Chapitre 44 : la reine est portée disparu.
MOLLY : (chuchote) que lui as-tu dit ?
SHERLOCK : (idem) pas besoin de le savoir tout de suite...
MOLLY : (chuchote) tu as raison... (l'embrasse fougueusement)
SHERLOCK : (lui rend son baiser) ici ?
MOLLY : (chuchote) si tu le souhaite... à toi de mener la danse...
SHERLOCK : (l'embrasse) et pourquoi pas toi ?
MOLLY : (fiévreuse) c'est toujours moi, je veux que ce soit toi... (passe ses mains autour de son cou) s'il te plait...
SHERLOCK : (l'embrasse a la base du cou) pas besoin de demander...
MOLLY : (sourit)
~plus tard~
MOLLY : (soupire) à ce que j'ai vu toi non plus tu n'en pouvais plus d'attendre... (l'embrasse)
SHERLOCK : (lui rend son baiser) oui, nous ferions mieux de nous rhabiller, ils vont revenir...
MOLLY : (fait la moue) déjà ? (S'exécute)
SHERLOCK : (idem) au moins, ils sont partis...
MOLLY : tu lui as dit quoi pour qu'il parte sans poser de question ?
SHERLOCK : Je lui ai dit qu'Enola était bien triste et que sortir de cet endroit où son frère est présent, avec un ami, lui ferait le plus grand bien... surtout qu'elle me déteste...
MOLLY : Sherlock... elle ne te déteste pas... elle t'aime ça crève les yeux... mais elle a besoin de reconstruire son amour et son admiration pour toi... il lui faut du temps...
SHERLOCK : ça peut prendre des années...
MOLLY : hum... je ne pense pas... mais si tu le pense continue dans cette voie là... tu devrais lui prouver que tu veux te racheter sans la forcer ni l'étouffer... ça parait compliqué mais si tu y vas à l'instinct tu y arriveras... C'est moi ou le soleil à baisser d'intensité ? (va dans le salon) Pas étonnant il est plus de huit heures...
SHERLOCK : ils ne vont pas tarder alors (va s'assoir sur le canapé)
MOLLY : (s'assoit à côté de lui et pose sa tête sur ses genoux) comment Moran a pu soutirer toutes ces informations sur nous ?
SHERLOCK : il a dû soudoyer des personnes de mon réseau de sdf.
MOLLY : ils ne sont pas fidèles alors tes SDF...
SHERLOCK : je ne connais pas de moyen plus sûr d'avoir des informations et je ne peux pas tous les encadrer...
MOLLY : (sourit) en fait je ne comprends pas pourquoi tu t'inquiètes pour ta paternité, je trouve que tu te débrouille très bien...
SHERLOCK : je ne vois pas le rapport...
MOLLY : (sourit de plus belle) laisse-tomber...
SHERLOCK : (sourit) oh que non ! Et tu as intérêt à m'expliquer !
(on toque à la porte)
MOLLY : (sourit) Sauvée par le gong ! (se lève, regarde par le judas et ouvre)
SHERLOCK : (toujours sur le canapé) ce sont Enola et Kylian.
ENOLA : (sourit tristement) salut...
MOLLY : entrez, entrez, je vais préparer quelque chose à manger... doit bien avoir des choses dans ce maudit frigo...
KYLIAN : Chaton, tiens... (lui tend des sac) y a de quoi nous nourrir pour au moins une semaine...
MOLLY : (les prends et commence à éplucher quelques carottes)
SHERLOCK : (se lève et va vers eux) vous allez bien ?
ENOLA : oui... on a... (jette un regard à Kylian)
KYLIAN : tu peux leur dire... ils sont au courant...
ENOLA : on a réussi très brièvement à entrer en contact avec Mycroft... par le biais de l'organisation...
SHERLOCK : vous savez où il est ? S'il y a d'autres personnes avec lui ?
ENOLA : brièvement Sherlock... donc on sait qu'il est en vie, ça se résume à peu près à ça...
SHERLOCK : rien d'autre ?
KYLIAN : on a failli se faire prendre alors non désolé...
MOLLY : (soupire) et Rosie ?
