Première Séance
Le Docteur Gaster détestait être brusqué dans son travail. Il étudiait chacun de ses patients avec soin, pour leur trouver le traitement adéquat, pour savoir comment s'adresser à eux, de telle manière qu'ils se sentent confortable avec lui. Alors quand ce matin - là, quand son téléphone sonna, et que le Docteur Cydione, un de ses collègues, le supplia de prendre un de ses patients, Gaster n'était pas enchanté.
"Je t'en prie, Gast, cette patiente est une PLAIE. Ca doit faire au moins trois ans que tout les mois elle change de thérapeute !"
Gaster leva un sourcil, dubitatif.
"Depuis trois ans ? Pourquoi cela ?"
"Parce qu'elle ne parle pas ! Littéralement ! La première séance, la seule chose qu'elle m'a dit, c'est que justement elle ne parlerais pas !"
Gaster ne put esquiver un rire.
"Alors pourquoi continue t'elle à venir et à payer les séances ?"
"Parce qu'elle est obligée ! Sa famille à eu de graves problèmes avec la justice, et le juge a obligé un suivi psychologique permanent, à cause des évènements choquants dont elle a été témoin. Mais cette fille est une vraie mule, j'ai eu beau essayé toutes les méthodes que je connaissait, pas moyen de la faire desserrer ses lèvres. J'ai même essayé de la chatouiller, en désespoir de cause, elle n'a même pas ri !"
Renchéri Cydione, désespéré.
"Vraiment ? C'était ton dernier recours ? Enfin, envoie moi son dossier, et dis moi quand est prévu votre prochain rendez - vous."
Soupira Gaster. Vraiment, il n'aimait pas cette affaire. Mais il ne pouvais pas laisser cette patiente comme ça.
"Oh mon dieu tu es mon sauveur ! Je t'envoie tout ça par mail tout de suite, j'espère vraiment que toi tu réussira à faire quelque chose. Notre prochain rendez - vous est cette après - midi, à 16 heures."
Gaster pinça l'espace entre ses deux sourcil avec son pouce et son index.
"...Je m'y attendais. Pour une urgence, c'est une urgence. Tu sais pourtant très bien que j'aime prendre mon temps pour étudier les dossiers de mes patients..."
"Je sais je suis désolé, mais je sais plus quoi faire et-"
"C'est pas grave. Envoie moi ça tout de suite pour que j'ai le temps d'y jeter un coup d'œil, au moins." Le coupa Gaster.
"Oh merci, t'es le meilleur. J'te revaudrais ça promis !"
S'exclama Cydione avant de raccrocher.
Gaster posa son téléphone sur son bureau avant de mettre sa tête entre ses mains. Vraiment, il se demandais parfois s'il n'était pas trop gentil. Mais il ne pouvais pas laisser cette patiente avec un traumatisme potentiel. Un Ding provenant de l'ordinateur portable du docteur l'informa qu'un mail venait d'arriver. Il regarda l'expéditeur. Cydione. Il avait vraiment l'air pressé de ce débarrasser de sa patiente.
Il l'ouvrit, et inspecta le dossier de sa nouvelle patiente, _____ _____. Son collègue n'avait pas menti, son dossier était lourd. Sœur abusive, interdite d'approcher sa patiente à moins de 500 mètres, et coupée de tout contact avec elle. Mère décédée dans un accident de voiture, conduite par son oncle, accident de voiture ou elle était présente.
Père très peu présent, PDG d'une grande entreprise cotée en bourse, ayant eu des problèmes avec la justice en rapport à des fraudes, et du proxénétisme. Frère ayant eu des problèmes avec la drogue, actuellement en cure de désintoxication. Apparemment, elle avait été changée plusieurs fois d'école, pour cause de harcèlement, photos à l'appui, et avait fait une tentative de suicide.
Malgré cela, d'après ses relevés scolaires, elle était une élève studieuse, et surprenait ses professeurs par la qualité et la pertinence de son travail. Elle avait obtenu son brevet à 12 ans, avec une mention d'excellence, et son bac trois ans plus tard, avec la même mention. Aucune de ses moyennes, à par le sport, ou elle était dispensée, n'était jamais en dessous de 17 points. Elle avait ensuite fait deux ans d'études dans le codage informatique, mais avait arrêté. C'était il y a trois ans. Aucune information ensuite sur sa carrière. Etrange.
Gaster s'étira sur sa chaise et regarda l'heure. 11 : 30. Son premier patient n'allait pas tarder à arriver. Il ferma le dossier et alla se chercher un café. Il allait en avoir besoin.
