Chapitre 8
Précédemment
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Un médecin : C'est l'heure de la débrancher.
Karol : Laissez-moi lui faire un dernier câlin.
Lionel : Oui moi aussi.
Les médecins hochent la tête. Ça me fend le coeur de voir Karol aussi triste. Ils lui font un dernier câlin puis Karol vient se réfugier dans mes bras.
Les médecins débranchent les machines devant nous, ça y est, elle n'est plus de ce monde.
Karol : MAMAN hurle-t-elle entre ses sanglots.
J'embrasse son front et lui caresse les cheveux. Ensuite elle repars dans les bras de Lionel, qui lui, pleure silencieusement. J'aperçois une lettre sur la petite table qui est dédiée à Karol. Je décide de la prendre et de la lui donner tout à l'heure. Ce n'était vraiment pas le moment. Elle était en pleurs total et c'était très dur de la calmer. Ce que je comprenais, si je perdais ma mère je serai aussi anéantit qu'elle. Karol se réfugie de nouveau dans mes bras et cette fois-ci elle ne me lâche pas.
Lionel : Ruggero, tu vas rester avec elle cette nuit, je ne veux pas qu'elle soit toute seule.
Ruggero : Pas de souci c'est ce que je comptais faire. Je passerai simplement prendre ses affaires chez elle.
Lionel : Non non ne t'embête pas. J'irai les prendre moi, il ne faut pas qu'elle aille à l'appartement de sa mère, elle risque d'être encore plus mal et elle a terriblement besoin de toi. Je m'occupe de tout.
Ruggero : Merci beaucoup Lio.
Lionel : Je t'en prie.
Ruggero : Et toi ? Tu ne veux pas rester avec nous ?
Lionel : Non je dois aller voir mon père, lui aussi il doit être touché par sa mort.
Ruggero : D'accord. Si tu as besoin je suis là.
Lionel : Merci mais occupe-toi bien d'elle surtout.
Ruggero : Promis.
Lionel sourit puis part gentiment chercher mes affaires chez moi. Il est vraiment adorable. Ma Karol pleure toujours dans mes bras. Je décide de la porter en mode princesse et de prendre un taxi pour aller chez elle.
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P.d.v Valentina
Après le départ de Karol, Ruggero et Lionel, on était tous inquiet pour Karol. Perdre sa mère si jeune c'est très compliqué, surtout avec un père comme le sien.
On était tous dans le mini bus pour aller sur le plateau de Soy Luna.
Valentina : Les amis, il faut absolument qu'on fasse quelque chose pour Karol. Il faut qu'on la réconforte.
Carolina : Je suis d'accord... Sans sa mère, Karol risque d'avoir beaucoup de problèmes avec son père et il faut qu'on soit là pour elle.
Jorge (N) : Ça c'est sûr. Vu l'intervention de Carlos au dernier concert, il va falloir faire très attention à Karol. Son père est fou.
Michael : C'est le moins qu'on puisse dire. Carlos veut que sa fille soit son esclave et il veut en faire tout ce qu'il veut. Il est capable de tuer Karol si elle ne fait pas ce qu'il veut. Heureusement Carolina l'avais toujours protéger de lui et maintenant qu'elle n'est plus là, elle risque un grand danger.
Agustin : Alors il faut qu'on la protège et qu'on la soutienne.
Chiara : Oui c'est vrai, c'est notre amie et nous devons la soutenir.
Ana : Je serais anéantit si je perdais ma mère comme elle. Elle va devoir être forte.
Jorge (L) : Et pour ça elle aura besoin de nous.
Malena : Il faudrait lui faire changer les idées aussi pour éviter qu'elle y pense tout le temps.
Katja : On devrait lui faire une surprise.
Gaston : Oui c'est une très bonne idée.
Valentina : On pourrait lui faire une surprise sur le tournage. Par exemple, on fait une licorne party !
Tout le monde rigole.
Carolina : C'est exactement ce qui faut faire ! On l'a fait quand ?