ENOLA : toujours aucune nouvelle...
SHERLOCK : (soupire) d'accord...
MOLLY : (égoutte les carottes en silence, après les avoir égouttés, elle les plonge dans de l'eau qu'elle a fait bouillir et répète son action avec divers légumes)
SHERLOCK : tu cuisines quoi ?
MOLLY : Un pot au feu... ça te dit ? (sourit)
SHERLOCK : (hausse les épaules) pourquoi pas... (se tourne vers Enola et Kylian) vous avez faim ?
ENOLA : (toutes pensées négatives envolées) j'en meure !
KYLIAN : je vais pouvoir tester les talents culinaires de ma jeune sœur... (sourit)
MOLLY : (ronchonne) jeune... jeune... je n'ai que cinq ans d'écart avec toi !
KYLIAN : (rit)
SHERLOCK : (sourit) je vais mettre le couvert (s'exécute)
ENOLA : (l'aide en silence)
KYLIAN : arrête de grogner petite sœur...
MOLLY : attention à ce que tu dis, car ta petite sœur sait magner le scalpel... et oh ! J'ai un couteau dans la main...
KYLIAN : serait-ce une menace ? (sourit)
MOLLY : (idem) à peine voilée...
SHERLOCK : (sourit et échange un regard avec Enola)
ENOLA : (baisse la tête vers leurs mains qui se sont entrelacées et sourit furtivement)
SHERLOCK : (le remarque mais ne dit rien)
ENOLA : (lâche sa main et va s'assoir à coté de Kylian)
MOLLY : sinon qu'est-ce qui se passe au dehors ?
SHERLOCK : ils ont dû mettre longtemps pour pouvoir entrer en contact avec Mycroft, donc je ne crois pas qu'ils aient fait d'autres choses que ça et aller chercher de la nourriture...
KYLIAN : ouais... pas eu le temps de faire grand-chose...
MOLLY : ce n'est pas grave... Sherlock il faut vraiment que tu affines les recherches que tu m'as dites, il faut retrouver Rosamund...
SHERLOCK : oui... Et là j'ai un problème : vu que je n'ai pas internet, je n'ai pas google maps donc je ne peux pas faire les recherches...
KYLIAN : (allume la télé)
BBC :... cela fait maintenant 4 heures que la reine est portée disparu, elle fut vu la dernière fois aux alentours de 16 heures près du palais de Westminster...
MOLLY : (s'étrangle presque dans son assiette) La reine ? Portée disparue ?
ENOLA : Ils ne nous ont pas prévenu...
KYLIAN : on est recherchés Enola ! Tu crois qu'ils vont nous dire des choses aussi importantes ?
SHERLOCK : (vers Enola) tu as une idée d'où elle pourrait être ?
ENOLA : je ne connais pas personnellement la reine et je n'ai aucun indice...
MOLLY : je sais qui pourrait en avoir...
ENOLA : qui ?
SHERLOCK : a qui est ce que tu penses ?
MOLLY : (se plante sur l'ordi) il n'y a pas de caméra sur cet ordi ? Parfait ! (après quelque manipulation) Salut Stessie !
STESSIE : pourquoi je ne peux pas te voir ?
MOLLY : question de prudence... tu as vu aux infos ?
STESSIE : oui pour la reine...
MOLLY : tu pourrais nous glaner quelques infos ?
STESSIE : je te trouve ça... tu es seule ?
MOLLY : non on est quatre...
STESSIE : salut tout le monde !
SHERLOCK : (interroge Molly du regard puis dit prudemment) bonsoir Stessie...
STESSIE : je ne veux pas faire ma groupie mais c'est un honneur de travailler avec vous Mr Holmes...
ENOLA : c'est donc vous qui m'avez pris en chasse ?
STESSIE : hum... vous devez être sa sœur... Enola ? Je me trompe ?
MOLLY : pas du tout ! Il y a mon frère aussi...
STESSIE : ok... donc quatre... ok... j'ai pu repérez que ton patron Molly sur la liste...
MOLLY : où est-il ?
STESSIE : chez sa tante, en Russie...
SHERLOCK : merci, comment est-ce que vous l'avez localisé ?