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15 : 45. Gaster serrait la main d'un adolescent d'une quinzaine d'années, avant de le raccompagner, lui et sa mère, à l'entrée. Il allait rentrer dans son bureau lorsqu'il remarqua quelqu'un dans la salle d'attente. Une jeune femme, d'une vingtaine d'années, son visage tourné sur la fenêtre à coté d'elle. Elle portait un gros sweat noir qui semblait confortable, orné d'un logo étrange, un crane de corbeau, lui sembla - il, un pantalon camouflé, dont une chaîne dépassait d'une poche, et de grosses rangers.
"Mademoiselle _____ _____, n'est ce pas ?"
La jeunette tourna la tête, surprise, révélant ses yeux brillants et une mine fatiguée. Elle hocha la tête, en regardant le docteur fixement.
"Je suis le Docteur W.D Gaster, votre nouveau thérapeute, mais je vous en prie, appelez moi Gaster. Enchanté."
Renchérit - il, en souriant et en tendant sa main gantelée à sa nouvelle patiente. Celle - ci hésita, mais se leva et pris la main qu'il lui tendait pour la serrer cordialement. Le docteur lui sourit de plus belle.
"Suivez moi, je vous en prie. Voulez - vous quelque chose à boire pour pendant notre entretient ?"
La fille écarquilla les yeux. C'était bien la première fois qu'un de ses docteurs lui proposait cela. Après tout, elle avait un peu soif, et il faisait froid dehors, une boisson chaude lui ferait du bien.
"Un chocolat chaud, s'il vous plait, si possible..."
Marmonna la jeune fille. Gaster souri.
"Bien entendu, je pensais à en prendre un aussi. Installez vous dans mon bureau, je vais chercher nos boissons, je ne serais pas long."
Dit - il, en désignant son bureau. La jeune femme ne se fit pas prier, et s'installa dans un fauteuil confortable en face du bureau. Elle regarda autour d'elle. Le bureau était décoré de teintes de gris, et dégageait une ambiance très moderne, mais elle ne s'y sentais pas à l'aise. Elle avait l'impression d'être dans une maison d'exposition, comme à chaque fois. Elle entendis des pas se rapprocher, et vit le docteur arriver, sourire aux lèvres.
"Voilà. Ce ne sont pas les meilleurs, mais ils ne sont pas mauvais, venant d'une machine."
S'exclama t'il tout sourire. Est - ce qu'il pouvait au moins arrêter de sourire ? Sa tête ressemblait à un masque, elle en doutait. Elle le regarda, il semblait regarder quelque chose sur son ordinateur. Sans doute son dossier. Puis, il prit le verre en plastique contenant le chocolat, et se mit à le boire.
La jeune femme remarqua immédiatement les dents pointues du monstre. Au bout d'un moment, le monstre s'arrêta et lécha ses lèvres pour les nettoyer du breuvage. Sa langue était d'un violet foncé, et semblait faite de gelée. Etonnant, déjà qu'il est une langue, il semblait plutôt squelettique.
"Quelle sorte de monstre êtes vous ?"
Gaster cligna des yeux, surpris. La jeune femme le regardais avec intensité, attendant fermement une réponse. Il se remis à sourire.
"Je suis ce que les humains appelle communément une goule. Bien que je ne fonctionne pas pareil, je ne mange pas d'humains, bien sur. Mais mon espèce était une espèce prédatrice, c'est pourquoi ma stature et si grande, et que je possède des griffes et des dents pointues. Je comprends votre interrogation, je suis assez différent des autres espèces de monstres, et mon espèce est devenue très rare. Je suis le seul spécimen à ma connaissance."
Expliqua t'il, en montrant ses dents, et ses griffes, au travers de ses gants. La jeune femme, le regarda, l'air perplexe.
"Pourquoi votre langue est elle violette ?"
Les joues du docteur devinrent violettes elles aussi. La jeunette compris que c'était sa façon de rougir. Même si cela n'expliquait pas pourquoi il rougissait violet. Il gesticula avec ses mains, clairement gêné.
"Et bien... Ma magie est violette, donc ma langue aussi. Les monstres ne sont pas constitués de la même matière que les humains. Pour nous, c'est notre âme qui crée notre corps, et le maintient toute sa vie. C'est pourquoi nous devenons des cendres quand nous mourront, notre âme étant détruite, le corps ne peux pas se maintenir sans énergie et s'effondre, ne laissant que la matière matériel qui l'avait en lui, se résumant à un tas de cendre. Aussi, comme nous ne sommes pas matériels au mêmes titre que les humains, nous n'avons pas d'estomac, ou d'organes pour absorber la nourriture, alors c'est notre magie qui l'absorbe est en envoie l'énergie directement dans l'âme. Bien sur, nous pouvons manger de la nourriture humaine, comme ce chocolat que je vient de boire, mais le procédé est plus long, car il s'agit de convertir tous les atomes en information pure. Après, certaines espèces de monstres on une langue semblable à celle des humains ou des animaux, car l'information dans leur âme est faite ainsi, mais elle est constituée de magie, d'ailleurs, il m'arrive souvent de passer ma langue sur mes lèvres, je sens les odeurs et les gouts avec ma langue. Un peu comme les serpents, si je ne trompe pas."
