Chapitre 11

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Carolina : Salut Agus ! Qu'est-ce que tu fais ici ?

Agustin : Eh bien je...

Valentina : Il a reçu le script de la saison 3 et il est venu pour s'entraîner avec toi. Vous pourriez répéter ensemble.

Carolina : Ah oui ? Ça ne te dérange pas Valentina ?

Valentina : Combien de fois je vais devoir le redire ! Bon, je vais y aller droit au but. Agus aime Caro et Caro aime Agus, donc je n'ai plus rien à faire dans cette histoire. Je vous laisse sortir ensemble et sachez que moi, je ne suis plus jalouse, parce que vous êtes mes amis et votre bonheur c'est mon bonheur.

Agustin et Carolina : Tu m'aimes ?

*****

Je regarda mon père qui me regarda également. On était tous les deux choqués. Ils l'ont vraiment tuée !

Lionel : Papa ils l'ont tu...

Dan : Karol tu es en très grand danger ! Trop grand danger ! Je n'arrive pas à croire qu'il ait fait ça ! Il faut trouver un moyen de la protéger, s'il la retrouve il y a deux options, soit il l'enferme et fait d'elle son esclave, soit il la tue...

??? : Et moi je serai ravie de l'aider à retrouver sa fille !
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P.d.v Ruggero

Cet homme ressemble à Carlos, il a un visage sévère, froid et fermé. D'apparence il ne paraît pas fiable mais avec sa phrase il l'est encore moins. Karol le regarde avec une rage noire dans ses yeux. Je ne l'ai jamais vu comme ça. Tandis que Lionel et Dan, comme moi, n'ont pas l'air de savoir qui est cette personne. Il se rapproche doucement de Karol et je me mets devant pour la protéger.

Ruggero : Qui êtes-vous ? Dis-je froidement.

??? : Philippe Sevilla, l'oncle de Karol et toi ? Dit-il en me tendant la main et en me faisant un faux sourire.

C'est donc lui, Philippe, l'oncle qui a tué Carolina dans le rêve de Karol. Et sûrement dans la vraie vie aussi. Je le regarde droit dans les yeux avec rage également.

Ruggero : Je suis Ruggero Pasquarelli. Le petit copain de Karol et celui qui vous empêchera de lui faire du mal. Dis-je avec haine.

Il soupire d'exaspération puis se tourne vers Lionel.

Philippe : Pauvre petit Lionel, sa mère est morte et il devra aussi dire adieu à sa demi-sœur qu'il aime tant. Dit-il en riant faussement.

Dan : Tu ne toucheras à aucun des mes enfants ! Dit-il en se mettant devant son fils pour le protéger comme je le fais avec Karol qui me tient la main fort.

Philippe : Tes enfants ? Tes ? Je suis désolée de te le rappeler mais seul Lionel est ton enfant. Karol n'est pas de toi.

Dan : Qu'elle soit de moi ou pas elle est comme ma fille et je la protégerai de toi et ton frère coûte que coûte.

Philippe ricane méchamment.

Philippe : Tu as toujours été un homme admirable. Tu as toujours eu foi en Carolina. Tu t'es jamais dit qu'elle serait partie parce qu'elle ne t'aimait pas.

Dan : Carolina n'est pas comme ça ! Tu essaies de me duper !

Philippe : Et toi Lionel, tu ne crois pas que ta mère est partie parce qu'elle ne vous aimait pas ?

Je sens Karol folle de rage.

Karol : Ce n'est qu'un mensonge. Elle aimait Lionel et Dan autant que moi. Même si je ne savais pas à l'époque que Lionel et Dan étaient de ma famille elle me parlait d'eux avec le sourire. Carlos est le seul être vivant qu'elle déteste.

Philippe se retourne vers Karol qui ne lâche pas le regard. J'ai faillit oublié que Karol était moins qu'une lâche quand il s'agissait de protéger les personnes qu'elle aime et de dire ce qu'elle pense. Parfois, je dois avouer que ça me fait peur pour elle mais je la laisse faire...

Philippe : Tu ne t'es jamais dit que ta mère t'avait peut-être menti et qu'elle aimait ton père ?

Karol : Mensonge !

Philippe : Carlos a raison, tu n'as foi quand ta mère. Tu ne t'es jamais dit que tu lui faisais du mal à ton père en aimant que ta mère ?

Mais quelle ordure ce Philippe ! Toutes les fois où Karol l'a appelé « papa » et qu'il refusait. Toutes les fois où Karol lui parlait de ses rêves et qu'il ne la soutenait pas. Toutes les fois où Carlos à frapper sa fille. Et Philippe ose dire à Karol que Carlos souffre de ça ?

Karol : Je n'ai pas foi en des hommes qui ont tué ma mère ! Dit-elle avec haine et les yeux remplis de rage.

Philippe la regarde de la même manière qu'elle. Ça fait froid dans le dos !