STESSIE : c'est sa tante... elle tient un blog dans lequel elle parle d'un proche venu lui rendre visite... elle a tu le nom donc il était recherché, elle n'a pas d'enfant et il ne lui reste que son neveu... facile !
KYLIAN : vous n'avez pu localiser personne d'autre ?
STESSIE : non je suis désolée... même pas la petite dont tu parlais Molly...
MOLLY : (retient un gémissement) Rosie...
STESSIE : oui c'est ça... désolée.
SHERLOCK : (essaye de réconforter Molly en lui prenant la main) oui...
STESSIE : mais t'inquiète pas je te la retrouverai cette petite ! Je t'en fais le serment ! Elle n'a rien demandé et voilà qu'on l'arrache à son père, et qu'on détruit sa famille, je n'imagine même pas dans quel état elle est... bref !
KYLIAN : vous avez eu le temps de trouver...
STESSIE : (le coupe) oui pour la reine ! Je vous envoie ses relevés bancaires et son emploi du temps !
SHERLOCK : merci Stessie (on voit la notification d'un mail)
STESSIE : de rien m'sieur Holmes... Prends soin de toi ma biche... (coupe)
MOLLY : (ouvre le mail et imprime les pièces jointe) et hors de question de les accrocher au mur... (regard appuyé à Sherlock)
SHERLOCK : (sourit et dit sarcastiquement) mais pourquoi donc ?
MOLLY : (idem) parce que je crois, mais je n'en suis pas sûre, qu'on n'est pas chez nous !
KYLIAN : bon ! On a quoi là-dedans ?
SHERLOCK : regarde toi-même (lui donne une des deux pages et garde l'autre)
KYLIAN : hum à seize heures... rendez-vous à l'orphelinat Thomas Harris.
MOLLY : dans un orphelinat ?
ENOLA : elle y est peut-être encore...
SHERLOCK : je crois qui si la reine est impossible à trouver, elle ne doit pas être a l'orphelinat qu'elle comptait aller...
KYLIAN : ou peut-elle être dans ce cas ?
MOLLY : c'est ce qu'il faut découvrir !
ENOLA : on n'est pas un peu fous des fois ? Les gars, on est recherchés ! Comment vous voulez qu'on retrouve la reine sans se faire griller ? Et puis ça nous apporte à quoi ?
SHERLOCK : la grâce royale, elle enlèvera les poursuites contre nous et nous serons capables de reprendre une vie à peu près normale...
ENOLA : (rit) tu crois réellement ça ? Si on la retrouve, on sera quand même jetés en prison ! Et si ça se trouve, elle ne veut pas qu'on la recherche !
MOLLY : il faut tout de même essayer...
KYLIAN : qui ne tente rien, n'a rien...
SHERLOCK : tu as une meilleure idée de toute façon ? On ne va pas rester à nous cacher jusqu'à la fin de notre vie...
ENOLA : mais, et Molly ? Il me semble qu'après demain...
MOLLY : (la coupe) ça peut attendre !
SHERLOCK : déjà, il faudrait savoir où aller...
KYLIAN : donc réfléchir...
MOLLY : les ennemis ne manquent pas...
ENOLA : on n'a pas assez d'infos...
MOLLY : (prends une des feuilles et la lit) et aucune transaction financière depuis quinze heures...
KYLIAN : ça ne nous avance pas beaucoup...
SHERLOCK : (va sur l'ordi et cherche l'orphelinat, il n'existe pas)
MOLLY : alors ?
SHERLOCK : l'orphelinat n'existe pas, ça doit être un code ou juste quelque chose qu'elle a inventé pour se couvrir...
MOLLY : hum...
SHERLOCK : il y avait un numéro à côté du nom ?
MOLLY : 8...
SHERLOCK : c'est tout ?
ENOLA : fait voir...
MOLLY : (lui tend)
ENOLA : 34110135 et 91415202122, n'y a pas de huit... Mais il y a une flèche entre les deux nombres.
MOLLY : c'est le neuf que j'ai pris pour un huit.
SHERLOCK : il y a un téléphone ici ?
