Chapitre 33 : On est un peu comme sa famille...
FEMME : alors on la reconnaît ?
ENOLA : (timide) alors ?
SHERLOCK : tu es parfaite ! Il ne te reconnaitra jamais ! Par contre il faut que tu changes de vêtements...
ENOLA : ouais allons à Chapel Side. (Paye la dame et sort avec ses béquilles) par contre ces engins vont me faire reconnaître facilement...
SHERLOCK : un fauteuil ou une canne ?
ENOLA : hum... à vrai dire je n'en sais rien... le fauteuil est encombrant et la canne ne m'aidera pas beaucoup...
SHERLOCK : alors on reste sur les béquilles (ouvre la porte) tu viens ?
ENOLA : oui ! (Rentre et se dirige vers la chambre à Molly mais s'arrête devant la porte)
SHERLOCK : quoi ? Tu as peur de rentrer ?
ENOLA : c'est son intimité ça ne se fait pas...
SHERLOCK : (lève les yeux au ciel) Entre que l'on en finisse...
ENOLA : mais c'est mon amie et ta... euh... copine ? Petite amie ? Fiancée ? À vrai dire c'est confus dans ma tête... Enfin bref... je... (soupire)
SHERLOCK : (sourit un peu) Tu quoi ? Dis-moi.
ENOLA : (soupire) t'as gagné ! (Ouvre la porte et entre) c'est oppressant...
SHERLOCK : c'est la chambre de Molly (va ouvrir sa penderie)
ENOLA : oui mais Molly n'est pas ici... bref...
SHERLOCK : ça t'irait ? (lui montre une robe rouge)
ENOLA : (yeux étonnés) oh... elle est magnifique mais ça m'ennuierait de l'abîmer
SHERLOCK : on n'a pas beaucoup de temps, mets-la.
ENOLA : (prends la robe et se tourne dos à lui. Elle enlève son jean et son T-shirt et enfile la robe. Se tourne vers Sherlock.) alors ?
SHERLOCK : (sourit) tu es très belle, on y va ? (ils sortent de la chambre)
ENOLA : (sourit et rougit. Elle attrape un élastique rapidement et se fait un chignon vite fait) ça devrait être pas mal !
(Sherlock va dans la salle de bain et en ressort une fleur qu'il lui met dans les cheveux)
ENOLA : (sourit et le remercie avec câlin) merci grand frère ! Je ne sais pas ce que je ferais sans toi !
SHERLOCK : (surpris) Calme toi, je n'ai fait que ça...
ENOLA : tu as et fait bien plus que ça ! (Sort suivi de Sherlock. Hèle un taxi)
SHERLOCK : et moi ? Je me montre juste comme ça ?
ENOLA : tu crois sérieusement que tu trouveras des affaires pour hommes chez Molly ?
SHERLOCK : non c'est vrai (montent dans le taxi)
ENOLA : (regarde l'heure) 8 heures moins dix... à quoi il ressemble ?
SHERLOCK : il ressemble à Molly, en plus vieux et plus amoché, il a vécu dans la rue...
ENOLA : (pensive) durant l'enfance ou sa vie adulte ? Non attends ne dis rien... le fait que Molly en parle peu dit que son enfance a été passé avec elle... Ils se sont éloignés, et c'est adulte qu'il a vécu dans la rue, c'est ça ?
SHERLOCK : il t'expliquera, c'est compliqué...
ENOLA : tu es sûr qu'il n'est pas un psychopathe ou autre ? Mycroft m'a dit qu'il avait des antécédents neurologiques...
SHERLOCK : il semble avoir été accusé à tort mais sois prudente, on ne sait jamais...
ENOLA : là-dessus je te fais entièrement confiance... (fait une gymnastique des mains)
SHERLOCK : je crois qu'il est temps... (sort du taxi, suivi d'Enola)
ENOLA : (soupire) souhaite moi bonne chance... Je pense qu'ils ne te laisseront pas entrer comme ça et je pense que tu seras mieux la... Trouve toi un point de vue sur le resto... Ou refait le coup du serveur !
