This will be our year

The warmth of your love
Is like the warmth of the sun
And this will be our year
Took a long time to come

mario götze, marco reus pour bien débuter l'année

(peut aussi être lu avec van de beek/ziyech ou kimmich/goretzka en tête).

Les lumières dansaient autour de vous. Au loin, tu le vois qui flirte avec une fille. Et tu lui en veux pendant un instant. Parce que ce n'était pas censé se passer comme ça. Vous étiez censés être en soirée ensemble. C'était ça qu'il t'avait dit est-ce que tu veux venir au nouvel an avec moi et mes potes d'enfance ? Et il la passait avec tout le monde sauf toi. Pourtant, il tourne la tête et son regard accroche le tien. Et il te sourit. De ce sourire qui te plaisait tant. Tu soupires. 

« Ben alors, tu t'amuses pas ? » 

Un brun vient de se laisser tomber à côté de toi. D'un mouvement de visage tu lui indiques le blond qui semblait en bien trop bonne compagnie à ton goût.

 « Je vois... Mais tu sais, ça fait longtemps qu'on l'a pas vu. Toi tu joues avec lui. » 

Tu fermes les yeux un instant. S'il savait. 

« Ouais... 

Viens on va faire un jeu avec les gars. » 

Tu te laisses entrainer par l'autre. Oublier qu'il ne s'intéressait pas le moins du monde à toi. Découvrir ses amis. Parce que c'était peut-être pour ça que tu étais là. T'en sais trop rien. Tu comprends pas ce que tu fous ici. T'aurais été mieux avec les autres. C'était idiot de ta part de l'accompagner dans une soirée où tu connaitrais personne sauf lui. Tu te demandais encore ce qui t'avais pris de dire oui.

T'oublies pendant quelques temps. On te sert des verres, on te pose des questions. T'es pas vraiment une bête de foire ce soir. Parce qu'ils le connaissaient depuis si longtemps qu'ils s'étaient habitués. Ou peut-être qu'il avait prévenu que tu venais pas pour être l'attraction. Dans tous les cas, ça t'arrangeait bien. Tu voulais juste passer une soirée sympathique. Enfin, tu voulais de préférence la passer en sa compagnie. 

Tu t'éloignes un instant, à la recherche de la salle de bain. T'avais besoin de te rafraichir un instant. L'alcool te montait doucement à la tête et tu commençais à avoir chaud. Ton nœud papillon enserrant ton cou t'étouffait légèrement. Tu te passes de l'eau sur le visage avant de regagner la pièce principale.

Tu cris quand une main se porte à ton bras et que tu te sens être tiré dans une pièce voisine alors que tu allais rejoindre la salle principale. T'as à peine le temps de reconnaître le visage qu'une bouche s'écrase sur la tienne. Tu sens ton dos qui vient heurter le mur et le corps qui se presse contre le tien. Tu grognes un peu dans le baiser. Il se moquait de toi ? Pourtant, ton cœur tambourine bien trop dans ta poitrine. L'autre corps finit par s'éloigner et tu croises enfin les iris verts de ton vis-à-vis. Celui qui te sourit. 

« À quoi tu joues ? » 

Ses mains se posent doucement sur tes hanches. Ses lèvres ne sont toujours qu'à quelques millimètres des tiennes. 

« Ça fait trois heures que j'attendais que ça. » 

Son sourire est léger, doux. 

« T'avais plutôt l'air très occupé à pas me calculer et à draguer tout ce qui bougeait. » 

C'est un petit rire qui te répond. Un rire avant que les lèvres ne cherchent à nouveau à s'emparer des tiennes. Mais elles s'écrasent sur ta joue alors que tu détournes la tête. 

« Le prends pas comme ça. Tu sais très bien qu'il se passera jamais rien. C'est toi qui veux que personne ne sache je te rappelle. 

Et ? » 

La colère nait et disparaît dans le même mot. Tu peux sentir son souffle sur ta peau. 

« Et ils capteront tous si je reste à côté de toi. » 

Il a un léger sourire malicieux qui éclaire son visage. La bouche qu'il rapproche. Tu peux presque sentir ses lèvres sur les tiennes sans qu'elles n'y soient posées. Ses doigts te caressent doucement. 

