➵ Chapitre 20
— On est dans la même promo, Ben. D'ailleurs, j'espère qu'Ashley sortira vainqueur du procès, asséna sèchement Luke.
— Ne t'énerve pas ! On n'allait rien faire de mal, expliqua le dénommé Ben en me jetant un regard langoureux
Beurk !
— Mon œil. Tu mérites de moisir en prison ! Allez, au plaisir ! acheva Luke, avant de me prendre la main et de m'entraîner loin d'ici.
Les jambes flageolantes, je le laissai m'entraîner jusqu'à sa voiture, dont les warnings clignotaient dans la nuit bleue. Je levai la tête vers le ciel et fut attristée de voir que la pollution couvrait les étoiles.
Hébétée et incapable de penser, j'observai Luke m'ouvrir la portière passagère. Ma tête était prise dans un étau. Je n'entendais pas, je ne voyais pas. Excepté... Pourquoi Luke passait-il sa main devant mes yeux ?
— Emmy ? Tu m'entends ?
— Je... euh... quoi ? fis-je en revenant brutalement à moi, hagard
— Je disais qu'il fallait que tu me lâches la main, si tu voulais qu'on puisse rentrer, répondit-il, d'une voix douce
Mon estomac se retourna quand je remarquai que je tenais toujours sa main. Et que je la serrais. Fort. Très fort, même.
— Oh, désolée, m'excusai-je en rougissant légèrement
— Ce n'est rien, argua-t-il en haussant les épaules
Il passa une main dans ses cheveux décoiffés et mordilla un instant son piercing, gêné, avant de finalement dire :
— On devrait rentrer.
J'hochai la tête et m'assis dans la voiture, mon sac à dos sur mes genoux. Luke démarra et nous partîmes. Mes dents claquaient et mes jambes tremblaient, la scène passant et repassant dans mon esprit.
— Joli coup, commenta Luke, brisant le silence instable qui s'était installé entre nous
— Merci, répondis-je, péniblement tant mes lèvres tremblaient
— J'ai entendu le « clac » en arrivant.
Cette fois, un silence pesant me pressa les oreilles.
— M-merci d'être ... venu, bégayai-je
— Je t'en prie.
Il avait les yeux fixés sur la route, et jouait avec son piercing d'un air préoccupé.
— Ben a abusé de son ex-copine, et elle a porté plainte contre lui. Ça a fait le tour du campus, m'expliqua-t-il d'un ton neutre. Tu as eu de la chance.
J'acquiesçai et me concentrai pour ne pas pleurer, encore. Luke semblait crispé sur le volant, les muscles de ses bras et de sa mâchoire étaient tendus, comme s'il se retenait de dire quelque chose.
— Tu voulais te promener, c'est bien ça ? demanda-t-il, sur un ton plus cinglant
— Exact... J'avais besoin de réfléchir, murmurai-je d'une voix blanche
Il respira un grand coup avant de s'exclamer avec colère :
— Tu es stupide ou quoi ?! Partir seule, et le soir ! Mais qu'est-ce qui t'est passé par le crâne ? Sans prévenir personne en plus ! Et si je n'étais pas arrivé à temps, tu aurais fait quoi ? Hein ? Et si j'étais arrivé trop tard ? Qu'est-ce que j'aurais fait, moi ? J'aurais appelé la police, complètement paniqué et sans savoir où tu étais ?
— Ce n'est pas arrivé alors ce n'est pas la peine de-...
— La ferme ! coupa-t-il, hors de lui. J'ai déjà perdu suffisamment de gens ! Je refuse de perdre quelqu'un d'autre ! Non mais vraiment, je ne te comprends pas ! Tu sais que sortir seule dans ce coin, quand on est une fille, c'est dangereux, et pourtant tu le fais ! Et avant que tu me le rappelles, oui, je sais que ce n'est pas normal ! Mais ce n'est pas ma faute si les mecs sont des raclures ! Alors, sois prudente la prochaine fois !