SHERLOCK : Je peux toujours essayer mais je ne te promets rien...
ENOLA : Je sais. (rentre)
SERVEUR : madame.
ENOLA : une réservation au nom de Hopper...
SERVEUR : par la...
(Enola se fait attraper violemment le bras par Kylian. Elle tombe dans ses bras et il l'emmène danser. Malheureusement pour lui Enola flanche beaucoup. Il l'a fait asseoir et lui chuchote à l'oreille. En a la mine grave)
(Sherlock regarde mais n'agit pas)
(Enola fait un malaise après que Kylian lui ait parlé. Il la prend comme une mariée et va dans les cuisine. Ils ne reviennent pas après un long moment)
(Sherlock se décide ENFIN de réagir en entrant dans le restaurant)
SERVEUR : Monsieur.
SHERLOCK : (prenant un accent germain) Madame. Il faudrait que j'aille voir vos cuisines. Inspection.
SERVEUR : hum... Madame !
PATRONNE : oui ?
SERVEUR : inspection.
PATRONNE : oui venez par-là monsieur.
(Sherlock et serveur entre dans les cuisines)
(La porte de secours et ouverte, la fleur d'Enola et tomber par terre)
SHERLOCK : (se tourne vers le serveur avec un sourire forcé) Bien. Je crois que tout est en ordre, au revoir (part précipitamment)
SERVEUR : euh... bien monsieur...
*sh voit enola et killian monter dans une voiture et partir
Mycroft Holmes à Sherlock Holmes : pourquoi notre sœur et parti avec un Hopper ?
Sherlock Holmes à Mycroft Holmes : pourquoi tu n'as rien fait ?
SH
Mycroft Holmes à Sherlock Holmes : elle était avec toi !
Sherlock Holmes à Mycroft Holmes : tu as plus de pouvoir que moi ! Tu aurais pu les arrêter !
SH
Mycroft Holmes à Sherlock Holmes : c'est déjà fait.
Mycroft Holmes à Sherlock Holmes : fait ch*er ! Ils sont partis à pieds !
Sherlock Holmes à Mycroft Holmes : quelle rue ?
SH
Mycroft Holmes à Sherlock Holmes : Chapel Side mais je ne pense pas qu'il soit allé chez Molly parce que mes hommes y sont.
Sherlock Holmes à Mycroft Holmes : j'arrive
SH
Mycroft Holmes à Sherlock Holmes : ok...
Kylian Hooper à Sherlock Holmes : je fais pour le bien de votre sœur ne faites pas tout foirer !
Sherlock Holmes à Kylian Hooper : vous auriez au moins pu me dire où vous l'ameniez !
SH
Kylian Hooper à Sherlock Holmes : par message c'est trop risqué ! Mais elle va bien je vous assure !
Sherlock Holmes à Kylian Hooper : de quoi vous la protégez ?
SH
Kylian Hooper à Sherlock Holmes : seuls, elle et moi pouvons comprendre. Au revoir monsieur Holmes.
(Sherlock hèle un taxi et rentre)
Sherlock Holmes à Enola Sherrinford Holmes : vous êtes où ?
SH
(Sherlock piste le portable d'Enola)
KYLIAN : (d'une cabine téléphonique) vous me croyez débutant ? Parce que nos deux portables respectifs sont restés dans le taxi, c'est une information qui pourrait vous aider... (coupe)
SHERLOCK : merde ! (Raccroche le téléphone violement)
(Sherlock ressort du taxi et bouscule une fillette et un homme)
JOHN : Sherlock !
ROSIE : tonton ! Toi t'as l'air fâché !
JOHN : oh non ! Qu'est-ce qu'il s'est passé encore ?
SHERLOCK : Kylian a enlevé Enola pour leurs soi-disant bien. Il ne veut pas me dire pourquoi et Enola dort.
JOHN : Kylian ? Et Enola ? Mais ça devient du n'importe quoi ! Greg m'a informé... Pour Sébastian... D'ailleurs, il veut que tu ailles au poste, mais il ne m'a rien dit de plus...
ROSIE : allez papa ! T'avais dit qu'on irait voir Molly !
