Chapitre 26

Précédemment
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Le camion s'arrête, Lionel et moi lâchons la main de Karol pour laisser les secours l'emmener. Nous la suivons jusqu'à la rencontre d'un infirmier a qui nous donnons toutes les informations sur Karol, lorsque un détail nous échappe.

Infirmier : Mais ? Mademoiselle Cisneros n'est pas morte ???

Nous nous regardons avec Lionel puis nous avouons la vérité. L'infirmier nous regarde stupéfait et choqué mais heureux de savoir que Karol est vivante. D'un coup, celle-ci se tord de douleur en tenant son ventre et respire irrégulièrement. L'infirmier l'a prend en charge avec des médecins et nous demande de patienter dans la salle d'attente. Nous nous asseyons sur les chaises avec Lionel, préoccupés de l'état de Karol.
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P.d.v Ruggero

Trois heures sont passés depuis que Karol a été transportée au bloc opératoire. Dans la salle d'attente de l'hôpital, une ambiance triste et pesante. Tout le monde est triste. Lionel et Ana sont enlacés à côté du distributeur de confiseries, leur visage sont tristes. Carolina est assise sur une chaise en pleurs dans les bras d'Agustin qui lui se retient de verser des larmes. Valentina est assisse par terre, le visage dans les genoux avec Michael qui essaie de tout faire pour la consoler malgré que ça ne fonctionne pas. Pour finir il y a moi et mon frère. Je suis assis sur une chaise, devant le couloir où j'ai vu ma Mowgli partir avec les médecins. Je n'ai pas quitté ce couloir du regard une seule seconde, attendant impatiemment un médecin rapportant de bonnes nouvelles alors que mon frère essaie tant bien que mal de me faire manger.

Leonardo : Grand frère mange un peu tu en as besoin ! Répète-t-il pour la énième fois en me tendant un sandwich.

Je soupire d'exaspération et refuse pour la énième fois.

- Je t'ai dit cent fois que je ne voulais pas manger ! Tu es sourd ou quoi ?

Leonardo : Rugge calme-toi. Je sais que ce n'est pas un moment facile mais j'essaie de prendre soin de toi quand même. Me reprend-t-il en passant son bras par dessus mes épaules.

- Tu as raison... pardonne-moi petit frère. Merci d'être à mes côtés.

Leonardo : Je t'en prie mon frère. Prend quelques bouchés maintenant.

Je prends le sachet de sandwich de jambon fromage que Leo m'a acheté. Je sens un noeud dans ma gorge et malgré que je sois affamé, je sens qu'aucune nourriture ne passera. En vérité, ça fait un mois que je ne mange presque plus... depuis que Karol a disparu avec son père pour le Mexique je ne mange que très peu voir pas du tout. Cela fait exactement trente six jours que je n'ai pas avalé quelque chose à part un peu d'eau. Personne ne l'a remarqué car je faisais comme ci je mangeai mais en vérité c'était complètement faux. Léo me regard bizarrement, je suis obligé de manger au moins une bouchée où il va se rendre compte que je ne mange plus.

Avec efforts, je croque un bout du sandwich et le mâche difficilement pendant quelques secondes.

Leonardo : Ça va pas ? Le goût ne te plaît pas ?

J'agite ma tête de gauche à droite et avale le bout de sandwich. La sensation est horrible.

Leonardo : C'est bizarre parce que généralement c'est ton sandwich préféré. Aller Rugge reprend un bout.

Je sens que mon estomac ne comprend rien à ce qu'il se passe. J'ai l'impression qu'il ne sait plus comment on digère les aliments. Contre ma volonté et pour Léo, je reprend un bout de sandwich. Celui-ci passe plus facilement mais cette sensation étrange ne me quitte pas. Je redonne le sandwich à Leo me sentant extrêmement mal. Je pose ma main sur ma bouche empêchant un vomissement sur le point de sortir. Léo me regarde préoccupé. Je re pose ma main sur ma bouche empêchant un autre vomissement mais celui-ci paraît plus fort que moi. Je me lève d'un bond mais la douleur qui se trouve dans mon ventre me fait plier en deux. Léo me tend le sachet de sandwich vide dans lequel je vomis tout ce que je viens d'avaler.

Léo me caresse le dos délicatement puis me relève quand je finis de vider mon estomac après quelques minutes. Un médecin s'approche demandant si on a besoin d'aide. Pendant que je reprends mon souffle et mes esprits, Leo répond.