« Parce que je suis bien trop accro à toi. » 

Ses orbes sont alcoolisés. 

« Je suis trop tactile quand j'ai bu et la tentation serait bien trop grande. On n'est pas au club et j'ai beaucoup trop bu. » 

Légère excuse lisible dans le regard, au milieu de l'amour et du désir que tu peux y lire. Tu avances ton visage pour poser tes lèvres sur les siennes. Parce que tu l'aimais trop quand il était ainsi. Tu le laisses prendre le contrôle du baiser, t'embrasser comme bon lui semblait. Parce que c'était ce que tu voulais aussi. T'étais faible, aussi faible qu'il pouvait l'être face à toi. Et t'avais bu, bien trop bu pour lui résister en cet instant. Tes doigts s'agrippent à sa chemise. Tu ne veux pas le laisser partir. 

« Je t'aime. » 

Et tu peux presque palper la joie qui s'insinue dans ton organisme à cette déclaration dans le creux de ton oreille. Tu l'enlaces, ta tête vient reposer quelques secondes contre sa poitrine et tu écoutes son cœur qui bat. Celui qui t'appartenait depuis bien trop longtemps. Ses doigts jouent dans ton cou, à la naissance de tes cheveux. Ses lèvres trainent aussi dans ceux-ci.

Des cris résonnent dans le couloir. Il était recherché. Vous vous éloignez subitement. Pourtant tu serais bien resté encore un peu. Tu lis la déception dans son regard à lui aussi. Quelques secondes plus tard la porte s'ouvre sur un ami du blond. 

« Ah t'es là ! On te cherche depuis un quart d'heure. » 

Il se gratte la barbe naissance, les cheveux. C'était ce qu'il faisait toujours quand il était gêné et réfléchissait avant de répondre. 

« Je lui faisais visiter. » 

Et t'es obligé de penser que c'était un trop bon menteur. Y avait que quelques personnes qui étaient capables de détecter lorsqu'il ne disait pas une vérité ou la cachait. Et pendant bien trop longtemps t'avais pas fait partie de celles-là. Parce que t'étais incapable de voir la plus grande évidence au milieu de votre amitié qui battait de l'aile. 

« On vous attend pour le dessert. » 

Il leur fait un léger sourire. 

« J'arrive, j'ai juste un dernier truc à lui montrer. » 

T'hausses un sourcil. 

« Suis-moi. » 

Ta main s'accroche à la sienne alors qu'il s'avance en direction d'une pièce qu'il entrouvre. 

« Qu'est-ce que tu voulais me mont... » 

Sa main glissée dans ton cou t'empêche de te dérober à lui. Pourtant il aurait dû savoir que tu ne l'aurais pas fait. 

« J'avais juste envie de profiter encore cinq minutes avec toi. » 

Ses mains sont posées sur tes joues, encadrant ton visage alors que vos regards ne se quittent pas. 

« Tu as bien fait. » 

Deux minutes plus tard, il a la main glissée sur ta hanche t'attirant un peu à lui alors que vous rejoignez la pièce principale.

x x x

« Ton pote il est en couple ? 

Pourquoi ? » 

La rousse faisant face à ton petit-ami a un léger sourire. 

« Parce que s'il a personne je vois pas pourquoi je ne tenterais pas. » 

Tu ravales un rire quand tu vois son regard qui s'assombrit à ces paroles. Et tu te demandes ce qu'il va dire. Est-ce qu'il serait capable d'exploser votre couverture par pure jalousie ? 

« Non. Non. Il est célib. » 

Sa voix claque. C'est sec, très, très sec. Tu discernes toute sa tristesse sur son visage et dans son regard quand tes yeux chocolat croisent les siens. Et puis cette noirceur qui sous-entend ne joue pas. Et ça t'amuse de le voir ainsi.

x x x

Le décompte commence dans la pièce. Tes pas te guident naturellement dans sa direction. C'est la première personne que tu te retrouves à serrer contre toi. Parce que c'était pour être avec lui que t'étais là aujourd'hui. Et c'était avec lui que tu voulais fêter la nouvelle année. 

« Bonne année. » 

Il referme ses bras sur toi, colles ton corps au sien.

