Chapitre 23
Salut Hugo,
depuis ce samedi soir, j'arrête pas d'y penser.
J'essaie d'oublier, de penser que se torturer l'esprit pour toi c'est complètement idiot, parce que je n'ai même pas eu le temps de goûter à tes lèvres.
Et tu vois le truc improbable comme tu l'a dis, c'est que en deux mois, t'as changé ma vie toi aussi. C'est dur, vraiment de te savoir aussi loin, de ne pas pouvoir embrasser chaque millimètre de ta peau, mais savoir que nous ne sommes rien, c'est encore pire.
Tu sais, Hugo, je t'aime. Je te l'ai répété plus de cent fois, lors de ces soirées passées sur skype. Je t'aime réellement, et ça me fais peur. Parce que t'es le seul m'avoir fait l'oublier.
Que suis-je sans toi?
T'es mon soleil, tu m'as rendu folle d'amour pour toi.
Je t'ai confié mon coeur, je t'ai donné les quelques bouts de ce truc qu'on appelle l'amour. Je t'ai offert mon espoir, et mes étoiles. Tout s'est éteint.
Hugo, je peux pas, je peux plus. J'ai l'impression que sans toi, mon monde ne tourne plus.
J'aimais bien tes réflexions perversses à la con qui me faisait sourire, j'aimais bien t'entendre dire que j'étais belle. J'adorais lire tes "je t'aime".
Tu me manques, tu me manques et c'est indéniable, je suis profondément amoureuse de toi. J'ai eu des moments de doute, des moments de faiblesse.
Mais le problème, c'est que je n'ai cessé de t'aimer à aucun moment.
J'ai toujours eu peur de te perdre. Voilà chose faite.
Mais je ne pourrais jamais oublier tes mots, tes sourires qui ont fait bondir mon coeur plus d'une fois. Le truc, c'est que j'ai l'impression qu'on vient de m'arracher un truc, et que cette sensation deux fois en une semaine, ça tue.
Je nous imaginais, lors de notre première rencontre. Amoureux comme jamais. Je me voyais pleurer de bonheur, et c'est naïf d'y croire comme ça.
C'est naïf de placer tous ses espoirs en un amour qui n'a jamais était écrit. Pourtant je n'ai cesser d'alimenter cet espoir.
Le résultat, aujourd'hui il est là.
"fuis moi je te suis, suis moi je te fuis."
Le résultat, c'est que chaque jours, chaque minutes, chaque secondes, je ne vais cesser de penser à toi, à tes mots, à tout ce qui me manquera dans nos discussions.
Alors, Hugo, je pensais écrire sur toi que t'étais la personne la plus incroyable, parce que tu fais mon bonheur, sauf qu'aujourd'hui, ce que j'écris sur toi, ce n'est pas ça.
Ce que j'écris, c'est une douleur qui ne veut qu'exploser. Et cette douleur, elle se forme en deux petits mots.
Deux petits mots qui me brisent le coeur :
Salut, Hugo.
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