JOHN : je finis tu permets ?!!
ROSIE : hum...
Sherlock Holmes à Kylian Hooper : vous comptez revenir quand ?
SH
SHERLOCK : en parlant de Molly, on ne sait pas où elle est, elle s'est enfuie
JOHN : on ne peut pas avoir deux minutes de répit dans cette foutue vie !
SHERLOCK : bienvenue dans mon monde... Greg ne peut rien faire pour nous aider ?
JOHN : comment ça ?
SHERLOCK : il a bien des personnes a son service pouvant l'aider ? Il pourrait leur demander de retrouver Molly ou de faire en sorte qu'elle ne quitte pas Londres...
JOHN : tu devrais directement lui dire ! Il a besoin de toi aussi, grouille toi !
SHERLOCK : tu viens ou vous rentrez chez vous ? (hèle un taxi)
JOHN : je ne préfère pas... pour Rosie !
ROSIE : papa ! (rentre dans le taxi) Allez viens !
JOHN : (soupire) c'est dans ces moments que je me dis que je n'ai aucune autorité...
SHERLOCK : (sourit) que dans ces moments ? (à Rosie) Je suis d'accord pour que tu viennes mais que a certaines conditions : quand je te dis de rester a un endroit, tu y restes. Compris ?
ROSIE : (un peu moins enthousiaste) moui...
JOHN : n'en rajoute pas Sherlock...
SHERLOCK : je ne veux pas qu'elle ait des problèmes...
JOHN : tu crois que je ne le veux pas plus que toi ?
SHERLOCK : non, mais ne rien dire quand elle me suit est quand même un choix plutôt dangereux. Que tu ailles sur les scènes de crime avec moi, ok, mais maintenant tu as une fille !
JOHN : Je ne dis pas rien ! Elle ne m'écoute pas ! J'en ai marre d'élever une gamine qui n'en fait qu'à sa tête tout seul !!! Je suis à bout tu comprends !!! Je n'arrive pas à gérer tout sans Mary !!! Elle me manque et j'ai besoin d'elle ! J'aimerai t'y voir toi ! Tu ne tiendrais pas deux jours ! Tu ne sais pas t'assumer toi-même alors comment assumer une enfant de 5 ans !
SHERLOCK : John, elle est à côtés de toi. (il tourne la tête vers Rosie, les larmes aux yeux)
JOHN : (soupire) je suis désolé ma puce, papa est juste fatigué (veut la prendre dans ses bras mais elle le repousse en reniflant)
SHERLOCK : John, il faut que tu comprennes que Rosie a plus de 5 ans dans sa tête ,tu ne pourras pas toujours la protéger et elle sera toujours en décalage avec les autres enfants...
JOHN : (larme au yeux) mais moi je fais comment en attendant ? Je ne vais pas la mettre dans une institution, si ?
SHERLOCK : non. Ce serait la pire chose que tu pourrais faire, laisse la vivre simplement mais sois la quand elle aura besoin de toi...
JOHN : (soupire) Rosie...
ROSIE : (lève la tête)
JOHN : j'ai besoin de réfléchir... tu passeras l'après-midi avec Sherlock, ok ?
ROSIE : tu m'abandonne comme quand j'étais petite...
JOHN : non... je... (soupire)
SHERLOCK : qu'est-ce que tu voudras aller ? Après être allé voir Lestrade je n'aurai plus rien à faire...
ROSIE : (essuie ses larmes) dans un musée ?
JOHN : (s'en va)
SHERLOCK : (sourit tristement) si tu veux Rosie...
ROSIE : (idem) monte...
SHERLOCK : (s'exécute)
ROSIE : je... pourquoi papa a dit que c'était dur ? Je ne suis pas méchante, si ?
SHERLOCK : non...il voulait juste dire qu'il était perdu, qu'il ne savait pas comment faire...
ROSIE : faire quoi ?
SHERLOCK : comment s'occuper de toi, te protéger...
ROSIE : je me rends compte que je suis un poids trop lourd pour papa...
SHERLOCK : ne dis pas ça, c'est faux. Tu n'es un poids pour personne...
