Amanda est arrivée depuis peu et je l'ai invité à se rendre dans ma chambre avec Allyne pour qu'elles choisissent ensemble la robe que mon petit ange portera ce soir.

Elles semblent être devenues amies, et cela me fait plaisir. Amanda a toujours eue le contact facile, je ne suis donc pas surpris qu'elle ait réussi à mettre Allyne à l'aise avec elle.

On est resté la journée chez moi, avons préparé le souper ensemble et je suis parvenue à changer les idées d'Allyne. Quelque chose me dit qu'avec ses parents, ça ne doit pas être simple tous les jours.

J'ai également appelé Riverse pour qu'il se renseigne sur Justin Delmore. Soit c'est un simple client de passage, régulier ou non, ou un habitué des jeux. Si c'est la seconde option, il doit être répertorié dans les registres. Tous les joueurs le sont. C'est une protection pour les clients, aussi bien homme que femme qui s'adonne aux jeux érotiques dans mon établissement.

Celui-ci ne détient pas qu'un bar ou des alcôves. Il possède également certaines pièces pour des mises en scènes, dont une que je désire faire découvrir ce soir à Allyne.

Je termine la vaisselle au moment où Amanda et Allyne me rejoignent dans la cuisine. Mon regard coule le long du corps de cette dernière. J'apprécie beaucoup ce que je vois. Peu importe ce qu'elle peut porter, Allyne est belle, et bien moins coincée que lorsque je l'ai aperçue pour la première fois dans sa robe sage.

Elle a vêtue une ravissante robe blanche à fines bretelles, dont le décolleté est plongeant en V, mais ne dévoilant qu'à peine le galbe de ses seins. La jupe arrive en dessous de ses fesses, et le dos est nu. Vraiment splendide ! J'aime le fait qu'Allyne commence à apprécier de se vêtir de la sorte. Et rien que pour moi.

— Ça te plaît ? me demande Amanda.

— C'est parfait !

Allyne rougit et s'éclipse un petit moment en murmurant quelques mots inintelligible. Amanda en profite pour s'avancer vers moi.

— Dis donc, tu ne lâches plus cette ravissante petite perle ! Tu l'invites même chez toi ! C'est plutôt rare, Flynt.

— Je suis amplement satisfait avec ce délicieux petit ange, dis-je dans un clin d'œil.

— Attention, Flynt, tu pourrais tomber amoureux !

— Ne dis pas de sottise ! J'aime sa compagnie, c'est tout.

— Et ce que vous faites tous les deux, déclare-t-elle dans un clin d'œil. J'imagine que sa surprise t'a plu ?

— Effectivement. Elle est venue te demander des conseils, j'imagine, vu ce que j'ai découvert sous sa robe, hier soir...

— Eh bien oui ! La pauvre était un peu perdue, elle ne savait pas comment te surprendre, toi le dieu du sexe !

— Et tu en sais quelque chose, souris-je.

— Ne t'en fais pas, elle ignore que je suis ton ex.

— Cela ne la concerne en rien.

— Pour l'instant. Bon, je file, moi aussi je dois me préparer ! J'ai un rancart, ce soir !

— Dans ce cas, je te souhaite de passer une agréable soirée !

— Toi aussi.

— C'est prévu.

Elle m'embrasse la joue, et s'éclipse, connaissant parfaitement le chemin.

Amanda et moi, c'est une longue histoire. J'ai fait sa connaissance à l'hôpital, après la sortie de mon coma. Elle s'y trouvait à cause de son oncle qui s'était acharné sur elle : coups et blessures, viol... Elle n'a pas eu une enfance ensoleillée. Ensuite, on n'a jamais perdu le contact. On est devenus amis, de très bons amis. Une chose en entraînant une autre, on a fini par avoir une liaison quelques années plus tard, peu après que j'ai ouvert mon club et on a découvert les joies du sexe ensemble. Notre séparation s'est faite d'elle-même, mais notre lien est resté fort.

Je ne vois pas l'intérêt de raconter cela à Allyne. Je ne veux pas qu'elle voit Amanda comme une rivale. Amanda, c'est du passé, elle est seulement mon amie, désormais. Il n'y a plus de sexe entre nous, et n'y en auras plus. On n'est désormais plus attiré l'un par l'autre.

— Amanda est partie ?

— Oui, elle avait un rendez-vous. Tu es prête ?

— Oui, mais il n'est que 20 heures, ce n'est pas un peu tôt pour se rendre à l'Eden ?

— J'ai quelques affaires à régler, je ne peux m'y rendre trop tard dans la soirée pour cela.

— D'accord.

