Chapitre 13 : Azkaban

Hermione faisait les cent pas dans le bureau de Dumbledore.

— Je ne peux pas pénétrer au Manoir Malefoy comme ça... Vous avez eu des nouvelles de Gringotts, au fait ?

— Oui, les gobelins refusent que vous pénétriez dans une chambre, qu'elle soit à une Mangemort ou non.

— Mince, ça va compliquer le tout... A moins que...

La jeune femme s'arrêta devant le portait de Phineas Black, ancien directeur à Poudlard. Elle le fixa quelques instants, réfléchissant à toute vitesse, puis lâcha :

— Je n'ai qu'à prendre l'apparence de quelqu'un d'autre. De Lucius Malefoy, ou de Narcissa. De là, j'irais à Gringotts et je rentrerais dans le coffre.

— Et comment comptez-vous rentrer dans le coffre ?

Hermione se mordit la lèvre.

— Dans mes visions, marmonna-t-elle, nous jetions un Impero aux gobelins.

Dumbledore soupira. Il croisa les bras et s'enfonça dans son siège, perdu dans ses pensées.

— Si c'est pour vaincre Voldemort... concéda-t-il.

Hermione se jeta sur le siège face à lui.

— Cela me déplaît. Mais s'il faut en arriver à là pour le vaincre...

Il hocha lentement de la tête. Puis, il dit : 

— A présent, le problème, c'est de récupérer un cheveu de Narcissa Malefoy.

— Vous n'auriez pas une solution, vous ? demanda-t-elle en détaillant du regard chaque tableau derrière Dumbledore.

— Je ne sais pas, avoua-t-il. Je n'ai pas d'espion là-bas, je ne pourrais pas...

— Vous n'avez pas encore d'espion là-bas, corrigea Hermione.

— Vous avez des noms ?

— Severus Rogue, répondit-elle immédiatement. Mais, je pense qu'il ne le sera qu'après la mort de... Enfin, pas tout de suite.

Hermione et Dumbledore étaient plongés en pleine réflexion.

— Vous n'avez pas cours, vous ? questionna-t-il après quelques minutes.

— Métamorphose, j'ai déjà raté le début. Je rejoindrais le cours de potion ensuite, pour avoir Slughorn sur le dos...

— Il n'est pas méchant.

— C'est vrai. Un peu trop... enfin bref. Hier, nous avons réussi à récupérer de quoi détruire les Horcruxes. C'est déjà un bon pas. Il ne nous reste plus qu'à réfléchir à "comment récupérer les autres Horcruxes".

Dumbledore acquiesça. Hermione se leva et dit :

— Je vais rejoindre ma classe. Bonne journée, professeur !

Il la salua alors qu'elle quittait le bureau d'un pas pressé. Elle partit dans son dortoir chercher ses livres, puis frappa à la porte de la salle de classe.

— Bonjour, désolée du retard.

Hermione s'installa avec hâte à côté de Sirius, alors que McGonagall lui faisait une réflexion sur ses retards répétés. Hermione s'excusa, prétextant un passage à l'infirmerie, puis sortit ses livres.

— Tu étais vraiment à l'infirmerie ? demanda Sirius en se penchant lentement vers elle.

— Bien sûr que non. J'avais des choses à faire, ce midi.

Sirius acquiesça. Pourtant, ses escapades l'agaçaient. Tout simplement parce qu'il ne savait pas ce qu'elle faisait, et que sa curiosité le poussait à vouloir tout savoir. Hermione participa activement au cours de métamorphose, tout comme aux autres. En potion, Slughorn lui demanda si elle n'avait pas changé d'avis pour ses réunions.

— Je suis désolée, professeur, mais je n'apprécie pas tellement toutes ces soirées.

— J'avais cru comprendre que vous aviez apprécié le bal, surtout la fin... dit-il en faisant un sourire à Sirius, qui leva les yeux au ciel.

Hermione lui sourit et dit :

— Une fois de temps en temps... Une fois par an, disons.

