Chapitre 46 : Je ne serais pas prête à le perdre à nouveau...


(Sherlock se dirige vers la maison et sonne)

Miss Nightingale : (ouvre) Mr Holmes ? Un problème ?

SHERLOCK : je m'ennuie Miss Nightingale, vous auriez quelque chose à faire ?

Miss Nightingale : oh ! Hum... Votre demande est bien singulière...

Vieille FEMME : demande-lui de couper les rosiers !

Miss Nightingale : ma tante ! Non !

SHERLOCK : pourquoi pas ?

Miss Nightingale : elle ne disait pas cela sérieusement...

Vieille FEMME : bien sûr que si !

Miss Nightingale : taisez-vous un peu vieille pie !

Vieille FEMME : c'est comme ça que tu parles à ta tante ?

Miss Nightingale : (soupire) entrez... restez pas sur le perron...

SHERLOCK : si vous voulez je peux partir...

Miss Nightingale : non... non... entrez...

SHERLOCK : (entre)

Vieille FEMME : c'est le gendre que tu nous ramène ?

Miss Nightingale : (soupire) non c'est un p... un ami...

Vieille FEMME : oui... oui... tu m'en diras tant !

Miss Nightingale : il est fiancé !

Vieille FEMME : pas de bague, il est encore bon à prendre... tu as 32 ans ma fille faut te réveiller...

Miss Nightingale : vieille grabataire !

Vieille FEMME : (scandalisée) oh !

Miss Nightingale : (soupire, à Sherlock) désolée de vous offrir ce spectacle...

SHERLOCK : ce n'est pas grave... elle est toujours comme ça ?

Miss Nightingale : seulement quand je ramène des hommes...

SHERLOCK : ils ne doivent pas revenir souvent après...

Miss Nightingale : déjà qu'ils n'y en ont pas de masse... cette tante, c'est un tue-l'amour...

Vieille FEMME : j'entends tu sais ?

Miss Nightingale : allons dans le jardin, je vous prie...

SHERLOCK : (la suit) pourquoi vous ne les emmenez pas dans le studio quand ils viennent ?

Miss Nightingale : parce que je le loue...

SHERLOCK : où sont les locataires ?

Miss Nightingale : pas en ce moment, vous avez de la chance...

SHERLOCK : oui, merci encore...

Miss Nightingale : c'est seulement professionnel... Une de mes patientes enceinte de jumeaux et son... compagnon sont dans une impasse... je ne fais rien de bien grand...

SHERLOCK : des jumeaux ? Je ne voyais qu'une seule tête sur l'échographie...

Miss Nightingale : vous n'observez pas bien alors... attendez une seconde... (part dans la maison et revient avec les échographies) regardez les deux embryons... là... et là...

SHERLOCK : je... je n'avais pas vu la première fois...

Miss Nightingale : cela explique, entre autres, ses nausées à répétitions...

SHERLOCK : elle n'en aurait pas autant avec un seul enfant ?

Miss Nightingale : non... beaucoup moins...

SHERLOCK : (pour lui-même) il faudra le dire à Molly...

Miss Nightingale : elle m'a demandé de ne rien lui dire jusqu'à l'accouchement, je ne crois pas que lui dire lui ferait plaisir...

SHERLOCK : je sais mais il faudrait préparer pour deux bébés alors qu'elle s'attend à en avoir un...

Miss Nightingale : je vous laisse la liberté de le faire... je ferais en fonction... (rentre avec les échographies puis revient avec un plateau de thé) une tasse ?

SHERLOCK : non, merci...

Miss Nightingale : et vous ? Vous n'avez aucune question à me poser ? Cet échange restera entre nous je puis vous l'assurer...

SHERLOCK : si vous n'avez rien d'autre à me dire alors je n'ai aucune question.

Miss Nightingale : Non, si ce n'est qu'il faut que vous vous assuriez qu'elle mange sain, qu'elle dorme beaucoup et qu'elle s'hydrate...

SHERLOCK : c'est normal...

Miss Nightingale : mais ça ne vient pas à l'idée de tout le monde...

SHERLOCK : oui...

