Chapitre 25

Précédemment
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Une fois terminé je rentre chez mon père et le pire m'attend. Ses collègues et lui fêtent la réussite du contrat, alors ils boivent et fument. Moi je dois rester pour animer, faire un streaptease et leur servir des verres d'alcool. Lorsque tout le monde commence à être bourrée, je m'écarte un peu de leur fête par peur. Je me dirige donc vers ma chambre lorsque j'entends quelqu'un me suivre, c'est un de ces collègues. Il me prend par derrière, me menotte à mon lit, me déshabille et me viole. Il me frappe à chaque cris. Une fois le viole terminé, je m'écroule à terre. Mon violeur me kidnappe et m'emmène chez lui où il continue à me violer. Les jours passent et il continue, parfois ils ramènent des amis à lui, parfois il est seul.

Je suis condamnée... je me sens mourir...
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~ 1 mois plus tard ~

P.d.v Ruggero

Nous venons d'atterrir au Mexique avec Lionel, Michael, Ana, Valentina, Carolina, Agustin et mon frère Leonardo. Mes parents sont restés à Buenos Aires pour intercepter, avec l'aide de la police, les complices de Carlos. Nous avons eu énormément de mal à quitter le pays pour sauver Karol à cause de Candelaria, Malena, Diego, Pasquale et encore pleins de complus de Carlos. Un mois ! Ça nous a prit un moins entier pour réussir à quitter le pays !

Leonardo : Où est-ce qu'elle habite Karol ?

- Dans le quartier riche de Cancun.

Lionel : Comment tu sais ça ? Même moi je ne sais pas où il vit son père.

- Karol m'a emmené chez « elle » une fois. La veille du spectacle d'ailleurs. Je lui avais proposé de dormir à l'hôtel comme elle venait d'apprendre le coma de sa mère. Alors on est parti chercher ses affaires et j'ai vu son père.

Lionel semble très surpris que Karol m'est laissé y aller avec elle ou même qu'elle m'est laissé voir et rencontrer son père.

Valentina : Bon peu importe au moins on a une piste concernant le lieu où est Karol alors allons-y.

Nous hochons tous la tête et sortons de l'aéroport pour chercher un taxi. Nous montons dedans une fois l'avoir trouvé. Je donne l'adresse au chauffeur qui nous y amène en moins de dix minutes.
Nous sortons rapidement du taxi et frappons à la porte. Personne ne répond mais on entend des cris.

Agustin : *affolé* C'est les cris de Karol ça ?!

Carolina : J'ai bien peur que oui...

- Il faut défoncer la porte, les gars aidez-moi !

Les garçons font reculer les filles, puis avec eux nous prenons de l'élan et défonçons la porte à quatre.

Lionel : Bien joué ! Maintenant allons sauver Ka...

??? : Pas si vite ! Qu'est-ce que vous faites là ?

Cette voix, cette voix est tellement provocante. Remplie de colère et de haine. Vous l'avez devinez, c'est Carlos.

- Nous venons récupérer ce qui nous appartient !

Carlos : *riant* Ce qui vous appartient ?! *reprend son sérieux* C'est ma fille je vous rappelle.

Lionel : Ah oui votre fille ? Et vous pensez que tous les pères traitent leur fille ainsi ?

Carlos : J'ai tous les droits sur ma fille

Leonardo : Non vous n'en avez aucun !

Ana : Votre fille est un être humain, vous n'avez pas à la traiter comme une esclave.

Carlos : C'est ce qu'elle est pour moi et c'est surtout une pute !

- Alors ce n'est pas votre fille.

Les cris de Karol je suppose recommencent et on attend un homme la gronder et la menacer de la frapper si elle criait encore. Ne me dites pas que...

Michael : ELLE EST EN TRAIN DE SE FAIRE VIOLER OU JE RÊVE !!!?!

Carlos : Vous ne rêvez pas *riant machiaveliquement* Elle fait un boulot de pute et ça me rapporte beaucoup.

- JE VAIS VOUS DEFONCER !!! Dis-je en me rapprochant de lui dangereusement.

Les autres n'ont pas l'air de vouloir m'arrêter alors je lui mets un énorme coup de poing dans la face.
Carlos tombe à terre et rentre dans une colère noire.

Carlos : Je vais appeler la police et tu vas finir en prison !

- C'est vous qui allait finir en prison avec ce que vous faites à votre fille.

??? : Allez petite pute, je t'interdis d'être fatigué , ça ne fait que huit heures qu'on baise.

Nous nous retournons tous et voyons Karol exténuée, avec des cernes plus grosses que son visage, elle est remplies de bleus, d'hématomes et de coupures. Elle a les yeux rouge et des larmes coulent sur son magnifique visage. Elle est sur le point de s'effondrer à terre. Tandis que l'autre débile qui l'a violé veut encore abuser d'elle jusqu'à épuisement total.