A cet instant, un sanglot franchit mes lèvres. J'avais le visage inondé par les larmes, et j'étais incapable de m'arrêter. Les perles salées dévalaient mes joues, impitoyables.
Luke me jeta un petit coup d'œil avant de reporter son attention sur la route et de soupirer.
— On arrive, m'annonça-t-il en mettant son clignotant.
Il tourna à l'angle d'une ruelle et nous arrivâmes face à un petit immeuble. Je l'observai taper le code d'entrée puis manœuvrer pour se garer dans le garage de l'immeuble. J'essuyai d'une main vacillante mes larmes chaudes.
Luke sortit de la voiture, et lorsque j'ouvris la portière, il était face à moi, me fixant de ses yeux bleus qui m'avaient faite succomber il y a quelques années. À mon tour, je sortis de la voiture, mon sac à la main et tâchant de ne pas renifler trop fort. A la seconde où je refermais la portière, ses bras m'entouraient et sans réfléchir, je lui rendis son étreinte, enlaçant sa nuque et posant ma tête sur son épaule, d'autres larmes sillonnant mes joues.
— Tu m'as fait peur, me dit-il, à peine quelques instant plus tard en me relâchant.
Son étreinte était de loin la plus courte qu'il m'ait jamais faite, et je supposai alors que c'était uniquement pour me calmer, car à présent mes larmes ne coulaient plus et ma gorge n'était plus animée par de multiples sanglots. Sans un mot de plus, il partit en direction d'une porte vitrée donnant accès au rez-de-chaussée. Je le suivis, silencieuse.
— J'habite au deuxième étage, m'informa-t-il
J'opinai simplement de la tête. J'avais la tête ailleurs. Machinalement, je m'aventurai derrière lui dans les escaliers. Je ne fis même pas attention aux couleurs des murs et du sol.
Quelques instants plus tard, Luke sortait des clés de sa poche et ouvrait la porte. Il s'effaça pour me laisser entrer dans un petit couloir aux murs crème et au sol gris clair. Je distinguai ce qui s'apparentait être un salon en face de moi. Je n'eus pas le temps de regarder plus longtemps autour de moi qu'une voix féminine s'exclamait :
— Où étais-tu passé ?
— Il y avait urgence, répliqua froidement Luke en refermant la porte
Je jetai un coup d'œil à Clara qui se tenait à l'embrasure du salon, cherchant quelque chose à dire pour justifier ma présence.
— Ah, oui ? Tu aurais pu au moins me prévenir, au lieu de partir comme ça !
Je reportai mon regard sur Luke, dont les yeux brillaient d'énervement, et vis alors que son teeshirt noir était à l'envers. Les coutures étaient à l'extérieur... Je me souvins alors de la voix fluette que j'avais entendue pendant mon coup de fil. A qui d'autre aurait-elle pu appartenir à par Clara ? Mon appel avait dû les interrompre... Je rougis violemment et me confondis en excuses :
— Désolée Clara, c'est de ma faute. Je ne savais pas que tu étais là... Je ne voulais pas vous déranger, dis-je d'une toute petite voix face à son air mauvais
Mais où est donc passée ma colère à l'égard de Clara ?! Je me sentis projetée un an et demi en arrière, et je détestai ça. Je revis Lise perdre tous ses moyens face à elle et mon poing se serra.
— Tu ne nous dérangeais pas Emmy, ne t'inquiète pas. Et puis, ce n'est pas de ta faute, me rassura Luke. De toute façon, Clara allait partir, pas vrai ? ajouta-t-il, ses yeux désormais bleu acier fixé sur l'interpelée
Luke ouvrit la porte, et elle le regarda un instant, interdite, avant de se faufiler jusqu'à nous et quitter l'appartement, me bousculant au passage. Luke referma la porte et soupira d'un air lassé.
— Tu n'étais pas obligé de la congédier comme ça. Elle va t'en vouloir, murmurai-je alors
— Ça t'inquiète, maintenant ? rétorqua-t-il, sarcastiquement. Elle habite l'étage du dessus, ne t'en fais pas pour elle.