ROSIE : tu n'en sais rien... (le taxi s'arrête)
SHERLOCK : tu n'en sais pas plus que moi. (Ils sortent)
LESTRADE : Sherlock ! Dimmock veut te voir immédiatement... ça ne sent pas bon pour toi...
SHERLOCK : (soupire) Ce n'est pas vrai... Rosie peut venir ou il compte me faire un interrogatoire ?
LESTRADE : je n'en sais strictement rien...
SHERLOCK : (à Rosie) ça ne te gêne pas si tu restes avec Lestrade le temps que Dimmock me fâche?
ROSIE : non ça va... (va s'assoir sur une chaise dans le bureau de Lestrade)
SHERLOCK : merci ! (part)
DIMMOCK : (au téléphone) bien... oui... oui... non !
SHERLOCK : (s'assoie sur une chaise et dit sarcastiquement) vous êtes de bonne humeur apparemment, heureux de vous voir aussi...
DIMMOCK : (renifle hautainement) toujours à faire le mariole ! J'aimerai des explications... (pousse une pile de dossiers vers lui) ceci, sont toutes les affaires criminelles des deux dernières semaines qui sont étroitement liées à vous...
SHERLOCK : (regarde vite fait) effectivement, et qu'est-ce que vous comptez en faire ?
DIMMOCK : devant un tribunal c'est suffisant pour vous faire plonger pour dix ans...
SHERLOCK : vous m'accuserez de quoi ? Vous n'avez aucune preuve à ce que je sache...
DIMMOCK : enlèvement, meurtre, usage illicite d'arme, violation de propriété... et j'en passe ! Mais votre frère en a pour son compte aussi il a abusé de ses pouvoir administratifs pour vous protéger mais c'est fini !
SHERLOCK : je ne crois pas inspecteur... Vous voulez que je l'appelle ?
DIMMOCK : il est en détention provisoire en attendant son procès (sourire machiavélique) Je doute que vous puissiez lui parler... (Lestrade ouvre violemment la porte)
LESTRADE : c'est quoi cette histoire ?!!
DIMMOCK : quoi donc ?
LESTRADE : vous le savez très bien !
SHERLOCK : (ne faisant pas attention à Greg) Il a déjà passé un appel ?
DIMMOCK : (sourit de plus belle) un nombre incalculable de fois ! Ne chercher pas d'issue il n'y en a pas ! Demain ces dossiers seront sur le bureau du procureur... Sur ce, bonne journée ! (Sort de son bureau avec les dossiers)
LESTRADE : (les poings serrés) comment il a osé ?!
SHERLOCK : je ne sais pas, on peut le voir ?
LESTRADE : (s'affale sur une chaise et se prend la tête dans les mains) il le traite pire qu'un criminel ! Soit sûr que je me vengerai de cet enf*ire ! (Rage)
SHERLOCK : ne te prive pas surtout... Il doit bien il y avoir quelqu'un dans son foutu carnet d'adresse pour venir l'aider ?!
LESTRADE : il n'a pas de carnet d'adresse Sherlock ! Il n'a pas beaucoup de contacts...
SHERLOCK : tu as le numéro d'Anthéa ? Elle doit surement savoir si on peut contacter quelqu'un...
LESTRADE : oui j'ai le numéro d'Anthéa... (l'appelle) p*tain mais décroche ! Anthéa ! Saleté de répondeur !
SHERLOCK : réessaye jusqu'à qu'elle réponde
LESTRADE : (réessaye)
SHERLOCK : (après plusieurs tentatives infructueuses de Lestrade) passe-moi le numéro
LESTRADE : tient...
SHERLOCK : (appelle Anthéa, elle répond)
ANTHEA : allo ? Sherlock tu peux m'expliquer ce qu'il se passe ? Ils m'ont mise à la porte et on réquisitionner la maison de Mycroft !!!
SHERLOCK : quoi ?! Ce n'est pas possible... Ils t'ont donné des explications ?
ANTHEA : aucune...
SHERLOCK : quelqu'un t'a contacté ?
ANTHEA : comment ça ?