« Bonne année. » 

Ta tête est glissée dans son cou alors qu'il t'a pris dans ses bras, te faisant légèrement décoller du sol. Tu l'enlaces encore un peu plus fort, fermant les yeux et inspirant son parfum. Vous restez longtemps enlacés. Peut-être trop. T'en sais rien. Mais t'en avais besoin. Ses mains glissent dans ton dos par instant. Tu finis par te décoller de lui et vos regards se croisent. Ses doigts glissent une seconde sur ta joue. 

Ses lèvres sont si proches. T'es à deux doigts de tout envoyer valser et de t'en emparer quand vous vous faites entrainer par une partie des troupes voulant juste célébrer. La déception passe dans son regard. Evidemment qu'il avait compris ce qui avait failli se passer. Tout ce qu'il désirait depuis bien trop longtemps.

x x x

Tu finis par accepter une danse de la rousse dont tu savais l'intérêt. Alors que tu la fais tourner tu peux lire l'énervement et la colère dans le regard du blond. Et ça t'amuse. Il était tellement possessif. À la fin de la danse, ses lèvres se rapprochent dangereusement des tiennes. Tu la repousses immédiatement. 

« C'était qu'une danse. 

On pourrait s'amuser tu sais. C'est le nouvel an, on est tous les deux célibs. » 

Elle s'approche à nouveau et tu l'esquives. Tu lis le soulagement dans son regard lorsque tu la repousses fermement. 

« Je suis en couple et heureux. » 

Surprise dans le regard bleuté. 

« Mais il m'avait dit que... » 

Tu détournes légèrement le regard pour croiser celui amoureux du blond qui écoute votre conversation. 

« Les plus belles histoires sont les plus discrètes. » 

Et pourtant dieu sait que c'était dur de le rester ce soir. Son visage s'est illuminé à ta parole, tu notes ses yeux qui pétillent. Il est vite détourné par une autre conversation alors que t'aurais juste eu envie qu'il se bouge et qu'il vienne t'embrasser. Mais il était comme ça. Il ne ferait jamais des choses que vous étiez susceptibles de regretter le lendemain matin. Il ne ferait jamais de choses que tu pourrais regretter le lendemain matin.

x x x

« On va rentrer. » 

Il a la main naturellement posée au milieu de ton dos alors que vous apprêtez à partir. Vous dites au revoir à la plupart des convives et tu peux sentir son regard sur toi, les doigts qu'il ne garde que trop peu pour lui. Tu n'y penses même pas. Vous étiez tous bien trop saouls en cette heure pour que les souvenirs de ses doigts glissant sur toi restent dans les esprits. Tu ne peux pas t'empêcher de le détailler aussi alors que tu le suis à l'extérieur. 

Tu grimpes dans le taxi, t'y engouffrant à sa suite. L'adresse est rapidement énoncée. D'un geste rapide, il remonte la séparation entre le conducteur et l'habitacle. Vos lèvres se cherchent et se trouvent. Tu prends place sur ses cuisses. Vos doigts tirent sur le bas de la chemise pour s'infiltrer en dessous, pour caresser cette peau qui leur était si chère. Vous vous retrouvez après une soirée passée à voir les autres couples s'embrasser sans y avoir vous-même accès. 

« On est arrivé Messieurs. » 

Tu réajustes ta chemise avant de descendre suivi de ton petit-ami.

Mais l'éloignement n'est que de courte durée. Ton dos heurte la porte aussitôt celle-ci refermée. Vos sens sont engourdis par l'alcool englouti mais le désir est bien trop présent. Tu le trouves dans son regard noirci quand il te regarde. 

« Cette fille était une plaie. » 

Enervement dans la voix. 

« C'est toi qui l'a poussée dans mes bras. » 

Murmures glissés. 

« Eh bien c'était une erreur. »

Tes lèvres s'avancent, refusant pourtant de se poser sur les siennes. 

« Je suis bien d'accord. » 

Ses doigts glissent dans les tiens, s'y entremêlent. 

« Je suis désolé. 

De quoi ? » 

La douceur traine dans le regard qui croise le tien. 