Je le suivis dans la vaste pièce que j'avais vue en arrivant. C'était, à la vérité, une cuisine ouverte. Sur ma gauche, se trouvaient un évier et des plaques du cuisson, ainsi qu'un gigantesque placard blanc. Non loin de là, une petite table avec deux chaises reposait face à une large fenêtre. Sur ma droite, il y avait une télévision ainsi qu'un canapé, affublé d'une table basse. Luke s'y assit et je fis de même, laissant une distance respectable entre nous deux.
Avec toutes ces fenêtres, son appartement devait être bien lumineux en journée !
— Tu veux que j'appelle Mike ? questionna-t-il, les yeux fixés sur mes mains tremblantes
— Quoi ? Pourquoi ? demandai-je en retour
Qu'est-ce qui m'arrivait ? Tout mon corps était saisi de tremblements, comme ... non, je ne devais pas y penser. Ça n'avait aucun rapport. Aucun.
— Comme vous vous étiez embrassés il y a quoi, une semaine ? J'ai cru que...
Il laissa la fin de sa phrase en suspend avant de passer sa main dans ses cheveux et de reprendre devant mon air inquisiteur :
— Non rien, oublie. Je me suis trompé.
Je partis d'un rire léger et répondis :
— On est juste amis. Il voulait rendre jaloux quelqu'un, mais je ne sais toujours pas qui, précisai-je
— Mike n'est pas très loquace sur ses sentiments... Quel casse-tête ! On ne va jamais trouver ! plaisanta-t-il, avant de reprendre son sérieux et d'ajouter : tu veux prendre une douche ?
— Non... J'en ai déjà pris une avant de... bref, déclarai-je en touchant mon genou, tout d'un coup très mal à l'aise
— Désolé si je te parais bizarre. C'est juste que je ne sais pas comment réagir. Tu as subi un choc émotionnel ou quelque chose dans ce genre – désolé, je ne sais pas comment appeler ça, d'ailleurs je crois que ce n'est pas la bonne formulation –, bref tout ça pour dire que c'est normal que tu sois encore en train de trembler et d'avoir peur. On réagit tous différemment face à ça et je ne sais pas comment toi tu réagis, s'excusa-t-il
Attendrie, je laissai un sourire rêveur flotter sur mon visage.
— Je sais ce qui m'arrive. Ce n'est pas la première fois, répondis-je, du bout des lèvres
— C'était quand, la première fois ? Non attends, je crois que je sais. Claire, c'est ça ?
— C'est ça, confirmai-je, mais ce n'est pas comme la dernière fois. C'est différent. Je ne me rends pas encore compte de ce qui s'est passé ou de ce qui aurait pu se passer. Différent, oui, c'est le mot, ajoutai-je, pour moi-même
— Tu veux un pyjama ? demanda-t-il, m'empêchant de plonger dans mes pensées
— Oh, ne t'embête pas...
— Et tu vas dormir avec quoi ? Allez, je peux bien te prêter un teeshirt... C'est ce que ferait un ami, non ?
— Sans doute, attestai-je
Il m'offrit un large sourire avant de se lever.
— Tu devrais peut-être prévenir Alice, elle va s'inquiéter en voyant que tu ne rentres pas, conseilla-t-il avant de quitter la pièce.
C'est alors que je me rappelai de l'existence de mon téléphone dans ma poche. Je le sortis et vis plusieurs messages d'Alice ainsi qu'un appel manqué. Moi qui détestais être au téléphone devrais prendre sur moi...
— Allô, Emmy ? Tout va bien ? Je sais que tu avais besoin d'être seule mais ça fait trois heures que tu es partie...
— Je vais bien, je suis chez Luke. J'ai eu un problème, expliquai-je
— Un problème ? répéta Alice, d'une voix inquiète
— Ne me demande pas comment, mais j'ai atterri dans le Queens. J'étais à un Starbucks quand un homme m'a abordée avec ses copains. Je suis partie, et comme ils me suivaient, j'ai paniqué et j'ai appelé Luke. Enfin, à la base je voulais appeler Mike, mais je me suis trompée... Bref, il m'a rejointe et il m'a emmenée chez lui, résumai-je
— Tu es sûre que ça va ? Ta voix tremble... J'imagine que tu as eu la frousse...
