Chapitre 7
Précédemment
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Nous avons atterri. J'ai pu dormir tranquillement grâce à Ruggero. Mais maintenant j'ai la peur qui remonte en moi. Je dois aller à l'hôpital et en sortant de cette hôpital je n'aurai plus de mère et ma vie changera à tout jamais. On a récupéré nos bagages et on se dirige vers la sortie de l'aéroport. Je m'arrête juste devant la sortie la peur au ventre. Je sens une main me prendre la main gauche et une autre me prendre la main droite. Je me tourne du côté gauche je vois Lionel avec son sourire rassurant. Je tourne la tête à droite et je vois l'amour de ma vie avec son regard rassurant et remplis d'amour. Ils me sourient tous les deux et ensemble on sort de cette aéroport, direction l'hôpital.
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P.d.v Karol
On attendit tous les trois un taxi pour nous diriger à l'aéroport. J'étais dans les bras de Ruggero et Lionel prenait ma main. Ana et Chaira passèrent à côté de nous.
Ana : Vous venez pas dans le bus les amis ? On fait une fête au plateau pour la fin de la tournée.
Ruggero : Désolé Anita mais on a quelque chose d'urgent à faire.
Ana : Ah oui c'est vrai !!
Elle court me prendre dans ses bras.
Ana : Soit forte ma Karol et reste près de Rugge et Lio ! Passez faire tour si vous voulez vous changer les idées.
Karol : Merci Ana dis-je en souriant.
Tout le cast viennent me prendre dans leur bras pour me soutenir. Le taxi arrive. Je serre de plus en plus fort la main de Lionel.
Lionel : Calme-toi , reste forte on est là pour toi. N'est-ce pas Rugge ?
Rugge : Oui évidemment et on ne te lâchera pas.
Lionel : Tous les deux on a vécu pleins de choses ensemble des bons et des mauvais et continuera d'en vivre comme des ...
Le rêve me revient en mémoire.
Lionel et Karol : frère et sœur.
On se sourit. Ils me regardent bizarrement aussi. Aurait-il fait le même rêve que moi ? Passons ! Nous entrons à l'arrière du taxi. Matteo se place du côté droit et Lionel du côté gauche, donc je suis entre eux, au milieu. Ruggero me sert dans ses grands bras si rassurant et Lionel me caresse le bras. Ruggero devrait être jaloux mais il sait mieux que quiconque que Lionel est mon meilleur ami, voir mon... frère .. et qu'il ne se passera jamais rien entre lui et moi. Donc ils sont tous les deux là à me prendre dans leurs bras quand le chauffeur pose cette question.
Le chauffeur : Où voulez-vous allez ?
Lionel : À l'hôpital s'il vous plaît !
Le chauffeur : Ouh... c'est pour l'un d'entre vous ?
Lionel : Non pour un proche.
Le chauffeur : C'est urgent ?
Lionel et Ruggero : Oui !!! Démarrez !
Le chauffeur : C'est bon c'est bon je le fais ! Dit-il en démarrant.
Pendant le trajet, je regarde le paysage de Buenos Aires et et me rappelle de précieux souvenirs de ma mère et moi quand on venait en vacances. Quand on faisait les boutiques ou qu'on prenait une glace sur la place et qu'elle me chatouillait. Ruggero et Lionel remarquent immédiatement mes larmes qui coulent doucement, Rugge m'embrasse sur le front et Lio me caresse les cheveux. On peut pas rêver mieux comme soutient. Après plusieurs minutes de route on est arrivé.
Le chauffeur : On est arrivé ! Puisque je vous ai déposé à l'hôpital vous ne me devez rien, c'est la règle.
Ruggero : Merci monsieur, au revoir.
On sort du taxi. Le taxi s'en va. Je me place devant le grand bâtiments avec une croix rouge dessus, la peur monte, en sortant tout à l'heure, je n'aurai plus ma mère. Lionel et Ruggero me font avancer, mais quand on arrive devant l'entrée blanche je m'arrête nette. Lio et Rugge s'arrête également et me regarde. Je les regarde chacun à leur tour en bougeant ma tête de gauche à droite. La peur se lisait dans mes yeux. Rugge caresse ma joue, il me prend la main et je me jette dans ses bras.
Karol : je vais devoir lui dire adieu...
Ruggero : Chuuutt c'est un moment compliqué je le sais, mais je suis là, Lionel est là aussi, tes amies sont aussi là pour t'aider. On est tous avec toi et on te soutient tous. Dit-il en caressant mes cheveux.