L'humaine buvait ses paroles. Cela le fit rire.
"La magie est son fonctionnement à l'air d'être un sujet qui vous intéresse. Voulez - vous que je vous en explique plus sur la magie ?"
Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Elle hocha la tête. Gaster se racla la gorge.
"Et bien... Un monstre peut donner la forme qu'il veut a sa magie. La forme d'une magie peut définir la personnalité d'un monstre. Certains monstres, aussi, utilise la magie pour leur travail, comme la cuisine, par exemple, ou la construction. Mon domaine était les sciences. J'était le scientifique royal... Avant qu'Alphys soit nommée pour me succéder. J'aime manifester ma magie en mains."
Ses yeux, jusque la des petits points blancs, au centre de ses orbites(?) devinrent deux cercles violets, brillants. Puis, venant de nulle par, une main mauve, transparente, apparu à coté de lui. Elle était ornée d'un cercle parfait dans sa paume, et, la jeune ne pu s'empêcher de se demander pourquoi. Celle - ci fit un coucou en sa direction. Elle lui répondit, stupéfaite. Gaster sourit et renchérit :
"Ces mains m'étaient utiles pour mes expériences, je devais gérer beaucoup de choses à la fois, et je dois dire, que même maintenant, avoir un coup de main est d'une grande utilité."
La jeune femme sembla ennuyée, mais ne pu empêcher un petit rire. Il continua :
"En parlant de mains, je vous conseille de ne pas toucher à la magie d'un monstre. c'est une chose considérée très intime parmi les monstres, ou considérée comme une agression. La magie d'un monstre est directement connecté à son âme, et donc à la cumulation de tout son être. C'est donc un zone extrêmement érogène, et extrêmement réceptive à la douleur et... hum.. Au plaisir..." Fini t'il en rougissant.
Elle aussi rougit, mais c'était bon à savoir ce dit - elle, comme ça elle ne risquait pas de toucher une magie, juste par curiosité, et offenser un monstre sans le vouloir. Elle se dit qu'elle avait bien fait de ne pas tenter de toucher sa main magique, Car cela aurait résulté à une situation très gênante pour eux deux. Elle fit signe au docteur de continuer. Ce qu'il fit.
"Il est aussi possible pour un monstre, ou un humain, de sortir son âme, Mais seulement dans des circonstances très particulières, Par exemple, lors d'une confrontation. Les âmes des deux participants flottent à quelques mètres d'eux, et le but est de toucher l'autre avec des attaques physiques ou magique dirigée sur l'âme. La confrontation s'achève soit lorsque l'HP, donc l'énergie de l'âme tombe à 0 pour l'un des deux participants, l'autre, gagnant alors de l'EXP, ou des points d'exécutions, faisant monter son LOV, son niveau de violence. C'est une chose très grave, car l'EXP est en fait l'énergie magique de l'autre participant, et le LOV a rendu plus d'un humain et d'un monstre fou et assoiffé de sang. Bien sur, la confrontation peut aussi s'achever lorsque les deux participants n'ont plus envie de se battre, et se montrent de la pitié, en s'épargnant l'un l'autre."
Il s'arrêta, pour regarder si son interlocutrice avait tout compris. Lorsqu'elle lui fit signe de continuer, il lui sourit, et continua.
"Deux monstres se montrent aussi leurs âmes lorsqu'il veulent avoir un enfant, pour ce fait, ils prennent un morceau de leur âme, le fusionnent, et l'un des deux parents est choisi au préalable pour que son âme serve de "couveuse", permettant à cette petite boule d'énergie de devenir une âme. Lorsque celle ci est complètement formée, elle émet un signal à son porteur pour lui dire qu'elle est prête à sortir. A ce moment là, le porteur dévoile son âme, pour que cette nouvelle âme puisse sortir, et seulement là, l'âme dévoile l'apparence du monstre qui la possède. C'est un évènement incroyablement beau. Etant l'un des seuls docteurs du souterrain, j'ai pu y assister quelques fois. Le procédé est assez similaire à la naissance chez les humains, mais il se passe dans l'âme."
