La rencontre
Fin octobre, dans la grande salle
-Mais si les gars ! Je vous assure que mon chat est possédé il saute partout le soir quand je remonte au dortoir !
Il a l'air paniqué le pauvre petit ... et trop peu cultivé... il me fait de la peine.
-Mais non Maximin, ce sont les nargoles ... le chat de mon oncle est exactement pareil quand il y a des nargoles.
A, enfin un peu d'intelligence.
-Oui ! Merci euh... je ne connais pas ton prénom désolé...
-Eddy
-Alors merci Eddy de ton intervention. Et si je peux me permettre, cest aussi ces petites bestioles qui volent les chaussettes ! Ce qui explique qu'on ne peut pas reformer nos paires en sortie de lavage !
Il me fixait du regard, des yeux brillant et profondément noir. Charmants. Très charmants.
-Jolie badge mamz'elle, dit il en montrant mon insigne de préfète.
Un sourire se fixa sur son visage à ce moment là, il se leva et proposa de me raccompagner jusqu'à la salle commune.
-Merci mais, je dois m'occuper de quelques premières années ce soir... une autre fois sûrement. Tu pourras toujours m'envoyer un hibou, lui glissais je a l'oreille avec un clin d'oeil en passant à côté de lui.
Après avoir bordé un certain nombre de premières années, il me fallait encore faire ma ronde, le tour complet du château pour vérifier que plus un seul de mes congénères n'était hors de son lit. Ce constat établi, je pouvais enfin rejoindre mon lit. Quelle ne fût pas ma surprise de voir cette adorable petite chouette posée sur mon lit. Elle vint se poser sur mon bras tendu pour que je libère sa patte du petit morceau de parchemin qui y était attaché.
"Je ne suis pas sûr d'avoir envie de faire compliquer, mais l'idée de faire voyager ma chouette dans les couloirs la nuit me plaisait bien ... comment vas tu chère préfète ?"
Charmante chouette pour charmant propriétaire... il est amusant.
"Je vais bien, et toi ?" Oui, c'est un bien court parchemin que j'envoie la, mais il faut bien commencer par les choses les plus simples.
Puis, rattacher le parchemin et envoyer la chouette dans le couloir. Il me paraît judicieux de laisser la porte du dortoir entrouverte pour faciliter la circulation des messages.
La chouette me revint quelques instants plus tard puis repartie presque aussitôt. Le temps s'était arrêté, rythmé par les allers et venues de l'animal.
Le courrant passait bien.
"Oh ca va je te taquine petite préfète"
"J'espère bien que c'est juste ça... mais fais bien attention sinon je serais obligée de te retirer des points et tu passeras la semaine sur le mur de la honte de la salle commune"
"Oh non pitié tout mais pas ça !
Je pense que je serais bien plus apte à me plier à toutes les volontés de ma préfète plutôt que de faire perdre des points à la maison
Je me tiens à ta disposition, peut importe le besoin"
"Parfait, alors je vais avoir besoin de sucre tu devrais aller me faire des cookies pour demain. Apporte les à la salle des préfets, toc 3 coups je viendrais t'ouvrir. Bonne nuit Eddy, à demain."
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