SHERLOCK : Matthew Blackwell par exemple ? Je sais qu'il surveille Mycroft 23h sur 24, donc il devrait savoir quoi faire et te prévenir...
ANTHEA : j'y vais alors ! Non mais tu te rends compte ? 6 ans que je travaille pour Mycroft et c'est le gouvernement qui me vire ! J'enrage !
SHERLOCK : calme-toi, je te promets que dès que ce sera réglé on te réengagera...
ANTHEA : (respire) ouais si tu le dis... à plus !
SHERLOCK : (a Lestrade) comment on fais maintenant ?
LESTRADE : (las) je ne sais pas...
(Un homme grand, baraqué, blond avec les cheveux dans tous les sens et en jogging entre dans la pièce)
LESTRADE : (se lève brusquement) Bon-bonjour...
MATTHIEW : Bonjour, Gregory, je présume ? J'ai contacté lady Smallwood et elle s'occupera de la paperasse. (Penche un peu le tête, gêné) Vous êtes sûr d'aller bien ?
LESTRADE : enchanté, ça pourrait allez mieux... excuser moi... (sort de Scotland yard et inspire dehors)
SHERLOCK : merci Matthew (part rejoindre Lestrade)
LESTRADE : (soupire)
SHERLOCK : qu'est-ce qu'il y a ? La situation est réglée maintenant...
LESTRADE : ouais mais la paperasse est longue et il va rester en cellule un bon moment...
SHERLOCK : une nuit tout au plus... (sourit) Il a de la chance d'avoir trouvé un poisson rouge comme toi, je vais chercher Rosie, tu viens ?
LESTRADE : Poisson rouge ? Euh... oui c'est vrai... Rosie...
SHERLOCK : (lève les yeux au ciel en continuant de marcher)
LESTRADE : (le suit)
SHERLOCK : (a Rosie) Salut, tu ne t'es pas trop ennuyée ?
ROSIE : non ça va...
SHERLOCK : tu veux aller à quel musée ? Il y en a plein !
ROSIE : le plus intéressant ! (sourit)
SHERLOCK : (idem) tu me laisse choisir
ROSIE : oui !
LESTRADE : (chuchote) Museum Galery...
SHERLOCK : (idem) Merci (plus fort) le Museum Galery de Londres ?
ROSIE : ouais ! (Regarde malicieusement Lestrade)
LESTRADE : (rit) Grillé !
ROSIE : (idem) tu viens avec nous ?
LESTRADE : non je vais aller voir Mycroft, pour lui demander pourquoi son frère m'appelle poisson rouge (sourit) amusez-vous bien (part)
ROSIE : (idem) toi aussi ! Tu crois que papa est allez voir tata ?
SHERLOCK : à part s'il sait où elle est, je ne crois pas... (ils sortent du yard)
ROSIE : ben oui l le sais et m moi aussi !
SHERLOCK : pourquoi vous ne me l'aviez pas dit plus tôt ! elle est où ?
ROSIE : ben avec sa femme pourquoi ?
SHERLOCK : attends, tu es sûre que on parle de la même personne ? Tu me dis que Molly a une femme ?
ROSIE : non c'est Harry !!!
SHERLOCK : (se passe une main sur le visage) Désolé, ça semble logique maintenant... (Sourit a Rosie) Oui je crois qu'il est allé voir Harry...
ROSIE : pourquoi tu croyais que c'était Molly ?
SHERLOCK : parce qu'elle s'est échappée et que je n'ai aucune idée d'où elle pourrait être...
ROSIE : elle peut être besoin d'être un peu seule, non ? Elle avait vraiment l'air bouleversée chez Jim.
SHERLOCK : je sais mais j'ai peur qu'il lui arrive du mal...
ROSIE : tu devrais arrêté de t'inquiéter... Elle sait ce qu'elle fait...
SHERLOCK : (soupire) C'est plus dur à dire qu'à faire...
ROSIE : allez ! On est arrivés ! On va se cultivés un peu ! (Sourit)
SHERLOCK : (idem) à vos ordres Rosamund Watson ! Tu veux commencer par quoi ? L'aile historique ou les arts ?
