Dimanche 11 Février 2018
Appartement Leeron, Paris, 14H03.
⚠️⚠️⚠️⚠️Léa

« - Vous êtes bien sur le répondeur de Mirana Rodriguez, je ne- »

Je raccroche et soupire.

« - Alors ?, me demande Cameron, elle répond toujours pas ?

- Je vais la buter. »

J'enfile ma veste en jean et attrape mon trousseau de clés.

« - Tu vas où Léa ?

- Chez Ana.

- Comme ça ? Bébé y'a de la neige t'es folle ou quoi. »

Je souris.

« - T'inquiètes le froid je connais.

- Bien sur.

- Bon j'y vais bye on se tient au courant. 

- J'espère qu'elle va bien quand même.

- Elle va mal, ça c'est sur. »

Cameron soupire et je sors de mon appartement pour rejoindre le froid parisien.
Je grimace en voyant de gros flocons tomber.
Mirana adore la neige, et si elle avait été la, je me l'imagine très bien en train de courir comme une gamine en criant "JE VEUX TROP EMBRASSER QUELQU'QUN DANS LA NEIGE LÉA !".

Je m'assois à l'arrêt de bus en prenant mon téléphone.
Je vais dans mes contacts et appelle Kurzawa.
Les potes d'Ana sont les miens.

Il décroche au bout de la deuxième tonalité.

« - FERMEZ VOS GUEULES JE SUIS AU TEL ! Allô ?

- Layvin, c'est Léa.

- Oh. FERMEZ LA C'EST LÉA ! »

Le silence se fait.

« - Est ce que Mirana est venu travailler ces derniers jours.

- Non. Pas depuis la dispute avec Neymar.

- Et lui il est la ?

- Ouais mais il évite tout le monde. Même Dani. C'est archi tendu, comme le string d'Unai. »

Je ne peux m'empêcher d'exploser de rire.

« - C'est quoi ça ?

- Enfaite, même Unai est véner. Neymar joue hyper mal aux entraînements, au match contre Toulouse il a été hyper solo. Il parle à personne. Du coup Emery est archi dans le mal.

- Je vais aller voir Mirana. Depuis la fête moi aussi j'ai aucune nouvelle d'elle.

- EMBRASSE LA DE LA PART DU PSG LES BESTS ! »

Je n'ai absolument pas reconnu la voix, mais je répond oui et je raccroche.

***

Je tape contre la porte pour la cinquième fois.

« - TA RACE MIRANA TU M'OUVRES C'EST COMPRIS ? »

Aucune réponse.

« - LA VÉRITÉ TU M'OUVRES PAS, JE- »

La porte s'ouvre à ce moment la, sur une Mirana en piteux état.
Ses cheveux sont gras, elle n'a pas du se laver depuis la fête.
Son maquillage de lundi est resté aussi, et lui a fait de petits boutons très disgracieux.
Ses yeux sont rouges, elle a du passer la semaine à pleurer, et elle porte un maillot de Neymar.

« - Viens la, dis-je en lui ouvrant mes bras. »

Elle vient se blottir contre moi en se met à sangloter.
Elle pue vraiment, mais je ne dis rien, par peur de la vexer.

« - Léa, il, il veut plus me voir ! Je, je l'aime tellement. C'est l'homme de ma, de ma vie ! »

Je soupire.
J'ai entendu le même discours quand Tom l'a trompé.

« - Déjà, on va rentrer. Je vais te faire du thé. Et toi tu vas aller prendre une douche. Et je t'interdis de mettre ce maillot. D'ailleurs, je t'interdis de mettre N'IMPORTE quel maillot de Paris. Reste avec ton Réal de merde.

- 5-2, dit-elle en reniflant. »

Je souris pendant qu'elle va dans sa salle de bain.
Si triste soit elle, ce n'est pas un cas de force majeur.
Elle a quand même regarder le match de samedi.

J'entends l'eau couler et je prépare le thé.
10 minutes plus tard, elle sort, cheveux mouillés et vieux sweat nike sur le dos.
Elle porte aussi un jogging noir.