Miss Nightingale : (sourit et frappe ses cuisses de ses deux mains) Bien ! Puisque que vous m'avez indiquer non-verbalement que la discussion était terminée je vais vous laisser... (se lève en prenant le plateau)

SHERLOCK : (part mais la vieille femme l'apostrophe)

Vieille FEMME : vous prendrez soin de ma petite Flo' c'est tout ce que j'ai.

SHERLOCK : je ne suis pas son mari ni son fiancé, vous savez...

Vieille FEMME : vous pourriez le devenir...

Miss Nightingale : on a compris c'est bon ! (chuchote) désolée... (le pousse en dehors et lui ferme la porte au nez)

(des éclats de voix intelligibles)

SHERLOCK : (un peu étonné, retourne au studio)

(Sherlock entre et retrouve Molly endormie sur le canapé)

SHERLOCK : (l'embrasse sur le front et reprend Harry Potter Et La Chambre Des Secrets là où il s'était arrêté)

MOLLY : (bouge légèrement dans son sommeil mais continue à dormir)

SHERLOCK : (il y a une lettre au milieu du livre)

Je ne peux te dire à quel point tu me manques.

Je sais que tu dois veiller ta tante mais reviens-moi vite.

Ton cher et tendre...

SHERLOCK : (garde le mot et continue sa lecture)

(après un temps relativement long)

MOLLY : (toussote et se réveille doucement)

SHERLOCK : (relève la tête de son livre qui maintenant est le troisième volet) bien dormi ?

MOLLY : si on peut dire... c'était plus un sommeil réparateur qu'autre chose...

SHERLOCK : tu vas bien ? Je ne m'attendais pas à ce que tu dormes autant...

MOLLY : Je t'ai inquiété ? Je suis désolée... il fallait que je récupère...

SHERLOCK : ne t'excuse pas pour ça, ce n'est pas grave...

MOLLY : (se redresse) tu l'as bientôt fini ?

SHERLOCK : oui, il me manque une cinquantaine de pages et je l'aurais fini...

MOLLY : tu ne t'es pas trop ennuyé ?

SHERLOCK : (sur un ton neutre) j'ai fait la connaissance de la grande tante de Miss Nightingale

MOLLY : (curieuse) et ?

SHERLOCK : (sarcastique) c'est une dame charmante et très discrète...

MOLLY : (sourit) hum... j'imagine bien...

SHERLOCK : (soupire) et nous n'avons toujours rien à faire...

MOLLY : ah... hum... il y a une chose... non... à la longue on va faire que ça... (se lève et regarde par la fenêtre la nuit qui tombe) continue de lire...

SHERLOCK : (se lève lui aussi et va vers elle) à quoi pensais-tu ?

MOLLY : (sans le regarder) à rien...

SHERLOCK : (l'embrasse) tu mens.

MOLLY : alors devine... ou plutôt... déduis... (sourit)

SHERLOCK : (idem) tu veux vraiment que je le dis à voix haute ?

MOLLY : (idem) dis-le...

SHERLOCK : (idem) et si je n'ai pas envie ?

MOLLY : je sais que ça te brûle de le dire... alors ne te fais pas prier... (l'embrasse)

SHERLOCK : tu sais aussi que je n'ai pas besoin de le dire pour que on le comprenne tous les deux... (idem)

MOLLY : mais j'ai envie de te l'entendre dire...

SHERLOCK : je le dirais quand tu l'auras dit...

MOLLY : (chuchote) j'ai déjà accédé à ta demande Sherlock Holmes seulement un importun nous a interrompu...

SHERLOCK : (idem) alors réécrivant ce moment en reprenant là où nous nous étions arrêtés... (l'embrasse)

MOLLY : (idem) dis-le, dis-le comme si tu le pensais...

SHERLOCK : (chuchote) je t'aime... je t'aime à en mourir, à s'en laisser consumer...

MOLLY : (rougit et chuchote) j'en ai tant rêvé que tu dises ça... (déboutonne sa chemise)

SHERLOCK : (lui enlève son pull et lui chuchote) combien de fois as-tu rêvé de moi ? Combien de fois est-ce que j'ai hanté tes songes ?

MOLLY : (chuchote) des milliards de fois...

SHERLOCK : (l'embrasse et chuchote) avais-tu déjà imaginé que ça aurait pu arriver ?

MOLLY : (chuchote) imaginer que tu m'aime ? Oui... Mais avoir un enfant de toi... jamais...

