Développement n•5
"Le bonheur n'est pas le droit de chacun, c'est un combat de tous les jours."
Orson Wells
Entre 2 combats la vie semblait encore terne, les jours s'enchaînent, on repense à nos actes a qui ont a été une fraction de seconde... une meurtrière.
D'ailleurs je le suis toujours, je ne peux malheureusement pas avoir de regret vis à vis de ça sinon je n'y arriverait jamais. Ici, la doctrine c'est tué ou être tué. J'ai fait mon choix.
Les chambres de l'orphelinat sont toute grise, un lit, un chevet, une armoire, c'est déjà pas mal. Tous le monde a les mêmes chambres, fille comme garçons, adolescents comme enfants, c'est seulement le contenu des armoires qui changent.
Pour ma part, mon armoire contient des vêtements, une brosse à cheveux et quelques vieux bouquins abîmés à force de relecture. Mon seule bien je le porte autour du coup, c'est une fine chaine en or et un pendentif papillon avec en son centre une petite émeraude, en tout cas ça en à l'air.
Je ne serai sûrement jamais si la pierre et le métal sont vrai, et à quoi bon ça ne changerai rien.
Maintenant que j'ai frôlé la mort, tout me paraît différent comme ce plafond que j'ai contemplée des heures durant, je n'avais jamais remarqué tout les détails, les craquelures du papier peint, les petits mots laissés ça et la....
L'adrénaline me manque, le combat qui provoque l'adrénaline me manque. Quel idée bizarre non ? J'ai frôlé la mort et l'ai donné mais c'est à se moment que je me suis sentie enfin maître de mes actions et pleinement vivante. Cette sensation de puissance me manque également.
Suis-je normale ? Je ne le saurais sûrement jamais non plus...
Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top