forty-four

Jeudi 1er Mars 2018
Maison de Famille des Santos-Da Silva, Sao Paulo, 8H30.
Mirana.



Le réveil de Rafaella me fracasse les oreilles et je gémis en soupirant.


« - Je déteste me lever tôt en vacances...

- T'es en vacances ?

- Non même pas je suis supposer bosser mais je crois que j'ai donné ma démission... Aucune idée enfaite.

- Qu'est ce qu'il s'est passer ? »



Je me met donc à lui raconter comme Unai m'a parlé.
À la fin de mon récit, des larmes perlent au coin de ses yeux.


« - Tu vas mourir dans 6 mois ? »


J'avais totalement oublier qu'elle ne le savait pas.



« - Ana... »


Elle me prend dans ses bras.


« - 6 mois c'est long. Ne t'inquiètes pas. Et ne parlons pas de ça... Parlons plutôt de ce que tu m'as dit hier soir. TU AS UN COPAIN !

- Shhhht ! Neymar dort à côté. »


Elle essuie rapidement ses yeux et essaie d'afficher un sourire.

« - Aller viens on va déjeuner. Une longue journée nous attend. »


Je me lève et une personne apparaît à l'entrebâillement de la porte.

Rafaella me sourit.


« - Neymar, tu es accro à elle. »


Elle me fait un clin d'oeil et ris.
Raf sors de la chambre, nous laissant seuls.


« - Bonjour.

- Bonjour. Je me suis brossé les dents. »


J'explose de rire.


« - Dommage parce que moi non. »


Il met ses mains sur mes hanches et m'attire contre lui.


« - Je m'en fou. »


Il pose ses lèvres contre les miennes, qui ont un goût mentholé.
Je passe une main dans ses cheveux, bien décidée à approfondir le baiser.



« - Hum hum. »


Je sursaute et me détache de Neymar, avant de voir sa mère, mains sur les hanches.


« - Je vous dérange ?

- Pour être honnête, oui un peu maman. »



J'explose de rire et Neymar passe un bras autour de mes épaules.



« - Ça sent super bon. Viens on va déjeuner Ana.

- Bonjour Madame Da Silva. »

Je plaque un énorme sourire sur mon visage et nous descendons.


« - Elle se comporte mal avec toi. J'aime pas ça.

- Laisse tomber. Du moment que toi tu m'aimes, alors je suis heureuse.

- Bonne nouvelle, tu vas être heureuse toute ta vie. »


Sa remarque fait perdre ma bonne humeur.
Toute ma vie, c'est six mois.

Je crois qu'il comprend, parce que son visage change aussi.


« - C'est pas ce que je voulais dire.

- Je sais. Mais c'est pareil. »


Mes yeux se remplissent de larmes.


« - Je suis pas prête Ney. Je ne veux pas mourir.

- Tout va bien se passer. Hé. Ana. Regarde moi. »


Je lève ma tête vers lui.


« - Je suis avec toi. Je le serai toujours. »


Il me prend dans ses bras et je plonge la tête dans son cou.



« - Merci. Merci pour tout. Je t'aime. »


Je m'écarte de lui et il sourit.



« - Mon père a fait des crêpes. Je reconnaîtrai cette odeur entre 1000. Tu ne peux faire la tete quand tu vas manger les crêpes de mon père. Sache le. Elles sont divines.

- Et bien sache que les meilleures crêpes du monde sont celles faites par ma mère. Don't talk to me. »


Il rit et nous entrons dans la cuisine.
Rafaella mange une crêpe et ecrit un message sur ton téléphone, Nadine sirote son café en me fussilant du regard, et Davi parle avec son grand père. 


« - Bonjour tout le monde !, dit mon copain en s'asseyant. Papa, merci pour les crêpes.

- Salut les jeunes. Mirana, voici ma spécialité !

- Ça a l'air très bon !

- Raf, ton téléphone. Davi, arrête de manger toute ces crêpes et va t'habiller.

- Oula maman, qu'est ce que ta ?, dit Rafaella en soupirant. »



Je ne peux m'empêcher de sourire.


« - Bon, aujourd'hui Neymar doit se faire opérer. C'est la raison pour laquelle nous nous sommes tous levés pas trop tard.

- Pas trop tard ? En tant que lève-tard de longue date,8H30 c'est l'aube pour moi, dis-je en baissant la voix pour que seul Neymar m'entende. »


Il rit doucement.



« - Mirana, tu ne pourras pas nous accompagner, dit Madame Da Silva qui semble avoir retrouvé sa bonne humeur.

- Pourquoi ?

- La voiture ne comporte que 5 places. Et la famille en premier.

- Elle fait partie de la famille pour moi maman, intervient Rafaella.

- C'est ma copine Maman. Bien sûr qu'elle sera la.

- Comment veux-tu faire chéri, il n'y a que 5 places !

- Raf peut y'aller en transport.

- Comment oses-tu dénigrer ta soeur pour une inconnue !

- Alors de- »


J'interromps Neymar.



