Chapitre 7
𝗧𝗪 𝗠𝗢𝗥𝗧
« - Eh bien ! Monsieur et Madame Fujisaki, toutes mes félicitations ! Vous allez être parents ! »
Quand il avait entendu ces mots, Torako n'avait pas percuté. Bien sûr qu'il avait compris que sa femme Marika était enceinte, il avait eut éducation sexuelle, merci bien. Mais là les mots... Ils sonnaient bizarre. Oui c'était le mot. Il ne comprenait pas comment pouvait il devenir père à 23 ans. Sa logique et son cerveau s'étaient mis en veille, il était comme bloqué.
« - Vous allez être parents ! »
En rentrant à leur maison, Marika avait lancé une remarque sur son manque de réaction, il avait contré en lui disant froidement qu'un enfant était la dernière chose qu'il avait dans ses plans de vie.
Les deux jeunes adultes avait commencé à se disputer. Mais pas les disputes de lycée, non, les disputes d'adultes, le genre de dispute ou le ton monte, ou les regards se font froids, distants, méprisant... haineux.
Et il lui avait dit. Cette phrase. Le genre de phrase que sorte les salops dans ce genre de situation...
« - Je te préviens si tu compte le garder pas de problème mais sans moi tu n'as qu'à l'élever seule ton gosse ! Tu le portes alors assumes en les conséquences ! J'ai autre chose a foutre que de m'occuper de ce genre de problème ! »
Si il n'avait pas vue venir la grossesse de Marika, il n'avait pas non plus vue venir la gifle qu'elle lui avait mise.
Sous le choc il n'avait pas compris la situation, puis il réalisa l'impact de ses paroles. Clairement il avait envie de vomir.
«- Mari', je-
- Ta gueule Fujisaki ! Tu crois quoi, que j'accepte cette situation ?! Non je ne m'y fais pas, je ne sais même pas comment réagir ! Mais ça ne te donne aucun droit pour me faire porter le chapeau ! T'es en colère ? Tu ne veux pas de ce gosse ? Très bien alors fiche le camp et va te défouler dans un bordel, connard ! »
Et il était sorti. Il était sorti se saouler, pleurant sa connerie, défoulant sa peine.
Parce que malgré ce qu'il avait dit il aimait déjà cet enfant, ce petit bout de lui et de Marika qui grandissait en elle. Dans le ventre de sa femme, bien au chaud à l'abri de ce monde de brutes...
Et les larmes coulèrent encore et encore pendant que ses pensées dériver sur son enfant, son petit ange si innocent qui verrait bientôt la vie...
Si seulement Torako avait sût...
Après s'être excusé et avoir rassuré, consolé et prouvé à sa femme qu'il s'en voulait énormément les deux tourtereaux avaient découvert les joies de la grossesse. Dans les deux cas. Littéralement parlant.
Marika avec ses nausées, ses envies de nourritures plus que bizarres (sérieusement de la glace à la violette agrémenté de cornichons, de wasabi et de pruneaux ?!) et sa libido beaucoup trop stimulé, n'en pouvait plus et elle n'en était qu'au début !
De son côté Torako n'en menait pas large avec les sautes d'humeur de sa femme ce qui amenait à des disputes, ses envies de sauterie (son record : cinq rounds en une nuit !) double de l'appétit de Mari' qui mangeait maintenant pour deux.
Néanmoins il y avait des moments doux, tendres, aimants. Des moments ou elle s'asseyait sur le canapé les mains sur son ventre, et lui se mettait accroupi devant elle les mains sur le petit ventre rebondi servant de maison au petit ange...
Et puis il chuchotait, il racontait sa journée il savait que ça paraissait idiot mais il voulait que son enfant chéri s'habitue au son de sa voix...
Marika elle écoutait son mari discutait avec leur bébé au travers de son ventre. Parfois elle chantait une berceuse, parfois elle racontait elle aussi des anecdotes, elle parlait souvent de leur ancien meilleur ami Rio elle avait confié à Torako qu'elle souhaiter que leur ex-meilleur ami devienne le parrain de leur princesse.
Oui, elle voulait réintroduire leur ami dans leur vie.
Mais si Torako pût le faire, elle ne le pût jamais.
« - Monsieur Fujisaki, nous avons fait tout ce que nous pouvions.
- C-Comment ça...?
- Votre femme a succombé à ses blessures...
- M-Mais et ma fille ? Mon petit bébé, vous avez pu la sauver, hein ?
- .... Je suis désolée Mons-
- Non ! Réessayez ! Sauvez la je vous en supplie ! Je veux pas.... Ma fille...
- Monsieur, votre femme et votre fille sont décédées. »
Puis le médecin partie, laissant le jeune père les bras ballants au beau milieu de l'hôpital où on l'avait appelé pour lui annoncer que sa femme avait eu un accident de voiture.
Et là on lui annonçait qu'elle venait de mourir de ses blessures, suivie de son enfant qui était encore dans son ventre.
Il pleura. Quand il fût rentré chez lui il pleura. Il hurla, c'était injuste. Sa femme, sa jolie Marika Kinomoto, la fille dont il était tombé amoureux et qu'il avait épousé plus tard était morte. Elle était morte dans un lit d'hôpital leur enfant au creux de ses reins.
Plus jamais il dormirait en compagnie de sa douce compagne. Plus jamais il déjeunerai et mangerai en compagnie de sa femme. Plus jamais.
Plus jamais il ne reverrai la chevelure blonde, les yeux bleu azur et la peau pâle. Plus jamais il embrasserai les lèvres fines et pâles.
Plus jamais il ne l'enlacerai, ni la cajolerai.
Plus jamais il entendra ce rire, ce doux son qui l'apaisait. Plus jamais il ne reverra ses petites manies chiantes mais si adorables.
Plus jamais il entendra le doux son de sa voix...
Et sa fille, jamais elle n'aura la chance de voir le soleil, jamais elle n'aura vue le ciel, les nuages, les beaux paysages.
Elle n'aura jamais la chance de voir les couleurs du monde, d'entendre les bruits de la vie, de sentir les odeurs réconfortantes.
Elle n'aura jamais la chance de voir sa maman et son papa ne serait ce qu'une seule fois.
Elle n'aura jamais la chance de serrer un doudou dans ses petits bras potelés de bébés, ni de jouer.
Elle n'aura jamais la chance d'entendre juste une fois son prénom... Mayu Fujisaki.
Elle n'aura jamais la chance de naître comme le devrait n'importe quel enfant, tout simplement.
Tout ça à cause d'un stupide conducteur les yeux rivés sur son portable.
Certes que dix secondes, mais dix secondes qui auront enlevé les vies de deux êtres humains...
Et alors que sa santé mental s'évadait pour se protéger de ce qu'il venait d'apprendre, il appela le seul qui pouvait l'aider, Rio.
Et la dernière chose dont il se souvint c'est d'avoir penser, qu'il aimerai que Marika revienne et qu'il ne soit plus seul.
Puis il sombra dans les profondeurs de son être.
NDA : Voici un tout nouveau chapitre !
Je sais, je sais ce chapitre est assez triste, mais bon il est nécessaire pour le "bon" développement de la relation entre Rio et Torako.
Bon par contre n'oubliez pas que mon histoire s'intitule Toxique et que il va pas forcément y avoir une magnifique fin :D
Sur ce, je vous dis à peluche !
;)
PS : Compte à rebours enclenché, plus que 3 chapitres...
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