Chapitre 20 : C'est l'histoire du chasseur [...] et de la sorcière [...]

(Nda : j'ai du coupé le titre était trop long, le titre original est  C'est l'histoire du chasseur de dragons et de la sorcière des bois)

(Mike arrive)

MIKE : Tu m'as demandé John ?

JOHN : Oui tu les connais maintenant, j'ai besoin que tu les surveilles, on ne sait jamais...

MIKE : Ne t'inquiète pas pour ça... Dis on se fait une soirée quand tu veux !

JOHN : Merci, la semaine prochaine ?

MIKE : Ouais pourquoi pas !

JOHN : Alors à plus ! (s'en va)

MIKE : Qui l'eut cru que je garderai des personnes de trente ans ? (rit)

SHERLOCK : Justement tu n'es pas obligé....

MIKE : Non ça m'éclate ! Vous devriez voir vos têtes .... (Prends un air sérieux) Allez, on se brosse les dents et au lit !

MOLLY : Arrête Mike et on est des adultes quand même, on sait se gérer !

MIKE : On ne discute pas jeune fille ! Sinon j'appelle le grand frère...

MOLLY : Pitié pas ça ! Je ne supporterais pas deux Holmes dans la même pièce ....

SHERLOCK : Dit aussi que je suis chiant....

MOLLY : Tu es chiant !

MIKE : Ah non ! Stop ! Vous n'allez pas commencer vous deux ! Même Rosie est plus sage ! (la montre assise dans son coin avec un livre de coloriage)

SHERLOCK : (lève les yeux au ciel) Franchement Mike, tu n'as rien de mieux à dire ?

MIKE : (ignore sa phrase et soupire) je sens que la soirée promet d'être longue !

MOLLY : Moi aussi... Après tout j'en ai marre ce n'est pas John qui va m'empêcher de sortir !

MIKE : Tu ne bouges pas ! Tu veux retenter l'expérience de l'opération ?!!

MOLLY : Là, il n'y a pas pénurie de gaz hilarant !

MIKE : Silence .....

SHERLOCK : (se passe la main sur le visage) Tréées longue effectivement....

MOLLY : Vous voulez faire quoi ?

MIKE : Rien...

MOLLY : Ok (s'enferme dans un mutisme mais prends son violon et joue)

MIKE : Très joli, tu connais Sherlock ?

SHERLOCK : valse sentimentale numéro cinq de Tchaïkovski

MOLLY : (s'arrête et repart sur un autre air) Mon premier morceau inachevé... Je n'en ai pas composé d'autres....

SHERLOCK : Il est très beau mais je trouve qu'il s'arrête brutalement....

MOLLY : C'est justement le but... Il s'arrête tout comme la vie...

SHERLOCK : (sarcastique) Waw, tu n'as pas trouvé de chose plus joyeuse ?

MOLLY : (lui tend) Joue TON morceau...

(Sherlock prend le violon et improvise un morceau lent et aigu avec beaucoup de glissando) (NdA : du très grave au médian ou du médian au très aigu)

MOLLY : Tu trouves que c'est joyeux ?

SHERLOCK : (pensivement) Je crois ....

MOLLY : Je peux te dire que non, monte un peu dans les aigus et accélère le tempo...

SHERLOCK : Si tu veux (refait-en suivant les indications) contente ?

MOLLY : C'est mieux... T'en pense quoi Mike ?

MIKE : Je pense que je ne m'y connais absolument pas en violon donc je ne jugerais pas ...

SHERLOCK : Je préfère celle d'avant...

MOLLY : Et toi qui me sermonne sur le caractère triste de mon air tu préfères les airs tristes...

SHERLOCK : Ecoute mieux (le rejoue pour elle).

MOLLY : Oh... hum (rougit) d'accord tu as raison...

Mike : Je vous préfère comme ça !

SHERLOCK : Tu vois qu'on peut être responsables.

Mike : Je n'ai pas dit ça ....

SHERLOCK : Tu l'as largement sous-entendu....

MIKE : (soupire) Si vous me promettez de ne pas vous entretuer je ne dirai rien à John et je vous laisse...

SHERLOCK : (soulagé) Merci !

