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Tout le monde courait dans tout les sens. La journée avait à peine commencé ce matin que je n'en pouvais plus. La maison avait été soigneusement décorée pour l'occasion. L'argenterie avait été sortie, les plus belles assiettes aussi. Luciole, la future femme de Monsieur Alec était arrivée ce matin. Je ne l'ai pas encore vu mais d'après Ambre, l'autre domestique qui travaille ici, elle est vraiment jolie et gentille. Il était 19h et les membres de la famille de Luciole commencèrent à arriver l'un après l'autre, ils avaient sorti le paquet pour cette pauvre réunion familiale à mon goût, certains étaient beaucoup trop habillés alors je n'osais même pas imaginer ce qu'ils allaient mettre pour le mariage. Je me regardais une dernière fois dans la glace de l'armoire et je souriais devant le résultat, puis je me rendus compte que ce n'était rien d'extraordinaire car chaque jour depuis que j'étais arrivée à l'Institut, je ne portais que des robes et des jupes qui m'arrivaient au niveau des genoux, dieu merci on avait changé cette règle qui nous obligeait à porter des robes longues jusqu'à la cheville. Pour être honnête, j'ai toujours beaucoup aimé le maquillage et les bijoux, ça m'a toujours beaucoup plus, mais comme la règle n°5 m'obligeait à ne pas porter des bijoux, je faisais avec. J'ai toujours voulu aller à l'école, avoir un petit ami à 16 ans, se faire larguer ou même se faire tromper, que ma mère me console alors que je mange une glace et que ma meilleure amie traite mon ex de tout les noms pour essayer de me faire rire et aussi aller au bal de fin d'année pour perdre sa virginité. Je soupirais, mais la vie on a décidé autrement pour moi cependant tout ça m'a rendu encore plus forte, j'ai appris à faire avec, à me contenter de ce que j'avais, ça m'a donné la force d'avoir des rêves et je compte les réaliser. Personne n'a jamais réussi à me faire abandonner, quand j'ai une idée en tête, je fais toujours tout pour arriver jusqu'au bout. Je me souvenais que ma mère me disait que j'avais été une bénédiction dans leur vie et que mon père me disait qu'il fallait toujours que je me batte sans relâche tant que je n'avais pas atteint mes objectifs. J'essuiais la petite larme d'émotion qui perlait au coin de mon œil et me décidait à sortir pour continuer à vivre ma vie.

La résidence des Ross et nos chambres ne se trouvant pas dans la même bâtisse, je traversais la cours pour la rejoindre.

- D'accord, très bien, je vais essayer.....Ok!...t'es fou ne fait pas ça....tu connais les femmes, des vrais plaies...il ricana....d'accord à plus.

Je l'observais malgré moi, il était vraiment séduisant. Il portait une chemise bleu de nuit avec un pantalon classique noir. Il avait une montre sur son poignet gauche et n'avait même pas pris la peine de discipliner ses cheveux en bataille. Il était sexy, je devais l'avouer. Il sembla lui aussi m'observer. Je me sentis gêné et banal, il avait surement voir mieux. Je portais une longue robe belge affreuse qui m'arrivait aux genoux, mes cheveux étaient ramenés en un chignon stricte, je ressemblais à ça tout les jours.

Personne ne parlait, juste le bruit des invités qu'on entendait depuis ici qui résonnait. On s'observait tout simplement. Je ne savais même plus où me mettre. Je regrettais même de mettre arrêtée tout à l'heure quand il était au téléphone.

- Votre nez va mieux ? Il fourra ses mains dans les poches de son pantalon et marchait dans ma direction.

- Oui Monsieur, il ne me fait même plus mal, merci !

- Pourquoi merci ?

- Parce que vous avez pris la peine de me demander comment allait mon nez. Et aussi félicitations pour le mariage de votre frère ! Dis-je d'une voix sincère.

- Ne m'appelez pas Monsieur, j'ai l'impression de prendre un coup de vieux, au bureau tout le monde m'appelle déjà comme ça, c'est suffisant.

- Comme vous voulez Mon...

Il posa son index sur mes lèvres et je reculais immédiatement.

- Rose...vous m'intriguez énormément et j'aimerais apprendre à vous connaître.

- Mais pourquoi ? Je ne suis qu'une domestique ici, c'est sûrement pas de la campagnie qui vous manque.

- C'est vrai. Il se gratta la nuque. Quelque chose m'attire chez vous.

Mon cœur rata un battement, est-ce que je venais vraiment de bien entendre. Il m'avouait vraiment que je lui plaisais?

- Je...je ne sais pas quoi dire. C'est vraiment gentil mais ce n'est pas bien...

- Pourquoi ? Vous parlez comme si on était de la même famille et qu'on commettait l'insecte.

- Qui ça on ? Je ne vous ai jamais dit que vous me plaisais.

- Pas la peine vos yeux parlent pour vous. il souria content d'avoir pu me faire taire.

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Bonjour à tous ! Comment allez vous ? Voici le chapitre 7, j'espère qu'il vous a plus, si c'est le cas n'hésitez pas à appuyer sur la petite étoile pour me le faire savoir !

Franchement je vous adore, pour tout vos petits mots gentils qui m'encouragent énormément, pour vos votes et commentaires ! Vous êtes les meilleurs ! Bon dimanche à tous !

Bisous ❤️

Croireennous

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