Leonardo : Il faudrait lui donner quelques médicaments. Depuis presque un mois il ne mange plus et n'a touché à aucune nourriture. Je l'ai obligé à manger aujourd'hui et il a tout renvoyé. Peut-être avez-vous des médicaments ?

Médecin : Il n'y a pas de médicaments spécialisés pour ce genre de cas. En général nous avisons nos patients à se réhabituer à manger. Plus vous donner des choses à manger, plus il s'y habituera de nouveau. Vous lui donner à manger aux heures de petit déjeuner, déjeuner et dîner plus les collations, avec cela, dans deux ou trois semaines son estomac reviendra à la normale et ne le fera plus renvoyer.

Leonardo : D'accord donc je lui donne de la nourriture aux heures requis et dans deux ou trois semaines c'est réglé.

Médecin : normalement oui deux, trois semaines ou un peu plus. Mais il doit terminer sa nourriture à chaque fois pour le ré habituer par contre.

Leonardo : Très bien merci docteur. Des nouvelles de mademoiselle Cisneros Sevilla ?

Médecin : Elle était encore au bloc opératoire la dernière fois, je vais demander des nouvelles au médecin qui s'est chargé d'elle. Je reviens dans un instant.

Il s'en va par ce couloir. Leo me regarde avec inquiétude.

Leonardo : Ça va mieux ?

- Comment tu as su ? Demandais-je avec la voix pâteuse.

Leonardo : Que tu ne mangeais plus ? C'est simple je suis ton frère donc ta famille et tu ne peux pas me mentir. Je l'ai vu Ruggero quand tu faisais croire que tu manger alors que ce n'était pas vrai. J'ai essayé de te faire manger plusieurs fois ce mois-ci mais tu n'y as jamais touché. Maintenant je vais t'aider à ce que tu te réhabitues.

Je le prends dans mes bras.

- J'ai de la chance d'avoir un frère comme toi qui prend soin de moi. Merci beaucoup.

Il m'embrasse sur le front et me redonne mon sandwich. Je le regarde désespéré.

Leonardo : Il faut te réhabituer. Je sais que tu vas y arriver et je suis à tes côtés. M'encourage-t-il.

Je lui prend le sandwich des mains et le mange petit à petit jusqu'à le finir. Avant de croquer la dernière bouchée, je sens mon estomac se retourner. Je pose de nouveau ma main sur ma bouche faisant réagir Leo qui court demander un sac à vomi à l'accueil. Il me le tend toujours en courant et je renvoie dedans.

Leonardo : C'est déjà bien. Tu l'as presque fini. Aller courage ça va passer.

Mon estomac me fait énormément mal. Je souffre en ce moment. Renvoyer me donne encore plus de douleurs. Je continue de tout renvoyer pendant quelques longues minutes qui me paraissent une éternité.

Leonardo : Ça va aller. C'est terminé.

Effectivement j'ai arrêté de renvoyer quelques secondes après la réplique de mon frère. Je me lève pour aller aux toilettes me débarbouiller. En revenant, quelques minutes après m'être assis, un infirmier sort de ce fameux couloir.

Infirmier : Famille de Karol Itzitery Piña Cisneros Sevilla ?

Lionel : C'est nous !

Lionel, Ana, Carolina, Agustin, Michael et Valentina nous rejoignent voulant connaître l'état de Karol.

Infirmier : Bien déjà j'étais assez surpris de savoir que Karol n'était pas morte et pour cela vous nous devez une explication. Ensuite j'ai pu voir sur les nombreuses blessures qu'elle a sur le corps et surtout sur sa partie intime qu'elle s'est faite violée et plusieurs fois. Vous nous devez donc deux explications.

- Mais on s'en fiche des explications pour l'instant, comment va-t-elle ?? Demandais-je désespéré.

Infirmier : Calmez-vous monsieur. Mademoiselle Cisneros Sevilla a eu énormément de blessures sur le corps ainsi ça a été très long de la soigner. Elle a récupéré un peu de force mais continue d'être fatiguée et aussi traumatisée. Elle va récupérer avec le temps mais il ne faut pas la brusquer. Par contre il y a une dernière chose assez délicate...

Lionel : Qu'est-ce que c'est ?

Infirmier : Mademoiselle Cisneros Sevilla est... enceinte... et je pense de son violeur...

Mon monde s'est mis sur pause. Je suis en état de choc. Ma petite amie qui était vierge avant de partir de force avec son père, se retrouve enceinte d'un violeur...

- Elle... le sait-elle ? Demandais-je choqué.

Infirmier : Non... je pense que c'est quelqu'un de proche et en qui elle a confiance qui devrait lui dire... d'ailleurs qui êtes vous tous pour elle. Je veux votre nom votre prénom et votre relation que vous entreprenez avec elle.