— Justement, mes soirées sont une fois de temps à autre, ce n'est pas chaque semaine !

Hermione soupira. La fête avec McLaggen la hantait encore.

— Professeur, ce n'est pas contre vous, mais je n'ai vraiment aucune envie de venir.

Slughorn sembla réfléchir, gardant les yeux posés sur Hermione. Après quelques secondes, il dit :

— Bien, eh bien, si vous souhaitez venir, la porte vous sera grande ouverte.

— Je... Je vous remercie.

Slughorn continua de tourner entre les tables, alors qu'Hermione poussait un soupir de soulagement. Le soir, elle travaillait dans la salle commune. James, Remus, Peter et Sirius semblaient trop joyeux pour que ce soit normal, ils devaient sûrement préparer un plan contre les Poufsouffle. Lily rentra en courant dans la salle et s'exclama :

— Eh, vous avez vu les dernières nouvelles ? Il y a eu une évasion massive d'Azkaban !

— Quoi ? s'exclama Hermione en se levant avec précipitation. Bellatrix s'est échappée ?

— Oui, avec d'autres Mangemorts. Ils n'étaient pas beaucoup, mais ils se sont tous enfuis.

Hermione blêmit. Elle attrapa ses livres, les déposa dans sa chambre, prit sa cape et partit presque en courant de la salle commune. Sirius la rattrapa juste avant qu'elle ne sorte.

— Eh ! Tu ne devais pas passer la soirée avec nous ?

— Je reviens, Sirius, j'en ai pour quelques minutes.

Hermione lui fit un sourire faux et partit en courant. Vingt minutes plus tard, elle se retrouvait dans le bureau du directeur. Il y avait Dumbledore, McGonagall et Slughorn.

— Ah, Miss, justement, je me demandais si vous aviez eu l'information.

— Oui, je viens de l'avoir.

Hermione se jeta sur la chaise à côté de McGonagall. Slughorn dit :

— Miss peut entendre notre conversation ?

— Elle fait partie de l'Ordre du Phénix, Horace.

Slughorn semblait épaté. Il s'exclama :

— C'est une raison de plus pour rejoindre mon club !

— Par la Barbe de Merlin... murmura Hermione en se pinçant l'arête du nez, sous le regard moqueur de sa "tante".

Dumbledore jeta un regard amusé à son ami puis déclara :

— Pour les Mangemorts échappés, je ne vois pas de solutions. Nous ne pouvons que renforcer la sécurité à Poudlard.

— Et à Pré-au-lard, ainsi que dans la forêt interdite. Hagrid pourrait assurer des tours de garde avec l'aide des centaures qui l'acceptent dans la forêt tous les soirs, histoire de vérifier que tout est en ordre, lança Hermione.

Dumbledore acquiesça.

— En une après-midi, vous n'auriez pas trouvé de solutions pour votre... problème ? questionna le directeur.

— Pas encore, j'y réfléchis. Même si, selon moi, Regulus Black pourrait nous être utile.

Slughorn sursauta.

— Mr Black ? Qu'a-t'il à voir avec les Mangemorts ?

Hermione sourit, et continua :

— Regulus va rejoindre les Mangemorts, puis les trahir. Nous pourrions précipiter cette trahison.

— Comment comptez-vous faire ?

— C'est simple. Je prétends vouloir parler à mon beau-frère, et je lui explique mon but dans les grandes lignes. Il pourrait être l'espion que nous cherchions. Et, s'il refuse, je l'oubliette et je vais voir Rogue.

Dumbledore lui jeta un regard étonné au-dessus de ses lunettes en demi-lune.

— Vous serez capable de faire ça ? demanda McGonagall.

— Je pense. Je peux essayer, en tout cas.

— Mais vous n'aurez pas de seconde chance, dit sombrement Dumbledore.

Après quelques secondes, la voix de Slughorn s'éleva dans le bureau silencieux.

