A/N : Bonjour mes petites loutres ! Encore une semaine de passée ! J'espère que votre trimestre s'est bien passé ! Si vous êtes dans le scolaire, j'espère un bon bulletin pour vous :3 Bon je vous ai laissé avec un chapitre assez... rebondissant ! Notre Molly avait complètement pété les plombs xD Est-ce que Sherlock va lui pardonner ? A voir ^^ 

Sur ce, bonne lecture !

(DEHORS 18H00)

MYCROFT : Il faudrait peut-être retrouver notre petite sœur, mon frère, qu'en dis-tu ? Et puis donne-la-moi (Désigne Molly) J'ai l'impression que tu ne peux pas la porter !

SHERLOCK : Tu as raison, mais je garde Molly, si je ne peux pas la porter, tu le pourras encore moins !

MYCROFT : (Ignorant sa dernière remarque quant à sa force) On y va alors !

SHERLOCK : Attends ! Quand tu me disais que les sentiments ne te convenez pas, étais-tu déjà avec Greg ?

MYCROFT : Euh... officiellement, nous ne sommes pas (Déglutit) Ensemble. Mais, s'il-te-plait, mon frère, allons-nous en de cet endroit ! (Désigne sa voiture noire) Tu viens ?

SHERLOCK : Et Mrs Hudson ?

MYCROFT : Comment ? Ah oui, et bien, tu fais comme tu veux ! Elle peut venir, si elle veut !

SHERLOCK : Je viens avec toi, mais il faut que je la prévienne qu'elle rentrera toute seule ! (Pose Molly sur la banquette arrière de la voiture de Mycroft) Je reviens ! (Part)

MYCROFT : Bien !

MOLLY : Qu'est-ce que...

(DEVANT LA VOITURE DE LESTRADE)

MRS H : Mon garçon, vous allez bien ? Oh mon dieu, j'ai eu si peur !

SHERLOCK : Je vais bien Mrs Hudson ! Tout le monde va bien ! Ça ne vous gêne pas si je rentre avec Mycroft et que je ramène Molly ?

MRS H : (Soupir de soulagement) Dieu du ciel ! Non, cela ne m'importune en aucun cas, je prendrais la voiture de Greg ! Que s'est-il passé là-haut ? J'ai entendu des coups de feu, je n'ai pas osé entrer dans le bâtiment et ensuite, j'ai vu la police arriver ! Je me suis dit : il va y avoir de la casse !

SHERLOCK : Des hommes de mains de Moriarty tués...

MRS H : Oh ! Bien : Allez-y ! Ramener votre dulcinée chez elle ! (Clin d'œil)

SHERLOCK : (Se raidit) Oui, à toute à l'heure.

(Il revient à la voiture de Mycroft et montre Molly)

SHERLOCK : Elle va bien ?

MYCROFT : Elle immerge... elle baragouine depuis que tu es parti ! Ne me dis pas que tu as laissé Mrs Hudson conduire toute seule ?!!

SHERLOCK : Euh, si...avec la voiture de fonction de Greg...

MYCROFT : Sherlock ! Cette pauvre dame conduit comme un danger public !

SHERLOCK : Oui, mais vu que c'est une voiture de police, elle n'aura qu'à mettre la sirène ! (Monte dans la voiture) Tu viens ?

MYCROFT : Tu es incorrigible ! Oui ! (Rentre)

(DANS UN TAXI)

MOLLY : Humpf.... Molly !

MYCROFT : Oui ! Vous vous appelez comme ça ! Je crains qu'Enola soit allée un peu fort sur la dose de morphine !

SHERLOCK : Mycroft ! Ménage-là un peu elle vient de se réveiller !

MYCROFT : C'est plutôt à toi de le faire, tu es son petit ami (En insistant sur les deux derniers mots)

SHERLOCK : Et toi, celui de Lestrade ! D'ailleurs, on en parle ? Pourquoi ne veux-tu pas qu'on vous voit ensemble alors que vous vivez pratiquement l'un avec l'autre ?

MYCROFT : (Rougit) Je pourrai te poser la même question !

SHERLOCK : Oui, mais j'y ai pensé en premier ! Ta réponse, grand frère ?