Philippe : Ça suffit avec tes bêtises ! Je suis venu te chercher et te ramener auprès de ton père ! Dit-il menaçant.

Ruggero : Vous ne l'emmènerez pas ! On vous en empêchera !

Philippe : Si elle ne vient pas, Carlos la tuera.

Dan rentre à l'intérieur à ce moment là. Mais que fait-il ?

Lionel : On la protégera de vous. Jamais Karol ne restera avec ce fou furieux du nom de Carlos. Dit Lionel en se mettant devant Karol, à côté de moi. Il se penche vers moi pour me chuchoter quelque chose à l'oreille

Lionel : Philippe a un flingue dans la poche, mon père est parti prendre quelque chose pour l'assommer. Il faut qu'on fasse diversion et que tu t'enfuis avec Karol. Dit-il tout doucement et rapidement.

J'hoche la tête et regarde Karol inquiet qui me regarde avec incompréhension et peur. Elle a toujours la main dans la mienne et je la serre plus fort.

Philippe : Alors si Karol ne vient pas, il ne me reste plus qu'une chose à faire. Dit-il en mettant sa main sur la poche où se trouve le flingue.

Je recule de peur avec Lionel quand on voit Dan avec un grand et gros bâton à la main prêt a frapper Philippe. Il nous fait signe de la main de partir pendant que Philippe sort son flingue. Je prends la main de Karol et nous courrons avec Lionel pour échapper aux coups de feu. Philippe s'apprête à tirer et Dan le frappe avec le bâton, il tombe assommé mais appuie sur le flingue qui atterri sur la jambe de Karol. Elle se laisse tombé par la douleur et je la rattrape avant que sa tête frappe contre le sol. Mon dieu non !

P.d.v Karol

Ruggero me tire avec lui et Lionel en courant pour éviter la balle de Philippe. Dan le frappe avec le bâton et Philippe tombe assommé. Mais ça ne lui a pas empêché d'appuyer sur le flingue. La balle s'en échappe et atterrit, heureusement ou pas, sur la jambe. Je perds l'équilibre et manque de tomber mais Ruggero me rattrape avant que ma tête heurte le sol en béton. Qu'est-ce que je ferai sans lui ? Par contre, j'ai atrocement mal.

Ruggero : Mon ange tu peux te lever ?

J'essaye mais je retombe directement. Dan qui a vu la scène, revient à ce moment là.

Karol : Non je n'y arrive pas.

Ruggero : Je vais te porter et on va t'emmener aux urgences.

Dan : Prenez ma voiture pour l'emmener, moi je vais appeler la police pour Philippe.

Lionel : Merci papa mais tu n'as pas besoin d'aide ?

Dan : Non non ne t'en fais pas. Allez-y tous les trois, je vous rejoindrez après en taxi. Allez-y vite et ne perdez pas de temps.

Lionel part prendre la voiture de son père pendant que ce dernier appelle la police. Ruggero me porte et m'emmène dans la voiture avec lui en direction de l'hôpital. Je pose ma tête sur le torse de Ruggero et il me fait et bisous sur le crâne.

Lionel : Vous êtes trop mignon !

On rigole et rougit. On arrive ensuite l'hôpital devant l'accueil. Une demoiselle aux lunettes nous regardent.

La demoiselle : Bonjour, c'est pour quoi ?

Ruggero : Bonjour. Ma petite amie s'est fait tiré dessus, ça n'a heureusement ou pas, touché que sa jambe mais elle a très mal.

La demoiselle : Tiré dessus ? Dit-elle choquée.

Lionel : Oui c'est une longue histoire.

La demoiselle : Vous avez appelé la police pour intercepter le tireur ?

Ruggero : Oui vous pouvez appelez un médecin rapidement ! Dis-je paniqué et en perdant patience.

La demoiselle : Oui excusez-moi monsieur, je l'appelle tout de suite.

Je pose ma main, toujours portée, sur le torse de Ruggero.

Karol : Ne t'inquiète pas, tout ira bien j'en suis certaine.

Ruggero : Je sais enfin je l'espère mais je ne peux qu'être angoissée pour toi. Je ne supporte pas te voir souffrir. Dit-il en posant sa tête sur la mienne.

Pour réponse je lui donne un bisous sur la joue. C'est alors qu'un médecin apparaît avec un fauteuil roulant.

P.d.v Ruggero

Le médecin : Bonjour à vous trois. Je vais examiner votre amie. Patientez ici et je reviendrai vous chercher pour vous donner des nouvelles.

On hoche la tête et je place Karol sur le fauteuil roulant en lui donnant un baiser sur le front. Lionel l'enlace puis elle part avec les médecins. Je sens Lionel tendu.

Ruggero : Ça va Lio ?

Lionel : Oui... je m'inquiète pour elle c'est tout. Heureusement que c'était sa jambe mais il lui a quand même tiré dessus. Il est capable de recommencer et la prochaine fois, elle pourrait mourir...

Ruggero : Lio calme-toi d'accord. Je te promets qu'on fera tout pour la protéger. Elle sera en sécurité après.