— Black est le cousin de Bellatrix Lestrange, constata le professeur de potions. Ne lui accorde-t-il pas un certain respect, qui serait suffisant pour le convaincre de trahir l'Ordre ?

— Il ne serait pas question que Regulus rejoigne l'Ordre. Juste qu'il nous aide à récupérer quelque chose. Deux choses, en fait.

— Quand pourriez-vous commencer votre plan ? interrogea le directeur.

— Dès demain, répondit Hermione après quelques secondes de réflexion.

Le vieux barbu sembla hésiter. Il échangea un regard avec McGonagall, qui lui fit "non" de la tête, puis avec Slughorn qui haussa les épaules.

— Faites de votre mieux, Miss, dit-il finalement.

Hermione acquiesça, et se leva.

— Je vais vous laisser, bonne nuit !

La jeune femme prit le chemin du retour vers sa salle commune, où les Maraudeurs l'attendaient sûrement. Alors qu'elle marchait rapidement, sa baguette en main pour éclairer les couloirs obscurs, elle entendit des bruits de pas. S'insultant mentalement pour ne pas avoir prit la Carte du Maraudeur avec elle, elle jeta un "Nox" et se cacha derrière une statue, espérant que ce ne serait pas Rusard. Après quelques minutes, il s'avérait que c'était un duo. Un d'entre eux ricana, alors qu'Hermione tentait de se faire toute petite.

— Eh bien, McGonagall, tu essaies de devenir une statue ?

— Severus ! s'exclama-t-elle en se levant. J'ai cru que c'était Rusard.

— Tu vois, Avery, McGonagall croit que nous sommes amis. Elle est drôle, n'est-ce-pas ?

— Une vraie Gryffondor, persifla Avery en souriant en coin.

Hermione regarda les deux jeunes hommes successivement, puis lança :

— Alors, tu décides de faire comme les Maraudeurs ? De prendre les gens de haut ? Tu fais tout ce que tu détestes, c'est vraiment drôle à voir. A présent, si cela ne vous dérange pas, je vais aller me coucher, avant que Rusard n'arrive.

Les yeux de Rogue brillaient de rage contenue. Il cracha :

— Avery, je te rejoindrais dans la salle commune. J'ai deux mots à dire à cette idiote.

Avery ricana, acquiesça et partit. Hermione se planta face à Severus, bras croisés, et dit :

— C'est toi qui a décidé d'arrêter de me parler. Pourquoi es-tu si lourd, alors ? Je ne t'ai rien demandé !

— Tu sors avec Black.

Hermione fronça les sourcils. Quel rapport ?

— Oui, et ?

— Tu fais partie de leur groupe. C'est une raison pour te détester.

— Eh bien, déteste-moi ! Mais je pensais qu'après ta mésaventure avec Lily, tu aurais voulu avoir une amie avec laquelle tu ne referais pas les erreurs du passé. J'allais t'aider pour que tu lui reparles !

— Ne me parle pas d'elle !

— Severus... marmonna-t-elle, désespérée.

Ils se jugèrent du regard quelques secondes. Puis, il dit :

— Je ne veux plus avoir affaire avec toi.

— Je peux t'aider ! Je suis navrée pour ce qui est arrivé à ta mère, mais ne sombre pas du mauvais côté à cause de cet événement !

— Mon père l'a tué, sombre idiote ! explosa-t-il. Si cette vermine de moldu a pu le faire, alors tous les moldus pourraient le faire.

— Des sorciers aussi ! Ce n'est pas pour autant que tu vas tuer toutes les personnes qui pourraient tuer les autres !

— Mais les moldus sont idiots !

— Mais pas tous ! Je connais des moldus tout à fait respectables, intelligents...

— Eh bien, si tu veux remonter dans mon estime, quitte Black et mets-toi avec un de ces moldus ! Franchement, sortir avec cet pourriture...

— Alors, toi qui hais visiblement les moldus, tu préférerais que je sorte avec un moldu qu'avec Sirius ?

— Oui !

Hermione le fusilla du regard.