L'humaine en face de lui semblait rêveuse. Cela fit rire le docteur.
"Vous semblez vraiment intéressé par les monstres. C'est assez flatteur, en un sens. "
Il s'arrêta, et pris une gorgée de son chocolat, devenu bien tiède. La jeune femme, le voyant faire, l'imita. Elle se sentait un peu honteuse de ne pas avoir touché à sa boisson, elle qui pourtant l'adorais. Son docteur avait raison pensa t - elle, le chocolat était étonnement bon, même pour une machine.
"Hum... Après, comme les humains, les monstres peuvent ressentir du.. Désir.. Quand ils en ressentent, leur âme sort d'elle même... Pour nous, notre âme est un peu similaire à.. herm... Vos organes reproducteurs ? Le fonctionnement est à peu près le même, sauf qu'a votre différence, deux monstres créent un bébé s'il le désire profondément tout les deux..."
Gaster précisa, en regardant ses mains, se cachant du mieux qu'il pouvait dans son col roulé. La jeune ne pu s'empêcher de penser que son attitude était très mignonne. Trop mignonne.
"Voulez vous que je continue ?"
Questionna Gaster après avoir repris son calme. La jeunette hocha la tête.
"Oui. S'il vous plaît."
Gaster sourit en l'entendant parler. Même si ce n'était pas grand chose, pour lui c'était un grand pas en avant. Il continua :
"Il y a une dernière occasion ou deux personnes peuvent se montrer leur âme. C'est la plus importante. Le Lien. C'est quelque chose de magnifique. Je n'en ai vu qu'un seul à ce jour, c'est une chose qui arrive de moins en moins. Lorsque deux monstres sont totalement en symbiose, et qu'ils désirent tout les deux la même chose jusqu'au plus profond de leurs êtres, un lien se créé. Anciennement, cet évènement était plutôt appelé Alliance, ou Résonance des Êtres. Il est dit qu'en vivre un est l'expérience la plus intense et la plus heureuse qu'un être puisse vivre. Concrètement, les deux âmes fusionnent et tous les souvenirs et sensations des deux êtres se mélangent. Chacun ressens la vie de l'autre, et pendant un instant, ils ne font plus qu'un, littéralement. Ils fusionnent. Mais cela ne dure qu'un moment, et lorsque le Lien est noué, les deux âmes gardent la moitié de l'autre. Apparemment, les Noués reçoivent alors le pouvoir de manipuler la magie de l'autre équitablement, peuvent ressentir la présence de l'autre, et ainsi, savoir ou il est, et communiquer par la pensée, enfin, ça c'est une rumeur. La dernière Alliance connue était les anciens roi et reines des monstres. L'ancien roi est mort, sur le champs de bataille, pendant la guerre avec les humains, et la reine expira au même moment dans son palais. Un Lien ne peut être défait que par la mort de l'un des Noués, entrainant alors la mort de sa moitié. Il laissèrent le tout jeune Asgore de 150 ans à peine veiller sur tout un royaume."
Finit tristement Gaster. L'humaine sembla troublée
"Quelle âge avez vous, M. Gaster ?"
Gaster rougit. Personne n'avait jamais pensé à l'appeler ainsi.
"J'ai eu 1642 le mois dernier. Les monstres et les humains n'agent pas de la même façon. Mais je suis l'un des plus vieux monstres. J'ai à peu près le même âge que l'ex - reine Toriel et le roi Asgore. Je suis leur ainé d'à peu près une centaines d'années. Le plus vieux monstre étant Gerson, il aura 2045 ans dans quelques mois. Ce qui est très vieux pour un monstre. Il est une encyclopédie vivante."
L'humaine semblait déboussolée.
"...L'espérance de vie moyenne d'un humain est d'à peu près 80 ans..."
Murmura t'elle. Gaster ne pu s'empêcher de remarquer la tristesse dans sa voix.
"C'est parce que la matière vivante se ternit très vite. Les humains recommencent tous juste à avoir accès à leur magie. Comme je l'ai mentionné plus tôt, la magie est en fait de l'information pure, elle peut donc prendre la forme qu'elle veut. C'est en partie pour ça que les bébés monstres ne prennent forme que lorsqu'ils sortent de l'âme de leur couveuse. Ce qui est l'équivalent de l'ADN chez les humains est notre âme, et c'est pourquoi nous avons notre magie. Voilà pourquoi humains et monstres sont si différents. A vrai dire, d'après certaines théories, au départ, humains et monstres étaient pareils. Peut - être avions nous une forme similaire à celle des humains, même, mais un évènement à donné lieu à un embranchement dans l'utilisation des âmes ; l'espèce devenue par la suite les humains, et les animaux, aussi, j'imagine, n'a plus senti le besoin d'utiliser leurs âmes, et au fur et à mesure, finirent par devenir de plus en plus physique, l'autre espèce, devenue par la suite, les monstres, ressenti le besoin de s'en servir de plus en plus, jusqu'à ce que nous devenions une projection de notre âme elle même."