MIKE : (s'en va)

MOLLY : (soupire)

SHERLOCK : (ferme derrière Mike et va vers rosie) Enfin débarrassé ! J'ai cru qu'il ne partirait jamais !

MOLLY : Ne sois pas si méchant, il est sympa...

SHERLOCK : Encombrant correspondrait mieux....

MOLLY : Toi aussi mais on fait avec...

SHERLOCK : Je suis vraiment encombrant ?

MOLLY : Parfois oui ...

SHERLOCK : Quand par exemple

MOLLY : En fait encombrent n'est pas le bon terme. Les mots exacts sont chiant, arrogant, hautain, manipulateur, et j'en passe ....

SHERLOCK : Au moins tu as du vocabulaire pour me décrire...

MOLLY : (sourit) Mais ce ne sont que tes défauts...

SHERLOCK : J'ai moins de qualités donc on peut dire que ça me décrit bien ....

MOLLY : Tu serais surpris...

SHERLOCK : Par quoi ?

MOLLY : Tes qualités... (Sourit mais tourne la tête vers sa fenêtre)

SHERLOCK : Si tu essayes de te rendre mystérieuse, je peux te dire que c'est raté....

MOLLY : Non je suis sincère... la plupart des gens comme Sally ou Philippe, et même moi au début, ne voient que tes défauts, mais plus on apprend à te connaître plus on comprend que ces défauts ne sont qu'une carapace qui protège un cœur sensible...

SHERLOCK : (se braque) Ce n'est pas vrai.

MOLLY : Tu le pense réellement ?

SHERLOCK : Oui, tout le monde le pense !

MOLLY : Non je te demande à TOI, pas ce que pense les gens, ce que TOI tu penses ....

SHERLOCK : Dis-moi d'abord à quoi cela va aboutir...

MOLLY : A quoi veux-tu que cela aboutisse ?

SHERLOCK : A rien, ça ne changera rien ; le monde entier continuera de penser que le grand Sherlock Holmes est un connard egocentrique incapable de ressentir quoi que ce soit et aimant la compagnie des morts plus que celle des vivants...

MOLLY : (se fige) Si tu le dis... Moi je pensais autrement mais comme tout le monde pense comme toi...

SHERLOCK : (s'approche de Rosie et s'accroupit à sa hauteur, fais dos à Molly) Ne sors pas de son contexte ce que j'ai dit...

MOLLY : Je ne...

ROSIE : Arrêter de vous disputer ! Vous vous aimez, faites la paix !

MOLLY : Ma puce, arrête de dire des inepties...

ROSIE : Non ! Jamais ! (rit)

SHERLOCK : Je sais que tu ne penses pas comme la plupart des personnes, tu ne t'arrêtes pas aux on-dit et aux rumeurs...

MOLLY : Et ?

SHERLOCK : Tu cherches à connaitre la personne.

MOLLY : Toujours. Mais où veux-tu en venir ?

SHERLOCK : Depuis le début tu sais et tu m'aimes quand même depuis le début, c'est horrible...

MOLLY : Pourquoi est-ce horrible d'aimer une personne ?

SHERLOCK : Car on sait que ça aura une fin, que ça s'effilochera mais que nous ferons les aveugles en continuant de jouer un rôle parce que dès qu'on est en couple ; une partie de nous appartient à l'autre et inversement, parce que c'est un rêve qui peux s'écrouler chaque seconde, parce qu'il y aura une personne qui souffrira, c'est obligé.

MOLLY : Il ne faut jamais être pessimiste...

SHERLOCK : Dixit celle qui vient de faire deux tentatives de suicide...

MOLLY : (rire nerveux) Je n'étais pessimiste que parce que j'étais en dépression Sherlock c'est un des symptômes...

SHERLOCK : (ne lui répond pas et fixe rosie, toujours à côté d'elle).

MOLLY : Sherlock ? Ça ne va pas ?

SHERLOCK : (la regarde, ouvre la bouche puis se ravise)

MOLLY : (se lève difficilement et s'approche de lui)

(Ils ne sont plus qu'à quelque centimètre l'un de l'autre mais Rosie les sépare)

ROSIE :(tends les mains vers Molly) Molly ? Je peux venir dans le lit ?