Lionel : Je m'appelle Lionel Ferro et je suis son demi-frère.

Ana : Ana Jara Martinez et je suis une amie à elle.

Carolina : Carolina Kopelioff, je suis une de ses meilleures amies.

Valentina : Valentina Zenere. Sa meilleure amie avec Carolina.

Agustin : Je suis Agustin Bernasconi. Je suis comme son frère.

Infirmier : C'est-à-dire ? Demande-t-il confus.

Agustin : Je fais parti de ses meilleurs amis, comme un frère de coeur.

Michael : Toujours a faire compliquer celui-là. Soupire-t-il. Je suis Michael Ronda, son meilleur ami.

- Je m'appelle Ruggero Pasquarelli et je suis son petit ami.

Leonardo : Et moi c'est Leonardo Pasquarelli et je suis le frère de son petit ami donc son beau frère quasiment.

Infirmier : D'accord. Je comprends mieux. Après la visite avec mademoiselle Cisneros Sevilla il va falloir parler à la police. Je vais les appeler pour qu'ils viennent ici vu que l'état de la demoiselle ne permet pas de déplacements. Il faut mettre au clair cette histoire de viol. Qui la visite en premier ?

Ana : Je propose que Michaentina y aille d'abord. Ensuite Aguslina puis Lionel et moi et pour finir Ruggero et son frère ça vous va ?

Valentina : D'accord mais qui lui dit qu'elle est enceinte ?

Agustin : Il vaut mieux que ce soit Rugge.

Lionel : Je pense comme Agustin. C'est toi le mieux placer.

Ruggero : D'accord je lui dirai.

Infirmier : Bien, je vais demander à la police qu'elle passe dans une heure. Vous avez tous le temps d'aller lui rendre visite. Soyez prudents elle est encore un peu faible.

P.d.v Karol

Je suis allongée sur « mon » lit d'hôpital et je repense à tout ce qu'il s'est passé. Combien je me suis fait violée, combien j'ai mal. Je me souviens d'avoir vu mes amis et mon Ruggero me sauver. Ils sont venus me sauver la vie. J'ai horriblement mal et je me sens épuisée. Je me souviens de chaque sensation, de chaque douleur de chaque viol. Mon père s'est bien amusé en me regardant me faire violer par ses collègues... il en a vraiment rien à faire de moi et depuis que je suis née. Ma mère me manque... elle me manque terriblement... j'ai besoin d'elle.. j'ai besoin de ses câlins, de ses mots de son soutient.

Relève-toi oui parce que la vie est difficile et te fera tomber plusieurs fois.

Je ne me sens plus capable de me relever. La vie est trop difficile et m'a fait tomber trop de fois. Je ne trouve pas le moyen de me relever.

Affronte la vie oui parce qu'il faudra te battre pour obtenir ce que tu veux.

Je suis incapable de l'affronter... je me suis déjà trop battu et regardez où est-ce que j'en suis. Battue, violée, esclave sexuelle. Je ne peux rien surmonter. C'est fini.

Vis ta vie comme tu l'entends sans te soucier de ce que te dit ton père ou d'autres personnes qui te veulent du mal car sinon tu ne réaliseras jamais tes rêves.

J'ai déjà essayé de vivre ma vie. J'ai essayé de me protéger de mon père. J'ai déjà réalisé mes rêves. Mais comment voulez-vous que je ne me soucie pas de ce que dit mon père lorsqu'il me converti en une esclave sexuelle du nom d'Itzitery ! Je ne peux pas, je ne peux plus. Je sens que Tout pourrait s'arrêter...

La porte de « ma » chambre s'ouvre et laisse apercevoir une blonde et un brun. A coup sûr c'est ma blonde et mon mexicain. Ils entrent dans ma chambre doucement. C'est eux.

Valentina et Michael : Karol !

Ils s'approchent de moi et me prennent dans leur bras.

Valentina : Mon dieu ma brune tu vas bien ?

- Je je... je vais bien... tentais-je de sourire.

Michael : Ne fait pas semblant avec nous ma Mexicaine.

Michael embrasse mon front doucement et Valentina prend ma main.

- Vous m'avez énormément manqué. Merci de m'avoir sauvé.

Valentina : On sera toujours là pour toi.

Michael : Val a raison et puis il faudra surtout que tu remercies ton italien préféré. Il a vraiment tout fait pour te retrouver.

