Chapitre 3 - La guerre de Troie

 — Aphrodite attend-moi !

Je me retournai en espérant voir Arès pour finalement me retrouver face à mon horrible époux. Je me retournai vite et pris mes jambes à mon coup. Peut-être vais-je pouvoir rendre visite à mon fils Énée ! Je quittais le mont Olympe et me rendis à Troie. En cherchant mon fils, je me rendis vite compte qu'il y avait beaucoup plus d'agitation que d'habitude. En me reconnaissant, un homme m'interpella :

— Déesse ! Une armée de Grecques tente de nous envahir ! Ils sont menés par les rois Ménélas, Agamemnon, et Achille !

Intriguée, je me risquai au-delà des forteresses de la ville et ce que je vus me pétrifia : les Grecques et les Troyens se faisaient la guerre ! Sur l'une des muraille, j'aperçu Ares, voilà où il s'était enfui après le conseil ! Si Zeus le voyait, il ne reverrait plus la lumière du jour avant belle lurette ! Je m'éloignais du champ pour tenter de retrouver Énée quand je vu une foule de dieux débarquer ! Je scrutais les visages, soucieuse, pas une trace de Zeus ! Cet imbécile c'est sans doute fait berner par son horrible femme !

Je m'approchai d'Ares discrètement espérant que mon cher mari n'ait pas eu l'idée de participer à cette guerre. A peine étais-je arrivée près de lui que mon amant s'écroula par terre. Inquiète, je m'approchai et vu qu'il s'était prit une flèche dans le thorax ! Je me chargeai de la lui retirer quand j'entendis des cris familiers, je tendis l'oreille pour tenter de déterminer leurs provenances quand je reconnu les voix des plus insupportable jumeaux qu'il soit.

En bref, Appolon accusait sa sœur de s'être mise en danger en intégrant la bataille sans l'avoir prévenue... A côté de moi, le dieu de la guerre se relevait, il m'embrassa tendrement et retourna au front. Un toussement sarcastique me parvenu, surprise je me retournait et me retrouvai nez à nez avec Héphaïstos.

— Vous profitez de la moindre occasion pour m'être infidèle chère épouse.

— Je ne suis ta femme seulement parce que ton père me l'a ordonné, je n'ai aucun compte à te rendre.

Je coupais cour à la discussion et mon attention se reporta à Artémis. Ma belle-sœur et ma belle-mère se disputait en plein milieu de la bataille. La déesse aux bras blancs en arriva bien vite aux mains se qui engendra une protestation collective ! Appolon attrapa son arc et tira entre les deux déesses ce qui força Héra à reculer d'un bond. Furieuse, elle se retourna et rejoignit son camp le plus vite possible.

Ayant fini de faire ce que je voulais, je retournai sur l'Olympe. Là-bas, Zeus était furieux. A côté de lui, Hermès baissait la tête. Cet idiot lui avait sûrement révélé la tromperie d'Héra et ce qu'il se passait à Troie.

— Aphrodite, où étais-tu ?
Je sursautais en entendant la question du dieu. Je n'ai aucune raison de mentir, je voulais seulement revoir mon fils...
— Je suis allée voir Énée. Quand j'ai vu la guerre, je suis directement revenu... D'ailleurs, sais-tu que ta femme s'en ai pris à ta fille ?
Zeus surpris se leva d'un bond. Fière de ma diversion, je m'éclipsais sans attendre.

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