MOLLY : (surprise puis se détend) Oui, allez viens là ma puce

(S'installent sur son lit)

SHERLOCK : Ca ne te gêne pas si tu la bordes ? Il faut que j'aille voir ma sœur...

MOLLY : On est censé faire du baby-sitting alors non ça ne me dérange pas, va voir Enola... Et si elle l'entend, rassure là, dis-lui que je vais mieux... Qu'on va tous un peu mieux, et qu'on attend qu'une chose, c'est qu'elle se réveille...

SHERLOCK : compte sur moi. (Part).

(Sherlock a juste le temps de voir Mycroft s'enfuir de la chambre d'Enola mais il a oublié son cher parapluie)

SHERLOCK : (prend ce dernier et cours après son frère qui finit par s'arrêter)

MYCROFT : (prend sèchement le parapluie et se remet à marcher)

SHERLOCK : Et tu ne comptes pas m'expliquer ?!

MYCROFT : Expliquer quoi ?

SHERLOCK : Pourquoi est-ce que tu pars d'une façon aussi agressive de la chambre de notre petite sœur au point d'en oublier ton parapluie ?

MYCROFT : Parce que je ne veux pas te parler.

SHERLOCK : (prend un ton nasillard) Parle-moi petit frère ou sinon je me débrouillerais pour t'espionner ... et Bla Bla Bla ! Tu sais aussi bien que moi que je suis extrêmement têtu donc je ne lâcherais pas l'affaire...

MYCROFT : C'est génétique et c'est moi, souvent, même quasiment tout le temps qui gagnait les chantages... Alors moi aussi je suis têtu ....

SHERLOCK : c'est à propos de Greg ou d'Enola?

MYCROFT : Personne

SHERLOCK : Bon ben je peux prévenir Lestrade que tu ne vas pas bien tranquillement... (fais mine de partir)

MYCROFT : Ne fait pas ça...

SHERLOCK : Alors dis-moi...

MYCROFT : Non...

SHERLOCK : (ne dit rien et compose le numéro)

MYCROFT : Vas-y je m'en fiche (s'en va)

SHERLOCK : (au téléphone) Lestrade ?

LESTRADE : Oui ? Qu'y a-t-il ?

SHERLOCK : Tu sais ce qu'a Mycroft ? Je sais que vous vous êtes disputés mais il semble vraiment mal.

LESTRADE : Ah bon ? Ben non je ne sais pas ce qu'il a. Pourquoi ?

SHERLOCK : Il est parti presque en courant de la chambre de ma sœur sans son parapluie...

LESTRADE : Effectivement, il ne va pas bien...

SHERLOCK : Va le voir. Il te parlera...

LESTRADE : Je ne pense pas et je n'ai pas envie de le voir...

SHERLOCK : Il est vraiment affecté par votre altercation...

LESTRADE : Je veux bien comprendre que c'est ton frère et que tu t'inquiètes pour lui mais moi aussi il m'a affecté. Toutes les choses blessantes, il me les a dites cash, alors moi, je ne veux plus lui parler tant qu'il ne s'est pas excusé ou qu'il ait montré qu'il tient à moi ne serait-ce qu'un peu...

SHERLOCK : Alors expliquez-vous au lieu de ne pas vous parlez comme des gamins de 7 ans !

LESTRADE : Dixit LE gamin de sept ans. Je veux des excuses et tant qu'il me fuit, je ne peux rien faire...

SHERLOCK : Je ne peux pas le retenir...

LESTRADE : Et bien moi non plus. Et merci pour les attentats ! Heureusement que tu ne m'a pas lâché pour Molly sinon je ne sais pas comment j'aurai fait... Ah si ! Pardon j'ai appelé Wiggins ton protégé et lui il m'a aidé...

SHERLOCK : Tu voulais que je réagisse comment ? Si je n'étais pas intervenu à temps, elle serait morte !

LESTRADE : Oui, ben, sans Wiggins, des centaines de personnes seraient mortes ....

SHERLOCK : Et qu'a-t-il fait alors ?

.LESTRADE : Il a déterminé le nom, le nombre et la planque de chaque terroriste ....

SHERLOCK : Il en est totalement capable ! Tu l'as sous-estimé....

LESTRADE : Non, c'est juste que je ne le connaissais pas...