Je lui souris et on se détache ensuite. On entre dans ce lieu triste et sans vie. On s'approche de la demoiselle de l'accueille.
La demoiselle : Oui ? Bonjour ! Vous venez pour quoi ?
Karol : Je viens... rendre visite à Carolina Cisneros.
La demoiselle : Vous êtes de la famille ?
Karol : Je suis sa fille...
La demoiselle : Oh alors c'est vous qu'on attendait depuis trois jours ! Enfin, parce qu'il faut la débrancher rapidement et vous nous faites perdre notre temps !
Je suis censée réagir comment ? Je sens Lionel et Ruggero s'énerver
Lionel et Ruggero : Vous arrêtez de dire des conneries et vous nous donnez le numéro de sa chambre !
La demoiselle : Oui oui désolé ... chambre 6 au deuxième étage.
J'hoche la tête. Ruggero et Lionel me prennent par le bras. On passe par l'ascenseur. Nous sommes a quelques mètres de sa chambre et je me demande comment elle est ? Si elle est gravement blessée ? Ba oui elle est dans le coma t'es conne ou quoi Karol !!!
Ruggero : Calme-toi mon coeur
Karol : Je suis calme dis-je les larmes aux yeux.
Ruggero : Tu as parlé à haute voix mon coeur. Je t'en prie, calme-toi sinon tu vas t'effondrer.
Karol : JE SUIS CALME dis-je en hurlant et en éclatant en sanglots dans les bras de Ruggero qui m'accueille très chaleureusement.
Karol : Désolé...
Ruggero : C'est rien mon coeur ne t'inquiète pas.
Je lui souris faiblement. On se détache et je vois Lionel baisser les yeux tristement. Quand j'y pense, lui aussi ça risque de lui faire un choc. Il la considère comme sa mère.
Karol : Lio... je sais à quoi tu penses... À toi aussi elle va te manquer je le sais.
Lionel : Elle est comme ma mère Karol. La mère que je n'ai jamais eu. Quand vous veniez ici en vacances, je passais toujours de merveilleux moment avec elle , elle a en quelque sorte remplacer ma mère... et elle va beaucoup me manquer.
Je prends Lionel dans mes bras et il me serre fort. Les portes de l'ascenseur s'ouvre et on se détache. Je reprends la main de Ruggero et de Lionel et nous traversons le couloir. Je compte alors les chambres avec mon coeur qui bat extrêmement vite. J'ai l'impression que je vais m'écrouler et ma respiration devient irrégulière. Ruggero me stoppe une nouvelle fois.
Ruggero : Tu ne vas pas y arriver en restant comme ça... il faut que tu te détendes mon coeur. Dit-il avec une douce voix.
Karol : Et comment veux-tu que je me détendes ? Dis-je anxieuse.
Ruggero : J'ai une idée. Dit-il avec un regard malicieux.
Il s'approche de moi et m'embrasse intensément. Ce baiser me procure l'amour et la force de Ruggero, la force d'avancer et d'affronter cette dure réalité. On se détache à bout de souffle, ils me sourient en remettant une mèche de mes cheveux.
Ruggero : On y va ?
J'hoche la tête et on continue notre chemin jusqu'à la sixième chambre. On s'arrête juste devant.
Lionel : Tu veux ouvrir ou je le fais ?
Karol : Laisse-moi faire s'il te plaît.
Lionel : Vas-y dit-il en souriant.
Je mets ma main sur la poignée de la porte, j'appuie dessus doucement puis ouvre la porte lentement. Je vois un bout de son lit. Je continue d'ouvrir la porte et je vois ma mère, branchée à de nombreuses machines avec des lignes et des courbes qui représentent son rythme cardiaque et sa fréquence respiratoire. Plus rien ne fonctionne, seules les machines la maintiennent en vie. Elle a un énorme bandage sur le crâne, j'en déduis qu'elle se l'ai ouvert quand elle est tombait. La voir dans cette état me glace le sang. Ça fait mal de voir la personne qu'on aime le plus au monde sur un lit d'hôpital entre la vie et la mort.
Ruggero : Ça c'est sûr ma princesse, je te comprends. dit-il en se collant à moi pour me réconforter.
Karol : Hein ? Tu lis dans mes pensées ?
Ruggero : Non pas encore mais tu as parlé à haute voix.
Karol : Oh...
Je me détache de lui pour me rapprocher de ma mère. Je prends une chaise et l'installe près de son lit pour m'y assoir. Je caresse son visage doucement. J'approche mon visage de son oreille pour lui chuchoter dans son oreille « je t'aime maman , à l'infini » quelques larmes coulent. Je l'admire et beaucoup de souvenirs remontent en ma mémoire.