Je souris légèrement en pensant à Ruggero. Je me souviens quand j'étais dans ses bras tout à l'heure quand il m'a sauvé. Malgré que j'étais mal je me sentais protégé dans ses grands bras, les bras de mon Baloo.

Valentina : Tu as été tellement courageuse ma brune. Dit-elle avec les larmes aux yeux. Je suis tellement désolée pour ce qui t'es arrivée.

- Ce n'est pas de ta faute Val. Ça a été dure mais je m'en suis sortie grâce à vous. Dis-je également avec les larmes aux yeux.

Michael : Ma pauvre. Crois-moi, je te jure que ton père et tous ceux qui ont osé te toucher payerons pour leurs actes. Ça je te le promets.

- Vous êtes des anges. Venez me faire un câlin.

Ils me prennent et me serrent fort dans leurs bras alors que j'essuie les quelques larmes qui ruisselaient sur mon visage.

Valentina : Bon ma brune, il y a d'autres personnes qui veulent te voir avant l'arrivée de la police. M'explique-t-elle en se détachant de moi avec Michael.

- La police ?

Michael : Oui elle va venir te poser des questions par rapport aux viols pour éclaircir le mystère et régler cette histoire. M'explique-t-il calmement.

Ils me sourient tous les deux tendrement et s'en vont de la chambre appeler Mon Gugus et ma Caro qui arrivent quelques minutes après.

Carolina et Agustin : Karol !

Ils se jettent sur moi pour me faire un câlin.

Agustin : Ma Kaka comment tu te sens ?

- Ça ça va...

Carolina : Ne joue pas à la menteuse avec nous Karolita. C'est horrible ce qui t'es arrivée. Je suis tellement désolée. Me dit-elle en séchant une larme qui vient de couler le long de ma joue.

- Merci de m'avoir sauvé. Merci d'être arrivé. Je suis sauvée grâce à vous.

Agustin : Ne nous remercie pas. Tu es notre amie, notre meilleure amie et nous n'allions pas te laisser toute seule.

- Vous êtes des amis en or.

Carolina et Agustin : Et toi un petit coeur sucré.

- Mais euh pourquoi toujours « petit » ? Râlais-je.

Agustin : Parce que tu es petite Kaka.

Carolina : Petite mais mignonne. Ajoute-t-elle.

Ils me font un dernier câlin puis sortent pour appeler Ruggero et son frère. Le premier à rentrer et Leonardo, qui quand il me voit me prend directement dans ses bras.

Leonardo : Bon sang Karol tu nous as fais tellement peur. Je suis tellement content qu'on ait réussi à te sortir de là. Tu aurais dû voir dans quel état était Ruggero. Heureusement que tu es sortie de là ma belle soeur.

- Grâce à vous je suis sauvée. Merci d'être venue me chercher.

Leonardo : Ne nous remercie pas. C'était une mission de secours.

Il prend une inspiration puis poursuit.

Leonardo : Karol ? M'appelle-t-il.

- Oui ?

Leonardo : Reste forte quoi qu'il arrive.

- Je je.. je ne sais pas si j'en suis capable.

Leonardo : Il t'aidera à rester forte mais garde cette phrase dans ta tête. Reste forte.

- Je... je vais essayer.

Leonardo : D'accord. Sourit-il avant de me prendre dans ses bras. Je vais te laisser seul avec mon frère. À tout à l'heure belle soeur.

- À tout à l'heure beau frère et... merci.

Il m'offre un dernier sourire puis part pour laisser place à Ruggero, mon amour. À peine rentre-t-il que je sens mes larmes coulés le long de mes joues.

Ruggero : Ma Mowgli... susurre-t-il tendrement avant de me serrer fort dans ses bras.

Je m'accroche à lui aussi fort que je peux malgré ma faible force. Je cache mon visage dans son cou et je continue de pleurer doucement. Il caresse mes cheveux et me serre lui aussi , aussi fort qu'il le peut.

Ruggero : Tu m'as manqué princesse.. je t'aime. Chuchote-t-il dans le creux de mon oreille.

- Je t'aime aussi. Chuchotais-je en sanglots.

Il se détache doucement de moi et sèche mes larmes. Il pose délicatement sa main sur ma joue puis pose ses douces lèvres sur les miennes. À cet instant j'oublie tout, toute la douleur, toute la souffrance, toute la tristesse, la frustration, la colère. À cet instant je ne ressens que des millions de papillons en moi et autour de moi me donnant l'impression de voler au-dessus des nuages et loin de tout malheur. Cette sensation que seul un être vivant encore présent peut me faire ressentir, cette personne ou plutôt cet homme c'est Ruggero Pasquarelli.