— Oh ça oui, éludai-je en voyant Luke arriver avec des vêtements pliés
— Passe le bonjour à Luke de ma part. Et respire, Emmy. Tu es en sécurité, maintenant, me rassura Alice, tu veux m'en parler ?
— Je n'ai pas trop envie, avouai-je d'une petite voix
— Alors, essaie de te changer les idées, recommanda Alice avec douceur
Je souris à Luke, qui semblait bien mal à l'aise.
— C'est promis. Bonne nuit, Alice.
— Mon téléphone sera allumé toute la nuit. N'hésite pas si ça ne va pas. Dors bien.
Ma meilleure amie raccrocha, et je respirai doucement.
— Tiens, fit Luke en me tendant des vêtements, la salle de bain est sur ta droite, m'indiqua-t-il en désignant le second couloir à quelques mètres du canapé. Si tu as besoin de quoique ce soit, n'hésite pas à ouvrir les placards.
— Merci.
Je me levai et partis sur la droite, voyant une chambre au fond du couloir ainsi que deux portes : une à gauche, sûrement les toilettes, et une à droite que je poussai. J'entrai alors dans une pièce avec une cabine de douche, un lavabo et des placards, beaucoup de placards. Je retirai mon teeshirt et commençai par me mettre de l'eau sur le visage, pensant que cela me remettrait les idées en place, mais il n'en fut rien. Mes mains tremblaient toujours.
Finalement, Luke n'avait peut-être pas tort, une douche pourrait peut-être me faire du bien... Surtout avec l'odeur de transpiration qui émanait de mes aisselles... Je remis mon teeshirt et entrouvris la porte.
— Luke ? appelai-je, en passant ma tête dans l'embrasure de la porte
— Oui ? répondit-il depuis sa chambre
— Tout compte fait... Tu n'aurais pas une serviette ? demandai-je
— Bien-sûr.
Il entra et ouvrit un placard, me tendant une serviette foncée et un tapis de sol, avant de s'éclipser. Je me déshabillai et rentrai sous l'eau chaude, espérant détendre mes muscles et faire disparaître mes tremblements. La scène repassant en boucle dans mon cerveau, je fondis silencieusement en larmes. Je savonnai frénétiquement ma cuisse, comme pour effacer toute trace de son toucher.
Je me rinçai en m'appliquant à respirer calmement. Luke se montrait étonnamment gentil, tout de même. Quand je pris ma serviette et m'enroulai dedans, mes jambes tremblaient toujours, mais dans une moindre mesure. Je me remis de l'eau froide sur visage puis détachai mes cheveux qui tombèrent jusqu'à mes épaules. Ma longueur me manquait.
Je contemplai alors mon reflet. J'avais le teint si pâle, les yeux si cernés, les traits si tirés. Je soupirai et regardai mes mains, qui tremblaient un peu moins. Je m'habillai rapidement puis ressortis de la pièce, mes chaussures et vêtements à la main. Le teeshirt de Luke, noir à l'effigie d'un groupe de rock, m'arrivait mi-cuisse. Quant au short, il avait (heureusement) des ficelles pour le resserrer.
— Ça va mieux ? questionna Luke, une lueur inquiète dans les yeux
— Un peu, oui, répondis-je, voyant qu'il était désormais assis sur son canapé déplié
Il avait même déjà mis un drap housse. Un oreiller, une couverture et un autre drap étaient même pliés dessus. Je le remerciai d'un sourire et m'assis timidement dessus.
— Tu veux en parler ? demanda-t-il d'un air grave. Tes mains tremblent encore.
— Je n'en sais rien, avouai-je, soudainement prise de frissons
— Tu as faim ? Car j'ai des cookies, et même du lait. D'ailleurs, il me semble que Spiderman est ton super-héros préféré, non ?
J'hochai la tête.