« De ne pas être prêt à le dire à tout le monde. » 

Il soupire. 

« On s'en moque de ça. 

Je sais que tu ne t'en moques pas, toi. » 

Il a un léger sourire. Sa main glisse sur ta joue, relève ton menton pour te forcer à lui faire face. 

« On a tout le temps. C'est récent. 

Mais je sais que t'aurais aimé qu'on puisse être comme les autres ce so... » 

Doigt qui se pose sur ta bouche. Le silence se fait un instant. 

« Les plus belles histoires sont les plus discrètes non ? » 

Il finit de briser le faible espace entre vous. Vos lèvres se touchent doucement. Il t'entraine en même temps dans sa chambre. Celle où vous dormiez une nuit sur deux, en fonction du lieu où vous décidiez de passer votre soirée. La porte est repoussée d'un pied. Vous vous éloignez le temps de délacer vos chaussures. Ton dos entre doucement au contact du matelas suivant les ordres des mains de l'autre. Vos regards ne se quittent plus alors qu'il est au-dessus de toi. Tu sens l'oreiller être réinstallé pour que ce soit le plus confortable possible et tu lui souris. 

C'est doux et lent quand vos bouches se retrouvent. C'est doux quand ses doigts s'attaquent à ton nœud papillon. C'est doux quand ceux-ci déboutonnent ta chemise. C'est doux quand il fait glisser le tissu t'en séparant. Et puis ses doigts effleurent un instant les pendentifs qui trainaient sur la chaine autour de ton cou. Ses doigts s'agrippent à tes mèches brunes alors qu'il vient une nouvelle fois poser sa bouche sur la tienne. 

« Laisse-moi te montrer à quel point je t'aime. » 

La phrase suffit à hérisser ta peau. Et tu sais. Tu sais qu'il va réussir à te faire oublier tous tes doutes et tes craintes. Que ce n'est qu'une question de minutes avant que l'amour qu'il te porte n'entraine tout sur son passage. 

« Personne... ne... t'aimera... autant... que... je... peux... t'aimer... » 

Son souffle chaud t'effleure. Et tu sais qu'il a raison. Ca faisait longtemps que tu le savais. T'oublies tout alors que t'es à sa complète merci.

Il finit par revenir à ton niveau. Ses doigts parcourent ton visage et t'ouvres les yeux. Ses yeux verts plongent dans les tiens. Ses lèvres se déposent délicatement sur les tiennes un court instant. 

« Bonne année. » 

Il s'allonge à côté de toi, la tête reposant sur sa main alors qu'il t'observe pendant quelques instants. Tu sens tes paupières qui tombent, alors que sa main glisse sur ta joue dans une légère caresse. Tu t'approches de lui. Tu laisses tes doigts déboutonner sa chemise. Il en sort sans souci. Tu t'attaques à sa ceinture. 

« T'es fatigué, dors. 

Mais... 

Il n'y avait que toi qui comptais ce soir. » 

Il vient déposer ses lèvres sur le bout de ton nez. Il quitte le lit. 

« Où tu vas ? » 

Il a un léger rire. 

« Ne t'inquiète pas, je ne compte pas dormir loin de toi. » 

Tu comprends rapidement qu'il retirait juste son pantalon. Et puis il se glisse sous la couette. 

« Viens-là. » 

Tu t'installes contre lui, dans ses bras. T'entends les battements réguliers de son cœur. Ceux qui t'endorment un peu plus. T'allais t'endormir quand tu sens la pression de ses lèvres sur ton front et de ses bras te serrant un peu plus contre lui. Y a ses doigts qui ébouriffent tes mèches, qui s'y immiscent. 

« Bonne nuit. » 

T'en captes qu'un murmure brumeux mais instinctivement tu te rapproches encore un peu de lui, de sa voix, de son corps, de son odeur. Et quelques minutes plus tard tu es profondément endormi dans ses bras. La nouvelle année ne pouvait pas mieux commencer.

x x x

belle période pour reposter cet os qui traine depuis trop longtemps dans les brouillons :) 

à bientôt pour d'autres os qui restent à republier mais j'ai un peu de taff dessus & bonne année les copains ! certainement un steno pour le prochain (leno × ter-stegen)

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top