Vinda Rosier, l'esclave terrorisée

Point de vu Vinda

Dans une cellule d'expérimentation du clan Lestrange, je me fais réveiller brutalement comme à chaque fois qu'un scientifique veut m'utiliser comme cobaye. Les expériences varient selon les études du labo. Je suis à l'étage des maladies magiques.

-Allez debout, on a encore des injections à te faire.

Les coups cravaches dans le dos me font comprendre que cette fois-ci, ce n'est pas le labo des maladies mais des limites à la douleur avant qu'on perde connaissance. Je vois que je ne suis pas seule, il y a un groupe d'hommes plus jeunes que moi qui vont subir ce test. Enfin, plutôt cette séance de torture sans limite.

-Cette fois-ci, on testera les sorts électriques ?

-Oui, voir si le fait qu'ils soient nés sorciers donne une meilleure chance de rester éveiller.

-Et s'ils meurent ?

-On les remplacera par d'autres. De toute façon, ils ne serviront à rien d'autre qu'à nos tests de laboratoire.

Je suis solidement attachée à un cercle métallique qui me bloque les chevilles et les poignets ainsi que ma tête par un collier en métal magique.

Le silence règne dans la zone de tests pour ne pas être puni en plus de cette torture. Je regarde les hommes silencieux. Le courant passe dans nos corps nous tord de douleur et des cris de douleur résonnent dans tout le laboratoire. La douleur est horrible et intense. Je me tords dans les sens en hurlant ce qui fait rire les scientifiques en même qu'ils font leurs tests.

-Si tu augmentes, ils vont clamser. Sa Majesté a dit qu'il n'y aura pas de nouveaux arrivages d'ici deux ou trois ans.

-Nos chasseurs ne peuvent pas prendre les non - magiques puisqu'il y a un pacte de non - agression entre eux et nous.

-Oui, évitons de perdre des cobayes pour ce genre d'expérimentation.

Un scientifique d'un laboratoire chimique nous rejoint et me fait détacher pour que je le suive pour une expérience chimique qui se trouve dans une autre pièce.

-Pitié...

Ai-je sorti avant de me recevoir un doloris.

-La ferme.

Je pleure de douleur avant de m'allonger sur une table d'expérience terrorisée par ce qu'il va me faire subir. Je sens que les expériences que je vais subir vont soit me tuer soit me rendre hyper malade.

-Commençons.

Il m'injecte un tas de produit chimique qui me brûlent tout le corps. Mes cris de douleur ont provoqué chez le scientifique un agacement qui a fini par me bâillonner pour étouffer mes cris.

-Tu vas la fermer petite vermine inutile.

Après tous ces tests, je n'ai même plus la force de me battre et d'ailleurs, je n'ai pas le force de me rebeller. Il me ramène dans ma cellule en me balencçant comme si j'étais un sac à merde.

-Tu es pitoyable.

Je le regarde et je ne dis rien, je prie pour avoir un truc à manger. Même s'il ne semble pas dans l'optique de vouloir me nourrir pour aujourd'hui. Je me traîne jusqu'au fond de la cellule avec des blessures atrocement douloureuses pour me mettre contre le mur. Une jeune scientifique arrive pour me donner des médicaments expérimentaux sur les fameux plaies qu'on m'a fait durant les expériences.

-Mords là-dedans.

Elle me met un chiffon dans la bouche et commence à appliquer les pommades et autres produits expérimentaux avant de me donner de quoi me nourrir.

Les jours passent et les expériences continuent. Cependant, mon état physique finit par pousser le directeur du centre à prendre une décision, celle de me tuer. Je vais être exécuté dans la douleur et la souffrance mais surtout dans l'oubli de la sorcière que j'étais à l'époque.

Le matin de mon exécution, une Chef de projet vient me voir avec ce regard de mépris et de dégoût pour m'apporter mon dernier repas car à midi je serai déjà morte. Je me mets à genoux et je baisse la tête pour lui montrer que je lui ai totalement soumise et pour la remercier de ce dernier repas.

Je sens sa baguette me relever la tête, je tremble de peur de tout mon être et sans vraiment savoir de quoi cette jeune femme est capable. Et surtout si elle veut me torturer avant de m'envoyer à la mort.

-Mais dis moi, tu es devenue totalement soumise.

Je ne réponds pas verbalement mais tout mon corps tremblant lui montre ma soumission. C'est un corbeau qui a tous les droits sur moi et je ne veux pas être torturé pour si peu.

-Mange, il y a des vitamines et de quoi tenir le reste de la journée.

Son ton sec, froid et autoritaire me terrorise encore plus, je mange sans rien dire en gardant un œil à ce corbeau.