SHERLOCK : Le principal c'est qu'il vous ait été utile...

LESTRADE : Oui... Il faut que je te laisse. Bye

SHERLOCK : Essaye d'extirper des informations à mon frère...

LESTRADE : J'ai dit ''bye''

SHERLOCK : Essaye, je sais que tu ne veux pas que votre relation se finisse comme ça (raccroche)

(Dans la chambre d'Enola le monitoring accélérer légèrement)

SHERLOCK : Enola ? Tu m'entends ?

ENOLA : (ne répond pas, n'ouvre pas les yeux mais sourit imperceptiblement)

SHERLOCK : J'ai lu ta lettre, tu aurais dû me le dire, on en serait pas la ....

ENOLA : (le monitoring accélère rapidement)

SHERLOCK : Reviens, on a besoin de toi...

(Il rechute tout aussi brutalement. Enola expire d'un coup en même temps)

SHERLOCK : Je ne devrais normalement pas te le dire mais je t'en veux, je ne comprends pas pourquoi tu as fait ça. Molly ne va pas bien comme tu le sais et Mycroft est resté à ton chevet toute la nuit et s'est disputé avec Lestrade. Il faut que tu te réveilles, je ne peux pas supporter tout ça ....

ENOLA : (fronce les sourcils. Le monitoring s'accélère puis rechute)

(Sherlock se rapproche d'elle et lui prend la main).

ENOLA : (frémit)

SHERLOCK : (chuchote) Réveille-toi...

ENOLA : (fronce de nouveau les sourcils et une nouvelle augmentation puis diminution de son rythme cardiaque)

DOCTEUR : (arrive) Mais que faites-vous ? Vous allez la tuer ! Elle doit se reposer et ne faire aucun effort ....

SHERLOCK : (dit calmement sans regarder le médecin) Elle est consciente et ne se laissera pas dormir, elle est extrêmement bornée...

DOCTEUR : Jusqu'à présent, elle n'a rien fait... C'est depuis que vous êtes là qu'elle fait des choses qui pourrait la tuer définitivement, je vous demanderai de partir...

SHERLOCK : Laissez-moi au moins 5 minutes avec elle...

DOCTEUR : Ne venez pas vous plaindre (s'en va)

SHERLOCK : Merci...

ENOLA : (Le monitoring maintenant indique une fréquence cardiaque stable : elle s'est endormie)

SHERLOCK : Bonne nuit petite sœur. (Part)

(Dans la chambre de Molly)

Mrs H : ... Alors vous l'appréciez ?

(Sherlock se fige devant la porte et écoute)

MOLLY : Ce n'est pas question de ça... C'est juste qu'il mérite mieux que moi...

Mrs H : On a tous des faiblesses Molly, mais ce qui compte c'est de remonter la pente...

MOLLY : Je... (S'interrompt) Sherlock ? C'est toi ? Entre !

SHERLOCK : (entre)

Mrs H : Mon garçon comment allez-vous ?

MOLLY : Et Enola ? Tu en as mis du temps, elle t'a parlé ?

SHERLOCK : Le médecin m'a fait sortir parce qu'elle réagissait à ce que je lui disais.

MOLLY : Comment ça ? Elle est réveillée ?

SHERLOCK : Disons qu'elle est dans le coma mais elle peut réagir à ce qu'on lui dit....

MOLLY : Oh j'y vais alors ! (Sherlock la retient) Pourquoi ?

SHERLOCK : Elle est épuisée, on ne peut pas la voir...

MOLLY : Oh... (Une pause) Mais Mrs Hudson vous ne vouliez pas nous annoncer une bonne nouvelle ?

Mrs H : Si ! Le 221b va être rénové complètement...

MOLLY : Ils ne vont pas le refaire comme avant ? C'est dommage moi j'aimais bien...

SHERLOCK : Mycroft va payer la reconstruction ?

Mrs H : Ça lui coûterait trop cher ! (rit) Non, ce sont les assurances... Lorsque je vous ai vu débarquer, j'ai tout de suite pris le multi-pack ! Tout compris : incendie, inondation, explosion... etc. Et ça en devient rentable avec vous !

MOLLY : (rit) ...

SHERLOCK : Vous avez bien fait, j'ai hâte de rentrer!