On se dirige vers l'entrée et elle enfile une veste d'été que j'avais placée sur la patère lorsqu'on est rentrée au petit matin. Nous quittons ma maison et je la fait monter dans mon cabriolet. Lorsque nous arrivons à l'Eden, après être passé aux vestiaires, je dirige Allyne vers le bar.

— Bonsoir, patron !

— Alizée, voici Allyne, je peux te la laisser quelques instants ?

— Bien sûr ! Installez-vous, Allyne !

— Merci.

— Que buvez-vous ?

Je les laisse, sachant qu'avec Alizée, Allyne est en très bonne compagnie. Je fais le tour de toutes les pièces de mon club, m'assurant que tout est OK pour la soirée, une routine que j'effectue régulièrement et rejoint Betty, que j'ai appelé un peu plus tôt.

— Tout est prêt ?

— Oui, la pièce vous est réservée pour toute la soirée et la nuit.

— Parfait ! Lorsque je t'enverrais un message, rejoins-nous.

Elle hoche la tête et je la laisse repartir à ses occupations. Je me dirige ensuite vers la pièce qu'elle à préparer et m'assure que tout ce que je lui avais demandé est bien mis en place. Pas parce que je n'ai pas confiance, mais car j'aime m'en assurer moi-même.

Ce soir, je vais passer une autre phase avec Allyne. J'espère avoir assez ouvert son esprit pour cette expérience.

Après m'être occupé de quelques affaires dont je devais m'acquitter et avoir discuté avec certains clients qui apprécient s'entretenir avec moi ou me demander des choses et d'autres, je retourne auprès de mon petit ange. L'air de rien, je l'ai laissé en présence d'Alizée bien deux heures !

Quand je la rejoins, un homme essaie d'entamer une discussion avec Allyne, un élan de jalousie me parcourt, ma mâchoire se crispe légèrement. Toutefois, je souris à l'homme tout en glissant un bras dans le dos d'Allyne tout en me collant à elle. Le client se recule, prends son verre et s'éclipse ; le message est passé.

Je souris à Alizée qui roule des yeux face au manège que je viens d'utiliser, puis j'attrape la main d'Allyne et l'emmène avec moi. Nous quittons la salle principale, longeons un couloir et j'ouvre une double porte pour ensuite, la faire entrer dans la pièce. Celle-ci est plongée dans une ambiance douce ; lumière tamisée dans les tons rouges, musique douce, bougies allumées posées çà et là. Il n'y a aucune fenêtre, les murs sont décorés par des tentures bordeaux pour amplifier l'atmosphère. En son centre, un énorme lit rond, avec des attaches camouflées pour l'instant. Sur un pan du mur, une armoire où on peut trouver divers jouets pour s'amuser. Je compte bien en utiliser un ou deux ce soir.

Allyne observe tout autour d'elle, curieuse, certainement légèrement nerveuse – je le perçois par la raideur de ses muscles –, l'anticipation fait naître cela, et c'est voulu.

Je lâche sa main et me glisse dans son dos, effleure ses courbes de mes paumes. Elle se crispe davantage. Pas de nervosité, mais de désir. Je n'ai qu'à la frôler pour que son corps réagisse au quart de tour, et j'aime cela. Je compte la travailler au corps encore un long moment. Pour qu'enfin, elle n'ait plus aucun tabou ni préjugé. Pour qu'elle s'ouvre complètement, comme je voudrais qu'elle le fasse. C'est le but de cette initiation que j'ai commencé avec elle depuis quelques semaines.

— Danse pour moi, chuchoté-je au creux de son oreille.

J'adore également la voir onduler !

— Contre moi.

Elle ne prononce pas un mot, mais commence à se mouvoir lascivement contre mon corps. Ça me fait déjà de l'effet, mais comme depuis le début, je prends sur moi. C'est tout pour elle. Depuis le commencement. Quand elle lâchera totalement prise, ce sera un feu d'artifice. Le plaisir que je lui donne n'est rien comparé à ce que je peux encore lui offrir. Et je veux tout avec elle.

Absolument tout.

Je dégage sa nuque pour pouvoir y déposer quelques doux baisers. La saveur de sa peau m'enivre déjà.

Mes paumes effleurent son ventre, elle pose ses mains sur les miennes, non sans cesser le balancement lent et délicieux de ses hanches contre les miennes. Ma langue sillonne sur son épaule, elle rejette sa tête sur la mienne tandis que l'une de mes mains remonte vers l'un de ses seins que je malaxe doucement. De mes doigts, je titille son téton à travers l'étoffe de sa robe. Son souffle s'altère. Son mamelon durcit contre la pulpe de mes doigts.

— Flynt, chuchote-t-elle.

— Continue, dis-je sur le même ton.