Nous nous regardons tous avec les mecs et allons défoncer ce gars.

Leonardo : PERSONNE NE TOUCHE AU BONHEUR DE MON GRAND FRÈRE SALOP**D !! Annonce-t-il en le giflant.

Lionel : PERSONNE NE TOUCHE À MA PETITE SOEUR BAT**D !! Ajoute-t-il en lui donnant un poing dans la face.

Agustin : PERSONNE NE TOUCHE À MA MEILLEURE AMIE DU C*N! Continue-t-il en le frappant dans le ventre.

Michael : PERSONNE NE TOUCHE À MA MEXICAINE SAL*P!! Crie-t-il en lui donnant un coup dans la gorge.

- PERSONNE NE TOUCHE À L'AMOUR DE MA VIE ENF**RÉ !!! Hurlais-je en lui donnant un coup de pied dans les parties intime.

Le débile se tord de douleur devant nous. Carlos et lui sont à terre et les filles ont appelé la police qui sont en chemin. J'observe l'état de Karol et demande aux mecs d'appeler les secours.

Michael : Je m'en charge. Dit-il en prenant son téléphone et en appelant les secours.

Moi je cours vers Karol et la prend dans mes bras en pleurs.

- Princesse...

Je la couvre de doux baisers en séchant ses larmes qui ne cessent de couler.

Karol : Ru... gg..e

Je ne la laisse pas finir de dire mon prénom et je pose mon doigt sur ses lèvres.

- Chuuut ne dis rien. Nous sommes là, je suis là. Tu es sauvée et je vais prendre soin de toi. Chuchotais-je doucement à son oreille en caressant ses cheveux.

Elle est vraiment dans un piteux état. Son corps est rempli de blessures. Elle est pâle, à les yeux rouges et extrêmement cernés. Elle est brûlante et tremble comme une feuille. Elle est épuisée et a des marques de fouets sur son dos.
Je sens mon tee-shirt se mouiller ce qui signifie qu'elle pleure et beaucoup. Elle éclate en sanglots à la seconde qui suit. Je la serre alors très fort dans mes bras, toujours en caressant ses cheveux. Les autres sont autour de nous deux. Ana, Valentina et Carolina tiennent la main droite de Karol et Lionel, Michael et Agustin tiennent sa main gauche. Nous sommes tous autour d'elle lorsqu'on entend les sirènes des policiers et des pompiers en même temps.

Les secours et la police arrivent et mes amis se dépêchent de les accueillir. Mon frère, Valentina, Carolina et Michael expliquent la situation aux policiers et Lionel, Agustin et Ana l'expliquent aux secours. Je tiens toujours ma Mowgli dans mes bras, elle tremble de plus en plus et ses pleurs s'intensifient. Je caresse ses cheveux en bataille et sa joue trempée de larmes. Je la serre contre moi encore plus fort et dépose des petits baisers sur son crâne.

Carlos et le débil de violeur dont je ne connais pas le nom se font emporter par les policiers. Ceux-ci nous demande de passer au commissariat pour raconter les faits après le passage à l'hôpital pour Karol. Nous hochons tous la tête et Lionel donne tous nos numéros aux policiers. La police s'en va et les secours m'arrachent Karol des bras pour l'amener dans le camion de pompier. Nous accourons tous pour l'accompagner mais un des pompiers nous arrête.

Pompier : Exusez-moi mais seuls deux d'entre vous peuvent l'accompagner dans le camion, les autres doivent aller à l'hôpital par eux-mêmes. L'accompagnement est prioritaire à la famille.

Lionel : Je suis son frère, j'y vais.

Pompier : D'accord, et l'autre ce sera qui ?

Je me tourne vers mes amis que je supplie du regard. Leonardo me donne son accord directement, Agustin et Carolina aussi mais Michael et Valentina ne paraîssent pas d'accord.

Michael : C'est ma meilleure amie.

Valentina : Non c'est ma meilleure amie, ma sœur de cœur.

-Mais c'est l'amour de ma vie. Dis-je les larmes aux yeux.

Agustin : Michael on a besoin de toi pour nous diriger. On ne connaît pas ce pays et on ne connaît pas la route pour aller à l'hôpital.

Michael réfléchit puis accepte de ne pas y aller. Valentina et moi nous regardons, je supplie encore Valentina du regard avec les larmes aux yeux, elle me regarde de la même manière lorsqu'une larme coule de mes yeux puis plusieurs. Valentina craque et me fait un câlin.

Valentina : Allez vas-y, elle a besoin de toi et tu as surtout besoin d'elle, alors vas-y. Dit-elle en souriant à travers sa tristesse.

