1-triste réalité

PS: l'histoire de base est en anglais et ne m'appartient pas. Je l'ai juste traduite et je me suis permise de la reecrire en detaillant l'environnement et les émotions pour plus de compréhension (biensur j'ai ajouté des scènes et dialogue à ma sauce mais une partie n'ai pas de moi)

En espérant quand même que cela vous plaise.

{PDV CATRA}

« Catra, dépêche-toi ou tu vas être en retard ! »

Je grognai en me retournant dans mon lit, tentant de repousser le moment inévitable.

« Qu'est-ce que je t'ai dit ?! »

Je levai la tête pour voir ma mère s'approcher de moi, une ceinture à la main. Instantanément, je reculai, me collant contre le mur, les yeux écarquillés de terreur.

Non, s'il te plaît...

Je fermai les yeux aussi fort que possible, attendant que quelque chose se produise, que la douleur tombe. Mais rien ne vint.

« Bien... » dit-elle avec un sourire froid en voyant mes yeux s'ouvrir lentement.

Elle quitta la pièce, me laissant tremblante et terrifiée. Je pris une profonde inspiration, essayant de calmer les battements frénétiques de mon cœur.

Aucune adolescente ne devrait être réveillée de cette manière...

Je sortis finalement de mon lit, sentant le froid mordant contre ma peau nue. Mes oreilles félines se baissèrent légèrement alors que j'enroulai ma queue autour de mes jambes pour me réchauffer, me serrant contre moi-même.

« Un nouveau lycée... De nouvelles têtes... Génial, vraiment génial, » marmonnai-je, pleine de sarcasme et de ressentiment.

Je m'habillai rapidement, enfilant un jean et un t-shirt avant de sortir mon sweat à capuche du placard. Je me dirigeai vers la salle de bain, attrapai ma brosse à dents pour m'occuper de ma toilette matinale, me brossant aussi ma tignasse épaisse avec difficulté.

« Pourquoi mes cheveux sont-ils toujours aussi emmêlés ? » soupirai-je en tirant sur les nœuds.

Après m'être préparée, je descendis, attrapant mon sac à dos posé sur le canapé avant de sortir de la maison sans jeter un coup d'œil à la cuisine. Je savais que rien ne m'attendait pour le petit-déjeuner. Fouillant dans la poche avant de mon sac, je sortis quelques pièces.

« Allons au café, » soupirai-je, résignée.

Les rues de ma petite ville étaient encore calmes à cette heure matinale, un silence pesant régnait, à peine troublé par le bruissement des feuilles sous le vent. Mes oreilles captèrent le moindre bruit ambiant, ce qui me fit réaliser à quel point cette ville m'était étrangère, tout comme les gens qui l'habitaient.

Je sortis mon téléphone et mes écouteurs, mettant ma playlist préférée pour m'isoler davantage du monde extérieur. Je tirai ma capuche sur ma tête, cachant mes traits félins tout en fredonnant doucement les paroles de la chanson.

« We've been way too out of touch... » chantonnai-je avec une pointe de nostalgie, avant que quelqu'un ne me bouscule, me projetant violemment au sol. La douleur traversa mon corps comme un éclair.

« Fais attention, » grogna une fille dont les cheveux me firent penser à des frites blondes.

Je serrai les poings, sentant mes griffes pointer sous l'effet de l'énervement, avant de les rétracter en voyant un garçon blond se pencher vers moi.

« Désolé pour elle, est-ce que ça va ? » demanda-t-il avec une inquiétude sincère dans le regard.

Je pris une profonde inspiration pour calmer la colère qui grondait en moi.

« Ça va, » répondis-je en me relevant lentement, ma queue se balançant légèrement, signe de mon agitation.

« Tes yeux sont vraiment cool, » dit-il avec un sourire chaleureux.

Personne ne m'avait jamais...

« Pour une fille bizarre, maintenant on y va Kyle, » lança la fille d'un ton acerbe en tirant le garçon par le bras.

Ils partirent, me laissant là, tandis que je ramassais mes affaires en me dirigeant vers le café. Je n'avais vraiment pas besoin que quelqu'un me mette en rogne de bon matin.

En entrant dans le café, je retirai un de mes écouteurs et me dirigeai vers le comptoir, consciente des murmures qui se propageaient autour de moi. Je savais ce qu'ils disaient, je les avais déjà entendus des dizaines de fois : que j'étais bizarre à cause de mes yeux félins, que personne ne me ressemblait, pas même mes parents. Je me blottis encore plus sous ma capuche en arrivant au comptoir, évitant les regards.

« Votre commande, mademoiselle ? » demanda la femme derrière le comptoir avec un sourire professionnel.

« Un café et un sandwich, s'il vous plaît, » répondis-je.

« Ça fera 3,57 $, » dit-elle en me regardant, attendant que je paie.

Je fouillai dans ma poche, mais une vague d'angoisse monta en moi en découvrant que je n'avais que 2 $.

Merde...

Je sentis mon cœur s'accélérer, la panique montait alors que je ne savais pas quoi faire. Comptant désespérément mes pièces, je réalisai que je manquais de quoi payer. Mon regard se posa de nouveau sur la femme au comptoir, mais elle avait déjà disparu.

« Euh, vous n'avez pas besoin de mon argent ? » demandai-je, confuse, en la voyant préparer ma commande.

« Une dame vient de payer pour vous, » répondit-elle en désignant la porte d'entrée.

Je me retournai, apercevant seulement une silhouette blonde portant une veste et des talons rouges quitter le café. Je n'avais pas eu le temps de la remercier, mais de toute façon, j'étais déjà en retard pour ce foutu nouveau lycée où ma mère m'avait inscrite.

« Voilà votre commande, mademoiselle. Passez une bonne journée, » dit la femme en me tendant mon café et mon sandwich, avec un sourire qui semblait tout sauf sincère.

Je ne supportais pas cette fausseté, alors je quittai rapidement le café, en sortant mon sandwich de son emballage tout en marchant vers l'école. Le goût du café chaud sur ma langue me réconforta un peu, un doux ronronnement me vint alors que je savourais ce petit moment de paix.

« J'en avais vraiment besoin, » murmurai-je en regardant mon gobelet, les épaules se détendant légèrement.

Je sortis mon téléphone pour vérifier l'heure.

8h27.

« Merde ! Je vais être en retard ! » m'écriai-je en rangeant précipitamment mes écouteurs dans mon sac à dos.

Avec le sandwich dans la bouche et le café dans la main, je me mis à courir en direction de l'école. C'était un véritable défi d'essayer de courir avec un café brûlant dans une main et un sandwich pendant de ma bouche. Une fois arrivée à l'entrée du bâtiment, je soufflai de soulagement, engloutissant rapidement mon petit-déjeuner tout en buvant la fin de mon café.

Le couloir était désert... Les cours avaient déjà commencé. Je sortis mon emploi du temps, cherchant la salle 19.

Où est-ce que ça peut bien être ?

Je me mis à chercher frénétiquement la salle, mes oreilles se redressant à l'affût du moindre indice. Mais, après plusieurs minutes à errer dans les couloirs silencieux, je me rendis compte que je m'étais perdue dans ce labyrinthe de couloirs froids et anonymes.

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