"Fascinant..."
Murmura t - elle.
"Cette évolution a fait payer un prix à nos deux espèces. Les humains, devenus de la matière vivante, vivent maintenant beaucoup moins longtemps, bien que les progrès considérables qu'ont fait votre médecine ont améliorer votre espérance de vie, et vos conditions de vie. Mais grâce à cela, si vous parveniez à atteindre votre âme et à vous servir de votre magie, comme les mages autrefois, vous pourriez augmentez vos espérances de vie bien au delà de ces 80 années. J'ai déjà vu certains mages atteindre les 1000 ans. Mais c'était il y a très longtemps... Avant la guerre, avait que vous oubliez notre existence est l'existence de vos âmes... Mais si vous y parveniez, au fur et à mesure des générations vous deviendrez de moins en moins corporels. C'est le prix qu'a payé notre espèce. Devenus moins corporels, les attaques physiques ne nous atteignent pas, ou nous font peu de dommages. Mais notre âme déjà occupée à nous donner notre magie, et à maintenir notre forme, a changé, et est devenue plus faible."
La jeune fille semblait troublée. Gaster inclina la tête, s'interrogeant s'il avait bien fait de lui dire que les humains pouvaient potentiellement débloquer leur âme, et leur magie. Elle devait penser que si certains humains l'apprenait, les conséquences sur les monstres pourraient être graves. Et c'est exactement ce qu'elle pensait. Gaster se racla la gorge, Pour avoir son attention.
"Bien sur, certains monstres peuvent facilement rivaliser, voir dépasser les capacités des mages. Ils sont devenus plus rares après ses années d'emprisonnement, mais ils sont tous très puissants. Il sont appelés Boss Monsters, mais on les appellent juste des Boss. Il y en a 9 à ma connaissance, Mais il est possible que je me trompe, je ne connais pas tout les monstres."
La rassura Gaster. La fille eu l'air de réfléchir. Gaster la laissa, et fini son chocolat, devenu glacial.
"Vous êtes un Boss, n'est - ce pas ?"
Gaster faillit s'étouffer... D'une manière ou d'une autre. Elle ne savait pas si les monstres éprouvaient le besoins de respirer.
"C - Comment savez - vous ? Vous n'êtes pas sensé le savoir jusqu'au moment ou vous entrez en confrontation - à moins qu'un monstre vous l'a dit, mais peu de monstres me connaissent et -"
"Je l'ai senti. Une aura très puissante se dégage de vous... "
Le coupa t-elle. Le monstre la regarda, éberlué.
"Comment avez vous fait ?"
Silence.
"Vous ne savez pas non plus ?"
Hochement de tête.
Gaster réfléchit. Peut être que sa connexion à son âme était plus forte que chez certains humains. Peut être cela avait il un rapport avec les épreuves qu'elle avait enduré. Il l'entendis soupirer.
Elle savait ce qu'il faisait. Il diagnostiquais. Il essayait de définir le pourquoi du comment elle avait senti sa magie. Bientôt il allait lui demander depuis combiens de temps elle savait ça, si elle avait senti ça sur d'autres monstres, voir pourquoi pas des humains, et après ça viendront les test, les médicaments pour la soigner...
"Je suis heureux que vous m'aillez parlé, que vous m'aillez posez des questions sur moi, et sur les monstres en général. Peut - être que mes explications vous on semblez longues, et peut - être vous on elles ennuyés, mais je suis tout de même heureux. Beaucoup de mes patients ne sont pas aussi curieux. Certains mêmes m'ont rejetés dès qu'il ont vu que j'était un monstre."
L'humaine le regarda, surprise. Puis baissa la tête.
"Les humains sont vraiment ignobles. Souvent, j'aimerais ne pas en être une..."
Marmonna - t - elle. Gaster sourit.
" Pas tous les humains, vous en êtes la preuve. Je dois avouer être heureux d'avoir pu parler de la magie avec un humain. Pour beaucoup d'entre vous c'est encore un domaine abstrait, et c'est compréhensible. C'est pourquoi je suis enchanté d'avoir pu vous en parler. "
Ce fut au tour de la jeune fille de sourire.
" C'est idiot. Je trouve que c'est un sujet passionnant, ça m'aide à comprendre mon entourage mieux."
Les yeux de Gaster s'illuminèrent.