— De toute façon, ma vie amoureuse n'a rien à voir avec cette discussion.

— Si. Parce que c'est soit notre amitié, soit ta relation avec Black. Tu t'es beaucoup trop rapproché des Maraudeurs pour ton propre bien.

Hermione rit jaune.

— Tu es sérieux ? Quelle amitié ? Tu ne me parles plus depuis des jours !

— Le semblant d'amitié que nous avions pu avoir par le passé.

— Je suis vraiment attachée à Sirius. Je suis certaine qu'il ne me laissera pas.

— Ah bon ? Mais à force de lui cacher des choses, de disparaître tout le temps et de t'isoler, tu le perdras ! Black a besoin de paraître, il a besoin que tous les regards soient attirés sur lui. Il a besoin d'être le centre de l'attention. Et toi, avec tous tes secrets, tu ne peux pas le suivre. Il se lassera vite.

— Arrête, marmonna Hermione en secouant la tête, Sirius n'est pas comme ça.

— Il s'est déjà prit d'affection pour une fille comme pour toi, continua Severus, et il l'a lâché dans les cris et les larmes devant tout le monde. Black est un idiot, tout comme ces moldus.

— Ce n'est pas parce que tu détestes tout le monde que je dois faire de même.

— Les Maraudeurs te changeront, McGonagall. Tu ne seras pas une éternelle Miss-Je-Sais-Tout, tu rateras sûrement tes A.S.P.I.C.S à cause d'eux.

— Ils ont peut-être souvent dépassé les bornes, j'en ai conscience, mais ils peuvent être très gentils, quelques fois. Tu ne les connais pas comme je les connais, mais ils sont drôles, gentils et...

— Bornés, idiots et à vomir.

Hermione joint les mains derrière son dos, s'appuya contre le mur derrière et baissa la tête. Elle dit :

— Je sais que tu as rejoins les Mangemorts. Sois prudent, je t'en supplie. Ils sont... Ils peuvent être durs. Ne te laisse pas marcher dessus.

Severus passa une main sur son bras gauche. Il lança :

— Je n'ai pas besoin des conseils d'une traître à son sang.

Hermione ne cilla pas, restant le regard planté dans le sien.

— Ce n'est pas parce que mes actions ne t'ont pas plu que tu dois m'insulter, déclara-t-elle.

— Si. Tu restes encore là, c'est parce que ça ne te dérange visiblement pas !

Hermione leva les yeux au ciel.

— Très bien, je m'en vais alors ! s'écria-t-elle en s'apprêtant à partir.

— Mais, objecta-t-il, je n'en ai pas fini avec toi. Tu ne dois pas savoir que j'ai rejoint les Mangemorts. C'est un ordre des supérieurs.

— Des supérieurs ? Sérieusement ? Severus, tu n'aimes pas te faire commander. Combien de temps vas-tu tenir là-bas avant d'exploser ?

Severus la fusilla du regard, et sortit sa baguette de sa poche.

— Je vais devoir te faire oublier tout ça.

— Severus, s'il te plaît...

Elle lui jeta un regard inquiet.

— Tu ne peux pas faire ça.

Il sourit méchamment. Hermione commençait à paniquer. Elle pointa sa baguette sur lui, tout comme lui le faisait avec elle.

— Que veux-tu me faire, exactement ? demanda-t-il. Me pétrifier ? Me jeter un sortilège du Chatouillis ? Quelle torture...

Il ricana.

— Ne m'oubliette pas. S'il te plaît, murmura-t-elle.

— Tu ne dois dire à personne que je suis un Mangemort, c'est clair ? susurra-t-il.

— C'est clair, grinça-t-elle.

Ils abaissèrent leurs baguettes. Severus semblait réfléchir. Après quelques minutes plongés dans un profond silence, le jeune homme se mit à ricaner à nouveau.

— J'ai une idée. Tu feras passer un message aux Maraudeurs de ma part.