MOLLY : oui... là (lui désigne)
SHERLOCK : (appelle)
Voix : Le numéro que vous avez composé n'est pas attribué...
SHERLOCK : (essaye le numéro à l'envers, même résultat, raccroche) quelqu'un a une autre idée ? Une anagramme ou autre chose écrit plus loin ?
KYLIAN : n'y a rien...
ENOLA : Elina ! Y a une Elina dans la famille royale ?
SHERLOCK : non, je ne crois pas...
ENOLA : alors qui est-elle ?
SHERLOCK : c'est justement ce que on a besoin de savoir...
MOLLY : comment tu sais qu'il y a une Elina ?
ENOLA : le message codé... l'orphelinat et le numéro n'est pas là pour faire joli...
SHERLOCK : Elina, c'est tout ce qu'on a ?
ENOLA : non je crois que Sa majesté est allée voir un photographe !
SHERLOCK : pourquoi est-ce qu'elle n'aurait prévenu personne ?
ENOLA : il reste ça à découvrir... à moins que Elina & Mari soit une agence de photo...
MOLLY : (cherche sur l'ordi) près de Westminster...
KYLIAN : il faut nous procurer un véhicule...
SHERLOCK : il y a leur deuxième voiture dans le garage...
ENOLA : on aura l'air de quoi ? Tous les quatre dans une voiture ! C'est pire qu'une cage Sherlock ! Ils vont nous repérez en moins de deux !
SHERLOCK : c'est toujours mieux que voler un véhicule !
ENOLA : comme si on ne le volait pas !
KYLIAN : on va conduire de nuit Enola, on ne va pas nous reconnaître...
MOLLY : ouais mais ça fait une sacrée trotte...
ENOLA : la question ne se pose pas pour toi Molly... tu dois rester ici...
MOLLY : ah non ! Une fois ça m'a suffi !
KYLIAN : (lance un regard à Sherlock pour dire ''convaincs-la'')
SHERLOCK : pense au bebe, ça pourrait être dangereux...
MOLLY : (soupire) je ne veux pas restée toute seule...
KYLIAN : (à Sherlock) toi ou moi ?
SHERLOCK : je reste. Va avec Enola...
KYLIAN : ok... en route ! Prends ton arc dans ma chambre...
ENOLA : (s'exécute)
KYLIAN : (embrasse le front de Molly) prends soin de toi petite sœur...
MOLLY : toi aussi...
KYLIAN : (serre la main de Sherlock) on rentre vite...
ENOLA : prêt ? (ils sortent)
SHERLOCK : (les regarde partir puis reviens) ils sont partis...
MOLLY : je vais me ronger les sangs jusqu'à qu'ils reviennent, je me connais... (se tourne vers lui) Suis-je vraiment trop maternelle ?
SHERLOCK : parfois...
MOLLY : (sourire triste) c'est plus fort que moi... comme je t'ai dit je préfère m'occuper des autres plutôt qu'on s'occupe de moi...
SHERLOCK : tu devrais laisser les autres s'occuper de toi des fois, ce n'est pas un mal...
MOLLY : (sourit) je sais... (hume l'air) c'est quoi cet od... Mon pot au feu ! (se précipite vers ce derniers et sort la toupine) hum... si j'enlève ce qui a brûlé, il y a assez pour nous deux...
SHERLOCK : je vais t'aider (va prendre une cuillère et sort les légumes brulés)
MOLLY : (sourit) merci... (prend deux assiettes et y dispose ce qui est consommable)
SHERLOCK : (met discrètement un peu plus de nourritures dans l'assiette de Molly puis ils vont à table)
MOLLY : (sourit) je t'ai vu... (mange)
SHERLOCK : (idem) tu ne m'en veux pas apparemment...
MOLLY : (idem) pas cette fois...
SHERLOCK : tu comptes m'en vouloir plus tard ?
MOLLY : pourquoi pas ?
SHERLOCK : (sourit) tu l'envisages vraiment ?
MOLLY : (idem) si le cœur m'en dit... (lui prends la main) Mais là il me dit que je t'aime...
SHERLOCK : (l'embrasse doucement) tu écoutes souvent ton cœur de cette manière ?
