Développement n•3

"Le savoir est une arme et j'avais des munitions plein la tête. Et si t'es prêt à gagner, c'est que t'es prêt à perdre."
Ninho


La foule criait autour de l'arène, moi, je demeurai silencieuse.

En face de moi se tient une fille qui doit probablement avoir mon âge. Elle a l'air perdue, un peu comme moi d'ailleurs, elle regarde la foule avec des yeux ronds comme des billes.

Je me reconcentre sur le combat à venir et avance dans l'arène, la foule s'emballe, et je la regarde en écartant les bras. Et à ce moment elle s'enflamme. Les foules adorent le spectacle, je me contente de leurs en fournir.

Certaines personnes même si c'est illégal aide leur candidat préféré en lui envoyant des armes ou autres objets qui peuvent faire la différence. Autant mettre toutes les chances de mon côté.

Ma concurrente réagit enfin et avance, au début d'un pas hésitant puis quand elle m'aperçois d'un pas assuré. Ses yeux pourraient me tuer si c'était des revolvers. Ont commence à se tourner autour, se jauger, anticiper les coups de l'autre, envisager la meilleure stratégie....

Les interphones émettent un long sons strident et aigu. Que le combat commence!

Elle s'élance vers moi couteau à la main, je parviens de justesse à l'esquiver et en profite pour essayer de l'atteindre aux côtes. Nos tentatives échouent, j'attaque alors, bandant mes muscles je saute sur elle quand elle se réceptionne.

Elle chute et m'entraîne avec elle.
Je me retrouve au sol en dessus d'elle. La pire position.

Elle parvient à quelque centimètres de mon coup avec son couteau quand je bloque celui-ci à l'aide de mon arme.

Les secondes me paraîssent durer des heures, moi qui essaie de la repousser et elle qui fait pression de plus en plus. Avec toute la volonté que j'arrive à rassembler j'inverse les rôles. La rage a pris possession de mon corps et mon esprit. J'ai vu la mort passée si près de moi et je hais la personne qui m'a donnée cette vision.

Dans un cri, je commence à la marteler de coups de poing, encore et encore. Droite, gauche, droite, gauche, droite... je ne concentre plus que cette alternance. Tout autour à disparu. Un sons me fait sortir de ma léthargie, le même que celui qui en annonce le début, la sonnerie de fin du rite de la passerelle.
Puis la foule qui acclame et moi qui me relève et observe un liquide rouge venant de mon flan droit.

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