Mrs H : Mais attention plus de bêtises ....

SHERLOCK : (sourit) Je ne vous promet rien ....

Mrs H : Bien... Et bien je vais allez remplir les formulaires et vous informerai quand ce sera fini...

SHERLOCK : Merci

(Mrs Hudson part)

MOLLY : (regarde tendrement Rosie qui s'est endormie)

SHERLOCK : (à Molly) Elle t'adore tu sais ....

MOLLY : Elle est tellement mignonne, comme sa mère et son père...

SHERLOCK : Je trouve qu'elle ressemble à Mary, à part pour les yeux, elle a ceux de John ....

MOLLY : C'est mignon tous pleins les enfants et ça attendrit le cœur le plus dur... Tu crois qu'en la confiant à Mycroft... ?

SHERLOCK : Ne rêve pas non plus....

MOLLY : On n'a rien à perdre... Et puis heureusement qu'elle est calme ces temps-ci car John m'a dit que c'est un moulin à paroles....

SHERLOCK : Tu as raison ! Mais là je crois qu'elle veut voir son papa....

MOLLY : Il n'est toujours pas là... Tu crois qu'il est avec Harriet ?

SHERLOCK : Je n'en sais rien ....

MOLLY : C'est sa sœur non ?

SHERLOCK : Bien sûr que c'est sa sœur ! Qui est ce que ce serait sinon ?

MOLLY : Une amie, une collègue, une cousine, une tante....

SHERLOCK : oui, tu as surement raison....

MOLLY : Il faut que tu apprennes que les femmes ont toujours raison ! (sourit)

ROSIE : (se réveille) Alors vous ne vous fâchez plus ?

MOLLY : Oh non... (Soupire) Rosie arrête d'insinuer des choses, tu ne sais pas...

SHERLOCK : John a déjà essayé, ça a été infructueux comme tu l'as remarqué...

MOLLY : Oui mais c'est John, et nous savons tous les deux qu'il ne sait pas se faire entendre... Et comme on dit, tel père telle fille. Alors Rosie va m'écouter sinon tatie Momoll sort ses griffes (grogne et montre ses dents et ses ''griffes'')

ROSIE :(rit) Molly arrête tu es trop drôle !

SHERLOCK : (rigole) Effectivement, tel père tel fille.

MOLLY : Allez petite fille au lit maintenant !

ROSIE : (avec un sourire espiègle) Une histoire d'abord !

MOLLY : D'accord. Il était une fois...

ROSIE : Non de tonton Sherlock !

MOLLY : tu ne préfères pas...

ROSIE : Tonton Sherlock !

MOLLY : (rit) Bon courage .... .

SHERLOCK : Merci (se tourne vers rosie) Alors quelle histoire petite abeille ?

ROSIE : Une histoire...

MOLLY : Elle est têtue ! (rit) Au pire, invente, ce n'est pas compliqué...

SHERLOCK : C'est l'histoire du chasseur de dragon et de la sorcière des bois. Un jour la sorcière présenta un dragon déguisé en oiseau au chasseur. Le dragon se disait être un grand admirateur du chasseur, mais il voulait en réalité l'enfermer pour se distraire, donc il lança un sort sur tous les villageois du royaume pour qu'ils se mettent à croire que le chasseur était en fait un dragon. Le dragon avait pensé à tout et croyait son plan accompli, mais c'était sans compter sur la sorcière. Cette dernière continuait de croire au chasseur, mais il était trop tard-enfin c'était ce qu'elle croyait, elle se sentait inutile. Le chasseur se réfugia auprès d'elle pour lui conter la prophétie du mage Mofftis où les chutes du Reichenbach seraient tachées du sang des deux Némésis. Il lui fit part de son plan pour combattre sa chimère... La sorcière dut attendre que le dragon se soit empoisonné pour déstabiliser sa proie et que le chasseur soit réduit à sauter pour éviter qu'une malédiction s'abatte sur la contrée entière pour cent ans. Le plan se mettait en marche. Les rouages s'enclenchaient et la sorcière sauva le chasseur du dragon. Le chasseur pour la remercier la couronna reine de son cœur et le chasseur devenu détective d'un autre temps...

Fin ! 

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