MOLLY : mmmmh... ça dépend... (lui rend son baiser) mange...
SHERLOCK : (revient à son assiette) c'est vague comme réponse...
MOLLY : (sourit) il faudra t'en contenter pour l'instant... (fini son assiette)
SHERLOCK : (idem) jusqu'à quand
MOLLY : (idem) vilain curieux ! (rit)
SHERLOCK : (sourit) je l'avoue, je le suis...
MOLLY : je ne suis pas tout à fait d'accord avec les gens qui disent que la curiosité est un défaut... ça peut nous apporter beaucoup de choses...
SHERLOCK : la curiosité est humaine, tout le monde est curieux c'est normal...
MOLLY : donc pas un défaut à proprement parlé... (sourit)
SHERLOCK : (idem) pas un défaut tout court, je ne connais personne qui définisse ça comme un défaut...
MOLLY : (sourire triste) mon père...
SHERLOCK : qu'est-ce qu'il disait ?
MOLLY : il me disait que j'étais trop curieuse, que ça allait me jouer des tours, que j'allais finir comme Kylian... il s'est trompé mais j'aurai tellement aimé que non... qu'il soit encore là...
SHERLOCK : (sur un ton doux) que s'est-il passé ?
MOLLY : (larmes dans la voix) ac... accident de voiture...
SHERLOCK : je suis désolé, ta mère était avec lui ?
MOLLY : (idem) la... la voiture a fait une... une embardée... à cause... (sert les poings) d'un motard ivre...
SHERLOCK : (essaye de la calmer) vous ne l'avez pas retrouvé...
MOLLY : (furieuse) je te jure que si je l'avais retrouvé je te l'aurai écorché vif !
SHERLOCK : je n'en doute pas...
MOLLY : (larmes de rage) et pourtant je ne suis pas rancunière, mais j'ai souvent souhaité sa mort...
SHERLOCK : c'est normal que tu lui en veuille...
MOLLY : (essuie ses larmes) oui mais je m'en veux de l'avoir penser... c'est horrible de souhaiter ça...
SHERLOCK : c'est humain, tu ne peux pas te restreindre...
MOLLY : arrêtons de parler de ça... veux-tu ? Je suis épuisée et malgré la maigre sieste que j'ai faite... je suis exténuée...
SHERLOCK : va te coucher je vais débarrasser...
MOLLY : merci tu es un amour... (l'embrasse et va se coucher)
SHERLOCK : (s'exécute puis va se coucher lui aussi)
(comme la veille, Molly le tire contre elle et s'endort blottie dans ses bras)
-le lendemain-
MOLLY : (les yeux toujours clos, chuchote) tu crois qu'on peut s'accorder une grasse matinée ?
SHERLOCK : si tu veux... (l'embrasse sur la joue et se rallonge)
MOLLY : (retourne pour lui faire face et ouvre enfin les yeux) tu es beau quand tu dors... tu devrais le faire plus souvent... (sourit)
SHERLOCK : (idem) tu devrais arrêter de m'observer...
MOLLY : (idem) tu devrais le faire aussi...
SHERLOCK : (idem) pourquoi ?
MOLLY : (plonge son regard dans le sien) parce que je ne vaux pas la peine d'être observée...
SHERLOCK : (idem) tu le vaux plus que tu ne le croies...
MOLLY : à quel point ? (entortille ses doigts dans ses boucles)
SHERLOCK : (l'embrasse et chuchote) pas maintenant...
MOLLY : (chuchote) je te posais une réelle question Sherlock... ce n'était pas une invitation...
SHERLOCK : (idem) personne ne te regarde, ne t'observe, je trouve ça injuste...
MOLLY : (idem) je ne suis qu'une légiste Sherlock... une goutte d'eau dans un océan... des fois il y a des gouttes d'eau qui brillent plus, et ces gouttes sont des personnes comme toi... sur qui la célébrité tombe dessus sans crier gare...