SHERLOCK : moi non plus je n'y aurais jamais cru...

MOLLY : (l'embrasse) ai-je hanté tes rêves ?

SHERLOCK : plus que tu ne le croies...

MOLLY : (chuchote) tant que ça ?

SHERLOCK : (idem) je te disais que tu ne me laissais pas indiffèrent...

MOLLY : (idem) en tout cas, tu es un vilain cachotier, tu n'avais jamais laissé rien paraitre...

SHERLOCK : (idem) je sais...

MOLLY : (idem) mais je t'aime quand même... (l'embrasse)

SHERLOCK : (lui rend son baiser et chuchote) la légiste et le détective...

MOLLY : (s'allonge, le tire à elle et dit simplement) je t'aime...

SHERLOCK : (en regardant le plafond) moi aussi...

MOLLY : (passe sa main dans ses boucles)

SHERLOCK : (l'embrasse)

MOLLY : (chuchote fiévreusement) on attend quoi ?

SHERLOCK : (idem) absolument rien, je joue avec le temps pour graver ce moment dans ma mémoire...

MOLLY : (rit) joueur !

SHERLOCK : (sourit) ce n'est que maintenant que tu t'en rends compte ?

MOLLY : Non pas du tout... et maintenant ? (idem)

SHERLOCK : la suite logique voudrait que nous le fassions...

MOLLY : (l'embrasse) et tu veux suivre la logique ?

SHERLOCK : j'ai toujours été en contradiction avec elle, mais je serais d'accord pour la respecter cette fois-là...

MOLLY : (sourit)

~plus tard ~

MOLLY : (essoufflée) je... hum... on va finir par faire que ça... mais ça me plait... je t'aime...

SHERLOCK : (l'embrasse) moi aussi je t'aime, mais tu as raison, nous ne faisons que ça en ce moment...

MOLLY : (lui rend son baiser) y a-t 'il un autre moyen de passer le t... ?

(La porte s'ouvre dans un fracas et Molly jette sur eux deux la couverture qui était pliée à côté d'eux)

MOLLY : (souffle) qui êtes-vous ?

ENOLA : je ne reste pas plus longtemps... je vous le laisse... (dépose Kylian au sol et repart comme elle est venue)

SHERLOCK : (en reprenant sa chemise) il est inconscient mais ne semble pas avoir de trop grosses blessures, il y a eu un combat à main nues et il n'y avait pas d'armes à feu...

MOLLY : (se rhabille elle aussi) et Enola ? Pourquoi s'est-elle enfuie comme ça ?

SHERLOCK : je ne sais pas mais je n'étais pas en mesure de la suivre...

MOLLY : (rougit) je le sais... (se lève et s'assit par terre la tête de son frère sur les genoux) Kylian ? Kylian tu m'entends ?

(Pas de réactions)

MOLLY : tu ne disais pas de blessures graves, je ne suis pas d'accord... elles peuvent être internes... (défait son costume pour voir) l'agresseur l'a étranglé... après je ne pas dire plus sans l'ouvrir... et mon frère est encore vivant... (s'en assure)

SHERLOCK : qu'est-ce que tu veux que je fasse pour t'aider ?

MOLLY : ni moi ni toi ne pouvons l'aider... il faut demande à miss Nightingale... elle aura plus d'équipement... (essaye de le soulever) tu peux m'aider ? (sourit)

SHERLOCK : (l'aide)

(ils le transporte jusqu'à la maison et sonne)

Miss Nightingale : (en pyjama et toute ensommeillée) un souci ? (baille)

MOLLY : oui ! Mon frère est blessé...

Miss Nightingale : (se réveille d'un coup) entrez !

(Sherlock et Molly entrent avec Kylian dans les bras)

Miss Nightingale : que lui est-il arrivé ?

MOLLY : une violente bagarre...

SHERLOCK : vous avez un nécessaire de premier secours ?

Miss Nightingale : bien sûr que oui !

SHERLOCK : où il est ?

Miss Nightingale : je vais la rechercher... (part et revient avec) Seulement, les blessures visibles sont bénignes... je pense qu'il faudrait lui faire une radio... surtout que vous l'avez déplacé...

MOLLY : désolée...

