Chapitre 19 : Adieu Voldy !

Hermione rentra dans la Grande Salle sous le regard de tous. Elle partit presque en courant à la table des professeurs et murmura à McGonagall ainsi qu'à Slughorn :

— Nous allons au Manoir Malefoy pour vaincre les Mangemorts. Les Aurors vont venir eux-aussi, tout comme l'Ordre du Phénix.

Les deux professeurs acquiescèrent, et se levèrent. Hermione tourna les talons et dit à l'esprit de Sirius :

— Je dois demander à un élève de venir ou c'est trop risqué ?

— Demande aux Maraudeurs, il ne leur arrivera rien.

Hermione fit quelques pas et s'arrêta à côté de ses amis. 

— Salut ! s'exclama-t-elle en s'installant. Dites-moi, vous seriez d'accord pour venir avec nous ? Nous allons vaincre Voldemort, murmura-t-elle de manière à ce qu'ils soient les seuls à l'entendre.

Les Maraudeurs s'échangèrent des regards amusés, puis se levèrent. Hermione partit en courant à la table des Serpentard, et marmonna quelque chose à Regulus, qui se leva et partit à sa suite. Ils se dirigèrent à sept vers la sortie. Sirius et Regulus s'échangèrent des regards noirs.

— Direction Manoir Malefoy, Messieurs, dames. J'espère que vous êtes bien accrochés. 

Hermione sortit un livre de sa poche. Elle le posa au centre du groupe qui s'était mis en rond et posa la main dessus, tout comme les autres. Une minute après, ils avaient disparu. Hermione lâcha :

— Par Merlin, ce manoir est encore plus angoissant en vrai que dans mes visions. 

Les Aurors transplanaient dans la forêt derrière eux. Hermione attrapa la main de Sirius et murmura :

— Nous allons faire la Bataille de Poudlard, mais au Manoir Malefoy.

Elle tourna la tête vers ses amis et demanda :

— Vous serez prudents, n'est-ce-pas ?

Ils acquiescèrent, puis Remus déclara :

— Nous le sommes toujours. Occupe-toi de Voldemort, c'est le plus important.

— Miss McGonagall ? lança Dumbledore en arrivant derrière. Comment comptez-vous lancer l'attaque ?

Hermione jeta un regard à Regulus, et demanda :

— Tu pourrais aller ouvrir ? D'ici, ils ne nous verront pas, il commence à faire trop sombre. 

Regulus acquiesça. Il marcha jusqu'à la grille et rentra. Il l'ouvrit facilement grâce à un sortilège. Il y eut trois secondes où tout le monde attendit les instructions. Dumbledore s'exclama : 

— Allons-y !

Les Aurors partirent en courant, suivis de près par Hermione et les Maraudeurs qui allaient quant à eux plus lentement. Les Aurors pétrifiaient les Mangemorts qui ne s'attendaient pas à une attaque. Hermione partit en courant et attrapa le bras de Narcissa d'un côté, celui de Lucius de l'autre avant de transplaner sous le regard perdu des Maraudeurs. Elle revint et récupéra un sac que Dumbledore avait dans la poche de son pyjama... pardon, de sa robe. La jeune femme pétrifia un Mangemort qui passait par là puis monta les escaliers quatre à quatre. Une fois sur le palier, elle rentra dans la première pièce. Les Maraudeurs la suivaient de près.

— On fait quoi, là ? On va combattre ? demanda Sirius en voyant qu'elle vidait le sac sur un fauteuil. 

Hermione attrapa un crochet du Basilic dans le fond du sac et détruit un à un les Horcruxes. Puis, elle se tourna vers ses amis et dit :

— Là, on peut aller combattre. 

Ils repartirent en courant juste après qu'elle ait remit les objets détruits dans son sac. Hermione fit apparaître sans s'en rendre compte un puissant bouclier devant elle quand une Mangemort l'attaqua. La jeune femme la pétrifia et continua de chercher Voldemort. Ils devaient le trouver, il fallait qu'il meure. Hermione courait, ses amis derrière elle, ouvrant toutes les portes qu'elle voyait. 

Devant la dernière porte, ils hésitèrent. L'esprit de Remus apparut.

— Voldemort est là-dedans. Dumbledore va arriver dans deux minutes et trente secondes.

Hermione acquiesça. Elle prit une petite montre et, quand il ne restait plus qu'une minute, ouvrit la porte. Voldemort était bien là, à regarder quelque chose dans une sorte de Pensine. Il releva la tête, puis dit :

— Miss McGonagall, c'est ça ? On dit que vous avez cambriolé le coffre fort des Lestrange.

Hermione lui jeta un sortilège. Il fit apparaître un sortilège de protections. Les Maraudeurs se mirent en ligne à côté d'Hermione, baguettes levées vers le mage noir. Les six lancèrent des sortilèges au mage noir, qui répliquait avec hargne. Quand Dumbledore rentra dans la pièce, les six jeunes s'éloignèrent un peu. 

— Dumbledore... grinça Voldemort.

Le directeur reçut un sortilège de sa part. Voldemort et lui s'échangèrent des sortilèges très puissants, mais le combat ne semblait pas se finir, même après vingt minutes. Sept esprits apparurent : James, Lily, Cédric, Severus Rogue, Sirius, Remus et Dumbledore. Lily s'exclama :

— Nous allons l'aider. Emmène-nous, vivants, dans une autre pièce !