Je la remercie plusieurs fois, me détache d'elle et monte dans le camion avec Lionel et les secours qui ont déposé Karol sur un matelas. Je m'assis sur une chaise à ses côtés et lui tiens la main en la regardant. Lionel s'assit de l'autre côté et lui prend l'autre main. Je le vois dans ses yeux qu'il est super inquiet.

Le camion démarre.

Lionel : Je n'en reviens pas que son père l'est laissé se faire violer, je n'en reviens pas que son propre père ait abusé du corps de sa fille pour de l'argent et des affaires. Regarde l'état dans lequel elle est bon sang !

-Votre mère avait dit vrai. Carlos est vraiment dangereux. Je me sens coupable de n'avoir rien fait quand on est parti la sauver. Je me sens tellement nul, elle s'est sacrifiée pour me sauver, pour ne pas que son père me batte et regarde où elle en est maintenant. Battue, violée, exténuée... C'est horrible à voir.

D'un coup, j'éclate en sanglots en sortant toute la frustration et la peur que j'ai ressenti durant tout ce long mois. La peur de ne jamais la retrouver, la peur de la voir dans un piteux état. La frustration de n'avoir rien fait pour que elle, elle soit sauvée. Et aujourd'hui ma peur est devenue réelle. Elle a énormément souffert et je suis arrivé trop tard pour qu'elle soit saine et sauve. Je ne me pardonnerais pas de si tôt...

Lionel : Hey Rugge, beau-frère. Je sais ce que tu ressens mais tout ce qui est arrivé à Karol n'est pas ta faute. C'est seulement la faute de Carlos et de tous ses complices. Tu as voulu la sauver, on a tous voulu la sauver mais les choses ne se sont pas passées comme prévues malheureusement. Mais ça ne veut pas dire que tu es mauvais ou que votre amour a changé. Pendant tout ce mois tu as remué ciel et terre pour la retrouver. Depuis le début, depuis que Karol a appris que notre mère était dans le coma tu es constamment là pour elle. Tu l'as toujours été et aujourd'hui tu as une place très importante dans la vie de Karol. Tu l'as soutenu quand sa mère est morte, tu l'as protégée quand tu as su comment était son père. Tu as pris soin d'elle quand elle a fait ses chutes de tension. Tu l'as fait rire quand elle était en pleurs. Tu es la raison de vivre de Karol, après peut-être qu'elle en a d'autres mais je pense que si elle ne t'avait pas dans sa vie, elle se serait déjà suicidée. Et pour tout ce que tu as fait pour elle, je te suis reconnaissant et à vie, parce que tu rends ma sœur chérie heureuse alors qu'elle a vécu grands nombres de malheurs. Tu es la lumière de sa vie, celle qu'elle doit suivre alors ne t'en veux pas pour ça, parce que quelque part tu l'as déjà sauvée plusieurs fois et je sais que tu le feras toujours peu importe le temps que ça te prendra.

Je suis impressionné et touché par le monologue de Lionel. Il a raison, je ne m'étais pas rendue compte. Si je n'avais pas été là, Karol aurait eu du mal à remonter la pente, elle serait peut-être plus là. Et il a raison encore, je serai toujours là pour la sauver. Ne pas voir son sourire d'ange sur son visage assombri mon monde.  Je souris ému à Lionel.

-Merci beau-frère, tu m'as remonté le moral et je te promets d'être toujours là pour ta sœur, à chaque moment.

Lionel : Je n'en doute pas une seule seconde Rugge.

Le camion s'arrête, Lionel et moi lâchons la main de Karol pour laisser les secours l'emmener. Nous la suivons jusqu'à la rencontre d'un infirmier a qui nous donnons toutes les informations sur Karol, lorsque un détail nous échappe.

Infirmier : Mais ? Mademoiselle Cisneros n'est pas morte ???

Nous nous regardons avec Lionel puis nous avouons la vérité. L'infirmier nous regarde stupéfait et choqué mais heureux de savoir que Karol est vivante. D'un coup, celle-ci se tord de douleur en tenant son ventre et respire irrégulièrement. L'infirmier l'a prend en charge avec des médecins et nous demande de patienter dans la salle d'attente. Nous nous asseyons sur les chaises avec Lionel, préoccupés de l'état de Karol.






Voilà, chapitre 25. J'espère que ça vous a plu. Suite au chapitre 26.

Ch - 5😉❤️

Que va-t-il se passer ? Karol va-t-elle aller mieux ? Que va-t-il se passer pour Carlos au commissariat ? Ruggarol toujours d'actualité ?

Donnez-moi votre avis en laissant un commentaire. Bisous ❤️

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