Miss Nightingale : le mal est fait... il n'y a pas à regretter le passé...

SHERLOCK : nous ne pourrons pas l'emmener à l'hôpital

Miss Nightingale : non c'est un fait...

MOLLY : je vous en supplie aidez-le...

Miss Nightingale : je vais faire ce que je peux... (va chercher une petite mallette) c'est moins bien qu'une radio mais c'est mieux que rien...

MOLLY : (chuchote pour elle) du génie...

Miss Nightingale : (n'y fait pas attention et fait une échographie à Kylian puis paniquée) je crois qu'il va falloir l'emmener à l'hôpital... il risque une perforation du poumon...

MOLLY : (échappe un cri)

SHERLOCK : on ne peut pas l'emmener, nous nous ferions directement arrêter...

Miss Nightingale : vous, peut-être, mais pas moi... et il risque de mourir si je ne l'emmène pas...

SHERLOCK : vous seriez prête à faire ça pour nous ?

Miss Nightingale : prête oui... avant d'être gynécologue je suis médecin... (se lève et prend le téléphone) vous devriez partir au cas où la police passerait dans le coin... (sourit tristement et composé le numéro des urgences)

SHERLOCK : merci Florence...

Miss Nightingale : (légèrement surprise, raccroche) c'est tout naturel... fuyez maintenant !

(Sherlock et Molly retourne à l'appartement et éteint les lumières)

MOLLY : (inquiète) il va s'en sortir... il va s'en sortir... il va s'en sortir... il va s'en sortir... il va s'en sortir...

SHERLOCK : il va s'en sortir Molly, il ne faut pas que tu t'inquiètes...

MOLLY : pourtant je le fais... il y a six ans que je croyais que mon frère était mort... et le revoilà ! Je ne serais pas prête à le perdre à nouveau...

SHERLOCK : je sais...

MOLLY : (s'assoit sur le sofa les genoux pliés où repose sa tête et ses bras les entourent)

SHERLOCK : (pose une main sur son épaule)

MOLLY : (lève les yeux vers lui)

SHERLOCK : tu veux que on parle d'autre choses pour essayer de te calmer ?

MOLLY : s'il te plait...

SHERLOCK : ok (s'asseye à côté d'elle) si le bébé est une fille, comment voudrais-tu qu'elle s'appelle ?

MOLLY : (rougit) hum... toi plutôt... à quoi est-ce que tu as pensé ?

SHERLOCK : j'avoue que je n'y ai pas beaucoup pensé mais je voudrais bien un prénom avec une signification nous correspondant tous les deux...

MOLLY : (sourit) il n'y en a pas...

SHERLOCK : (idem) ça doit être pour ça que je n'en ai pas trouver... à quoi avais-tu pensé, toi ?

MOLLY : deux prénoms latins : Joy, allégresse ou joie dans le britannique et Lucie, lumière... les caractères sont appréciables... Lucie est indépendante, sûre d'elle et affectueuse... Joy est une sorte de Rosie... (sourire triste)

SHERLOCK : je trouve que Lucie est un prénom trop commun, ennuyeux mais j'aime bien Joy...

MOLLY : (sourit) j'étais sûre que tu diras ça...

SHERLOCK : (idem) a ce point ?

MOLLY : (idem) oui... tu as sans le vouloir légèrement froncer les sourcils quand je t'ai proposé Lucie. Ton corps a manifesté une négation inconsciente... et comme je sais que tu n'aimes pas ce qui ordinaire, j'en ai déduit qu'il ne te plairait pas...

SHERLOCK : (idem) tu as fait une déduction...

MOLLY : (sourire moqueur) tu n'es pas le seul à en faire mon cher...

SHERLOCK : mais tu m'interdis d'en faire...

MOLLY : tu n'as toujours pas saisi la nuance ! Je ne t'ai pas interdit d'en faire ! Je t'interdis de les proférer à voix haute !

SHERLOCK : ça revient au même...

MOLLY : non... pas du tout... j'ai fait une déduction sur toi... mais je l'ai gardée pour moi jusqu'à que tu me DEMANDES de te l'expliquer... je ne t'ai pas tout déversé sans ton consentement...

SHERLOCK : je comprends...

MOLLY : (l'embrasse avec un petit sourire) enfin !

