Chapitre 48 : Sherlock Holmes et Molly Hooper mènent une vie de famille.
ANDERSON : Molly ?
SHERLOCK : (vers Molly à moitié amusé) c'est ta façon de dire bonjour ?
MOLLY : non c'est ma façon de le remercier !
ANDERSON : (se tenant le nez) je n'ai rien fait !
MOLLY : et Moran ? Ce n'est pas toi peut-être ?
ANDERSON : il... il m'a menacé !!!
SHERLOCK : comment ?
ANDERSON : (sarcastique) hum... laisse-moi réfléchir ? Avec une arme peut-être ?
SHERLOCK : ce qu'il a dit !
ANDERSON : ''porte ça à Scotland yard et revient dans deux minutes sinon je fais sauter ta cervelle de moineau !'' Content ?
MOLLY : (réprime un rire)
SHERLOCK : (sourit) très !
MOLLY : tu as quand même failli tous nous tuer !
ANDERSON : je suis désolé ok ?!
MOLLY : tu aurais voulu, toi, qu'on te séquestre et te torture ? Puis que tu te caches pour éviter les forces de l'ordre tout en ayant à gérer un petit être dans ton ventre ?!!! Oups je suis peut-être allé trop loin...
ANDERSON : tu... tu es enceinte ?
MOLLY : oui !
SHERLOCK : le père est juste en face de toi, hello (lui fais un signe de la main)
ANDERSON : je... (recule de quelques pas) tu as un enfant avec... lui ?!
MOLLY : (sourire aux lèvres) oui... un problème ? Ça va bientôt faire deux mois...
ANDERSON : (semble s'étouffer)
MOLLY : quelque chose qui ne va pas ?
ANDERSON : mais c'est un psychopathe ! T'as envie que ton gosse ait un père comme lui ?
MOLLY : bien sûr ! (Sourit et embrasse Sherlock sous le regard ahurit de Anderson)
SHERLOCK : et s'il te plait Anderson je ne suis pas un psychopathe mais un sociopathe, et j'apprécierai que tu t'en souviennes à l'avenir...
ANDERSON : (n'en revient toujours pas)
MOLLY : ne fait pas cette tête ! Je t'ai dit que je ne t'aimais pas ! Et puis les ennemis de mes ennemis sont mes amis comme on dit !
ANDERSON : mais pour être tombée amoureuse de lui y a...
MOLLY : (le coupe) on ne va pas épiloguer... je voulais juste te passer le bonjour !
SHERLOCK : non, laisse-le finir ; ça m'intéresse...
MOLLY : (soupire en levant les yeux au ciel puis en souriant)
ANDERSON : je ne vous ferai pas ce plaisir ! Sortez maintenant ! C'est chez moi ici !
SHERLOCK : non, tu habites à Londres a ce que je sache...
ANDERSON : on n'y est pas peut-être ?!!
MOLLY : Phillipe arrête ! Et toi aussi Sherlock ! Y a des fois où je me demande où votre cerveau est parti lorsque vous êtes dans la même pièce !!!
SHERLOCK : (ignorant Molly) nous sommes dans la périphérie de Londres donc ce n'est pas la ville, de plus tes tickets de métro -que j'ai pris dans ta poche lors d'une enquête -indiquent que d'habitude, tu dors a l'autre bout de la ville et vu que Donovan ne te parle plus je devine que votre histoire est finie ... je continue ou tu as besoin de plus de preuves ?
MOLLY : (l'attrape par le col et le force à la regarder) qu'est-ce que tu as promis à ce sujet ?
SHERLOCK : les promesses sont comme les règles : elles sont faites pour être transgressées et bafouées. Si tu ne voulais pas que je fasse de déductions, il aurait fallu que tu choisisses d'être avec quelqu'un d'autre...
MOLLY : (visiblement blessée elle le lâche) excuse-moi te t'avoir pris pour ce que tu n'es pas... (s'écarte un peu de lui)
ANDERSON : (pose un regard presque désolé sur Molly)
SHERLOCK : (part et hèle un taxi)
ANDERSON : désolé pour...
MOLLY : (part en courant pour le rattraper mais le taxi est déjà parti) SHERLOCK !!! (fond en larmes)
(le taxi s'arrête, la portière s'ouvre et elle entend le chauffeur)
CHAUFFEUR : montez !