ROSIE : les deux c'est possible ? (sourit)
SHERLOCK : bien sûr ! (idem) allez viens !
ROSIE : (le suit)
SHERLOCK : (la regarde en souriant) droite ou gauche ?
ROSIE : hum... la droite de la gauche ! (rit)
SHERLOCK : ce sera la droite (Part du côté inverse)
ROSIE : tu es très contradictoire !!!
SHERLOCK : (hausse les épaules et sourit) oui, on me le dit souvent...
ROSIE : (sourit)
SHERLOCK : (arrive devant des fossiles) Ce sera le cotés historique !
ROSIE : woah ! Comment on les fait ? Les fossiles... Je veux dire...
SHERLOCK : ce sont des petits animaux préhistoriques dont les os se sont incrustés dans la terre et la roches quand ils se sont désintégrés...
ROSIE : oh ! quand enterre les gens on les fossilise ?
SHERLOCK : dans un sens oui...mais il faut au moins 1000 ans pour qu'un corps en putréfaction devienne un fossile...
ROSIE : c'est énorme !!!! Woah ! C'est de quel animal celui-là ?
SHERLOCK : (sourit) C'est écrit en dessous...
ROSIE : tu sais j'ai 5 ans, je ne sais pas très bien lire ! Je me débrouille mieux en math ! (sourit)
SHERLOCK : c'était un reptile...
ROSIE : merci... dit tu m'apprendras ?
SHERLOCK : (sourit) si tu veux mais il ne faudra pas le dire à ton papa...
ROSIE : pourquoi ?
SHERLOCK : il n'apprécierait pas que je te l'apprenne...
ROSIE : Ben c'est une bonne chose non ? Lire c'est la base
SHERLOCK : à ton âge on apprend pas à lire, on commence juste à compter...
ROSIE : de toute façon il le remarquera d'une manière ou d'une autre
SHERLOCK : oui mais on ne sait pas quand ni comment il le remarquera...
ROSIE : j'ai beau être discrète... il remarque tout... deux semaines après m'être rendue compte que je comprenais les multiplications il en était déjà convaincu...
SHERLOCK : (d'une voix douce) et comment il a réagi ?
ROSIE : ben d'abord, il était surpris, puis après il m'a reposé une multiplication pour vérifier ce que je disais, puis heureux et enfin un peu déçu et triste...
SHERLOCK : déçu ? pourquoi ?
ROSIE : si je le savais je te l'aurais dit...
SHERLOCK : c'est vrai... On continue ?
ROSIE : oui... (avance)
SHERLOCK : (idem)
ROSIE : (ouvre de grands yeux devant la reconstitution de l'ossature d'un immense dinosaure) wow ! Y en avait des aussi grands ?
SHERLOCK : (rit légèrement) même plus !
ROSIE : ben je n'aurai pas voulu vivre à leur époque ! En perpétuelle fuite face à de gigantesques prédateurs... en fait ça me rappelle quelque chose...
SHERLOCK : ta vie ?
ROSIE : pas que la mienne mais oui... (sourit tristement)
SHERLOCK : (remarque ce sourire) Qu'est-ce qu'il y a ?
ROSIE : ben tu n'as pas envie d'un peu de calme de routine ? Tu n'en as pas marre qu'à chaque problème résolu, un autre apparaît ? Moi si...
SHERLOCK : c'est mon quotidien, ça me distrait... Je n'aime pas la routine, c'est ennuyeux.
ROSIE : mais vivre dans l'angoisse de savoir que tes proches sont entre la vie et la mort ne te dérange pas ? Que tes ennemis jouent avec tes sentiments... Qu'ils s'amusent et te manipulent, ne te fait absolument rien ?
SHERLOCK : tu ne sais pas ce qu'est l'ennui.
ROSIE : dis-moi ce que c'est alors... Selon toi ce doit être pire que d'être torturé...
SHERLOCK : je suis seul avec mes pensées, mes idées ; elles m'assaillent, me dévorent et je ne peux rien y faire... Donc j'attends la distraction pour pouvoir mettre mon intellect à profit et me concentrer sur quelque chose, je suis seul. Et je ne devrai pas te dire ça Rosie, désolé...