MYCROFT : Sherlock...tu...tu sais bien que tout cela est dur pour moi...encore plus que pour toi, alors c'est pour ça.... J'aime Greg mais je ne veux pas allez...vite tu comprends ? J'ai peur qu'il voit l'homme que je suis et le décevoir...

MOLLY : (Toujours dans les choux) Greg ?

MYCROFT : (A Sherlock mais regarde Molly) A toi...

SHERLOCK : Je l'aime, tu comprends et je ne veux pas qu'on s'en prenne à elle : Les enquêtes et tout ça... Il pourrait bien y avoir des gens comme Magnussen dans le monde...

MOLLY : (Toujours groggy) Oh ! Sherlock, c'est trop mignon !

MYCROFT : Je m'inquiète pour toi petit frère.... Cette femme est instable psychologiquement, elle nous a déjà montré ses capacités, es-tu sûr de pouvoir la gérer ?

SHERLOCK : Non, mais j'essaierai de faire de mon mieux...

MYCROFT : Buckingham... Es-tu prêt ? Nous y allons ! (Sort de la voiture)

SHERLOCK : Et John ? On ne sait pas comment il va !

MYCROFT : Il va s'en sortir ! Rappelle-toi Sherlock, c'est un ancien soldat ! Notre priorité actuellement c'est notre petite sœur ! Tu t'en souviens ?

SHERLOCK : Oui, mais il était avec sa fille ! Elle est peut-être morte !

MYCROFT : Bon tu fais ton choix : ta sœur ou ton meilleur ami !

SHERLOCK : (Hésite) Ok ! Je viens si tu fais venir un docteur à Baker Street !

MYCROFT : A Baker Street ? Je pense qu'il y en a assez, il y a ton immeuble qui a brulé ! Mais si tu veux, je peux en faire venir un chez Mike Stamford où John s'est réfugié ! (Pianote sur son portable) C'est fait ! Viens maintenant ! (Entre dans le palais)

(DANS BUKINGHAM 18H30)

SHERLOCK : Ce n'est pas pareil que la dernière fois....

MYCROFT : On était...plus en conflit...

SHERLOCK : Oui... PLUS....mais maintenant, on l'est moins...

MYCROFT : Ça me fait toujours un petit effet en venant ici ! (Inspire profondément) Pas toi ? (Coups de feu et cris) Suis-moi ! Je crois que ça provient de là-haut !

UN HOMME : Rends-toi ! Tu es cerné ! (Coup de feu) Renonce !

(Sherlock et Mycroft montent les escaliers et trouvent Enola, encapuchonnée dans son costume masculin, entourée d'hommes armés)

SHERLOCK : Petite sœur ! Qu'est-ce que tu as fait pour... (Fait de grands gestes pour regrouper la pièce et les hommes) ...CA !

ENOLA : (Avec sa voix la plus grave, en vain) Messieurs Holmes ! Je dois dire que je ne vous attendez pas ici !

UN HOMME : En fait, t'es pas un bonhomme ! T'es qu'une gamine !

ENOLA : Que nenni !

UN HOMME : Prouve-le !

(Cris sourd venant d'une pièce sur un palier)

ENOLA : (Chuchote à ses frères) La reine et sa fille.... C'est là où elles sont....

UN HOMME : T'as dit quoi la mioche ?!

(Mycroft hoche la tête et se faufile près de la porte concernée)

ENOLA : Rien qui ne puisse vous intéresser ! (Pointe une arme sur l'homme et demande à Sherlock) Ecartez-vous, ça ne sert à rien de vous salir les mains... Pourquoi être venus ?

SHERLOCK : Tu es notre sœur, voyons !

MYCROFT : Et puis ça concerne l'Etat et le Gouvernement !

UN HOMME : Sœur ?

ENOLA : Merci grands-frères ! La discrétion ça vous connait !

UN HOMME : Tu es Eurus ? Je te croyais plus vieille et plus machiavélique...

MYCROFT : (Se frotte l'arrête de son nez en soupirant) Mais qu'est-ce qu'ils sont c*ns...