— Eh bien il se pourrait que j'ai le film, continua-t-il, fièrement. Enfin, si ça te dit, ajouta-t-il, en me gratifiant d'un sourire étincelant
Voilà qui me changerait certainement les idées ! Si j'essayais de dormir tout de suite, je ne cesserais pas de ressasser la soirée et je ne pourrais pas fermer l'œil...
— Je suis on ne peut plus d'accord ! m'exclamai-je alors, beaucoup plus joviale
— Génial ! commenta-t-il, en se levant. J'imagine que tu ne vois pas un film sans cookies ? présuma-t-il, amusé
— Tu as bonne mémoire, le taquinai-je
Il sourit. Quelques minutes plus tard, nous étions confortablement installés devant Spiderman. Des cookies plein la bouche et pelotonnée dans une couverture, j'oubliai tout de Ben et ses amis. Me plonger dans les aventures de mon araignée préférée était tellement plus simple ! Et puis, la maladresse de Peter Parker était quand même drôle. Et mignonne, je l'avoue.
Alors qu'on arrivait au dénouement de l'histoire, mes paupières s'alourdirent et je luttais contre le sommeil jusqu'à la fin. Luke se moqua de moi quand je lui fis une brève liste des différences avec les comics. Je me sentais bien, détendue.
— J'ai toujours préféré Docteur Strange, m'avoua Luke
— Parce que c'est le même acteur que Sherlock Holmes ou à cause des comics ? questionnai-je, suspicieuse
— A cause de l'acteur ! répondit-il en riant. Il joue tellement bien !
— Tu l'as dit ! D'ailleurs tu as vu la fin de la dernière saison ? interrogeai-je
— Oui, superbe ! C'était tordu ! Par contre, je vais sérieusement devoir relire tous les livres pour vérifier certains détails, m'apprit-il
— Quel dommage ! le taquinai-je, en riant
Il confirma en hochant rapidement la tête, tout sourire. Il jeta un coup d'œil à son téléphone avant de me signaler qu'il était trois heures du matin.
— Ce n'est pas que je n'aime pas discuter avec toi, mais on est censé se retrouver demain matin avec le groupe... Je crois qu'on ferait mieux de dormir, si on veut être en forme ! dit-il en se levant
— Bonne idée ! attestai-je, en me levant à mon tour
Je l'observai tirer les rideaux des fenêtres puis revenir vers moi. Je le regardai droit dans les yeux tandis qu'il se penchait vers moi. Il me fit une brève accolade avant de conclure :
— Bon, eh bien, bonne nuit.
— Bonne nuit, répondis-je avec un sourire
— Si tu as un problème, n'hésite pas à venir me voir. Je pense que tu sais où est ma chambre, lança-t-il en se dirigeant vers le couloir
— Ne t'inquiète pas.
— Dors bien, Em, termina-t-il en me souriant et détaillant avec bienveillance
— Toi aussi, murmurai-je
Dès qu'il fut parti, j'éteignis la lumière et me glissai sous la couverture. Je savourai cet instant de relaxation, me sentant projetée des années en arrière. C'était agréable. Dans le noir, je souris puis fermai les yeux. Il était temps pour moi de faire face à mes souvenirs.
FIN DE LA PARTIE 1.
~
Hey ! Comment allez-vous ? :)
Que pensez-vous de ce chapitre ? De Luke qui se montre gentil avec Emmy ? De la brève apparition de Clara ? Et enfin, de la fin où Emmy finit par se confronter au passé ? Je vous jure, j'adore ce chapitre et celui d'avant haha !
Je vous souhaite un bon réveillon ! Vous avez pris de bonnes résolutions pour 2020 ?
Personnellement je ne les tiens presque jamais, alors je me suis fixée des objectifs qui me paraissent accessibles, comme terminer l'écriture de ce tome 2 haha !
Bref ! La prochaine partie sera publiée jeudi, et ce sera la partie avec la playlist et les poèmes et tout ^^ Le chapitre 21, lui, arrivera vendredi !
En attendant, prenez soin de vous ! À très vite ! <3
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