« - On est pas mieux propre ? »

Elle hausse vaguement les épaules et je souris.

« - Qu'est ce qui s'est passé depuis que t'es partie en courant de la fête ? »

Elle se ronge les ongles et je lui tape sur la main.

« - Arrête ou je te coupe les doigts ta race.

- Je suis partie. Je suis rentrée. J'ai pleuré.

- Le lendemain ?

- Je l'ai appelé. Il n'a pas répondu. Je lui ai envoyer une dizaine de messages. Et voilà ce qu'il m'a répondu. »

Elle sort de sa poche son téléphone et me le tend.

from : me
ney, si tu savais comme je m'en veux

from : me
oui j'étais pas avec toi à ce moment la, mais tu as raison, j'aurai du te le dire

from : me
je passe mes journées  pleurer neymar, ne m'ignore pas je t'en supplie

from : ney👫
arrête de m'harceler

from : ney👫
j'avais de l'attirance pour toi et je l'ai pris pour de l'amour

from : ney👫
je ne veux pas d'une fille qui couche à droite à gauche et qui se met avec moi pour de l'argent

from : me
si tu savais ce que j'en ai à faire de ton argent neymar

from : me
je suis tombée amoureuse de toi pour ce que tu es, pas ce que tu as

from : me
est ce qu'on pourrait se voir? je déteste parler comme ça en message

from : ney👫
non. on a rien à se dire. arrête d'essayer de me contacter.

Quand je relève la tête du téléphone, les pleurs de Mirana ont recommencer.

« - J'ai été, j'ai été tellement conne Léa !

- Comment tu peux le laisser te parler comme ça ? »

Elle semble abasourdie.

« - Quoi ?

- Il te parle comme si c'était ta faute !

- C'est la mienne !

- Bien sur que non ! T'étais célibataire, ta bien le droit d'ouvrir tes jambes à n'importe qui ! (NDA : merci jsplus qui dans les coms qui a dit cette phrase, une charlotte avec finn wolfhard en pp <33) »

Elle me jette un regard noir.

« - Si t'es venue pour dire des trucs comme ça, casse toi. »

Je reste scotchée par la violence de ses paroles.
Jamais elle ne m'avait parle sur un ton aussi dur.

« - Tu te fous de ma gueule ? Je me tape tout Paris en bus dans la neige parce que madame ne répond pas au tel et tu me parles comme ÇA ? Tu t'es pris pour qui ?

- J'avais pas besoin que tu viennes.

- Oh que si, je crois que tu t'es pas vu avant que je vienne. »

Elle est blessée.
Mais j'en ai strictement rien à foutre.

« - Tu veux devenir une de ses connasses qui font passer leur couple avant leurs potes bah tu sais quoi Mirana, vas y. Je te laisse essayer de le reconquérir, alors que ta rien fait de mal. Je te laisse devenir sa chienne. Mais faudra pas venir te plaindre à moi quand il va te tromper. On dirait bien que tout recommence. »

Cette fois, des larmes silencieuses roulent le long de ses joues.

Je pars en claquant la porte, sans une once de culpabilité.

***

Je regarde à travers la vitre du bus Paris défiler sous yeux.
Je soupire et mets la main dans ma poche pour prendre mon téléphone, mais en trouve un beaucoup plus petit. 
Au lieu de l'habituel iPhone 7+ que j'ai, se trouve un iPhone 5.

Le mien est dans mon sac.
J'ai gardé son téléphone après avoir lu sa conversation avec Neymar.

J'appuie sur le bouton central et une photo de ma meilleure amie avec ce dernier apparaît.
Je tape son code et, cette fois, c'est une photo d'elle et moi quand nous étions adolescentes.

Plus précisément, on voit Mirana, allonger sur son lit d'hôpital, et moi, à côté.
Malgré son visage éteint, elle semble heureuse et me regarde en souriant.

Je ne sais pas pourquoi elle a cette photo en fond d'écran.
Chaque matin, elle doit allumer son téléphone et se souvenir qu'elle a failli mourir.