ENOLA : Laissez, Mycroft, ils ne sont que des ignorants...

MYCROFT : C'est pourtant simple !

SHERLOCK : Au bout d'un moment, il faut réfléchir, les gars !

ENOLA : On ne vous demande pas la Lune : réfléchissez !

UN HOMME : Eh bien, je sais pas vous êtes trois Holmes : Mycroft, Sherlock et Eurus !

ENOLA : Donc je ne suis pas connue ! Parfait !

UN HOMME : Je ne crois pas vous avoir vu dans nos dossiers...vous êtes ?

ENOLA: Sherrinford !

SHERLOCK: (Fait un sourit en coin)

MYCROFT : Eh bien voilà ! Ce n'était pas compliqué !

ENOLA : Bref ! Trêve de blablaterie ! Mains en l'air et armes au sol ! Doucement !

UN HOMME : Tu es en sous-nombre, tu ne fais pas le poids ! Rend-toi !

MYCROFT : Vous croyez que l'on n'est que trois ?

ENOLA : Attention !

(La scène se passe très vite : Enola tire sur le lustre qui s'écrase sur un des hommes. Deux autres se jettent sur la jeune fille pour l'immobiliser. Elle se débat. Et leur donne un coup dans les yeux qui les forcent à s'écarter d'elle. Elle se relève et met une droite à un autre homme mais ne voit pas en arriver un qui fond sur elle comme un rapace. Molly arrive en courant. Elle le choppe par l'épaule avant qu'il n'atteigne sa cible et le force à se tourner vers elle pour lui mettre un coup de tête)

ENOLA : Merci !

UN HOMME : C'est ça votre armée ? (Ricane) Une gamine et une planche à pain ?

MOLLY : (Lui donne un coup dans les zones sensibles et il se plie en deux) Voilà ce qu'elle vous dit la planche à pain !

(Toute cette scène s'est déroulée sous les yeux de Sherlock et Mycroft qui sont médusés)

SHERLOCK : Molly ?!...Mais...Qu-quoi ?

MOLLY : Sherlock, s'il-te-plait, ne pose pas de questions.

(Deux autres hommes arrivent et elle les tacles en les retournant, grâce à une clef de bras, face contre terre)

MOLLY : (Avec un regard qui en dit beaucoup elle demande à Enola) Ça vous ennuierez de...

ENOLA : Pas du tout ! (Donne un coup de pied dans leurs têtes et ainsi les assomme)

MOLLY : (Aux frères avec un regard malicieux) On a réussi à vous faire changer de point de vue sur la gente féminine ? Allez délivrer la reine et sa fille ! Vous n'avez rien fait jusqu'à présent à part ouvrir les yeux et la bouche ! Nous, on va voir s'il y en a d'autres !

SHERLOCK : Euh... (Reprend contenance) Oui ! On y va !

(Sherlock et Mycroft montent sur le palier où la salle, où est détenue la reine et sa fille, est.)

ENOLA : Vous êtes en couple ?

MOLLY : Pourquoi demandez-vous ça ?

ENOLA : Pour rien, je l'ai déduit...

MOLLY : (Rougit et pense) Comme son frère....

(DANS UNE SALLE)

LA REINE : Messieurs Holmes !

SA FILLE : On vous attendez !

MYCROFT : On vous a fait du mal Majestés ?

LA REINE : Non ! Heureusement qu'il y a eu ce jeune homme sinon nous y serions passées !

SA FILLE : (Avec un regard d'envie) Comment s'appelle-t-il ?

SHERLOCK : ELLE ! ELLE s'appelle Enola !

MYCROFT : Sherlock ! On ne parle pas ainsi à sa Majesté et à sa fille !

SA FILLE : (Visiblement déçue et rouge de confusion) Oh ! Je comprends....

LA REINE : Quel âge a-t-elle ?

MYCROFT : 14 ans. Mais Majesté, nous aimerions que notre sœur reste dans l'ombre encore un bon moment. Au moins jusqu'à sa majorité. Au cas où il nous faille quelqu'un comme elle dans de pareille situation, un peu comme... (Regarde Sherlock) Un dernier recours...