Severus se pencha vers Hermione et scella ses lèvres aux siennes. Elle tentait de le repousser, tentant de hurler, mais il la maintenait fermement. Enfin, il se recula légèrement, et murmura à son oreille :

— Dis-leur que rien n'est éternel.

Il fit quelques pas en arrière, avec un rictus. Puis, il dit :

— Bonne soirée, McGonagall !

Hermione le regarda partir, choquée. Retenant avec difficulté un haut-le-cœur accompagné d'une grimace, elle marmonna une insulte, puis partit en courant vers la salle commune de Gryffondor. Elle rentra, puis chercha les Maraudeurs du regard. Elle les trouva sur les fauteuils habituels, ils semblaient rire alors que James lisait un parchemin. Hermione sourit. Sirius la vit et s'exclama :

— Eh Hermione, tu viens ? James nous lit la lettre qu'il a reçu de sa tante partie en voyage en France ! C'est hilarant.

— Je peux te parler avant ?

Sirius acquiesça, puis lança aux Maraudeurs :

— Messieurs, j'espère que je ne raterais pas grand chose ! Vous me raconterez, n'est-ce-pas ?

Ils acquiescèrent. Sirius prit la main d'Hermione et ils partirent devant la salle commune.

— De quoi voulais-tu me parler ?

— Je... Après avoir apprit la nouvelle d'Azkaban, je... Je devais dire quelque chose à quelqu'un, enfin... Je ne peux pas t'en parler, vu que ça concerne ma mission. En revenant, j'ai croisé deux Serpentard.

— Quoi ? Qui ?

— Severus et Avery.

Sirius se rembrunit.

— Je... J'ai parlé à Severus. Il a été particulièrement horrible. Il m'a dit des tas de choses sur toi, sur les Maraudeurs, il m'a insulté à nouveau...

— Je vais le tuer.

— Il... Il voulait que je vous passe un message. Il...

Les larmes montèrent aux yeux d'Hermione.

— Il m'a embrassé.

Sirius mit quelques secondes avant de réaliser.

— Il t'a quoi ?

— Il m'a embrassé, répéta Hermione en baissant la tête.

Sirius semblait furieux. Il dit :

— Je vais le tuer.

Il dévala les escaliers, suivi de près par Hermione.

— Sirius, non !

Il s'arrêta soudainement.

— Tu risquerais de changer l'avenir, Sirius ! Je sais que tu es capable de le tuer, mais tu ne dois pas le faire !

— Dis plutôt que tu tiens à lui. C'est pour ça que tu ne veux pas que je le tue, n'est-ce-pas ?

— Mais Sirius...

Le jeune homme lui jeta un regard perdu. Voyant qu'il doutait, Hermione murmura :

— Jamais je n'aurais pu te trahir. Je suis désolée, je ne voulais pas, mais il m'a forcé... J'ai essayé de me libérer, mais...

Elle descendit les quelques marches pour rejoindre son petit-ami. Arrivée à son niveau, Hermione caressa lentement sa joue et continua sur le même ton :

— Je t'aime, Sirius. Je m'en veux de ne pas avoir su le repousser...

Sirius resta quelques secondes silencieux, puis embrassa Hermione. Il dit en retour :

— Moi aussi. Je ne veux plus qu'il t'approche. Je ne le tuerais pas, mais je te promets qu'il passera un mauvais moment.

Hermione acquiesça, se disant que c'était mieux que rien. Il la serra dans ses bras, alors qu'un personnage dans un tableau sortait un mouchoir de sa poche.

— C'est si émouvant...

Sirius et Hermione s'échangèrent un regard amusé, puis il murmura :

— On retourne dans la salle commune ?

Hermione acquiesça. Ils passèrent une plutôt bonne soirée. Vers 23h, Hermione partit se coucher. Sirius expliqua ce que Severus avait fait à la jeune femme quelques heures auparavant aux Maraudeurs, puis ils préparèrent une vengeance.

Severus Rogue allait le regretter ; Sirius en faisait la promesse.

Bạn đang đọc truyện trên: AzTruyen.Top