Ruggero : On va te laisser seule avec elle un moment. On est juste derrière la porte. Dit-il en venant vers moi pour me faire un bisous sur le front.
J'hoche la tête en souriant puis il partit avec Lionel à l'extérieur de la chambre. Je me retrouve donc seule avec ma mère. Je lui chante une chanson qui me tient beaucoup à cœur et qui raconte notre histoire et surtout combien elle m'a toujours soutenu et aimer et que je ne veux pas qu'on m'enlève ses beaux yeux à elle.
Cuando tengo frío, ella se hace luz
Así como un sol en la existencia
Cuando me duele, ella se hace oración
Me dice todo en un silencio
Cuando sufro, ella sufre conmigo
Cuando me río, se ríe a carcajadas
Mis canciones a menudo son para ella
Ella siempre será mi maravilla
Cuando no estoy en la altura
Me leventa más alto que el cielo
Ella es el esplandor de los esplendores
Ella es la savia, Ella es la miel
Es mi sangre que fluye por mis venas
Y recuerdos por cientos
Mece mi corazón de miles estrellas
Ella es mi búsqueda, Ella es mi grial.
Oh dios mio dejamelos
Los bellos ojos de la mamá
Quitame cualquier otra cosa
Pero no la suave de sus gestos.
Me llevó antes del mundo,
Aún me lleva a cada segunda,
Me llevará con ella
Siempre le seré fiel
Cuando me duele, es dulzura,
Como una caricia en la existencia
Quand abandono, se hace leona,
Me levanto con paciencia,
Quand tengo la manía de las grandezas
Me trae sin dolerme,
Está en este mundo infernal
Mi estrella entre las estrellas
Oh dios mio dejamelos
Los bellos ojos de la mama
Quitame cualquier otra cosa
Pero no la suave de sus gestos.
Me llevó antes del mundo,
Aún me lleva a cada segunda,
Me llevará con ella
Siempre le seré fiel
Oh dios mio dejamelos
Los bellos ojos de la mama
Quitame cualquier otra cosa
Pero no la suave de sus gestos.
Me llevó antes del mundo,
Aún me lleva a cada segunda,
Me llevará con ella
Siempre le seré fiel
Oh dios mio dejamelos
Los bellos ojos de la mama
Quitame cualquier otra cosa
Pero no la suave de sus gestos.
Me llevó antes del mundo,
Aún me lleva a cada segunda,
Me llevará con ella
Siempre le seré fiel
Une chanson qui vient du plus profond de mon coeur... je l'aime ma maman. Je l'aime tellement.
Karol : Je ne sais pas si tu m'entends maman mais je voulais que tu saches que je t'aime et que je ne t'oublierai jamais. Je te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fais pour moi et pour tout ce que tu as fais pour nous protéger de papa.
Ruggero
Avec Lionel on entend Karol chantait une magnifique chanson à sa maman. J'en ai les larmes aux yeux. Cela se sent, cette chanson lui vient du plus profond de son coeur. Elle commence ensuite à lui parler.
Karol : Je ne sais pas si tu m'entends maman mais je voulais que tu saches que je t'aime et que je ne t'oublierai jamais. Je te remercierai jamais assez pour tout ce que tu as fais pour moi et pour tout ce que tu as fais pour nous protéger de papa. Tu m'as élevée, tu m'as aimée, tu m'as soutenue. Tu m'as accompagnée dans mes rêves et grâce à toi ils se sont réalisés. Maintenant rien ne sera plus comme avant. Mais je sais que tu resteras à tout jamais dans mon coeur et que je n'oublierai jamais ta devise : « je me relève, j'affronte la vie et je continue mes rêves peu importe ce qu'il se passe ». Cette devise est désormais ma force. Je ne sais pas si tu le sais mais je t'ai dédié le dernier concert de la tournée. Il est pour toi et j'ai chanté pour toi. Avec l'aide de Lionel, tous mes amis et Ruggero aussi. D'ailleurs, tu te souviens quand je te parlais de lui et que je te disais que j'étais amoureuse de lui mais que c'était certain qu'il n'était pas amoureuse de moi et que tu me disais que si les sentiments étaient réels, notre amour triomphera ? Eh bien tu avais parfaitement raison. J'ai pris mon courage, et je lui ai avoué que je l'aimais et maintenant nous sommes ensemble. Et tout ça, c'est aussi grâce à toi, car sans ton aide je ne me le serai jamais avouer. Et je me demande comment je pourrais continuer ma vie sans toi , elle sera difficile. J'aimerai tant que tu assistes à mes prochains concerts, à mes prochains succès, à mes prochains échecs. J'aimerai tant que tu sois toujours là pour rigoler avec moi, pour pleurer avec moi pour t'amuser avec moi. Mais tout ça c'est fini et ça n'existera plus jamais. Je t'aime maman. Je t'aime de tout mon coeur et me séparer de toi me déchire le coeur. Je suis dans le noir sans toi. Tu es ma lumière. Je t'aime. Et je t'aimerai toujours maman. Peu importe où tu es, tu as tellement fait pour moi. Tu es la meilleure des mamans de l'univers.