Malena : Ba, Jorge (N) ? Quand est-ce qu'on reprend le tournage de la saison 3 ?
Jorge (N) : On reprend dans une semaine.
Katja : On pourrait faire la vieille de la reprise !
Agustin : Parfait ! On prépare tout ça ! C'est une très bonne idée. Je vais faire des gâteaux !
Vau, Caro et Mike : NON AGUS !!
Agustin : Mais quoi ? C'est pas si mauvais.
Chiara : Euh... si...
Valu et Caro : Laisse nous faire, on est les meilleures cuisinières du monde. On va faire des gâteaux en forme de licorne !
Tout le monde était ravie de préparer cette licorne party pour Karol. On était tous motivés à lui redonner le sourire !
P.d.v Ruggero
En sortant du taxi, je la reporte comme une princesse. Elle pleure toujours. Ça me fait tellement mal de la voir comme cela. Elle a les yeux rouges et gonflés. J'ai envie de faire disparaître toute sa souffrance mais je ne peux rien faire.
On entre dans mon immeuble, puis dans l'ascenseur, pour enfin entrer dans mon appartement. À ma plus grande surprise, Cande s'y trouve à l'intérieur.
Candelaria : Rugge qu'est-ce que tu fais là ?
Ruggero : C'est à moi de te poser la question ! Qu'est-ce que tu fais dans MON appartement ?
Candelaria : C'est mon appartement aussi !
Ruggero : Non je suis contraint de te le dire mais c'est moi qui est payé cette appartement alors il est à moi ! Tu n'as rien payer du tout alors je ne vois pas pourquoi je te laisserai mon appartement !
Candelaria : Oh quelle mauvaise fois ! J'en reviens pas ! Tu me mets dehors ?!
Rugggero : Oui exactement !
Candelaria : Alors tu me mets à la rue ?
Ruggero : Tu as ta sœur et Facundo alors tu n'es pas à la rue, maintenant sors de chez moi avant que j'appelle la police !
Candelaria : Non il faut que j'embête Karol aussi. Elle est morte ça y est ? Tu es toute seule Karol.
Karol se resserre contre moi, toujours en pleurant.
Ruggero : DÉGAGE DE CETTE APPARTEMENT TOUT DE SUITE !!! Dis-je en hurlant.
Candelaria : Euh.... oui... j'y vais... Dit-elle apeurée.
Elle s'en va enfin de MON appartement en claquant la porte. Je me retourne vers Karol.
Ruggero : Désolé mon amour , je ne savais pas qu'elle serait chez moi.
Karol : Ce n'est pas ta faute, ne t'inquiète pas... Dit-elle toujours en pleurs. Et Désolé...
Ruggero : Pourquoi ? Dis-je en lui caressant les cheveux.
Karol : Je dois te saouler avec mes pleurs... Dit-elle honteuse.
Ruggero : Qu'est-ce que tu racontes ? Ça me fait mal de te voir comme ça, je voudrais simplement pouvoir arrêter ta souffrance. Dis-moi comment puis-je te réconforter, comment puis-je être utile ?
Karol : Le fait que tu sois là c'est déjà réconfortant. Et si tu veux te sentir utile, bien que tu l'es déjà, prend moi dans tes bras et ne me lâche pas stp. J'ai tellement besoin de toi.
Je l'embrasse puis la prend dans mes bras.
Ruggero : Je suis là, je serai toujours là pour toi.
On entend ensuite sonner à la porte. Je vais ouvrir avec Karol dans mes bras. J'ouvre la porte et voit Lionel. Il a l'air perturbé.
Ruggero : Ça va Lionel ? Tu as l'air perturbé ?
Lionel : Euh... non t'inquiète ... ça va très bien. Je viens te donner les affaires de Karol.
Lionel me donne un sac avec les affaires de Karol.
Ruggero : Merci Lionel mais tu es sûr que tout va bien ?
