Philosophie : Cours 2 : La liberté

I) questions de définition.

Paul Valéry '' c'est un de ces détestables mots qui ont plus de valeur que de sens, qui chantent plus qu'ils ne parlent.'' 

a) 1er distinction : Liberté politique et liberté morale 

Deux questions qui se pose : 

. La 1er = - Question politique -> La liberté est instituée et garantie par des droits, La liberté politique c'est le résultat d'une constitution politique. 

. La 2ième = - question individuelle -> * une composante psychologique : qu'est ce que la liberté intérieure ? // * une composante métaphysique : avons nous un libre-arbitre ? 

Remarques :   - La question du libre arbitre conditionne souvent la question politique. ( exemple  : Rousseau dans, Le contrat social ( 1762 ) = -> affirme que la liberté humaine est Inaliénable ( on ne peut pas sens séparer, on est toujours responsable de ses choix ) = Il va en déduire un problème politique : ''  il faut un contrat qui assure la sécurité mais sans détruire/ violenter la liberté des individus '' 

- On peut aussi séparer les questions ( exemple : un animal n'a peut être pas de libre arbitre, mais a peut être quand même droit à une forme de liberté.) on peut traiter l'un sans l'autre. 

b) licence et liberté: 

De nombreux philosophes comme Kant, Platon, Spinoza ... ont soutenu que la licence n'est pas la liberté.

La licence est un état de permissivité, elle peut être sociale ( comme une anarchie ), elle peut être aussi individuelle (qui se permet tout =agir selon son bon plaisir ) 

La licence est un état d'absence de contrainte mais cette absence de contrainte ne supprime pas les servilités intérieur ( le fait d'être esclave de ses propres pulsions/ désirs/ croyances / préjugés ) Pire, ça les exacerbe. 

-> cela entraîne des formes d'intempérance ( perte de contrôle de soi ) 

= Nous avons besoin de contrainte.

Problème: tension entre deux composantes de la liberté  :

- l'absence d'interférence au sens où il y a liberté si et seulement si il y a un certain degré d'indépendance. 

- Mais il faut pour être libre un degré de contrôle de soi, de maîtrise, de vertu. 

- Or comme la maîtrise n'est pas immédiate, on a besoin d'intervention / d'un médiation extérieure. 

c) composantes du libre arbitre 

Il y a une différence entre la liberté d'action et le libre-arbitre. 

* La liberté d'action est la possibilité concrète d'agir selon son désir ou sa volonté. Ce qui l'entrave : c'est la contrainte 

* Le libre arbitre c'est la possibilité intérieure '' D'affirmer ou de nier, de poursuivre ou de fuir '' ( Descartes) de déterminer sa volonté, d'aller contre ce qui nous détermine. 

Exemple : Délibération avec la mécanique du choix.  ( choisir a ou choisir b ? ) 


Un choix authentique relève du libre arbitre = relative indépendance de la volonté par rapport aux causes aux raisons qui la déterminent. 

Enjeu morale : responsabilité des actes .

-> un individu est responsable Si et seulement si il aurait pu agir  autrement qu'il ne l'a fait // Si et seulement si il aurait pu faire un autre choix que celui qu'il a prit. 

(métaphysique du bourreau ) 

 Les trois composantes du libre arbitre :

- un choix est libre si il est mien, en un sens est essentiel ( si j'en suis l'auteur autrement dit ) 

-> Contraire : Choix contraint, manipulé, aliéné ( ex: endoctrinement sectaire ), le choix sous influence/ inconscience, état agentique, soumission à l'autorité ( ex expérience de Milgram'') , un choix hétéronome ( kant ) 


(  Kant établie les mots hétéronomie ( autre loi = obéissance à une loi qu'on ne s'est pas donnée ) et autonomie ( sois même loi = obéir à une loi qu'on s'est donnée à sois même ) ) 

- Un choix est libre si et seulement si il est délibéré / réfléchi, qu'il est un degré de rationalité.

- Un choix est libre si il est contingent :le choix contraire possible, le choix n'est pas la conséquence nécessaire de ses causes. 

Etrangeté du critère de la contingence -> conditions c et un instant t 


Exemple pile ou face = je ne sais pas sur quel côté la pièce va tomber = forme d'imprévisibilité factuelle mais le mouvement de la pièce est déterminé. Ce qui va se passer dépend :

1 des conditions initiales 

2 des lois de la nature. 

Le choix humain est imprévisibles parce que :

1 je n'ai pas l'intelligence de ce qui se passe en vous / du processus

2 le futur est indéterminé il dépend de mon choix 

II) Problèmes !

a) des problèmes de compatibilités

Trois composantes : La mienneté, la rationalité et la contingence 

Un choix peut il être : 1 mien et rationnel ?

                                              2 mien et contingent ? 

                                             3 rationnel et contingent ? 

3= rationnel = si la raison rend un choix nécessaire au point que l'alternative devient inenvisageable alors la rationalité détruit la contingence du choix. Si on a de nombreuses bonnes raisons de préférer A à B, est ce qu'on a encore le choix ? ou est ce un non-choix ? 

1- Un choix mien est un choix personnel qui reflète ma personnalité mais la raison me donne des raisons impersonnelles / Universelles. 

2 = Diderot, Le rêve D'Alembert ( 1769 ) ( p 248 du manuel ) 

thèse : nos actions sont l'effet de ce que nous sommes 

argument: P1: La cause de nos actions c'est nous

                       P2 : une cause détermine un effet avec nécessité pour avoir un autre effet, il faut une autre cause.

                         C :  l'action est l'effet nécessaire de ce que je suis. Pour que je fasse une autre action, il faudrait que je ne sois pas moi. 

Pour qu'il est une actio libre = contingence 

                                                            -  mienne = si elle est mienne il faut qu'elle soit nécessaire ( pour Diderot ) 

-> Ce texte est une critique du libre arbitre et de la contingence ( pas de contingence du choix, des actions ) 

-> promotion d'une définition alternative de la liberté ? ^

 - liberté = mon action m'exprime, c'est ce qui définit le degré de liberté ( mon action définit ce que je suis ) 

I) négation de la contingence des actions / Promotion d'une def. Alternative de la liberté. 

II ) Conséquence problématique, la pertinence à la validité, légitime de nos catégories morales ( l'estime de soi, la honte, le remords ) sont remises en question. Pose le problème de la responsabilité morale 



Sorry j'ai pas eu le temps de recopier la fin ( du coup si vous arrivez pas à me relir 😅 demandez moi ! Et encore une fois sorry pour les fautes )

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