Lionel : Je l'espère Rugge. Carlos est vraiment dangereux.

Ruggero : Je sais... moi aussi ça me fait peur... je ne veux pas la perdre.

Lionel : Moi non plus...

Ruggero : Bon ne pensons pas à ça. Restons positifs comme elle l'est toujours. Appelons Caro et Val, il faut leur dire qu Karol est à l'hôpital.

Lionel : Tu as raison. Je vais les appeler.

P.d.v Carolina

Valentine : Bien-sûr que vous vous aimez ! Allez dites à l'autre ce que vous ressentez ! Commence Agus !

Agustin : Très bien alors Caro, depuis que je te connais j'ai toujours eu une sensation étrange de bien-être. Je me sens bien quand je suis avec toi. Comme Gaston et Nina, on est si différent l'un de l'autre mais pourtant fait l'un pour l'autre. Tu me rends heureux avec un sourire et chaque fois que je te vois je suis heureux. Je t'aime Caro.

Carolina : Woah Agus c'est impressionnant parce que je ressens la même chose pour toi. Dis-je lui prenant les mains. Tu es un garçon adorable et tu as le don de me faire rire avec tes bagues et ta façon d'être. J'aime ta manière d'être toi Agus. J'aime passer du temps avec toi. Chaque fois j'ai envie de te prendre dans les bras et de t'embrasser. Je t'aime Agus. Veux-tu être mon petit ami ?

Agustin : Avec plaisir.

Il s'approche tout doucement de moi. Nos lèvres se frôlent puis on s'embrassent passionnément. Je l'aime tellement. On se détache et sautons dans les bras de Valentina.

Agustin et Carolina : Merci pour tout Valu !

Valentina : Je vous en prie. Votre bonheur c'est le mien.

Agustin : Alors maintenant c'est à nous de t'aider !

Valentina : Comment ça ?

Carolina : Avec Mike. On va organiser un petit rendez-vous.

Valentina : Mais Non Caro commence pas.

On est coupé par mon téléphone qui sonne. C'est Lionel.

Conversation téléphonique :

Carolina : Allo Lio ? Comment tu vas ?

Lionel : Bien et toi Caro ?

Carolina : Ça va, tu as des nouvelles de Karol ?

Lionel : Je t'appelle pour ça justement. Val est avec toi ?

Carolina : Oui Val est avec moi et Agus aussi.

Lionel : D'accord. Euh... Karol est à l'hôpital.

Carolina : Quoi ? Mais qu'est-qui lui est arrivé ?

Lionel : C'est une longue histoire. On vous racontera sur place. Vous pouvez venir ?

Carolina : Bien-sûr on arrive tout de suite.

Fin de la conversation téléphonique.

Valentina : Qu'est-ce qui se passe avec Karol ? Dit-elle inquiète.

Carolina : Elle est à l'hôpital. Dis-je en prenant les clés de la voiture.

Valentina et Agustin : QUOI ?

Carolina : Oui. Allez dépêchez-vous, on va rejoindre Rugge et Lio là-bas ils nous raconterons.

Ils me suivent et on monte dans la voiture direction l'hôpital. En arrivant on voit Ruggero et Lionel sur les chaises dans la salle d'attente.

Valentina : On est là les garçons ! Que s'est-il passé ?

Ils nous racontent tout.

Valentina : Je n'en reviens pas Karol est ta demi-sœur ! Et ce Carlos est fou !

Carolina : Mais quel salle type ce Philippe ! Elle aurait pu mourir ! Dis-je en tremblant.

Agustin me prend dans ses bras pour me calmer.

Agustin : Doucement ma chérie. Restons positifs.

Ruggero et Lionel : Ma chérie ?

Agustin : Oui Caro et moi on sort ensemble.

Ruggero et Lionel : Félicitations ! Il ne manque plus que Michaentina et Liona.

Valentina : Liona ?

Lionel : Michaentina ?

On éclate de rire. C'est exactement ce que Karol voudrais. Qu'on rigole et qu'on garde le sourire. C'est elle qui nous ferait rire si elle était là. On se regarde tous triste d'un coup, on a dû pensé à la même chose. Le médecin revient.

Le médecin : Re bonjour euh... il y a plus de personnes que tout à l'heure. Qui êtes-vous pour Karol ?

Ruggero : Je suis son petit ami. Lui c'est son demi-frère. Et les autres ce sont ses meilleurs amis.

Le médecin : Bien, votre petite amie, demi-sœur, meilleure amie donc.. ne peut plus utiliser sa jambe à l'avenir. Elle sera en fauteuil roulant.

...

Voilà, chapitre 11. J'espère que ça vous a plu. Suite au chapitre 12.

Que va-t-il se passer ? Karol va-t-elle s'en sortir ? Comment Karol continuera-t-elle la série ? Et la licorne party ?

Donnez-moi votre avis en laissant un commentaire. Bisous ❤️

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