" Vous avez des monstres dans votre entourage ? C'est fantastique ! Enfin... J - je veux dire que je suis content pour vous, et pour eux, connaissant le rapport qu'ont certains humains avec la magie et les monstres, je suis heureux d'apprendre que ce n'est pas une généralité. Certains humains que j'ai reçu disent s'intéresser aux monstres et vouloir les connaître mieux, mais ont tout de même peur d'aller dans des endroits fréquentés par des monstres. Puis - je vous demandez qui ils sont ? Le souterrain était plutôt petit, et je connais la majorité de ses habitant... Enfin - si cela vous rend inconfortable, je comprends, et je ne vous force pas à -"
Gaster fut coupé par le rire cristallin de la demoiselle. Il se stoppa net à ce son. Son rire était doux, délicat, comme le tintement d'une cloche, pareil à sa voix, le peu de fois qu'il l'avait entendu. Il priait, secrètement, à l'arrière de ses pensés, de pouvoir l'entendre plus. Ses prières furent entendues, car elle lui répondit :
" Non... Cela ne me gêne pas... C'est plutôt agréable de pouvoir parler d'eux... Ils sont les personnes les plus gentilles que j'ai rencontrés, à vrai dire, vous êtes tous un peu comme ça. Chaque fois que je croise un monstre, il me salue, même si je ne le connais pas, et vous faites ça avec tout le monde. "
Il sourit de plus belle. Elle les avait désignés comme personnes. Elle avait parlé d'eux comme elle parlerait d'humains.
" Il est vrai que nous avons une certaine joie de vivre, surtout depuis que nous sommes revenus à la surface. De savoir que des humains ne nous acceptent pas nous donne envie de leur prouver qu'ils ont tort de ne pas nous accepter, en leur montrant notre gentillesse. Cela a porté ses fruits, les humains qui ont étés assez courageux pour allez voir de monstres ce sont rendu compte qu'ils n'avait rien à craindre, à par leur propre peur. D'ailleurs, comment s'en passée la première fois que vous avez rencontrer un monstre ? Si cela ne vous gêne pas de me raconter, je suis assez curieux."
Elle rougit et tripota ses manches.
" Erm... A vrai dire, c'est idiot... C'était l'hiver d'il y a deux ans... J'ai vu ce monstre, que par la suite j'ai appris s'appelais Lesser Dog... Il essayait de construire des chiens en neige dans le parc, et... Disons que j'avais eu une mauvaise journée, et que... J'aime beaucoup le chiens et... J'ai juste... Eu très envie de le caresser, sa fourrure crème avait l'air tellement douce... Donc j'étais derrière lui, et je lui est doucement caresser la tête... Et... Erm... Son cou s'est allongé et il est devenu excité, et il a cassé son chien de neige... "
Gaster éclata de rire.
"Awww c'est trop mignon ! Erm... Désolée, c'est juste... J'imagine la scène et... Hum... Que c'est - il passé, ensuite ?"
Il dit, en rougissant de plus belle. Ce fut au tour de la jeune de rigoler, son rire caressant plaisamment les oreilles du docteur.
" Je me suis excusée, et lui ai proposé de l'aider à faire ses chiens en neige. Il a remué la queue et a trépigné sur ses pattes en aboyant. C'était plaisant. Même si il ne parlais pas, j'arrivais à comprendre ses expressions, et je savais qu'il me comprenait. On a déneigé presque tout le parc, en faisant nos chiens. Un autre monstre, Greater Dog nous avait rejoins entre - temps, il nous a beaucoup aidé, il est très fort. J'ai cru comprendre qu'ils étaient frères. Ensuite, la nuit a commencé à tomber, et j'ai commencé à avoir froid. Ils m'ont fait signe de les suivre jusqu'à un pub nommé Grillby's, tenu par un monstre élémentaire, Grillby, ou j'ai rencontré d'autres chiens, Doggo, Dogami et Dogaressa, et un autre monstre, qui avait l'air d'être composé de plusieurs monstres Endogeny, Il étaient tous si gentils, il m'ont laissé les caresser, ils avaient l'air d'aimer que je les caresse... Ensuite, Grillby m'a silencieusement demandé ce que je voulais, en me montrant le menu, et je lui ai dit qu'un chocolat chaud et des frites me ferait le plus grand bien. Doggo m'a ensuite proposé de les joindre pour une partie de bataille, j'ai gracieusement accepté. Je dois avouer ne pas être quelqu'un de très sociable, j'évite toujours les soirées et les fêtes, mais... Ils étaient tous si gentils... D'habitude les humains se jugent toujours entre eux, regardant leurs apparence, et fréquentant les personnes qui appartiennent à un groupe qui leur ressemble, auxquels ils peuvent s'identifier, mais là... Malgré ma façon de m'habiller, mon manque de maquillage ou de féminité, ils s'en fichaient... Sans doute parce que nous ne sommes pas de la même espèce, et que les critères de beauté varient certainement... Mais cela m'a fait tellement chaud au cœur... Nous avons tellement rigolé... Endogeny avait gagné la partie, mais je me fichais de qui avait perdu ou gagné, je me sentais... acceptée..."