LA REINE : Sœur ? Oui, oui, je comprends... Ne vous inquiétez pas, avec moi votre secret est bien gardé, je ne dirai rien, mais remerciez-la tout de même de ma part.

MYCROFT : Nous le ferons... Sherlock, peux-tu aller voir s'il n'y a plus de menaces ?

SHERLOCK : Oui, oui !

(Sherlock part rejoindre Molly et Enola)

LA REINE : Merci bien.

(Molly et Enola rient, puis Molly arrête quand elle voit Sherlock, mais conserve son regard railleur)

MOLLY : Tu es de retour ? Enfin !

ENOLA : Tu en a mis du temps...

MOLLY: C'est Sherlock!

ENOLA: (Rit)

SHERLOCK : (Rosit légèrement) Je vois que vous vous entendez bien toutes les deux !

MOLLY : Pourquoi voudrais-tu qu'on ne s'entende pas ?

SHERLOCK : Ce n'est pas faux... Vous les avez tous neutralisés ?

ENOLA : Pour qui nous prends-tu ?

MOLLY : Bien sûr que oui ! Gros béta ! Et en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire ! J'ai appelé l'inspecteur Dimmock et il ne devrait pas tarder. En attendant... (Désigne un placard) on les a mis dedans... Sherlock, pourquoi ne m'as-tu pas présenté ta sœur plus tôt ?

SHERLOCK : Elle tient à son anonymat et je n'ai pas tendance à la voir souvent...

ENOLA : (Avec un regret dans la voix) C'est vrai que je n'ai pas eu la chance de mieux te connaitre...

(Au dehors dans un mégaphone)

VOIX UNE : SORTEZ LES MAINS EN L'AIR ET LIBEREZ LA REINE ET SA FILLE !

VOIX DEUX : Elles sont déjà libres, abr*tis !

VOIX UNE : Ah... Bon ben : JUSTE SORTEZ !

(Enola sort, à sa suite Molly et Sherlock, ainsi que Mycroft, la Reine et sa fille qui sont descendus après avoir entendu le message dans le mégaphone)

(DEHORS 20H00)

MOLLY : (Aux policiers) Rangez vos armes ! Les hommes sont dans le dressing à droite dans l'entrée !

(Enola s'enfuit et envoie un message à Sherlock)

(TEXTOS)

D'Enola Sherrinford Holmes à Sherlock Holmes : Molly est géniale ! Ne la perd pas cette femme, elle a un cœur en or !

E.S.H.

De Sherlock Holmes à Enola Sherrinford Holmes : Je le savais déjà ça, au revoir petite sœur

S.H.

(DEHORS)

MOLLY : Tu écris à qui ?

SHERLOCK : A personne... Il faudrait peut-être allez voir si John va bien...

(Ils s'enfoncent dans une ruelle sombre. Un homme, visiblement saoul, fonce vers eux. Par reflexe, Sherlock le plaque contre le mur d'une maison et voit qu'il tient à la main une enveloppe. Molly la prend et regarde à l'intérieur puis devient blême)

MYCROFT : Molly, ça va ?

MOLLY : C'est Rosie, on a retrouvé Rosie... Regarde ! (Tend l'enveloppe)

MYCROFT : C'est juste une photo, rien de très affligeant... Il ne faut pas s'inquiéter.

SHERLOCK : C'est la fille de mon meilleur ami et on a des psychopathes qui nous en veulent donc, oui, on peut s'inquiéter !

MOLLY : (Donne un coup de poing à l'homme) Ils sont où tes petits copains ?!!

SHERLOCK : Laisse Molly, il est complétement saoul, on a plus de chance qu'il nous vomisse dessus plutôt qu'il nous réponde...

MOLLY : On pouvait toujours essayer... On fait quoi ? On attend qu'il cuve ou on cherche nous-même des indices ?

MYCROFT : J'appelle Greg pour qu'on le mette en cellule de dégrisement en attendant.

MOLLY : Ok.

MYCROFT : (Appelle Lestrade) Oui Greg, tu peux venir ? On a un abr*ti saoul qui sait peut-être où est Rosie... (Bruit de voix dans le téléphone) Merci ! On est à trois ruelles de Buckingham... (Coupe, à Molly et Sherlock) Il arrive.