ROSIE : tu n'es pas seul mais tu as peur de l'être ou le devenir... tes pensées ou idées ne doivent pas être joyeux vu comment tu les repousses... que tu stimule ton intellect est un bienfait. Mais que tu l'utilise pour ne pas faire face à là solitude que tu te fais, est le seul fait qui te ronge et que tu redoutes en fin de compte...
SHERLOCK : (sourit tristement) tu n'es vraiment pas comme les autres enfants de ton âge...
ROSIE : (idem) non effectivement...
SHERLOCK : et toi ? tu n'as pas de problèmes ?
ROSIE : non... pourquoi voudrais-tu que j'en ai ?
SHERLOCK : (hausse les épaules) Tout le monde en a...
ROSIE : ben je suis unique alors... (poursuit la visite)
SHERLOCK : (la suit) alors les autres enfants te traitent différemment?
ROSIE : (légèrement surprise) non... ils me traitent normalement...
SHERLOCK : ah...ok (part un peu plus loin)
ROSIE : (le suit)
SHERLOCK : (devant des silex) tu as déjà essayé de faire du feu ?
ROSIE : (sourit) tu veux dire en dehors de la fois ou j'ai voulu brûlé le parapluie de Mycroft ?
SHERLOCK : (rit) si on enlève cette fois, oui...
ROSIE : la seule fois où j'ai voulu le faire la maîtresse m'a punie... je n'ai pas retenté...
SHERLOCK : (sourit) t'avais essayé de mettre feu a ton voisin de devant ?
ROSIE : Non... Juste aux rosiers de la cour... Ils étaient malades, j'ai voulu abréger leur souffrance...
SHERLOCK : c'est bien de ta part... Pourquoi tu n'avais pas essayé de les arracher ?
ROSIE : je ne suis pas assez forte et puis ça pique ! En plus les flammes c'est plus joli...
SHERLOCK : (sourit) c'est vrai que ça a quelque chose de fascinant...
ROSIE : (pensive) oui... c'est vrai...
SHERLOCK : (d'un coup beaucoup plus énergique) on continue la visite ? A ce rythme-là on n'aura jamais fini !
ROSIE : oui. (Continue)
SHERLOCK : (il continue avec elle)
ROSIE : (toujours pensive) j'ai menti...
SHERLOCK : dis-moi...
ROSIE : (s'arrête brutalement les larmes aux yeux et chuchote) Maman...
SHERLOCK : oh Rosie... (s'agenouille a côtés d'elle) je sais qu'elle te manque mais je ne peux rien y faire...
ROSIE : (toujours pareil) je n'ai pas de maman...
SHERLOCK : tu en as eu une.
ROSIE : (idem) mais elle est morte...
SHERLOCK : oui, c'est un fait...
ROSIE : (essuie ses larmes) pourquoi maman est morte ?
SHERLOCK : elle a voulu me protéger car j'avais été un idiot de première...
ROSIE : comment ça ?
SHERLOCK : j'ai joué et je ne me suis pas rendu compte des risques, quand je me suis enfin ressaisi elle était déjà morte...
ROSIE : (pleure) et ça, ça ne te fait rien ?!! Tu t'en fiche ?!! C'est ton quotidien et ça te plait ?!! (part en courant et en pleurs) il avait raison mais je ne voulais pas le croire... tu as joué et tu as perdu mais le prix à payer c'est ma mère qui la fait ! Tu n'es qu'un monstre ! Je comprends mieux les réticences de Molly !
SHERLOCK : (court pour la rattraper et la prend dans ces bras) Ne dis pas ça !
ROSIE : (en pleurs) lâche moi ! Je te déteste ! Tu as pris ma mère !
SHERLOCK : Rosamund, s'il te plait
ROSIE : (se laisse faire)
SHERLOCK : (d'une voix douce) on va prendre un taxi comme ça on pourra s'expliquer sans faire de scènes, ok ?
ROSIE : (ne répond rien)
SHERLOCK : Rosie ?