SHERLOCK : (idem) la célébrité n'est qu'un intérêt de la population, je trouve ça stupide ; personne n'a besoin de me connaitre et je n'ai jamais voulu être connu. Si on y réfléchit, tu es plus importante que moi, ta vie et ta personnalité sont plus intéressantes
MOLLY : (l'embrasse tendrement) ne dis pas de sottises plus grosses que toi... je n'ai aucune personnalité... j'ai une vie effacée... et si des personnes se sont intéressées à toi c'est parce tu es plus important... tu contribues à sauver des vies, quand moi je récolte les morts...
SHERLOCK : (idem) au fond nous sommes des contraires...
MOLLY : (sourit timidement) je suis la partie sombre... je ne sais vraiment pas ce que tu me trouves de si spécial...
SHERLOCK : et je ne comprends pas pourquoi tu ne te trouves pas spéciale...
MOLLY : (rougit) parce que je ne le suis pas tout simplement... si pour toi travailler avec des morts rend spécial alors oui je le suis, même si le qualificatif le plus convenu serait morbide...
SHERLOCK : tu pourrais aussi bien être caissière que je m'en ficherais... tu te rappelles la première fois ou je t'ai vu ?
MOLLY : à la morgue oui... pourquoi ?
SHERLOCK : tu te souviens comment j'avais réagi ?
MOLLY : oui... tu n'as même pas daigné me jeter un regard... j'étais interne à l'époque...
SHERLOCK : je sais, quand tu es partie, j'ai demandé à Greg ton identité...
MOLLY : et ensuite ?
SHERLOCK : ensuite je suis venu le plus souvent que je pouvais à la morgue...
MOLLY : tu ne venais que pour tes enquêtes Sherlock... tu te servais de moi pour avoir le labo... ne le dément pas... je le sais...
SHERLOCK : tu croies vraiment que je ne pouvais pas me procurer des corps ou faire mes expériences autres part ?
MOLLY : (rougit et balbutie) je... si... mais tu... enfin... hum... ça ne... moi ?
SHERLOCK : (sourit) oui toi...
MOLLY : (rougit de plus belle) mais... tu étais hautain... arrogant... tu... hum... condescendant... j'en pleurais... c'est... impossible...
SHERLOCK : je sais, je ne voulais pas que tu m'aimes...
MOLLY : pourquoi ? Tu l'as déduit par toi-même, que ce que tu faisais ne servait à rien... depuis la première fois où ton regard perçant s'est posé sur moi, je t'ai aimé... pourquoi ne le voulais-tu pas ?
SHERLOCK : (sourire triste) aimer veut dire souffrir...
MOLLY : (détourne le regard) je l'ai bien compris... tu souffres avec moi...
SHERLOCK : je t'aime, cela revient au même...
MOLLY : (le regard triste) m'aimer te fais du mal ? Si c'est le cas arrêtons tout de suite je ne veux pas que tu sois malheureux à cause de moi... (se redresse mais il la retient)
SHERLOCK : tu ne comprends pas ; je souffre quand tu es loin parce que c'est un manque... je peux dire que je t'aime, mais la souffrance fait partie de ça, c'est omniprésent...
MOLLY : mais je ne veux plus te quitter... je veux rester avec toi jusqu'à que nos deux corps pourrissent entre quatre planches... je veux t'aimer et je t'aimerai toujours... (lui prend les mains) tu me supporteras encore quand tu auras les cheveux blanc et l'ouïe faible... (sourit)
SHERLOCK : (sourit) t'inquiète pas toi aussi tu vieilliras...
MOLLY : (idem) un vieux couple ayant de l'arthrite... je t'imagine déjà avec ton dentier... (rit)
SHERLOCK : ne rit pas si vite tu pourrais avoir un œil de verre ou un déambulateur ! (idem)
MOLLY : hey ! Le rire rallonge la vie je te ferais dire ! Et vaux mieux ça qu'une séance de cardio !
SHERLOCK : (rit toujours)
MOLLY : Arrête de rire ! (Pour y pallier, elle l'embrasse)
SHERLOCK : (lui rend son baiser) alors arrête toi aussi...