Elle regardait ses mains, d'un regard rêveur, un sourire apaisé sur les lèvres. Gaster sourit à sa réaction. Après quelques instants elle leva les yeux vers le docteur, gênée.
"Pardonnez - moi, j'ai tendance à me perdre quand je parle d'eux... "
Gaster rigola, et lui sourit.
"Non, je vous en prie, cela me fait plaisir. Avez - vous eux d'autres contacts avec différents monstres ensuite ? Si ce n'est pas indiscret, encore une fois..."
Elle sourit et hocha la tête.
"Oui... en repassant par le parc le surlendemain il me semble, j'ai revu Lesser Dog, enfin, à vrai dire, il a couru vers moi en aboyant. Cette fois, nous nous étions juste promenés, et nous avions parlés, enfin... j'ai parlé, et ai lu les expressions de Lesser Dog. Je dois avouer m'être surprise moi même, ses émotions étaient plus facile à interpréter que je ne le pensais. Nous n'avions pas vraiment parlé pendant notre construction de chiens en neige. Il me posais des questions, je lui répondais et lui en posait à mon tour, ses réponses étaient des simples oui ou non, grognements et aboiements, mais j'ai aimé communiquer ainsi. Ensuite, la nuit à encore une fois commencé à tomber, et cette fois, je lui ai proposé d'aller chez Grillby, il a semblé surpris, mais a accepté. Ce jour là j'ai rencontré Sans, qu-"
"V-Vous connaissez Sans... ?"
La coupa le docteur. La jeune fille sembla surprise.
"Je suppose que vous aussi. C'est un ami ?"
Gaster baissa la tête, noyé dans le regret.
"N- non... C'est... Mon fils... Mais... "
Il baissa la tête, songeur. Il n'était pas prêt à avoir cette discussion. Surtout pas avec une patiente. Ce n'était pas lui qui avait besoin d'aide, mais sa patiente, et c'était son rôle de la lui apporter...
"Il va bien. Mieux que lorsqu'il était dans le souterrain. Il commence enfin à voir le bout du tunnel, et à croire en l'avenir."
Gaster releva la tête, surpris. La jeune fille portait un sourire bienveillant sur son visage. Après quelques instants, elle baissa la tête, l'air gênée.
"V-vous aviez l'air pensif, j'en ai interprété que vous étiez inquiet, et comme en presque deux ans il ne m'a jamais parlé de vous, j'en ai conclut que vous étiez peut être en conflit, ou que vous étiez parti, pour une raison ou une autre, enfin... Ce ne sont pas mes affaires... Mais ils vont bien... Sans travaille maintenant dans un laboratoire main dans la main avec des humains pour l'élaboration de nouvelles techniques de soins pour les humains et les monstres, il est souvent assez fatigué mais son travaille paye bien, et ses collègues sont supers. Papyrus a passé son permis, et a enfin eu la voiture dont il rêvait. Il a réussi le concours d'entrée d'une grande école culinaire l'année dernière, et il s'en sort merveilleusement bien..."
Gaster semblait agréablement surpris en entendant cela.
"M-merci... Cela fait si longtemps que... je n'ai pas communiqué avec eux... "
Une larme d'un lilas transparent roula sur sa joue. Il l'essuya et continua, l'air rongé de remords :
"J- je suis un père horrible..."
"Malheureusement, je ne peux pas vous contredire, ou vous l'affirmer, je ne connais pas vraiment la situation entre vous et vos fils... Mais vous vous inquiétez, vous vous en voulez, quoique vous ayez fait... Je pense que vous ressentez comme ils ressentent le vide que vous avez mis entre vous, n'est - ce pas... ?"
Exprima gentiment la jeune fille, sensible à la souffrance du docteur, qui était surpris par les paroles de sa patiente.
"J-je ne sais pas si je leur manque... Papyrus était si jeune... Je ne suis même pas sur qu'il sache qu'il avait un père..."
Dit - il, en mettant sa tête entre ses mains.