ROSIE : (lève les yeux vers lui)
SHERLOCK : il faut que tu saches que ta mère était quelqu'un de très intelligent et gentil. Et si je donne l'impression que les évènements ne m'atteignent pas, c'est faux, je les ressens comme toi...
ROSIE : (chuchote) c'est vrai ?
SHERLOCK : (idem) Je ne t'aurai pas menti...
ROSIE : (tend ses bras vers lui)
SHERLOCK : (la porte) tu es lourde pour une abeille...
ROSIE : je te l'ai déjà dit je ne suis pas une abeille (rit)
SHERLOCK : (sourit) pour moi tu en restes une...
ROSIE : toi t'es un chat alors ! Tu es snob ! T'aime la solitude (pour elle) même si tu la fuis (plus fort) tu aimes chasser et tu as des yeux plus félins qu'humains ! (rit)
SHERLOCK : (idem) dis aussi que je griffe tant que tu y es !
ROSIE : pourquoi pas ? Tu griffes, tu griffes, tu griffes...
SHERLOCK : (rit) c'est bon tu peux arrêter !
ROSIE : (s'arrête) tu n'es pas comme tout le monde mais je t'aime justement pour ça ! (lui fait un bisous sur la joue)
SHERLOCK : (sourit) merci Rosie, c'est rare que l'on me dise ça...
ROSIE : ah bon ? Il faut t'aimer pour ce que tu es, non pour ce que tu apportes, je crois que c'est ça qu'ils n'ont pas compris...
SHERLOCK : peut-être. J'avoue que je n'ai pas d'avis sur la question...
ROSIE : (sourit) allons-y, il ne fait pas très beau dehors, je crois qu'il va faire orage...
SHERLOCK : non les nuages sont trop à l'est et le vent les poussent plus loin...
ROSIE : ok ! (Sourit) mister météo ! (Rit)
SHERLOCK : (chuchote en souriant) franchement... (plus fort) on continue cette visite ou tu veux aller autre part alors ?
ROSIE : (sourit) à toi de choisir ! Aujourd'hui c'est comme tu veux !
SHERLOCK : alors tu décides, je veux que ce soit toi qui choisisses...
ROSIE : qu'aurais-tu à proposer si on s'en allait ?
SHERLOCK : (sourit) j'espérai que tu dirais ça (ils sortent)
ROSIE : où on va ?
SHERLOCK : je voudrais bien voir, où en est la reconstruction du 221b...
ROSIE : cool !
SHERLOCK : (hèle un taxi et y monte avec Rosie)
ROSIE : pourquoi on a voulu brûlée Baker Street ?
SHERLOCK : pour nous mettre en danger et nous faire peur...
ROSIE : mais c'est horrible... c'est Seb et Jim ?
SHERLOCK : oui, c'est pour ça que j'avais peur pour vous...
ROSIE : hum... pourtant ils ont été très gentils... on s'est beaucoup amusés... tu crois que je les reverrai un jour ?
SHERLOCK : je ne crois pas, désolé...
ROSIE : dis-le franchement... ils sont morts ?
SHERLOCK : James est mort mais Sébastian est parti on ne sait où...
ROSIE : (triste) en fait j'ai l'impression d'aimer les gens peu communs...
SHERLOCK : (sourit) tu tiens ça de ton père...
ROSIE : ce n'est pas faux... heureusement que c'est mon père alors...
SHERLOCK : (rit) heureusement oui !
ROSIE : tu crois que Mrs Hudson est là-bas ?
SHERLOCK : non, elle doit encore être chez sa sœur...
ROSIE : moi je l'aime bien... c'est un peu ma grand-mère de cœur...
SHERLOCK : elle aussi, elle te traite comme si tu étais sa petite fille... Elle t'adore tu sais ?
ROSIE : elle ne le dit pas mais je le vois dans ses yeux... (sourit)
SHERLOCK : (idem)
ROSIE : et puis aussi elle vous traite comme ses fils... ça semble logique qu'elle me prenne pour sa petite fille.
SHERLOCK : c'est vrai, on est un peu comme sa famille...
ROSIE : (sourit)
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