MOLLY : (espiègle) et si je n'ai pas envie ? Et si j'ai envie de rire jusqu'à l'épuisement ? Et si j'ai envie d'entendre ton rire ? (le chatouille un court instant puis reprend et s'arrête ainsi de suite)
SHERLOCK : (entre deux chatouilles) alors nous serons deux à rire ! (la chatouille)
MOLLY : (rit) tu veux vraiment que je rende mon dîner sur toi ? (se remet à le chatouiller mais plus longtemps cette fois-ci)
SHERLOCK : (rit) je ne peux rien faire alors ?!
MOLLY : (idem) oui ! (pose sa tête sur son torse et soupire) demain c'est le grand jour... ça me stresse... tu voudras voir l'éco ? Moi je veux me réserver la surprise... (sourit)
SHERLOCK : je voudrais bien le voir...
MOLLY : fait comme tu veux... mais ne me gâche pas la surprise... et dire que dans sept mois je pourrais le tenir dans mes bras...
SHERLOCK : 7 mois... c'est un laps de temps à la fois long et court...
MOLLY : (sourit) oui... on va avoir un bébé... un petit bébé... à nous... je n'arrive pas à réaliser...
SHERLOCK : il irait à Chapel Side ? Il est hors de question qu'il aille a Baker Street...
MOLLY : pourquoi ? Baker Street est un endroit charmant... et puis Mme Hudson en serait ravie !
SHERLOCK : justement, elle ne voudrait plus le lâcher !
MOLLY : oh t'inquiète je pourrais sortir les griffes ! Grrrr ! (rit)
SHERLOCK : (sourit) Molly la tigresse !
MOLLY : (sourit) alors tu vois ? Pas d'inquiétude à avoir ! Et puis tu n'abandonneras pas ta garçonnière, je me trompe ?
SHERLOCK : jamais !
MOLLY : alors ? Baker Street ? (sourit)
SHERLOCK : tu es sure ? Il y aurait quand même les clients...
MOLLY : et alors ? Ça les détendra un peu... d'après John avec toi ils sont toujours tendus
SHERLOCK : vraiment ? (soupire) va pour Baker Street...
MOLLY : (soupire) tu as peur de lui ?
SHERLOCK : non, pourquoi est-ce que tu crois ça ?
MOLLY : parce que tu ne le voulais pas chez toi...
SHERLOCK : j'ai peur pour lui simplement, Chapel Side est plus sécurisé que le 221B...
MOLLY : mais il est plus bruyant et plus enclin au cambriolage... l'année dernière il y en a eu pas mon de six dans le quartier...
SHERLOCK : il y avait un moment où des tueurs recherchés mondialement étaient mes voisins...
MOLLY : oui... mais est-ce que tu es mort ? Non ! Donc tu es bien protégé... et arrête de discuter... (sourit)
SHERLOCK : (lève ses mains en signe d'abandon) d'accord, je me rends !
MOLLY : c'est toi qui l'as dit ! (sourit, se redresser et se remet à le chatouiller)
SHERLOCK : (rit) tu n'en as pas marre de me chatouiller ?
MOLLY : (sourit) oh que non ! J'adore entendre ton rire...
SHERLOCK : mon rire n'est pas beau pourtant...
MOLLY : moi je l'aime... je t'aime toi tout entier... tes défauts, tes manies, tes qualités, ta tendresse, toi tout simplement... (l'embrasse doucement) (Nda : la même pour toi mon chat ^^)
SHERLOCK : (sourit) même mon arrogance, ma sociopathie et mes manières de drogué ?
MOLLY : (idem) hum... c'est vrai que ça j'aime moins...
SHERLOCK : (idem) je m'en doutais... (se relève) je vais à la cuisine, tu veux que je te rapporte quelque chose ?
MOLLY : (se lève) je viens avec toi...
(ils vont dans la cuisine et Molly allume la télé)
MOLLY : (à la télé) on a des nouvelles de la reine ?
BBC : ... Je rappelle qu'un numéro vert a été créé pour tous renseignements sur la reine...
MOLLY : ok merci ! Donc on n'a rien... mais comment Enola a pu trouver l'enseigne ?
SHERLOCK : je lui fais confiance...
MOLLY : hum... j'espère qu'ils vont bien...
SHERLOCK : j'espère...
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