"Mais il en a un, vous... Sans doit se rappeler de vous, je pense qu'en revenant doucement vers lui, et en vous excusant, sans doute mettra t'il du temps, mais il vous pardonnera... Si vous n'étiez pas un père pour eu avant, c'est le moment d'en être un. Je peux comprendre que vous ayez peur qu'ils vous rejettent, et peut - être que Sans le fera au début, mais Papyrus ne le fera pas..."
Gaster l'écoutait parler, éberlué. Elle ne le connaissait que depuis à peine une heure, et déjà, elle essayait de l'aider. Il se demanda si cette jeune femme n'avait pas du sang de monstres dans ses veines... Il sourit, on sourire sincère et plein de reconnaissance, cette fois.
"M-merci... merci beaucoup... Ca me touche vraiment... C-c'est bête, c'est moi qui suis sensé vous aider, m-mais c'est vous qui m'avez aidé le plus, au final..."
Rigola Gaster.
"Je dois avouer que cela me convient... Peut - être que cela va vous sembler étrange, mais pour moi vous êtes plus humain que les humains avec qui j'ai communiqué dans ses conditions... Je veux dire, la relation patient/docteur. J'imagine que vous avez lu mon dossier... Et que vous savez que la vie n'a pas été très rose pour moi... Mais pourtant, vous ne m'avez pas posé de questions intrusives, sur mon passé dès la première séance, comme beaucoup ont fait. Beaucoup des docteurs que j'ai fréquenté m'ont donné cette impression de se considérer supérieure à moi, car ils ont fait des études, et que j'ai des problèmes qu'ils n'ont pas eu, et qu'ils ne peuvent sans doute pas comprendre, parce qu'ils sont aveuglés par eux mêmes... J'ai beaucoup apprécié parler avec vous... Vous n'êtes comme aucun docteur auquel j'ai été confronté, et je pense que c'est en échangeant comme nous l'avons fait, que nous pourront progresser tous les deux, petit à petit... si bien sur cela ne vous dérange pas."
Admit - t - elle. Le docteur sembla enchanté.
"C- c'est ainsi que je travaille, usuellement. Je partage avec mes patients, et nous avançons en créant des liens... Même si je dois avouer ne jamais avoir abordé un sujet aussi... Personnel... Avec aucun de mes patients... Et d'ailleurs j'en suis désolé."
La jeune fille rigola.
"Vous n'avez aucunement besoin de vous excusez, tout le monde à des problèmes, je suis heureuse si j'ai pu vous aider avec les vôtres. de plus, Sans est mon ami. Si je peux l'aider à retrouver quelqu'un d'aussi important qu'est un père, je suis plus qu'heureuse de le faire. "
Gaster sourit honnêtement.
"Vous êtes une personne emplie de gentillesse. Echanger avec vous a été un réel plaisir."
Elle rigola, son rire si plaisant pour le docteur.
"J'imagine que cela veux dire que notre rendez - vous touche à sa fin. Pour une fois, je n'ai pas vu le temps passer, moi qui d'habitude compte les minutes... J'ai été enchanté de pouvoir parler avec vous. J'imagine que je dois remerciez votre collègue Cydione."
Le docteur rigola.
"J'imagine oui et - Oh ! Il est déjà 17:30 ? j'aurais du commencer ma prochaine entrevue il y a une demi - heure..."
La jeune femme rougit.
"O-oh excusez moi... Je ne pensais pas que je parlerais si longtemps..."
"C- ce n'est pas grave, vraiment, d'habitude je suis toujours en avance, et mon prochain patient est très compréhensif. Et de plus, c'est moi qui n'arrêtais pas de bavasser."
Expliqua furtivement Gaster, voulant éviter que sa patiente ne se blâme.
"Très bien, mais tout de même, présentez lui toutes mes excuses. Pour notre prochain rendez vous... Est - ce que même heure, même jour la semaine prochaine est possible... ?"
Gaster regarda furtivement son ordinateur.
"Oui oui, c'est parfait. J'attendrais notre prochaine entrevue avec impatience, mademoiselle ____. Faites attention à vous sur le retour, et passez une excellente soirée."
Dit - il, la raccompagnant à la porte du bâtiment, et lui offrant une poignée de mains, une nouvelle fois. Elle approcha à sa suite, et accepta sa main, en lui offrant sa main en retour. seulement maintenant, elle remarqua à quel point sont nouveau docteur état grand. Elle lui arrivait seulement aux cotes.
"Moi aussi, merci et excellent soirée à vous aussi, passez une bonne semaine."
"Merci"
Lui dit - il, en lui ouvrant la porte. Après un dernier regard, peu être un peu long, Gaster se dirigea vers la salle d'attente qu'il trouva vide, et se rappela ensuite que son patient avait appelé le matin pour annuler. Il se facepalma.
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