Je le regardais, mais il ne disait toujours rien. Je ne savais pas qu'elle mouche l'avais piqué, mais j'en voulais à cette mouche. C'est vrai que je me disais qu'à un moment ou a un autre, il serrait venu me parler, mais je ne pensais que cela se passerait aussi tôt.

- Rebecca, finit-il par dire, je sais que tu ne vas peut-être pas me croire, mais tu es quelqu'un d'extraordinaire. Tu es belle, tu es forte, tu es intelligente. Tu sais je t'admire beaucoup. Le peu de temps de j'ai passé avec toi, m'a fait voir ton côté sensible, m'a montré ta gentillesse, ta bonté et ton ouverture d'esprit. De ce fait, je t'interdis formellement de douter de toi une seule seconde. Tu es une personne merveilleuse et si personne ne te le rapelle, même si personne ne prend le temps de te le dire, moi je le fais et je le ferais toujours.

Il prit ma main. Son geste me fit légèrement sursauter, je ne m'y attendais pas du tout. Il se rapprocha de moi avant de continuer son speech.

- Je ne sais pas pourquoi tu n'arrives pas à te voir comme moi je te vois ou comme Angie te vois. Tu aurais tellement à offrir au monde si tu t'ouvrais un peu plus. Moi, je crois en toi.

C'était bien beau tout ça, mais je ne voyais absolument pas la finalité de tout ça. De plus ça me gênait le fait que Cole puisse dire toutes ces choses sur moi. Je ne me reconnaissais pas du tout dans cette description. De qu'elle Rebecca parlait-il. Moi? Extraordinaire? Que pouvait-il trouver d'extraordinaire en moi? Mes cheveux tout plat sans trop de volume? Mon look des années nonantes? Ma beauté inexistante? Mon côté "j'aime les sciences"? Je ne savais pas. Peut-être disait-il ça simplement pour que je retourne avec eux? Peut-être était-ce simplement pour me rassurer? Je ne pensais pas qu'il le pensait vraiment.

Cole voyait que j'étais un peu perdue dans mes pensées. Je crois qu'il compris pourquoi quand il me dit « tu ne me crois pas. »

J'acquiescais un peu honteuse, c'était évident que je ne le croyais pas. Pour moi, son speech était plus un speech pour lui donner bonne conscience. Il se sentait sûrement mal et pour se rassurer, il venait me raconter toutes ses choses n'ayant ni queue ni tête. Il le faisait pour lui, pas pour moi.

Je retirais délicatement ma main qu'il tenait dans la sienne. Je regardais mes converses et je jouais avec mes lacets. Cette situation était très gênante pour moi.

- Rebecca, tu sais...

- Non Cole, répondis-je pour l'interrompre.

Peut-être était-ce le bon moment pour lui dire ce que je ressentais? Cette situation était déjà très gênante, alors l'empirer ou non, ne changerait rien. Alors autant tout lui dire maintenant. Comme on dit c'était maintenant ou jamais. Je savais que je n'aurais plus d'occasion pour le faire.

- Je ne vais pas mâcher mes mots, parce que je n'ai pas envie de te faire predre ton temps et autant y aller direct. Sache que je ne comprends pas pourquoi tu me dis tout ça alors que je ne me retrouve même pas dans ce que tu dis. Je ne suis pas extraordinaire, je ne suis pas forte, je ne suis pas belle. Franchement tu m'as vu? Regarde moi! Je suis loin d'être comme Errin, ou Milane, ou Angie. Même le mot banal ne pourrait pas me qualifier. Et ça je l'accepte.

Je ne savais pas si je l'avais vraiment accepté. Vivre avec ça, était-il vraiment synonyme de l'avoir accepter? Je ne savais pas. Tout ce que je savais était que dire tout ça me faisait très mal. J'avais versé quelques larmes, car sortir ces mots de ma bouche était assez douleureux. Mais je voyais cela comme étant la vérité. Un conseil? Essayer de tout faire pour vous aimez. Ne pas s'aimer et sûrement la pire chose qui pourrait vous arriver. Ajoutez à cela le décès de vos proches et c'est fini pour votre moral et votre confiance en vous. Je ne m'aimais pas et j'en souffrais.

-Quand j'ai commencé à trainer avec vous, continuais-je, ou même quand j'ai passé tout ces bons moments, je me suis sentie bien et mieux dans ma peau c'est vrai. Mais les remarques de Carmen et Lucía, m'ont vite ramenées les pieds sur terre. Je ne suis pas comme vous et je crois que je ne le serais jamais, dis-je en versant quelques larmes, que je ne pris pas la peine d'essuyer. Elles ont raison Cole. Toi c'est toi et moi, c'est moi. Au Moyen-Âge vous auriez tous étaient de beaux princes et de belles princesses. Moi Rebecca, j'aurais été cette pauvre petite paysanne. Nos monde ne se rencontrent pas.

Je voulais me relever quand il me saisit par le poigné et me fit asseoir. J'étais vraiment très suprise et je décidais de me laisser faire.

- Je vois que tu n'es pas très convaincue par mes belles paroles, alors j'éspère que tu seras convaincue par cette histoire.

J'affichais un regard interrogatif et je crois que Cole l'avais remarqué. Alors il me dit ceci.

À suivre...

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Hey hey hey! Alors ce chapitre?! Que pensez vous de ce que Rebecca pense d'elle?! Étiez-vous comme elle?! Pensez-vous comme elle? J'espère que vous avez aimez ce chapitre et que vous lirez la suite!

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🎆Kiss from Isa Wey🎆