Elle m'encercle la nuque d'un bras tandis que ma bouche remonte sur sa gorge que je lèche et embrasse. Mes doigts redescendent sur son ventre, puis sur ses cuisses. Je l'attire plus à moi et remue avec elle. Rien que cela m'excite, elle doit le sentir, mais je ne m'arrête pas pour autant. Peu importe que je bande contre ses fesses, j'ai envie de la faire complètement chavirer, l'ouvrir à d'autres sensations.

Mes mains remontent vers ses seins pour les malaxer, ils s'alourdissent entre mes paumes et ses tétons pointent davantage. Je suçote et mordille le lobe de son oreille, elle gémit légèrement. Je continue, découvrant par cette caresse que c'est l'un de ses points érogènes. J'en profite donc pour la faire trembler de désir contre moi.

L'une de mes mains chemine à nouveau vers le bas, entre ses jambes, sous sa jupe et je caresse son intimité à travers son string. Elle s'agrippe à mes cheveux, se cambrant légèrement. J'appuie sur sa vulve, lui arrachant un léger cri.

J'abaisse les bretelles de sa robe et empaume ses seins dont j'en titille le bout.

Elle se retourne, toujours agripper à mon cou. Son souffle chaud balaie mes lèvres. Son regard tombe dessus et elle se mord la lèvre.

— Je... je voudrais...

— Que veux-tu, mon petit ange ?

— Je... est-ce que... je peux...

— Ne réfléchis pas, et fait ce qui te passe par la tête. Entre nous, aucun tabou. Jamais. Suis tes envies.

Je ne le lui répéterais jamais assez. Je veux justement qu'elle agisse ainsi, sans se questionner.

Elle se mordille la lèvre inférieure plus fort, je passe mon pousse dessus pour qu'elle arrête. Incertaine, elle rapproche nos visages, effleure ma bouche de la sienne. Je ne fais pas un mouvement, désirant qu'elle m'embrasse d'elle-même. Ce qu'elle fait en fermant les yeux. C'est chaste, une pression, puis une seconde. J'attrape sa lèvre entre mes dents, désirant davantage. Glisse ma langue dans sa bouche et je me laisse emporter par ce tourbillon délicieux qui me prend d'assaut. J'aime l'embrasser. Goûter à sa saveur. Mélanger mon souffle au sien. Entortiller nos langues. Je pourrais faire cela durant des heures.

Je nous déplace vers le lit où je l'allonge, écarte ses cuisses où je me glisse entre. J'embrasse sa gorge. Elle se redresse sur les coudes mais rejette sa tête en arrière. J'ai accès à son cou autant que je le désire. Je lèche, suce, embrasse. Glisse ma langue sur les lignes qui l'a font frémir davantage. Descend sur sa poitrine en traçant un sillon humide. J'en happe le bout, suçant avidement l'un de ses tétons qui se dresse un peu plus dans ma bouche. Je le mordille doucement, tire dessus, lui arrachant d'autres complaintes de ravissement. En faisant cela, j'attrape mon téléphone et d'un mouvement de pouce, tape en quatrième vitesse un message destiné à Betty.

[Viens]

Elle n'a pas besoin de plus, il était prévu que je requiers ses services pour la première partie de la soirée. J'espère vraiment de tout cœur qu'Allyne soit prête.

Je remonte vers sa bouche. Nos regards s'accrochent. Elle glisse ses mains entre nous et, tremblante, défait les boutons de ma chemise.

Elle veut me toucher.

Je souris, ravi qu'elle désir cela. Je me redresse sur les genoux et l'aide à me l'ouvrir. Je m'en débarrasse ensuite pour plonger à nouveau sur ses lèvres que j'embrasse avidement. Je remonte ensuite vers son oreille.

— Aie l'esprit ouvert, mon petit ange.

Elle me regarde, elle ne semble pas comprendre où je veux en venir, mais hoche la tête. Au même moment, la porte s'ouvre. Instantanément, Allyne se tend. Je lui caresse le visage pour l'apaiser.

— N'aie crainte, ce n'est que Betty. Elle se joint à nous, mais tu peux refuser, je ne t'obligerais jamais à rien.

Elle passe sa langue sur ses lèvres, ne me répond pas directement. Mon cœur bat fort. J'espère que je n'ai pas brûlé les étapes, même si je suis sûr que non. Dans le cas contraire, je n'aurais pas mis en place ce que j'ai prévu pour ce soir.

— D'accord, souffle Allyne.

Je souris, ravi de sa réponse.

Non,je ne m'étais pas trompé. Elle est prête.

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Coucou mes chatons ♥

Voici une suite, terminons bien l'année ♥ Sachez que je ne chôme pas, l'écriture de l'histoire de Flynt et Allyne est presque terminée ♥

Passez de bonnes fêtes de fin d'année. Prenez soins de vous et de vos proches ♥

Des bisous ♥