Elle éclate ensuite en sanglots. Je ne peux pas la voir comme ça alors j'entre et je la prends dans mes bras. Elle pleure dans mes bras. Je la serre alors très fort et la laisse sortir toutes ses larmes.
Lionel rentre alors dans la chambre et s'approche de Carolina. C'est à son tour de lui dire ce qu'il ressent.
Lionel : Carolina Cisneros, tu as été comme une mère pour moi à chaque fois que tu venais en vacances à Buenos Aires avec Karol. Tu t'occupais de moi telle une mère. J'aurai adoré être ton fils et Karol a tellement de chance de t'avoir. Tu es une femme formidable et une mère admirable. Je suis reconnaissant de tout ce que tu as fais pour protéger Karol et tout ce que tu as fais pour mon père. Tu vas énormément me manquer. Et comme tu me l'a toujours dit, « je ne dois jamais abandonner mes rêves, il suffit d'y croire pour qu'ils se réalisent » et comme toujours tu avais raison. La vie sera vide sans toi et je te promets de prendre soin de Karol pour toi. Et je peux t'assurer qu'elle est entre de bonnes mains avec Ruggero. J'espère que tu seras heureuse là où tu seras. Tu as une place énorme dans mon coeur. Je t'aime, comme une maman.
Lionel verse quelques larmes. Karol se détache de moi pour aller le prendre dans ses bras. Je sens que Lionel aussi souffre beaucoup de sa mort, après tout s'il la considère comme sa mère, ça doit être tout aussi dur pour lui. Je rejoins leur câlin et on se réconforte tous les trois.
Les médecins nous interrompent.
Un médecin : C'est l'heure de la débrancher.
Karol : Laissez-moi lui faire un dernier câlin.
Lionel : Oui moi aussi.
Les médecins hochent la tête. Ça me fend le coeur de voir Karol aussi triste. Ils lui font un dernier câlin puis Karol vient se réfugier dans mes bras.
Les médecins débranchent les machines devant nous, ça y est, elle n'est plus de ce monde.
Karol : MAMAN hurle-t-elle entre ses sanglots.
J'embrasse son front et lui caresse les cheveux. Ensuite elle repars dans les bras de Lionel, qui lui, pleure silencieusement. J'aperçois une lettre sur la petite table qui est dédiée à Karol. Je décide de la prendre et de la lui donner tout à l'heure. Ce n'était vraiment pas le moment. Elle était en pleurs total et c'était très dur de la calmer. Ce que je comprenais, si je perdais ma mère je serai tout aussi anéantit qu'elle. Karol se réfugie de nouveau dans mes bras et cette fois-ci elle ne me lâche pas.
Lionel : Ruggero, tu vas rester avec elle cette nuit, je ne veux pas qu'elle soit toute seule.
Ruggero : Pas de souci c'est ce que je comptais faire. Je passerai simplement prendre ses affaires chez elle.
Lionel : Non non ne t'embête pas. J'irai les prendre moi, il ne faut pas qu'elle aille à l'appartement de sa mère, elle risque d'être encore plus mal et elle a terriblement besoin de toi. Je m'occupe de tout.
Ruggero : Merci beaucoup Lio.
Lionel : Je t'en prie.
Ruggero : Et toi ? Tu ne veux pas rester avec nous ?
Lionel : Non je dois aller voir mon père, lui aussi il doit être touché par sa mort.
Ruggero : D'accord. Si tu as besoin je suis là.
Lionel : Merci mais occupe-toi bien d'elle surtout.
Ruggero : Promis.
Lionel sourit puis part gentiment chercher les affaires de Karol pour les apporter chez moi. Il est vraiment adorable. Ma Karol pleure toujours dans mes bras. Je décide de la porter en mode princesse et de prendre un taxi pour aller chez elle.
Voilà, chapitre 7. J'espère que ça vous a plu. Suite au chapitre 8.
Que va-t-il se passer ?
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