PDV Kevin :

Cette fille m'a vraiment étonné. Sortir ça, comme ça, calmement !

Nous marchons toujours, et le soir commence à tomber. J'ai appris qu'elle n'a pas de nom, ce qui m'a révolté : comment peut-on vivre sans nom, presque sans identité ? Je lui ai promis de lui en trouver un. Elle m'a raconté son histoire, et je lui ai raconté une partie de la mienne : il y a certaines choses qu'on ne dit pas facilement... Elle est sympathique, et elle sait beaucoup de choses pour son âge : elle m'a dit qu'elle adore lire.

J'ai vraiment mal, et l'impression que les griffes d'un monstre me déchirent la poitrine, mais je ne lui ai pas dit.

Nous marchons maintenant en silence, quand soudain nous apercevons des lumières au loin, et nous nous regardons en souriant ; cette place est un endroit pour acheter des chevaux et vivres pour le reste du voyage. Nous avons décidé d'un commun accord ne pas dormir ou manger dans les différentes agglomérations que nous trouverons : nous sommes quand même facilement repérables.

Nous achetons plusieurs sacs, des vivres et des chevaux rapides et endurants. Quand nous finissons il fait noir, nous décidons donc de nous installer dans une forêt touffue repérée avant.

Avant de nous endormir à la belle étoile, je sens ma tête tourner et j'ai très chaud : je soulève lentement les lambeaux de mon haut, puis le bandage de Menes. J'ai l'impression que mon cœur bat en même temps que la plaie, et vraiment ça me torture. Je remets tout en place, délicatement; chaque toucher m'arrache un halètement de douleur. Ce n'est pas le moment, on a déjà assez de problèmes comme ça, je pense.

Je tente de m'endormir en grimaçant.

Puis je tourne mon regard vers la respiration régulière a coté de moi :

Tiens, Mia, ça lui irait bien.

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Les gens. Les gens les gens les gens les gens.

Qu'en pensez-vous, de ce chapitre particulièrement ENNUYEUX ?

Merci de lire, it's cute. I love you all. Plus, with the covid-19, be safe !