MOLLY : (ne se fait pas prier)
SHERLOCK : (ne dit rien et la regarde à peine quand elle rentre)
MOLLY : (reste silencieuse malgré ses reniflements)
CHAUFFEUR : l'adresse monsieur ?
SHERLOCK : Chapel Side.
MOLLY : (lui jette un coup d'œil furtif avant de reporter son attention au paysage londonien)
SHERLOCK : (lui passe un téléphone, il y a un message sur l'écran de verrouillage)
Sherlock Holmes à Molly Hooper : il est opérationnel, j'ai remarqué que tu n'avais plu le tien.
SH
MOLLY : (le prend et acquiesce silencieusement)
SHERLOCK : (long moment de silence)
(arrivés à Chapel Side, Molly sort du taxi sans un regard à Sherlock et rentre dans sa maison)
SHERLOCK : (rentre lui aussi et la voit courir à la salle de bain)
MOLLY : (s'enferme et Sherlock l'entend pleurer des larmes furieuses)
SHERLOCK : (va dans la chambre et en ressort avec le violon de Molly, il se met devant la porte de la salle de bain et joue le morceau qu'elle interprétait la dernière fois)
MOLLY : (se lève d'un bond et ouvre la porte puis se tétanise)
SHERLOCK : (d'une voix douce tout en baissant son archet) je savais que tu irais voir...
MOLLY : (lui prend doucement des mains et se remet à jouer l'air plus lentement et d'un air plus grave)
SHERLOCK : (la regarde jouer et ne dit rien)
MOLLY : (joue plus doucement et chante)
~-~-~
Tu sais que j'ai du mal encore à parler de toi
Il paraît que c'est normal, y a pas de règles dans ces jeux-là
Tu sais j'ai la voix qui se sert quand je te croise dans les photos
Tu sais j'ai le cœur qui se perd, je crois qu'il te pense un peu trop
C'est comme ça, c'est comme ça
J'aurai aimé tenir ta main un peu plus longtemps
J'aurai aimé tenir ta main un peu plus longtemps
J'aurai aimé que mon chagrin ne dure qu'un instant
Mais tu sais j'espère au moins que tu m'entends
C'est dur de briser le silence, même dans les cris, même dans la fête
C'est dur de combattre l'absence car cette conne n'en fait qu'à sa tête
Et personne ne peux comprendre, on a chacun sa propre histoire
On m'a dit qu'il fallait attendre, que la peine devienne dérisoire
C'est comme ça, c'est comme ça
J'aurai aimé tenir ta main Un peu plus longtemps
J'aurai aimé tenir ta main un peu plus longtemps
J'aurai aimé que mon chagrin ne dure qu'un instant
Mais tu sais j'espère au moins que tu m'entends
Je voulais te dire que j'étais fier d'avoir été au moins un jour
Un peu ton ami et ton frère, même si la vie à ses détours
C'est comme ça, c'est comme ça
J'aurai aimé tenir ta main un peu plus longtemps
J'aurai aimé tenir ta main un peu plus longtemps
J'aurai aimé que mon chagrin ne dure qu'un instant
Mais tu sais j'espère au moins que tu m'entends
J'aurai aimé tenir ta main un peu plus longtemps
J'aurai aimé tenir ta main un peu plus longtemps
J'aurai aimé que mon chagrin ne dure qu'un instant
Mais tu sais j'espère au moins que tu m'attends
~-~-~
SHERLOCK : Molly, je... je n'ai rien a dire pour expliquer ma réaction tout à l'heure...
MOLLY : (le coupe en posant doucement son archet sur ses lèvres, va dans sa chambre et pose l'instrument à sa place)
SHERLOCK : (visiblement stupéfait) tu ne m'en veux pas ?
MOLLY : (se retourne vers lui) bien sûr que je t'en veux mais je fais fis car je t'aime, et que ça ne me plait pas de te voir aussi froid et distant avec moi...
SHERLOCK : je ne te mérites pas et je suis sérieux, tu pourrais trouver 1 000 fois mieux dehors et tu restes et ça me dépasse complètement car même s'il n'y avait pas le bébé tu resterais...