-Pour t'informer d'une nouvelle, un hybride esclave d'un corbeau viendra te chercher dans quelques jours. Vu que tu n'es plus bonne à rien pour les expériences maintenant. Le Directeur du labo voulait te tuer mais un corbeau mystérieux t'a racheté pour une misère. Estime toi heureuse de pouvoir servir le clan d'une autre façon petit être inutile et ainsi échapper à la mort.

Je ne vais plus être tué mais donner comme esclave à une personne ? Sûrement un enfant capricieux à qui les parents ne peuvent pas dire non. Peu importe, je n'ai pas la force de lutter contre qui que ce soit et encore moins avec un enfant. Je ferai ce qu'il attend de moi sans rien dire ni me rebeller.

Une fois fini, elle me prend par le bras pour me lever et me faire sortir de cet endroit pour me donner une vieille cape déchirée avant de me lier les mains dans le dos avec un sort, me bâillonner et me mettre un collier avec une corde comme laisse. Je ne dis rien même si les liens sont serrés.

Elle m'emmène voir le loup-garou qui est effrayant.

-Ton maître la veut vraiment ? Elle n'est plus bonne à rien vu toutes les expériences scientifiques qu'on lui a fait subir.

-Ne vous en faites pas pour ce genre de détails Lady. Mon maître la veut absolument et tient à ce que je la ramène. Il vous donne en plus de la somme prévue, il vous offre une somme spéciale pour votre projet scientifique. Histoire de vous dédommager de sa demande.

-Voilà un hybride dressé et poli.

L'hybride en question s'incline pour la remercier de ce compliment.

-Si vous me le permettez, Lady. Je dois rentrer avant son retour.

-Bien évidemment. Je te donne sa laisse et surtout dit à ton maître qu'elle a été brisée et dressée comme il se doit. Il n'aura aucun problème à se faire obéir d'elle.

-Je vous remercie, je transmettrai à mon maître.

Il prend ma laisse et m'emmène jusqu'à la calèche magique. Je vois une sorcière nous attendre.

-Tu veux conduire Fenrir ?

-Si tu veux.

Elle me fait monter et me rejoint. La calèche commence à rouler.

-Tu as peur ?

Je lui dis oui de la tête. Cette jeune sorcière est si belle, je vois la marque des anomalia sur son bras, je déglutis de peur car même une anomalia peut me tuer.

-Je vais t'enlever le bâillon pour une conversation entre nous.

Elle me retire le bâillon et je regarde la femme qui me sourit.

-Alors, commençons les présentations, je suis Alice Londubat. Ancienne Auror devenue anomalia au service du prince Lucifen Auracio Lestrange, dernier prince né.

-Je suis Vinda Rosier... Ancienne fidèle de Gellert Grindelwald... Devenue cobaye scientifique des Lestrange...

-L'homme qui conduit est un loup-garou devenu anomalia au service du prince. Et c'est aussi le plus féroce de Grande Bretagne. Il est sous contrôle du maître, de ce fait, ne t'en fait pas pendant les pleines lunes, il est sous contrôle.

-D'accord...

Mes liens me font mal mais je ne vais rien dire, ni me plaindre car je sais que ça ne sert à rien.

-Alice.

La voix du loup sort d'un cristal jaune.

-Je t'écoute.

-La fille écoute ?

-Oui, elle t'entend.

-Tu as faim ?

Je regarde Alice sans trop oser répondre.

-Vu son regard, oui elle a faim.

-Bien, on peut s'arrêter prendre un truc à manger avant de rentrer.

-Mais... Je ne veux pas vous attirer d'ennuis... Je...

-Chut, ne dis plus un mot. Tu n'auras aucun ennui avec le maître.

-Vous semblez le connaître.

-Depuis quatre ans, je le connais bien.

Elle me détache les mains, le loup s'arrête pour nous voir. Alice lui passe commande et les deux me regardent. Je leur fais comprendre que je peux prendre ce qu'ils choisiront. Fenrir repart pour prendre les commandes.

Une fois les commandes prises, on se pose dans un parc.

-C'est un Macdo mais bon, il n'y avait pas d'autres trucs rapides.

-Je sais.

La pause déjeuner se passe plutôt agréablement bien. Je reste quand même sur mes gardes durant le reste du voyage jusqu'au manoir. Le jeune prince est là avec un livre.

-Vinda Rosier, le cobaye que vous avez racheté.

Je pose un genoux à terre en baissant la tête tout en priant de ne pas être tué ou servir de nouveau de cobaye.

-Tu es une Sorcière douée pour espionner et suivre quelqu'un non ?

-A l'époque oui... Mais aujourd'hui, je ne sais pas...

Le jeune maître me regarde, je sens son regard me glacer le sang. Il me marque le bras.

-Tu es désormais une anomalia.

Je ne dis rien et j'accepte mon sort d'être une esclave... 

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