MOLLY : Il ne nous restera plus qu'à attendre...

SHERLOCK : Ça va être long... Vous ne voulez pas qu'on aille quelque part ?

MOLLY : Chez Mike ? Pour voir comment John va et aussi pour dormir un peu, je préfère qu'on reste tous ensemble on ne sait pas ce qu'ils peuvent faire, et puis il fait nuit et nous sommes tous fatigués de cette journée haute en couleur...

MYCROFT : Je vais donc rester ici. Je rejoindrais mon chez-moi dans la nuit. Prenez-soin de vous.

MOLLY : A vous aussi.

SHERLOCK : (Les yeux rivés sur son portable en pianotant) Oui au revoir...

(TEXTOS)

De Sherlock Holmes à John Watson : Rosie va bien ? On vient de recevoir une photo...

S.H.

De John Watson à Sherlock Holmes : Tu es c*n ou tu le fait exprès ? On a enlevé ma Rosie !

(DEHORS)

MOLLY : Tu écris à John ?

SHERLOCK : Oui.

(TEXTOS)

De Sherlock Holmes à John Watson : Non je ne voulais être sûr que la photo n'était pas fausse...

Pardonne-moi.

S.H.

De John Watson à Sherlock Holmes : Désolé de m'être emporté mais c'est douloureux. Mary puis elle... En plus je n'ai pas eu de nouvelles du kidnappeur et j'angoisse. Vous venez chez Mike ou pas ?

(DEHORS)

MOLLY : Et ça va ? Il tient le coup ?

SHERLOCK : Il fait comme il peut : sa fille vient d'être enlevée...

(TEXTOS)

De Sherlock Holmes à John Watson : On arrive.

S.H.

De John Watson à Sherlock Holmes : Merci.

(DEHORS)

MOLLY : (Hèle un taxi) Ce doit être dur... (Entre dans le cab suivit de Sherlock)

SHERLOCK : Molly, je peux te poser une question ?

MOLLY : Oui ?

SHERLOCK : Depuis quand tu sais te battre comme tu l'as fait tout à l'heure ?

MOLLY : (Déglutit) Je t'ai expliqué que je n'étais pas beaucoup aimée pendant ma scolarité et il m'arrivait de me faire brutaliser par des garçons un peu trop sûrs d'eux, ou des pimbêches qui ressemblaient un peu trop à des camions volés, j'ai donc pris des cours de self-défense...

SHERLOCK : Woaw... Au moins ça a payé aujourd'hui... Merci.

MOLLY : Merci de quoi ? Je n'ai pas besoin d'être remerciée Sherlock, après tout, j'ai été une vraie sal*pe, deux fois en l'espace d'une semaine...

SHERLOCK : C'était la faute à cette pu*ain de drogue, Molly ! Tu n'étais pas maîtresse de toi-même !

MOLLY : Pour la première fois, d'accord. Mais la seconde, je l'étais ! Je n'ai aucune excuse valable, j'ai pêté les plombs alors que je n'aurai pas du...

SHERLOCK : Tu comptais réellement tuer Mycroft et Greg ?

MOLLY : Tu le vois bien, j'ai été une véritable con*asse, s'il n'y avait pas eu ta sœur, dieu seul sait ce que j'aurai pu faire...

SHERLOCK : Oui, mais pourquoi justement à ce moment-là ? On commençait à maitriser Jim et Eurus. Et puis d'un seul coup tu as changée du tac au tac et menacer de tous nous tuer...

MOLLY : Je ne sais pas... Mycroft a raison : je suis instable...

SHERLOCK : Peut-être, mais on peut toujours régler ça...

MOLLY : Comment ? Tu as vu pour Eurus... elle est irrécupérable. Je suis comme elle : imprévisible.

SHERLOCK : Ne dis jamais que tu es comme elle. Elle, elle a fait le choix de le rester, toi tu veux que l'on t'aide... Et puis, on peut faire des séances de psy ou encore de l'hypnose ! Il ne faut pas perdre espoir...

