C'était impossible. Impossible. Il n'avait pu faire ça. Ils n'avaient pas pu faire ça, pas vrai ? Pour la troisième fois de sa vie, Connor vivait un cauchemar. Un véritable cauchemar. Le sang l'avait éclaboussé. Il était dans la merde, encore. Et, encore une fois, ce n'était pas de sa faute.

Laurel : Connor, pas de crise de panique, s'il te plaît ! Ne nous fait pas ça !

Asher : Il est couvert de sang, merde ! Tu ne comprends pas ? C'est la deuxième fois qu'un truc comme ça arrive !

Wes : Non, pour nous, c'est la troisième fois.

Connor : On est foutu ! Totalement foutu. Cuit, je vous dit ! On l'a tué ! Elle est morte !

Micheala : Calmez vous ! Je m'occupes de lui. Connor, regardes moi dans les yeux !

Le jeune homme fit ce qui lui était demandé.

Michaela : Ne t'inquiète pas ! Tout ira bien. On trouvera un alibi. Comme d'habitude.

Connor eu un rire froid, glacial même. Et totalement fou.

Michaela : Non, tu n'as pas le droit !

Connor : C'est devenu une habitude ! Tu viens de le dire.

Michaela : Connor, tout va bien ! On va s'en sortir.

Il secouait la tête, ayant l'impression de devenir fou.

Michaela : S'il te plaît, ne paniques pas. Je suis là. On va compter jusqu'à dix. Les chiffres impairs, tu prends une grande inspiration et les chiffres pairs, tu relâches tout l'air que tu as dans les poumons. Tu en es capable et on le sait.

Elle lui attrappa les mains et ils commencèrent l'exercice. L'étudiant en droit ressentait déjà les bien faits de "l'exercice".

Laurel : On doit appeler Franck.

Wes : Mais t'es malade ?

Michaela : Il nous a aidé les autres fois !

Connor : Hors de question. Je suis plein de sang ! Il va croire que c'est moi. Il va croire que je l'ai tué.

Asher : Y a une salle de bain à l'étage. Michaela, va l'aider !

Michaela : Ne me dis pas ce que j'ai à faire alors que, pour la deuxième fois de ta vie, tu viens de tuer une femme !

Asher : Je te demande juste de détendre le gay avant que je lui plombe la gueule ! Parce que c'est ce qui va arrivé s'il la ferme pas et qu'il ne se calme pas dans les prochaines secondes !

La menace prenait tout son sens puis qu'Asher avait toujours l'arme dans la main.

Wes : Si tu lui tires dessus, les flics te choperont puisqu'on te balancera !

Asher : Répètes un peu ?

Laurel : Tu descends Connor et on te dénonce. Pour les trois meurtres !

Asher posa l'arme. Sage décision, pensa Michaela qui attrapa le bras de Connor pour l'accompagner à l'étage. La porte s'ouvrit alors qu'elle n'avait monté que cinq marches. Connor se statufia. La brune se retourna et croisa le regard de Franck. Merde ! Que foutait-il là ?

Franck : Laurel m'a prévenu. Préparer votre alibi. Je m'occupe de Connor.

Il attrapa le bras du brun et monta rapidement. Michaela resta bloqué un moment avant de redescendre.

Michaela : Tu l'as prévenu ?

Laurel : J'avais pas le choix ! On devait le faire ! Il va nous aider, j'en suis sûre.

A l'étage, la crise de panique recommençait pour Connor qui pétait les plombs.

Franck : Mec, tu as pété une durite mais c'est normal, OK ? C'est normal après ce que tu as vu et fait.

Connor : J'ai rien fait ! J'te jure.

Franck : Et je te crois. On va te nettoyer et... je demanderais aux autres de te déposer chez Oliver. OK ?

Connor hocha la tête.

Franck : Mais tu dois te calmer. Il ne doit rien savoir. Clair ?

Nouveau hochement de tête. Franck attrapa un gant et commença à nettoyer le jeune homme.

Connor : J'peux pas. Je peux pas. Je peux pas.

Franck : Tu ne peux pas quoi ?

Connor : Je ne peux pas. Je ne...

Franck : Qu'est ce que tu ne peux pas faire, Connor ?

Connor : Aller chez Oliver. Il va savoir. Il se doutera. Je ne peux pas y aller.

Franck : Arrêtes de pèter une durite. Tu rentres chez Oliver.

Connor : Impossible. J'peux pas.

Franck : OK, tu viendras chez l'un d'entre nous. OK ? Pour ce soir, tu seras avec nous. C'est préférable, de toute façon. Vu ton état de nervosité, il comprendra qu'un truc ne va pas.

Connor : Puis j'peux pas lui dire que j'me drogue. Ca fonctionne plus. On vit ensemble. Il le saurait.

Franck : Voilà ! Alors tu... tu vas venir à la maison. Je vais t'accueillir. OK ?

Connor : Je ne l'ai pas tué. Je n'ai pas tué Bonnie.