MOLLY : (chuchote) arrête de dire des bêtises plus grosses que toi... (dépose un chaste baisers puis passe ses mains autour de son cou)
SHERLOCK : je reste sur mes paroles quand même...
MOLLY : si je méritais mieux ça ferai longtemps que je serais partie je te l'assure... et ce n'est pas quelques bavures de ton tact légendaire qui vont me faire changer d'avis (sourit)
SHERLOCK : (idem et l'embrasse) merci...
MOLLY : (chuchote) pourquoi ?
SHERLOCK : d'être la pour moi, d'être la personne que tu es, d'être Molly Hooper...
MOLLY : (rougit) Merci d'être Sherlock Holmes alors...
SHERLOCK : merci d'être un sociopathe arrogant tu veux dire ?
MOLLY : merci d'être mon homme... car tu as beau faire croire ça a tout le monde moi je sais que ce n'est qu'une façade... (sourit)
SHERLOCK : peut-être ; personnellement je suis trop fatigué émotionnellement pour pouvoir débattre maintenant...
MOLLY : alors ferme les yeux et arrête de réfléchir...
SHERLOCK : impossible...
MOLLY : (lui prends la main et le fait s'allonger sur son lit) maintenant tu fermes les yeux et tu m'écoutes... ça va te relaxer et te faire chasser toutes ces idées qui t'embrouillent l'esprit...
SHERLOCK : (s'exécute) ça ne va pas marcher...
MOLLY : (sceptique) on verra bien...
SHERLOCK : (ferme les yeux) vas-y...
MOLLY : (vois plus grave qu'à son habitude) commence par détendre chacun de tes muscles comme si tu les déposais un à un sur le matelas et que tu les abandonnais pour toujours...
SHERLOCK : (s'execute)
MOLLY : Commence par la pointe des pieds... (effleure ses pieds et marque un temps avant de poursuivre) tes talons (idem) tes mollets (idem) tes cuisses (idem) ton bassin (idem) ta cage thoracique (idem) et puis ta tête... tu les sens tous ces muscles que tu ignorais et qui sont à présent détendus ? Question rhétorique bien sûr... je le vois que tu le sens...
SHERLOCK : je... (elle le fait taire)
MOLLY : chut... ne parle pas reste concentré sur ma voix... maintenant je vais te demande d'aller dans ton mind palace... quand tu y es-tu acquiesce doucement avec la tête... tu y es ?
SHERLOCK : (va dans son mind palace et acquiesce, Molly est devant lui dans le mind palace)
MOLLY : bien... maintenant j'aimerai que tu trouves une pile de papier encombrante ou des feuilles volantes... tu les trouves ? Cherche partout, ouvre toutes les portes mais reste calme, il n'y a aucune urgence...
SHERLOCK : pourquoi ? Chaque chose dans mon mind palace représente une information, a quelle information ça se raccrocherait ?
MOLLY : fais ce que je te dis Sherlock, c'est important, trouve-la, trouve cette pile de feuilles...
SHERLOCK : (soupire et retourne dans son mind palace)
MOLLY : quand tu l'as sous les yeux dis le moi...
SHERLOCK : (fini par la trouver) c'est bon.
MOLLY : cette pile représente tes peurs, tes frustrations et tes colères, comme ta paternité ou de ne pas être à la hauteur de tes espérances... Et tu vas t'en débarrasser... prends cette pile et va la brûler...
SHERLOCK : je ne vais pas me débarrasser de ses papiers...
MOLLY : pourquoi ? Ce sont eux qui t'encombrent, ce n'est pas bon de garder ça en toi...
SHERLOCK : sans peur la vie est ennuyante...
MOLLY : (sourit et chuchote) ouvre les yeux ça n'a servi à rien je ne peux pas te forcer à faire des choses dont tu n'as pas envie...
SHERLOCK : (se relève) merci d'avoir essayé...
MOLLY : pas grave... au moins tu es un peu plus détendu...
SHERLOCK : oui...
MOLLY : (se relève aussi) tu veux manger ?
SHERLOCK : non et toi ?
MOLLY : (sourit) j'ai une dalle d'enfer... et toi qu'est-ce qui s'est passer pour toi aujourd'hui ? (va vers la cuisine il la suit)
SHERLOCK : j'ai été livré à la police...