« - J'irai en transport. Indiquez moi juste quoi prendre. J'habite à Paris, j'ai l'habitude.

- Non, hors de question Ana.

- Ça ne me dérange pas. Vraiment. Ne t'en fais pas. Je vais aller me préparer. »



Je me lève de table et monte à l'étage, avant d'attraper des affaires propres et de m'enfermer dans la salle de bain.

Je laisse l'eau couler pendant que je me déshabille, et entends qu'on toque à la porte.


« - Ana, c'est moi. »


J'ouvre la porte.


« - Ecoute je... »


Il s'interrompt et regarde ma poitrine nue.



« - Tu veux pas te mettre un truc ? Ça me perturbe.

- Tu m'as vue nue pas plus tard qu'hier.

- Ouais mais je peux pas avoir de conversation sérieuse alors que ta les seins à l'air.  »


Je ris et croise les bras.



« - Content ?

- Pas trop. Et coupe l'eau, c'est du gaspillage.

- J'attends que ça chauffe. Bref qu'est ce que ta à me dire ?

- Je suis désolé que tu puisses pas venir.

- Ça me fera visiter un peu.

- Pour moi tu fais partie de ma famille, et Dieu sait combien j'aime ma famille. »


J'explose de rire à ne plus pouvoir respirer.


« - Qu'est ce qu'il y'a de drôle ?

- DADJU. NEYMAR. MAIS. »


Je continue à rire à m'en faire mal aux côtes.


« - Choisis mieux, mieux tes références.

- Des fois je te comprends pas. Bon je te laisse te doucher. »


Je me colle à lui. 



« - Reste. Si on se douche tout les deux d'un coup on économisera l'eau.

- Je le fais juste pour l'économie d'eau. Ne vas pas croire que tu m'intéresses. Je suis en couple.

- Ah oui ? Cette personne a de la chance alors, dis-je en lui enlevant son t-shirt.

- C'est moi qui en a, réplique t-il en fermant la porte à clé. »



(nda : la douche à 2, cliché que j'étais obligé de mettre don't @ me c'est ma fic ok)



***


« - D'accord. J'ai compris.

- Tu vas t'en sortir ?

- Raaaaaf, je suis une parisienne. Les transports ça me connaît.

- J'espère que tu seras pas trop en retard. Les transports ont parfois di retard ici.

- "Parfois" ? Nous c'est tout le temps.

- Mouais. Bref fais attention à toi. »


Elle monte dans la voiture et je sors de la maison pour aller au centre ville.

Premièrement, je dois prendre le métro.

Je descends les escaliers avant de me rendre compte que je n'ai pas de tickets.
Génial, comment je vais faire, je parle pas un mot de portugais.

Je repère une presse un peu plus loin et décide de tenter ma chance.
J'entre et vais au comptoir.
Mon espagnol parfait va devoir servir.


« - Bonjour, est-ce que vous vendez des tickets de métro s'il vous plaît ?

- Un instant s'il vous plaît, me dit-il sans lever les yeux de son téléphone. »


Je patiente un moment et il daigne de me regarder.
Soudain, son visage s'éclaire.



« - Vous êtes Mirana Rodriguez !

- Euh... Oui. On se connaît ?

- Tout le monde vous connaît ici ! Vous êtes une star ! La belle française qui a conquis le coeur de notre héros ! Regardez ! »


Il me montre un présentoir à journaux derrière moi, et je constate avec stupeur qu'ils parlent tous de moi.
Je fais la une de tout ses journaux brésiliens.


« - Ma fille est fan de vous ! Je peux avoir un autographe s'il vous plaît ? »

Je signe sur un papier et il rayonne.



« - Merci beaucoup madame ! Alors... Voila, dit-il en me tendant un carnet de tickets.

- Merci ! Je vais prendre un de vos magazines aussi. Combien je vous dois ?

- Rien madame ! Je suis si heureux de vous rencontrer ! »


Je le remercie une dernière fois et sors, mon magazine sous le bras.

Je suis une star.



***



« - Hey !, dis-je en voyant Ney.

- Alors la brésilienne ?

- Regarde ça. »


Je lui tends le magazine et il sourit.
Il est allongé sur un lit d'hôpital et je m'assois près de lui.


« - Ma star. Maintenant tout le monde va vouloir etre avec toi.

- Mais moi je veux juste etre avec une seule personne.

- Qui ?

- Marcelo. »


Je ris et il fait la moue.



« - C'est la touffe qui te fait craquer ?

- Le côté brésilien. »


Il sourit et je lui prends la main.


« - Reste avec moi. Je veux que tu sois la première chose que je vois en me réveillant. »




_____

bientot le match PSG-REAL

mon prono :

2-1

(ce qui fait que le réal passe hihi)

AU DERNIER CHAP G MIS TROP DE TRMPS À L'EVRIRE ET G EU PAS BCP DE RÉACTIONS G T VEXÉE VOILÀ

bonui dm je repprends les cours

mon mood right now

flemme de relire ptdrrr jvm

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