SHERLOCK : (lui rend son baiser) ne me sous-estime pas...

MOLLY : (chuchote dans le creux de son oreille) je ne l'ai jamais fait et ce ne sera pas demain la veille... (se lève et regarde par la fenêtre en écartant doucement les rideaux)

SHERLOCK : je ne crois pas que la police va arriver...

MOLLY : on n'est jamais trop prudents...

SHERLOCK : tu es toujours trop prudente...

MOLLY : (se tourne vers lui en laissant retomber le rideau) c'est un reproche ?

SHERLOCK : c'est un constat.... Je te l'ai dit, c'est un constat, c'est neutre...

MOLLY : bon ! La nuit est tombée et je ne suis pas noctambule... alors si tu vois une objection à ce que j'aille me coucher dis le moi...

SHERLOCK : aucune, bonne nuit (il se dirige vers la bibliothèque)

MOLLY : (se dirige vers la chambre et ferme la porte derrière elle)

SHERLOCK : (reprend le livre et se remet à lire)

MOLLY : (après un moment sort de la chambre)

SHERLOCK : (en continuant de lire) tu as oublié quelque chose ?

MOLLY : (prend un verre d'eau) un médicament que m'a prescrit le docteur Nightingale contre les nausées... (sort une boîte de sa veste et avale un comprimé)

SHERLOCK : tu lui fais confiance ?

MOLLY : (étonnée) pas toi ?

SHERLOCK : elle a quelque chose à cacher mais je ne sais pas quoi...

MOLLY : pourquoi dis-tu ça ?

SHERLOCK : un pressentiment...

MOLLY : si je ne peux pas avoir confiance en mon obstétricienne alors je ne vois pas en qui je pourrais...

SHERLOCK : tu fais comme tu veux...

MOLLY : (fait la moue et rentre dans la chambre en laissant la porte négligemment ouverte cette fois)

SHERLOCK : tu veux que je ferme ?

MOLLY : non... (se couche)

SHERLOCK : (retourne à un des fauteuils pour bloquer la page de son livre et éteindre la lumière puis la rejoint)

MOLLY : (chuchote) j'en étais sûre... (rit doucement)

SHERLOCK : (sourit dans le noir) tu me connais à ce point-là ?

MOLLY : hum... sûrement...

SHERLOCK : (se couche à côté d'elle sans rien dire)

MOLLY : (s'endort rapidement)

SHERLOCK : (se met en position de réflexion mais finit par s'endormir lui aussi)

(Le lendemain)

(On toque à la porte)

SHERLOCK : (se lève à moitié endormi et va ouvrir)

Miss Nightingale : je suis désolée de vous réveiller de si bon matin mais je suis venue vous informer pour Mr Hooper...

SHERLOCK : alors ? Il va s'en sortir ?

Miss Nightingale : rien n'est moins sûr mais ce qui l'est en revanche c'est qu'il va être arrêté sitôt rétabli.

SHERLOCK : nous n'avions pas le choix...

Miss Nightingale : (soupire) je sais... je suis juste venue vous informer de ce dont j'ai pris connaissance... Mlle Hooper n'est pas encore levée ?

SHERLOCK : non elle dort encore...

Miss Nightingale : bien... informer moi quand elle le sera... j'ai besoin de savoir si le médicament à fonctionner...

SHERLOCK : d'accord...

Miss Nightingale : (repart vers la villa)

SHERLOCK : (retourne dans la chambre)

(Le lit est défait et Molly n'y est plus. Sherlock la cherche mais ne la trouve pas. Elle a laissé un mot sur le lit. L'écriture est tremblante :

Sherlock, je pars avec Enola. Je te recontacte plus tard. En attendant je te conseille de lire les camés du Vatican.

Il y a un petit paquet à côté de la lettre, c'est la boite de médicament mais dedans, il y a un bout de papier où, d'une main fébrile, un seul mot est écrit :

enlevée.)

SHERLOCK : (se retourne pour essayer de partir mais un homme lui fait face)

(S'ensuit un combat au corps-à-corps, après un coup reçu au nez, l'homme réussi à faire une clef de bras à Sherlock et l'assomme avec une statuette de chien en bronze)

SHERLOCK : (se réveille, les mains attachés dans le dos, sur le trottoir, en face de Scotland yard)

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