thirty-two
Vendredi 22 Décembre 2017.
Appartement de Mirana, Paris, 9H30.
Mirana.
Je soupire et m'étire, avant d'attraper mon téléphone et de l'éteindre.
C'est pas une vie de se lever aussi tôt en vacances.
Je zappe le petit déjeuner et pars directement sous la douche, avant d'enfiler une robe bleu nuit longue.
Je me fais deux tresses collées à ma tete et souris à mon reflet dans le miroir.
from : me
putain je stress à fond
from : lay ta vie🏃🏽
tqt bebs ca va bien se passer, tes parents vont l'adorer
from : lay ta vie🏃🏽
qui ne ship pas miranar attend
from : me
les groupies de neymar mdrrrr
from : lay ta vie🏃🏽
faut que je te laisse aller buena chanca
from : me
buena suerte (putain t'es nul)
Je souris, souffle un coup, et sors de mon appartement.
***
C'est au moins la troisième fois que je toque mais mon copain semble décider à ne pas vouloir m'ouvrir.
Je tape une nouvelle fois un peu plus fort, et cette fois la porte s'ouvre.
Mais ce n'est pas Neymar derrière celle-ci, mais Davi, en pleure.
Je le prends dans mes bras.
« - Qu'est ce qu'il y'a mon ange ?
- C'est, c'est Papa et Maman, ils, ils... »
Il re-fond en larme et en tendant l'oreille, j'entends effectivement des éclats de voix.
« - J'aime pas les voir comme, comme ça. En plus c'est ma faute.
- Mais non bébé. Tu sais, les grandes personnes ne sont pas d'accord. Et si ta maman crie c'est parce que ton papa a du mal à entendre des fois. »
Merci Orelsan pour tes disquettes.
« - Je vais aller leur demander de parler moins fort. En attendant, tu me sers un verre d'eau ? »
Il acquiesce et se frotte les yeux avant de se diriger vers la cuisine.
Pendant ce temps la je file au premier étage.
Je rentre sans toquer et Neymar arrête d'hurler.
La mère de Davi est au bord des larmes.
« - Donc c'est elle ta nouvelle pute ? J'espère qu'elle durera plus longtemps que la dernière.
- La dernière... Attends du coup tu parles de toi la ? »
Son visage se déforme sous la tristesse et je sens qu'elle va exploser en larme.
Je me sens tout de suite coupable.
« - Excuse moi c'est pas ce que je voulais dire. Heum... »
Un blanc gênant s'installe.
« - Désolée. Moi c'est Mirana.
- Carolina, dit-elle en baissant la tête. »
Je regarde Neymar.
Il me fait un sourire mais je sens qu'il est énervé.
« - Je vais y'aller. »
Elle sort de la pièce, et je l'entends dire à Davi qu'ils doivent y'aller. Le petit demande à dire au revoir à son père, mais Carolina refuse.
La porte claque peu de temps apres et Neymar passe une main dans ses cheveux avant de soupirer et de s'asseoir.
Je m'assois à côté de lui et pose ma tete sur son épaule.
« - T'es magnifique Mirana.
- Merci beaucoup. Qu'est ce qu'il s'est passé ? »
Il soupire.
« - Carolina et moi c'est toujours comme ça. Un tout petit truc et ça part en embrouille démesurée. Tu sais, j'ai perdu ma virginité avec elle.
- Jure la première fois ta coucher avec une meuf elle est tombée enceinte. »
Il rit doucement.
« - C'est fou hein. Bref j'étais sous archi bourré. Et voilà. On se chauffait en soirée, on se connaissait depuis 2-3ans, c'était une bonne pote à moi. Et elle est tombée enceinte. Au début j'ai ete hyper paniquer. Puis...
- Puis ?
- Promets de pas te foutre de ma gueule.
- Jamais Ney, faut pas que tu penses ça. »
Je lui souris et caresse doucement son bras.
« - J'étais au brésil et je suis allé dans l'église de mon enfance. J'ai demandé à Dieu qu'il m'envoi un message, une aide. Et la j'ai entendu un bébé pleurer. J'ai vu ça comme un signe tu vois. »
C'est un peu con mais bon c'est mignon.
