perdu dans mes pensées, je sursautais en entendant un bruit de moteur. Je me figeais, croyant que Madame Leclerc ou Olivier étaient venu vérifier, que tout était correctement fermé. Mais lorsque je sortis dans la cave, pour regardais par l'une des ouvertures, j'écarquillais les yeux et me maudissait. Les deux américains et Angélique étaient finalement venu jusqu'ici et sans attendre, je m'enfuyais par le tunnel. Haletant et le cœur frappant à mille à l'heure, je sortais par le mausolée et me retrouvait dans le cimetière familial. De toute évidence, on ne me laisserait plus le moindre répit.
J'entendis brusquement une voix et je me tournais en direction du chemin, alors qu'une ombre s'avançais et un sourire diabolique se dessinait sur mes lèvres, lorsque je compris, que ma rose sauvage était revenue jusqu'à moi.
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