Lionel : Oui oui ne t'en fais pas. Je dois aller voir mon père. Je vous laisse, prend bien soin d'elle, on se voit demain.
Karol sourit à Lionel qui lui rend son sourire. Il me dit au revoir puis s'en va. Je referme la porte derrière lui.
Ruggero : Bon maintenant que tu as tes affaires, tu veux prendre une douche pour te détendre ?
Karol : Oui.. si ça ne te dérange pas.
Ruggero : Pas du tout. Tu fais comme chez toi. Et pas de bêtises sous la douche s'il te plaît.
Karol : Viens avec moi alors.
Ruggero : Tu es sûr ?
Karol : Oui... stp...
Ruggero : D'accord. Dis-je en souriant.
Ce n'est pas le moment d'être pervers. J'ai peur que Karol fasse une bêtise alors je suis heureux qu'elle m'ait demander de l'accompagner. Je ne pense pas entrer dans la douche avec elle, car c'est son intimité et que je ne veux pas la brusquer. Je vais simplement rester dans la salle de bain.
Elle monte donc dans la salle de bain puis prend sa douche sous mon regard attentif. Elle en sort propre mais toujours aussi déprimée. Elle se jette dans mes bras.
Karol : Pourquoi c'est si difficile ?
Ruggero : Parce qu'elle compte pour toi. Tu dois faire ton deuil mon coeur c'est normal.
Karol : Merci d'être si doux avec moi. Merci d'être là ça fait tellement de bien.
Je l'embrasse sur la tempe puis prend ma douche pendant qu'elle s'habille. Je sors de la douche et m'habille à mon tour. Je retourne auprès d'elle et lui prend la main.
Ruggero : Tu viens ? On va manger ?
Karol : D'accord, qu'est-ce qu'on mange ?
Ruggero : Des lasagnes ça te dit ?
Karol : Oui ça me va. Dit-elle les larmes aux yeux.
Je la serre fort contre moi. Elle a dû penser à un souvenir avec sa mère. Je descend avec elle à la cuisine et prépare des lasagnes que nous mangeons juste après. Je la porte ensuite comme une princesse et l'emmène dans le lit. On s'allonge et je la mets dans mes bras.
Karol : J'aurai tellement aimé avoir un dernier signe d'elle.
Je me mis alors à penser à la lettre que j'ai pris tout à l'heure. Est-ce le moment de lui donner ?
Ruggero : Je pense que tu peux l'avoir. Tout à l'heure il y avait une lettre qui t'était destinée sur la table de chevet. Je voulais attendre que tu ailles mieux pour te la donner mais je peux te la donner maintenant si tu veux un dernier signe d'elle. Tu la veux cette lettre ?
Karol : Oh oui stp.
Je me lève alors du lit pour la prendre dans ma veste de tout à l'heure. Je reviens ensuite dans mon lit et la tend à Karol. Elle ouvre la lettre.
P.d.v Lionel
Après l'hôpital je suis parti à l'appartement de Karol et sa mère. Je rentre dedans avec les doubles des clés mais je sens que la serrure a été forcé. Je pénètre alors à l'intérieur de l'appartement et je vois son appartement saccagé avec des morceaux de verre et du sang par terre. Maintenant c'est sûr. Carolina a été victime d'un meurtre. Tout ça me glace le sang. Je vais dans la chambre de Karol et prend quelques vêtements pour la nuit et le jour, des affaires de toilettes et son doudou licorne. Je mets le tout dans un sac et prend un taxi pour aller chez Ruggero. Sur la route je me demande si je dois en parler à Karol de ce que j'ai vu ou attendre ? Il vaut mieux attendre qu'elle aille mieux avant de lui en parler. J'arrive à l'appartement de Ruggero, je sonne à la porte et il vient m'ouvrir. J'étais assez perturbé et Ruggero l'avait remarqué mais je ne devais pas en parler devant Karol. J'ai donc éviter ces questions et reparti prendre un taxi pour rentrer et voir mon père. J'ouvre la porte de l'appartement et voit mon père en pleurs sur le canapé.