La photo de l'autre portugais était peut être mieux finalement...

Je viens d'avoir une idée.
Je vais dans ses contacts et regarde la fiche contact de Neymar.
Comme prévu, il y'a son adresse.

Je vais aller lui dire bonjour.

***

Je m'assure une dernière fois que c'est la bonne porte, et j'appuie sur la sonnerie.

Quelques instants plus tard, la porte s'ouvre sur le joueur de football.

Il n'est pas mieux que Mirana.
Son teint est terne et d'énormes poches violettes ornent se yeux.

« - Que fais tu la.

- Bonjour à toi aussi. »

Il soupire.

« - Si tu es venue me parler de Mirana...

- Non, je suis juste venue faire un brin de causette. Prendre de tes nouvelles. Savoir si le connard qui brise le cœur de ma meilleure amie va bien quoi.

- Ne commence pas à m'insulter.

- Parce que toi tu t'es retenue de l'insulter peut être ?

- Je ne l'ai jamais insulter. »

Je sors le téléphone de Mirana et commence à lire la conversation à haute voix.

« - "Je ne veux pas d'une fille qui couche à droite à gauche et qui se met avec moi pour de l'argent", dis tout de suite que Mirana est une michto et une pute sinon ?

- Pourquoi tu as son téléphone.

- ON S'EN FOU ! »

Je commence à m'énerver, et ça ne présage rien de bon pour la suite.

Soudain, une petite tête blonde apparaît derrière Neymar.

« - Bonjour !, me dit le fils de Neymar.

- Dav, rentre à l'intérieur.

- Salut Davi, dis-je en me penchant vers lui. Mirana m'a beaucoup parlé de toi.

- Léa tais toi. »

Mais le regard du garçon s'illumine.

« - Tu connais Mirana ? Elle me manque beaucoup. Ça fait longtemps que je ne l'ai plus vue.

- Tu sais pourquoi tu ne la vois plus ? »

Le petit secoue la tête mais son père prend la parole.

« - Davi tu rentres. Maintenant. »

Il obéit et je me relève.

« - Neymar. Tu sais ce que Mirana a vécu. Tu sais qu'elle a souffert. Elle a failli mourir. Alors depuis, elle profite de la vie. Elle avait envie de devenir photographe, elle l'a fait. Elle avait envie de coucher avec ton meilleur ami, bah tu sais quoi, elle l'a fait. Et je suis sûre qu'elle a adorer. Et que si elle etait pas en couple, elle recommencerait, parce qu'apparement, Thiago Silva est un bon coup. »

Il sert la mâchoire et la porte s'ouvre derrière lui.
Davi me tend une feuille.

Je la prends et la regarde.
C'est un dessin d'une patate à cheveux, sous laquelle est inscrit "Mijana".

J'avais oublié que le «R» s'écrit «J» en espagnol.

« - Tu pourras lui donner s'il te plaît ?

- Bien sur.

- Pourquoi elle vient plus ? Elle m'aime plus ?

- Ton papa lui a fait beaucoup de mal. Elle a peur de venir maintenant.

- Papa ?

- Davi rentre. »

Le ton de Neymar fait vraiment peur.
Son fils rentre en courant.

« - Comment OSES-tu parler à mon fils comme ça ?

- COMMENT AS TU OSER PARLER À MIRANA COMME ÇA ? T'ES VRAIMENT CON COMME TYPE ! »

Je lui mets une gifle et le bruit raisonne.

« - Elle est folle de toi. Et sache que je vais tout faire pour qu'elle t'oublie. Bisous chérie. »

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J'AI TROP AIMER ÉCRIRE CE CHAP!!

FRANCHEMENT S'IL VOUS PLAÎT METTEZ VOS AVIS !
c'est archi encouragent!
j'ai fait 2 chaps en une semaine wow

BREF SI VOUS COMMENTEZ PAS JE POSTE PLUS AVANT UN MOIS

BISOUS ET HALA MADRID