Il se détache de mes lèvres tout doucement sans me lâcher du regard. Il pose son front contre le mien. Je sens sa respiration contre la mienne et l'envie de l'embrasser encore une fois devient plus forte. Je ne résiste pas et le ré embrasse pendant quelques minutes.

- Tu m'as tellement manqué mon coeur. Caressais-je sa joue.

Ruggero : Tu n'imagines pas à quel point tu m'as manqué. Je t'ai cherché partout pendant un mois et je t'ai enfin trouvé. Commence-t-il avec les larmes aux yeux. Quand je t'ai vu te faire abuser par cette homme sous les yeux de ton père je me suis fait emporté par une colère noire et une inquiétude immense. Je te demande pardon de ne pas avoir pu être là quand tu vivais les moments les plus difficiles de ta vie. Tu m'as quitté vierge et je te retrouve violer... je me sens tellement impuissant ... je m'en veux et j'en veux à ton père d'avoir laisser ces viols se produire. Continue-t-il avant d'éclater en sanglots. Ma chérie je suis vraiment désolée. Finit-il en me prenant dans ses bras.

Je suis en sanglots aussi. Ce qu'il m'a dit m'a beaucoup touché. Il s'en veut mais ce n'est pas de sa faute, ce ne sera jamais de sa faute.

- Ce n'est pas de ta faute et ça ne sera jamais de ta faute. Tu es celui qui m'a sauvé. Tu es mon Baloo.

Ruggero : Je ne veux plus que quelqu'un te fasse du mal. Tous ceux qui l'ont fait vont payer... tu n'imagines même pas ce qu'ils ont pu te faire...

- Pourquoi tu dis ça ? Il n'y a quelque chose que je ne sais pas ?

Ruggero : Ma chérie, ma douce princesse il faut que tu saches quelque chose... confesse-t-il en prenant mes mains. Mais il faut que tu sois forte et que tu saches que je serai présent pour toi quoi qu'il arrive et quoi que tu décides de faire. Je te soutiendrai et je t'aiderai, et cela pour toujours.

- Je le sais tout ça mon amour je le sais mais pourquoi es-tu si nerveux, si anxieux. Tu me fais peur...!Qu'est-ce que je ne sais pas qui peut être si horrible ? Tu me parles comme ci on venait de t'apprendre que j'étais enceinte.

Ses yeux s'ouvrent comme ci je venais de deviner ce qu'il se passait.

- Je ne disais pas ça sérieusement... je ne suis pas enceinte. N'est-ce pas ? Tremblais-je.

Il serre mes mains de plus en plus fort. Non.... s'il te plaît non...

Ruggero : L'infirmier nous l'a dit tout à l'heure... tu es enceinte d'un de tes violeurs...

Tu es enceinte d'un de tes violeurs...

Cette phrase tourne en boucle dans ma tête. Je sens qu'elle me détruit, qu'elle me frappe. Sans m'en rendre compte mes larmes ont redoublés.

- Noooooooon ce n'est pas possible !!!! Hurlais-je en pleurs à la mort.

Ruggero : Chuuut calme-toi mon bébé chuuut ça va aller je suis là je serai là, je serai toujours là... me console-t-il doucement.

- Tu ne peux pas me dire ça ! Tu sais très bien autant que moi que je ne vais pas réussir à surmonter ça ! Cette fois-ci c'est de trop Rugge ! Je refuse de continuer cette guerre infinie !!!! J'en ai assez !! Hurlais-je toujours en pleurs.

Il me regarde dans le plus profond de mes yeux. Ceux-ci rouges et gonflés. Je me jette dans ses bras et pleurent toutes les larmes de mon corps. Je verse des litres et des litres de larmes pendant qu'il essaie tant bien que mal de me calmer.

- C'est un cauchemar, je vais me réveiller. C'est juste un cauchemar. Murmurais-je pour moi.

Ce n'est pas un cauchemar idiote ! C'est la réalité et tu vas devoir l'affronter.

Mais j'en suis incapable... je suis vidée de mes force et cette fois-ci je sens que Tout Pourrait S'arrêter... Tout...



Voilà, chapitre 26. J'espère que ça vous a plu. Suite au chapitre 27.

Ch - 4😉❤️

Que va-t-il se passer ? Ruggero va-t-il pouvoir se ré habituer à manger ? Que va-t-il se passer pour Carlos et ses collègues violeurs ? Comment Karol va-t-elle surmonter cette douloureuse épreuve ? Va-t-elle se rendre ou se battre ?

Donnez-moi votre avis en laissant un commentaire. Bisous ❤️

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