Chapitre 16

Bon, voici un petit chapitre du point de vue d'Eoran. Apparement, c'est une astuce (pour changer de point de vue) pour « lutter » contre la panne d'inspiration, bref je vais voir si ça marche...(normalement, si vous lisez ceci, c'est que ça a marché mdr!) bon....



  Le soleil menaçant disparaître à l'horizon, la troupe commençait à croiser quelques maisons, de plus en plus récurantes, annonçant enfin leur arrivée à Aladès. Comment allaient-Ils croiser la famille d'Elios, Eoran l'ignorait, mais ils ne s'en préoccupèrent pas à l'immédiat. Ils semblaient croiser une grande écurie, espérant de pouvoir y laisser leur monture pour la nuit.

Inti observa les environs et proposa:

-Commencez à explorer la ville. Apparement, la mère d'Elios tenait une boutique de plantes médicinales. Elle y sera peut être. Pour la part, passe la nuit ici. Hors de question que je dorme sous un toit.

Eoran fut d'abord surpris par sa déclaration, mais du reconnaître qu'après avoir passé une vie dans une forêt, il était bien compliqué de s'habituer à rentrer dans un lieu clos. Il acquiesça, et, lui et Amy, passèrent descendirent de cheval passant les rênes à leur amie. Elle leur fit signe d'y aller, et, sans en attendre plus, ils se décidèrent à prendre la direction du centre de la ville.

Le jeune homme n'avait que très peu échangé avec Amy lors de la journée, et il avait une envie de s'expliquer, se justifier pour son silence, mais aucun mot ne lui venait. Au lieu de quoi, il s'était confiné dans ses pensées, espérant intérieurement qu'elle vienne commencer à parler, ne serais-ce d'un sujet anodin.

Les habitants se faisaient de plais en plus nombreux, et ils durent bientôt se tenir assez proches afin de ne pas se perdre. Ils s'engagèrent alors dans une petite rue sans grand monde, afin de se poser.

Eoran exprima alors son avis:

-On aurait sûrement plus de chance en demandant à quelqu'un...

-Je...sûrement, fit elle, sans y prêtant vraiment attention.

Elle...semblait tenir à ne pas vraiment lui adresser la parole. Eoran en eu le cœur lourd, mais tenta de lui dévoiler ses pensées, non sans inspirer longuement avant de s'y prendre:

-Écoute...je regrette vraiment de ne pas t'avoir mis au courant. Je ne sais pas ce que tu veuilles que je te dise, ou bien que je face, pour que tu m'adresse à nouveau la parole normalement. J'ai besoin que tu me parles, j'ai besoin de comprendre. Tu comprends? Ou alors je m'y prend mal, et tu m'en veux. Mais parles moi.

Il la regarda, guettant son expression. Elle avait levé ses yeux vers lui, et il cru y voir une profonde tristesse. Elle souffla donc d'une voix blanche:

-Je ne t'en veux pas.

Il cru un instant qu'elle allait continuer, mais sa gorge restait nouée, et il dû se résoudre à prendre la parole à sa place:

-Alors...c'est tout? On ne s'en veut pas et on continue ce pourquoi on est là ainsi? Enfin je...je comprends pas. Tu...

Il laissa planer sa phrase, et se reprit:

-Tu ne vois pas donc que...enfin...

-Oui?

Il regretta alors de s'être lancé dans ce sujet délicat. Il préféra donc tenter de le clore immédiatement.

-Oublie, continuons...

-Tu me reproche d'être distante, de ne plus te parler, et lorsque j'accepte de t'écouter, de te comprendre, m'incite à oublier?

Il en perdit ses mots. Elle tremblota:

-Je ne te reconnais plus.

Il en eu le souffle coupé. Il voulu parler, developer, exprimer ce qu'il ressentait, mais tout ce qu'il pu articuler fut ceci:

-Moi non plus Amy.

Elle recommença à marcher, prenant soin d'ignorer sa remarque.

-Qu'est ce qui t'arrives?lança-t-il. Qu'est ce qui se passe? Tu n'a pas dormi, tu ne parles plus, tu changes. Qu'ai-je fait pour que tu m'ignore ainsi?

Elle ne s'arrêta pas, et lâcha sèchement:

-Laisse-moi un peu seule.

-Mais tu l'es sans cesse! Tu t'es enfermée dans ton esprit, tu as construit une frontière entre tes pensées et nous. En l'espace d'une journée, je l'ai remarqué. Pourquoi tu ne veux pas te confier? Ne t'avons nous pas prouvé que tu pouvais avoir notre confiance?

Elle répliqua en s'arrêtant et se retournant:

-Lâche-moi un peu.

Il explosa:

-Non! Je ne te laisserai pas t'enfermer dans toi même! Écoute-moi! On est là pour t'aider, on ne te lâchera pas. Tu as peur, puis tu t'enfermes. Et maintenant, tu es colérique. Ne te laisses pas aller!

Elle cria:

-Fiches-moi la paix!

Elle se retourna, et accéléra son allure, mais le jeune homme la rattrapât par le poignet.

-Ecoutes moi.

Dans les yeux de la jeune fille se refléta alors un éclair de colère:

-Ne t'ai Je suffisamment pas écouté? Maintenant, à toi de m'entendre. Je veux être seule, tu entends? Vu comment tu m'a ignoré aujourd'hui, il m'a semblé comprendre que tu voulais te tenir loin de moi, non? Lâche-moi la main!

Son poignet restait ferme, malgré ses paroles. Elle insista:

-Qu'est ce qui te prends? Je...laisse moi partir!

-Où?demanda d'une voix incroyablement paisible, alors que tout son être était chamboulé par la réaction de son amie.

-J'ai pas à te donner des rendus de mes pas! Alors lâche moi, où je...je....

Elle détourna le regard, et le garçon sentit le poignet d'Amy trembloter, et doucement, desserra son emprise, de manière à la réconforter. Il aperçut quelques larmes couler sur le visage de son amie, qui chevrota:

-Eoran...pardonne moi, je...je ne sais pas ce qui s'est passé. C'est...c'est ma faute, tu avais raison. Oublie ce que j'ai dit...

Il acquiesça, et lorsqu'il s'approcha légèrement d'elle, Amy posa son front sur l'épaule du jeune homme, qui la prit dans ses bras. Aucun ne sut combien de temps ils étaient restés la, mais aucun n'y prêtait grande importance. 



Bon. J'en pense que ça a marché la technique XD! Vous en pensez quoi du point de vue d'Eoran? Personnellement, ça...a fait bizarre au début, mais ça fait du bien de changer un peu!

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