MOLLY : Je ne suis pas réceptrice et je suis le pire cauchemar de tous les psys du monde ! Je crois que cela ne va pas marcher Sherlock, je suis nulle, je ne vaux rien et vous fait tous souffrir (Gémit de douleur tandis que des larmes coulent sur ses joues) Pardonne-moi Sherlock, pardonne-moi Sherlock...(Le répète plusieurs fois en pleurant à chaudes larmes).

SHERLOCK : Molly... (La prend dans ses bras et lui caresse les cheveux) Arrête, c'est terminé tout ça...

MOLLY : (Répond à son étreinte et s'accroche à lui comme une bouée. Continue de pleurer sur les épaules de Sherlock, dans lesquelles elle a enfoui son visage, et de répéter ''Pardonne-moi'')

CHAUFFEUR : M'sieur-dame, on est arrivé...

SHERLOCK : Deux minutes, s'il vous plaît ! (Prend la tête de Molly entre ses mains) Tu es pardonnée Molly et écoutes-moi, tu n'es pas nulle. Tu es la personne la plus talentueuse et sensible que j'ai pu rencontrer de toute ma vie...

MOLLY : Oh Sherlock ! Je ne te mérite pas, pardonne-moi, s'il-te-plaît. (Ressert son étreinte)

JOHN : (Descend les marches en direction du taxi à l'arrêt et ouvre la porte. Il les voit tous les deux enlacés et rougit) Oh ! Excusez-moi ! (Referme brutalement la porte et remonte rapidement dans l'appartement de Mike).

MOLLY : (Avec un faible sourire) C'est un homme en or, John, tu as de la chance d'être tombé sur lui...

SHERLOCK : En attendant, je crois qu'il l'a mal compris et attend des explications (L'embrasse et essuie ses larmes) Tu viens ?

MOLLY : (Rougit à cause du baiser) Oui. (Le tenant encore par la main) Pourquoi l'aurait-il mal compris ?

(Ils sortent de la voiture et montent les marches du perron)

SHERLOCK : Il croyait sûrement qu'on faisait...autre chose... pour être poli.

MOLLY : (Rougit) Hum... on devrait rentrer alors. (Ouvre la porte et sont accueillis par Mike).

MIKE S. : Molly ! Sherlock ! Vous allez bien ? John vient de rentrer avec une drôle de tête...

SHERLOCK : Oui, tu sais où est-il ?

MIKE S. : Dans la chambre d'ami...

(Molly manque de tomber, rattrapée de justesse par Sherlock)

MIKE S. : Molly, ça va ?

MOLLY : oui je suis juste crevée et ça va faire une journée complète que je n'ai pas mangé, je crois que je suis en hypoglycémie...

MIKE S. : Attends, viens, tu vas dormir dans la chambre d'ami ! Je pense que John voudra bien prendre le sofa et te laisser le lit...

MOLLY : Merci.

(Montent à l'étage et y retrouve John)

SHERLOCK : (Entre dans la pièce) John, ça va ?

JOHN : Oui, je suis désolé, je ne voulais pas vous interrompre...

MIKE S. : John, tu veux bien laisser la chambre à Molly ? Elle tombe de fatigue...

JOHN : Oui, vas-y, je ne pense pas beaucoup dormir cette nuit...

MOLLY : Merci John (Ne se fait pas prier et s'allonge dans le lit)

(John et Mike sortent pour laisser Sherlock et Molly seuls)

SHERLOCK : Tu veux que je te rapporte quelque chose à manger ?

MOLLY : Non, il est tard et toi aussi tu dois être fatigué Sherlock... Tu vas me faire le plaisir de dormir un peu... Et ne me réponds pas que tu es sur une enquête et de ce fait que tu ne te reposeras pas... Si tu ne le fais pas je t'y forcerais et je pense que Mike et John sont sûrement couchés...

SHERLOCK : (Rougit) Euh... si tu veux, c'est vrai que je suis également crevé... (Se met torse nu et se glisse sous les draps)

MOLLY : Bonne nuit, Sherlock... (Soupire et se retourne dos à Sherlock)

SHERLOCK : Bonne nuit, ma reine. (Se tourne aussi)