Hermione acquiesça, et partit en courant de la pièce, suivie de près par ses amis. Les esprits, à l'intérieur de la pièce, bloquèrent la vue au mage noire. Dumbledore profita de ce moment-là pour jeter un sortilège encore plus puissant que les autres. Voldemort réussit à riposter, mais il était de plus en plus faible. La destruction de ses Horcruxes y contribuaient. Sans ses Horcruxes, il n'était plus qu'un homme. Le sortilège qu'il avait lancé au directeur de Poudlard se retourna contre lui. Il semblait le détruire de l'intérieur. Il poussa un râle, resta quelques instants immobile, comme stupéfait, puis s'effondra. Dumbledore resta pétrifié face à la poussière qui se tenait à la place du mage noir. Hermione rentra dans la salle, et murmura :

— Félicitations, professeur Dumbledore. 

— Il faut aller aider les Aurors, dit-il avant de tourner les talons.

Hermione hocha la tête puis partit derrière lui. Avec les Maraudeurs, ils pétrifièrent les Mangemorts et aidèrent les Aurors à emmener des partisans du mage noir à Azkaban.

Ainsi finit Voldemort.

~~

— Tu vois, ce n'était pas si difficile que ça, les ASPIC ! s'exclama Sirius en sortant de la salle.

Hermione leva les yeux au ciel, alors qu'il passait un bras autour de ses épaules. James fit de même avec Lily, Remus avec Dorcas et Peter avec... Non, Peter était seul. Il trouvera peut-être l'amour un jour ? L'avenir nous le dira.

La voyageuse temporelle salua Regulus d'un signe de tête. Le groupe partit vers la Salle sur Demande, où ils s'installèrent.

— Alors, qu'avez-vous prévu pendant les vacances ? demanda Remus une fois qu'ils furent tous installés. 

Hermione haussa les épaules.

— L'homme sans nez est mort. Je ne vois pas trop quoi faire, maintenant. Peut-être relancer la S.A.L.E...

Tous s'échangèrent des regards apeurés. Hermione leur avait déjà parlé de cette organisation, ils en avaient peur. Elle devenait folle dès qu'elle en parlait. Elle sursauta quand les esprits apparurent à côté d'elle.

— Tu sais, lança Fred en souriant, si tu n'avais pas voyagé dans le temps tu serais devenue Ministre de la Magie.

— Vraiment ? Ah bah tiens... marmonna-t-elle en partant dans ses pensées.

— Quant à moi, s'exclama Sirius en attrapant son verre de Bièraubeurre au passage, je vais me lancer dans la formation d'Auror.

— Comme moi ! dit James en souriant.

Lily leur jeta un regard amusé et déclara :

— Avec Dorcas et Peter, nous allons suivre la formation de médicomage.

L'esprit de Rogue lança :

— Si c'est lui mon médicomage, mieux vaut que je me suicide directement, je souffrirais moins qu'entre ses mains.

Hermione pouffa, sous le regard interrogatif des autres. 

— Rogue fait des blagues, justifia-t-elle en jetant un regard amusé à l'esprit du professeur, qui fit un rictus accompagné d'une grimace. 

Les jeunes secouèrent la tête d'un air dépité, puis Remus dit :

— J'hésite encore... J'aimerais vraiment être professeur à Poudlard, mais... 

Les esprits de Fred, Cédric, Sirius, ainsi qu'Hermione dirent en chœur :

— Tout est possible du moment qu'on a assez de cran !

Ils se sourirent tous les trois puis dirent ensemble :

— Ah, Ginny...

— Tu devras trouver un moyen pour ces esprits, j'ai l'impression qu'ils sont toujours là... marmonna Sirius en haussant un sourcil.

— Presque tout le temps. Même si c'est toi, Sirius, qui vient le plus. Je ne te raconte pas quand il y a James et Remus avec toi... Vous êtes désespérants.

Les trois esprits des Maraudeurs se tapèrent dans la main. Hermione leva les yeux au ciel,  puis demanda :

— Vous partez en vacances ?

— A Paris ! lâcha Lily, les yeux brillants. James et moi y allons ensemble.

— Je vais aux Etats-Unis avec mes parents, dit Remus en souriant.

Peter, quant à lui, allait en Italie. Dorcas partait en Australie, Sirius ne savait pas encore. Ils firent une petite soirée ensemble, puis partirent se coucher vers deux ou trois heures du matin. Sirius et Hermione furent les derniers dans la salle. Installée dans ses bras, Hermione songeait à leur avenir. Elle se demandait comment ça aller se passer. Sirius dit, comme s'il avait lu dans ses pensées.

— Pendant les vacances, nous pourrions voyager, nous-aussi. Et... Tu sais que j'ai un appartement à Londres, n'est-ce-pas ? Tu pourrais venir vivre avec moi là-bas.

Hermione se redressa pour croiser son regard bleu-gris. Il semblait appréhender sa réponse.

— J'adorerais vivre avec toi, Sirius.

Sirius sourit, ravi, et déposa un baiser sur ses lèvres. Hermione resta blottie dans ses bras, bénissant soudainement cette Carte qui lui avait permit de l'aimer.

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