MOLLY : je doute que c'était plaisant...
SHERLOCK : (sourit en hochant la tete) non effectivement...
MOLLY : (ouvre le frigo et râle) pfff... faut allez faire les courses... tu viens avec moi ?
SHERLOCK : et les journalistes ?
MOLLY : on s'en fiche... je m'en fiche de m'afficher avec toi en public parce c'est une vérité je suis avec toi...
SHERLOCK : je te suis alors...
(Ils sortent et bien évidemment les journalistes sont là)
MOLLY : (arbore fièrement la main de Sherlock et crie au-dessus des voix des journaliste) Oui nous sommes un couple et alors ?!! (se fraye un chemin jusqu'à un taxi)
SHERLOCK : tu n'étais pas obligé de faire ça...
MOLLY : ils nous ficheront la paix comme ça...
SHERLOCK : pas pour longtemps...
MOLLY : on leur consacrera une interview et puis c'est tout... et puis je le ferais si tu ne veux pas...
SHERLOCK : nous le ferons...
MOLLY : (sourit) après faudra leur dire qu'ils pourront se brosser ! (rit)
SHERLOCK : (idem)
CHAUFFEUR : nous sommes arrivés.
MOLLY : (paye et sort suivie de Sherlock)
SHERLOCK : qu'est-ce que on a à acheter ? Qu'on aille le plus vite possible...
MOLLY : ne t'inquiète pas si on ne croise pas tes fans ça ira vite... (sourit)
SHERLOCK : tout le monde nous reconnaitra, tu sais ?
MOLLY : oui mais moi je n'ai pas de fandom...
SHERLOCK : (l'embrasse) faux, je suis ton plus grand fan...
MOLLY : ce n'est pas ça un fandom tu sais ? (sourit et lui rend son baiser)
SHERLOCK : (sourit) je sais...
MOLLY : (entre à la suite de Sherlock dans le magasin)
(un groupe de filles caquettent à côté d'eux)
MOLLY : (se fige et chuchote) c'est impossible...
SHERLOCK : (chuchote en souriant) bienvenue dans mon monde...
MOLLY : (terrifiée, chuchote) non ce n'est pas ça ! Ces filles-là je les connais, même très bien... fais toi discret, je n'ai pas envie de leur parler...
SHERLOCK : (idem) viens (se tourne et rebrousse chemin mais les filles les appellent)
Fille 1 : Molly ! Molly Hooper !
Fille 2 : tu ne nous présente pas ?
Fille 3 : ça fait un bail c'est vrai...
MOLLY : (rougit) ouais... salut les filles... (passe sa main dans ses cheveux, gênée)
SHERLOCK : vous avez fait vos études ensemble...
MOLLY : oui Sherlock le collège... avec Victoire...
SHERLOCK : je vois... (sarcastique) tes fameuses amies...
Fille 1 : ouais on était les meilleures amies du monde...
MOLLY : oui jusqu'à que vous me rejetiez pour L'Accident...
Fille 2 : désolée Molly, ça nous avait effondrées...
MOLLY : (rageuse) et pas moi ?!! Vous croyez que ça ne m'a rien fait ?!!
SHERLOCK : (lui prend la main pour la retenir) calme toi...
Fille 4 : on ne t'a pas rejetée, on était juste pas dans le même lycée...
MOLLY : (toujours pas calmée) et le silence radio tu l'expliques comment ?!!
Fille 1 : calme-toi ! Tu t'emportes pour rien, là !
MOLLY : (un sanglot dans la voix) mais j'ai souffert de cette solitude !!!
Fille 3 : pourquoi est-ce que tu ne t'ais pas fait d'autres amies ?
MOLLY : parce que tu crois que mon métier est propre aux relations ?
Fille 2 : tu fais quoi ?
MOLLY : médecin légiste... dans une morgue donc...
Fille 1 : en effet...
Fille 4 : tu ne sors jamais ? tu n'as que ton travail ?
MOLLY : en ce moment c'est compliqué mais non... mais j'ai John, Mme Hudson, Stessie... et puis j'ai mon Sherlock... (lui prends la main)
SHERLOCK : vous non plus vous ne semblez pas sortir souvent...
