Léo pleurait à chaude larmes. Malgré l'étreinte de son père qui apaisait légèrement sa colère, son cœur était remplit de tristesse. Il ne pouvait toujours pas l'admettre.

⁃ Chuut, je suis certain qu'il reviendra, lui chuchota son père, rassurant.

Comment pouvait-il le savoir ? Son père savait-il où était partit Rocco? Savait-il quand elle allait revenir ? Il aurait tellement voulu que la réponse à ces questions soit "oui". Mais même si Léo n'était qu'un enfant, il ne pouvait s'empêcher d'être réaliste. Il savait que si Rocco s'était échappée de sa cage, c'est qu'elle ne reviendras pas à la maison. Elle avait prit son envol pour rejoindre ses autres amies volatiles, se disait-il. Il était jeune, mais pas au point de ne rien connaître sur la vie.

Ce jour-là, lorsque Léo à découvert la cage ouvert sans Rocco dans laquelle des tas de plumes s'y trouvaient, il a vite compris que ce qui était le plus douloureux dans la vie, ce n'était pas le bobo qu'il s'était fait en jouant au foot avec sa maman l'été dernier : c'était la perte d'un être chère sans qu'on est eu le temps de lui dire au revoir.

Il n'aurait jamais imaginé à quelle point cela serait terrible à vivre. Il n'a jamais pensée qu'il aurait put pleurer autant que ce jour-là. Il avait déjà vu son père pleurer durant les funérailles de Grand-mère, mais lui n'avait pas verser une larme. Il n'avait jamais connu la maman de son père, malgré toutes les histoires qu'il lui racontait sur les phrases qu'elle lui disait quand lui était enfant.

C'était la première fois que Léo faisait face à un tel séisme de sentiments. Malheureusement, il devra faire face de nouveau à cette sensation plusieurs fois dans sa vie.

Courage, petit Léo. Tu arriveras à surmonter cette peine un jour.