« - Je comprends.
- Bref nos relations sont invivables. Tout le monde me casse les couilles en ce moment Mirana. J'en ai marre de la France. Mon pays me manque. Je crois que je reste ici que pour toi.
- Quoi ?
- Je t'aime. Vraiment. Jveux dire, j'ai jamais vraiment etait amoureux. Tout ça l'amour jmen foutais. Mais la, quand je suis avec toi j'ai l'impression que je pourrai tout supporter. Il pourrait m'arriver toute les merdes du monde, jserai heureux si t'es à mes côtés. J'aime bien le club, jme sens bien mais c'est pas comme à Barcelone. Et toi t'es la dans tout ça. Tu te rends pas compte mais tu m'aides énormément. »
Je baisse la tête.
« - Je crois qu'on m'a jamais dit un truc aussi beau.
- Tu mérites qu'on te dise toute les belles choses du monde. »
Je relève ma tete et comtemple son visage.
Il joue avec mes tresses et semble détendu.
« - Tu dois me trouver con à dire ça.
- Pas du tout. Je suis extrêmement touchée. Je sors d'une relation qui s'est mal terminée. Mais avec toi je me sens bien. J'ai plus de confiance en moi, j'aime tout ses trucs qu'on fait ensemble. Et je t'aime toi. »
Je le vois faire un grand sourire, et cette vision me donne chaud au cœur.
« - C'est que le début à Paris. Puis la c'est l'hiver, il fait moche, tout le monde est déprimée. Il faut pas baisser les bras. T'es une personne forte, c'est qu'une mauvaise phase. Pour Carolina, c'est simple, elle est amoureuse de toi.
- Amoureuse ? Tu délires.
- Elle est tombée amoureuse de toi quand vous étiez jeunes. Vous avez eu un enfant donc dans sa tete elle s'est dit que vous alliez former une famille. Sauf que non. Et maintenant elle est tout le temps énervée contre toi. »
Il ne repond rien et s'allonge sur le lit.
Je me glisse à ses côtés et il m'entoure de ses bras.
« - Des fois j'aimerai juste retourner au brésil et reprendre ma vie d'avant. Quand je jouais dans la boue au foot avec mes potes.
- Faut que tu arrêtes de regarder tout le temps le passé. Si t'étais pas venu à Paris tu m'aurai pas rencontré. »
Il sourit et je me redresse, avant de venir me mettre sur lui.
Je lui embrasse le cou et il me prends par les hanches afin de me pousser.
Je fais la moue et il sourit.
« - On a rendez vous à midi chez tes parents.
- Viens on annule tout, on passe la journée tout les deux. »
Il caresse ma joue avant de se lever.
« - Deja que tes parents m'aiment pas, jvais pas en plus annuler leur repas. »
Je me lève à mon tour et passe mes bras autour de son cou.
Ses mains se mettent automatiquement sur mes hanches et je souris.
« - Pourquoi tu dis ça rooh.
- Parce que ils m'en veulent de réquisitionner leur fille le 24.
- J'allais pas passer éternellement le réveillon avec eux.
- Moi je veux passer éternellement le réveillon ave toi.
- Quelle matinée pleine d'amour.
- J'avoue ça fait longtemps que ta pas dit un truc con.
- Je t'emmerde sale portos. »
Il ris puis pose ses lèvres sur les miennes.
« - Let's go RER.
- La classe. »
______
ME SUIS PAS RELUE
JU CREVÉE
LAISSEZ VOS AVIS VRAIMENT
JE VEUX ME RÉVEILLER ET VOIR VOS COMS
MÊME 1 "oh mdrrrr" ME SUFFIT
SI 1 JOUR JE PERCE QUE VOUS DITES "je lis dps tes 16k" BH JLE SAURAI JMS PRCQ VOUS COMMENTIEZ PAS À CETTE ÉPOQUE
sinon jvm fort du gros miranar goal sur ce chap hihi
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