Filles 4 : on sort quand on peut oui...
Fille 2 : t'a pris du poids Molly...
MOLLY : (soupire) depuis le collège ! Bien sûr que j'en ai pris !
Fille 2 : toi qui faisais attention à tout...
MOLLY : pourquoi vous revenez maintenant ? Pourquoi avoir attendu si longtemps ?
Fille 3 : on t'avait perdu de vue et les journaux ont permis de te localiser...
MOLLY : les SMS ça existe aussi ! Je n'ai pas changé de numéro...
Fille 3 : on... on a plus ton numéro...
MOLLY : vous l'avez supprimé ou c'est juste un accident ?!
Fille 2 : dire que c'était un accident serais un mensonge...
MOLLY : c'est bien ce que je pensais... si vous venez pour relier une amitié vous venez pour rien... (tourne les talons et ajoute) bonne journée... tu viens Sherlock ? Ce frigo ne va pas se remplir tout seul...
SHERLOCK : j'arrive (la rejoint après avoir dit quelque chose aux filles)
MOLLY : (fait comme de rien et commence à remplir un panier qui était en tête de gondole) non mais quel culot elles ont eu !
SHERLOCK : elles cherchaient la gloire médiatique...
MOLLY : (soupire) je sais... (ton sarcastique) que croyais-tu ? Hein qu'elles étaient là pour moi... Pour s'excuser ? ben non ! Je ne pensais jamais les revoir, surtout pas pour ça... (continue à remplir en avançant de rayons en rayons, se faisant, elle et lui, prendre en photo par la même occasion)
SHERLOCK : pourquoi est-ce que des personnes seraient intéressées par nous voir faire nos courses ?
MOLLY : (se détendant, amusée) j'imagine le titre : Sherlock Holmes et Molly Hooper mènent une vie de famille (rit)
SHERLOCK : (idem puis sourit)
MOLLY : allez viens allons payer... (lui prends la main et ils vont vers les caisses)
SHERLOCK : (en déposant les articles sur le tapis) je croyais que nous aurions mis plus longtemps...
MOLLY : ah bon ? Pourtant faire les courses n'est pas si long...
SHERLOCK : (hausse les épaules) je croyais...
MOLLY : (sourit) tu avais tort pour une fois...
Caissière : (passe les articles) euh, excusez-moi Mr Holmes vous pourriez me donner un autographe ? C'est pour ma fille...
MOLLY : (rit) le fandom !
SHERLOCK : vous avez un crayon et du papier ?
Caissière : (s'empresse de lui donner) Cassie, ma fille, s'appelle Cassie...
SHERLOCK : (signe vite) elle lit le blog ?
Caissière : toute notre famille le lit activement... pourriez-vous passer le bonjour au docteur Watson ?
MOLLY : nous le ferons ne vous inquiéter pas... (sourit et paie)
SHERLOCK : (prend un sac, met les articles dedans et part)
MOLLY : (le suit) on va pouvoir enfin manger... Mince ! Les croquettes pour Toby ! Ne bouge pas je vais les chercher !
SHERLOCK : ok (se cale contre un mur à côté de l'entrée)
MOLLY : (revient avec un paquet sous le bras quelques minutes plus tard) je ne t'ai pas trop fait attendre ?
SHERLOCK : non mais un demi-milliard de journaliste ont dû me prendre en photo...
MOLLY : (sourit) tu exagères... ça serait un quatorzième de la population mondiale...
SHERLOCK : j'aime bien les hyperboles...
MOLLY : Je l'ai bien vu... et puis je ne me plains pas comme ça j'aurai plein de photos de toi...
SHERLOCK : (sourit) tu veux avoir des photos de moi avec un panier de courses ?
MOLLY : (idem) oui... tu joues bien le rôle du futur papa... et j'adore ça !
SHERLOCK : (idem) vraiment ?
MOLLY : (idem) si je te le dis... je jalouse déjà cet enfant d'avoir un père comme toi... même si mon père était bon !
SHERLOCK : je ne serais pas un bon père...
MOLLY : oh que si... (prend sa main) rentrons, on commence à attirer les foules...
SHERLOCK : oui... (hèle un taxi et ils rentrent)
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