Lionel : Papa !
Dan : Mon fils... désolé si tu me vois dans cet état... c'est juste que Carolina me manque beaucoup.
Lionel : Je comprends papa ne t'en fais pas. À moi aussi elle me manque.
Dan : Comment va Karol ?
Lionel : Elle est anéantit...
Dan : Et tu l'as laissé toute seule ??
Lionel : Mais non, elle est avec Ruggero. Il prend soin d'elle.
Dan : Ouf heureusement. J'ai promis à Carolina de prendre soin de toi et de Karol.
Lionel : Moi aussi je lui ai promis de prendre soin de Karol.
Dan : Et toi comment vas-tu mon fils ?
Lionel : Mal. Je la considérais comme ma mère. Elle va tellement me manquer.
Dan : Je comprends mon fils, on se soutiendra tous ensemble, avec Karol aussi.
Lionel : Papa, l'autre soir j'ai fais un rêve étrange à propos de Carolina et Karol.
Dan : Raconte-moi.
Lionel : D'accord, alors j'étais tout petit, et Carolina était enceinte. Vous parliez tous les deux et tu lui as dit que tu prendrais soin d'elle comme ta propre fille. Elle t'a demandé si ça ne te dérangeais pas qu'elle ne soit pas de toi à cause de Carlos et tu lui as dit que non. Ensuite elle s'est avancé vers moi et m'a dit que j'allais devenir grand frère. Et je sais pas, c'était comme ci Karol était ma petite sœur et que Carolina était ma mère. Et ce rêve semblait si vrai, comme ci c'était un souvenir.
Mon père me regardait bizarrement.
Lionel : Papa ? C'était un rêve ou un souvenir ?
Dan : ...
Lionel : Papa dit moi !
Dan : Il faut que tu attendes Karol.
Lionel : Quoi ?!
Dan : Karol doit connaître une vérité et tu la connaîtras bientôt toi aussi.
Lionel : Karol est ma petite sœur ?
Dan : Ta demi-sœur.
Lionel : Quoi ?! Carolina est ma mère ?
Dan : Oui Lio.
Lionel : Mais pourquoi me l'avoir cacher ? Pourquoi nous avoir cacher qu'on état frères et sœurs ?
Dan : Pour protéger Carolina et surtout Karol de Carlos. Mais tu sauras tout quand Karol lira la lettre qui lui explique tout.
Lionel : ...
Dan : Lionel... pardonne-moi, enfin pardonne-nous. Karol était en grand danger avec Carlos et il a menacé Carolina, elle été obligée de partir avec lui. Carolina a décidé de la protéger, et de partir avec elle. On a préféré ne pas révéler à Carlos que tu étais son fils pour éviter que tu sois en danger aussi. On a tout essayé pour protéger Karol, tout en évitant de vous séparer. Vous ne saviez peut-être pas que vous étiez frères et sœurs mais vous vous aimez comme tels même sans savoir et c'est ce que ta mère et moi nous voulions. On comptait dire la vérité quand Karol aurait eu 18 ans mais maintenant nous sommes obligés de vous dire la vérité et surtout celle que Karol va bientôt apprendre parce qu'elle est maintenant en grand danger, très grand danger.
Lionel : Je comprends Papa. Je comprends ce que vous avez fait. Et je te pardonne. J'imagine que ça a été dur pour vous de vous éloigner. Mais quelle autre vérité ?
Dan : Tu le sauras avec Karol. C'est une partie très grave... et la raison pour laquelle Karol est ta demi-sœur et non ta sœur...
Lionel : Maman t'a trompé ?
Dan : Non, elle n'aurait jamais fait ça !
Lionel : Carlos l'a violée ?
Dan : Malheureusement oui... et elle est tombée enceinte.
Lionel : Oh mon dieu...
Voilà, chapitre 8. J'espère que ça vous a plu. Suite au chapitre 9.
Que va-t-il se passer ?
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